-leeer !

J’ai remis en route la télé d’une mamie là-bas dans les quartiers vivants.
Puis il y a du tennis ou similaire qui tourne sur l’écran.
Et les têtes gauche-droite qui hochent et suivent le match.
Et ceux qui filment de très, très près.
Khovh: « ils font quoi ces deux jeunes, ils filment les jambes des joueuses ?? »
La mamie: « Oui. »
Khovh: « Mais c’est moche ! »
La mamie: « Elles n’avaient qu’à se couvrir au lieu de montrer leurs fesses. »
Khovh: « … »

Ouiii, d’après cette dame-là, si tu es femme tu ne fais pas du sport pour l’amour du sport mais pour être réduite à une ‘chose’ …

´fin j’ai envie de VOMIR.
Et sinon, j’ai cassé ma palette. Suis un petit peu triste.

_{l. to r.: Piment, Sunny, Phylée, Pinceau.}
Je suis retourné côté ouest des lieux dans ce qui était une chambre pour installer mon petit malade à l’écart des foufous félins.
Je me sens vraiment très inquiet pour Pinceau qui perd un sang très vif et peu dilué dans ses urines. Rien n’a été fait comme il le fallait pour le soigner, ni moi qui n’assure pas son bonheur, ni la pseudo-vétérinaire qui ne fait pas d’échographie ni le remplaçant qui me traîne à l’usure avec de mauvaises nourritures médicamenteuses et de légers traitements.

Dès que la piqûre ne fait plus effet, Pinceau saigne et souffre. Il maigrit énormément entre chaque période de reprise de poids, son appétit se coupe, il devient faible et s’épuise vite.
J’ai eu trois traitements successifs de Doxyval et Spasmoglucinol, mais rien ne semble plus traiter en profondeur le cristal. Il refuse toute nourriture médicale style Virbac. Même à la pipette.
Ce chat déborde d’amour et a besoin de vivre, je les aime tous mais lui semble moins indépendant et souffre d’une sorte de stress de l’abandon ou du silence. Il ne supporte pas de ne pas pouvoir me rejoindre dans la maison.

Je l’ai eu dans ma vie le jour de la Noël, il y a longtemps c’est-à-dire quand j’étais encore un objet. Alors je l’ai rencontré quand j’étais dans la rue. La propriétaire m’avait mis dehors et j’errais comme un spectre chagriné. Et c’est contre la terrasse d’un établissement que j’ai trouvé par hasard la maman chat que je nourrissais habituellement, pour qui j’avais économisé bout à bout pour lui payer une stérilisation et un tatouage pour la protéger de la grande maniaque qui vole et maltraite les chats d’assos.

Je comptais la ramener avec moi dès que j’avais une terre et elle ses petits présentés à moi. Elle cachait sa dernière portée dans un trou inaccessible pour l’humain mais elle me ramenait toujours chatons vers moi quand elle était en confiance.
Beaux projets et sacrifices pour payer l’indifférence des sans-fourrures, car la gentille petite maman je l’ai trouvée ce soir-là inanimée contre les marches tout juste au bord de la voie. Un demi-mètre de plus et elle se cachait sous les planches loin des chauffards.

Et tout contre elle, criaillant et presque froid, le bébé Pinceau qui couinait comme pour la secouer. Je suis toujours en train de le veiller depuis la récidive de sa maladie et je tremble pour lui. Je ne dors pas avant les petites heures du matin, je le garde sur mon ventre entre ma chemise et ma peau bien au chaud.

Je veille, je veille. J’ai peur de le perdre si je m’endors, comme Umi et Kami qui ont convulsés dans l’heure et demi de l’aube où j’ai succombé à l’épuisement.
Pour quelques temps encore, mais quand je retourne au travail ?
Le laisser seul ? On ne veut pas.

Il est là sur mon cœur et il est un fils un ami un innocent et un combattant.
C’est mon petit prince et je l’aime fort.


<sub>Pinceau<3

Pinceau sur mon cœur</sub>

j’y retrouve les prototypes de petites icônes que je réalisais à l’époque À BUT LUCRATIF MUAHAHAH - joke. Je ne sais pas marchander mon travail.
Je les donne et plus tard (toujours en ce temps-là) une dame a voulu faire un don pour couvrir au moins le prix du bois, alors j’en vendais quelques-unes sous montant libre (de votre choix) et il faudrait que je me remette à faire du stock car j’arrive au bout des petits tableaux. Et de ma phrase.


Ce que je nomme prototypes n’est autre que la maquette de ces petites icônes qui sert donc de référence de couleurs/format pour reproduire sur demande telle ou telle version.

Salut, je m’appelle Avae Tharr, j’habite dans le Nord-Est du Bip. Plus précisément dans la région ‘Paramètres’.
Et je vais stocker ici mes skins car j’aime avoir le droit de changer de look …

Tout est dans le titre. Léger trashpost pour flooder/philosopher en coms.
J’ai eu une idée de petit jeu de blog, mais mais MAIS je ne trouve pas les mots français pour formuler cette idée. Affaire à suivre pour quand je retrouve ma grammaire.
Je suis un peu mélancolique derrière les oreilles, Angele me demandait si j’avais Facebook, unsta (what is this) et autres trucs. Nope.
Et pour promouvoir ta boutique Khov ?
Ah bah. Magie.
Et puis, et puis, elle me montre un post de l’année de mon départ du pays et, va, elle jouait aux quizzes de blog. Personne(s) en qui tu as le plus confiance: Khov, L***(une fille de sa promo).
Que dire … j’ai bien gâché. Du temps perdu, perdu … ça ne s’achète nulle part.
Je cuisine au ralenti … sans mes cook buddies je n’ai pas trop le cœur à inventer.
Pinceau mange avec grand appétit mais le pauvre chou il urine de nouveau du sang.
Je vais essayer de découvrir comment poster une vidéo, il est si beau !

C’est lundi, BONJOUR LUNDI !

Je ne pensais pas du tout la retrouver ainsi simplement. Puis passer quelques heures à réinventer le monde avec mon amie, mon adorable Angele, que je n’ai plus vu depuis bien longtemps. Avant même mon départ du foyer, un peu par lâcheté, beaucoup pour la protéger. Elle avait quinze ans, j’étais son cadet.

Je me rappelle d’une petite fée bouclée et rougissante, vive, secrète, pétillante. On courait d’un recoin à l’autre de la vieille ville, la roue sur les remparts, les escapades dans les cimetières …
Moi, un sachet de sticks dans mes mains que je lui distribuait un par un sur sa langue car elle laissait tout les chevaux lécher ses mains et j’avais peur qu’ils n’aient bisoutés auparavant quelqu’un de visqueux.

Bien, je m’inquiétais pour elle mais moi-même croquais après mes chats dans le même fruit, alors je me moquais bien des peurs de nos adultes, microbes, c’est sale les animaux, gna gna … nah, mes chats et moi partagions les mêmes friandises.
Angele. Tu te rappelles de Gin ? Tu étais avec moi, à distance, au bout du fil, quand il est parti au paradis des chats.

Tu te rappelles des heures dans les escaliers à nous coiffer aux fontaines, des petits trousseaux pour nos poneys en plastique, de l’urbex dans notre équivalent du Vieux Manoir ?
Des parties de foot dans les fossés avec ton père qui partait chercher le ballon pour nous, neuf fois sur dix je tombais sur le ballon. Des gamelles quand c’était nous qui descendions les creux du paysage. De nos interminables salades du déjeuner, mes gâteaux de riz et toujours cette dernière brique de soja choco que je te glissais au départ.

De ces sacrés épisodes auxquels je ne comprenais rien, jamais compris de quoi exactement parlait ton show TV, je faisais la tête car tu me voulais assis sur le canapé en peau animale à tes côtés. Et les chips de ta grand-mère, moi qui n’en mangeais pas usuellement. Le vernis à ongles, les dragons pour oreilles, les bains. Oui car tu es la seule avec qui je peux me baigner en oubliant ce corps tordu et bricolé.
Après toi je ne suis plus allé nager avec quelqu’un, je ne voulais plus être observé hors de mon armure.

Les covers a cappella de VOCALOID ou de tes chanteurs à toi.
Dessin, beaucoup de dessins.
Le dessin entre toi et moi c’était notre mantra.
Mes dessins glauques, c’est la première chose que tu me demandes, si j’en faisais toujours, et c’est charmant comme mot. Tu as fais trois photos sur tout mon portfolio et je sais que ça restera entre toi elle et moi.

Ce matin j’ai sauté le repas et j’ai travaillé sur une toile féministe que je savais pouvoir t’offrir et j’espérais que tu aimerais et tu as aimé. Je te laisse repartir avec, puis avec notre balade dans tes chaussures et le poids des souvenirs en ta sacoche.

Tu t’es rappellée des heures infinies dans ma cuisine contre la porte, à jouer du piano et à tester mes recettes. Nous sommes allés tout en haut nous percher dans le nid aux cartes, sous les guirlandes lumineuses laissées ici par d’anciens adolescents. Et parler, parler encore.
Deux heures; j’aurais voulu deux ans.

Je te retrouve toujours aussi belle, le cœur gai, superbe, splendides cheveux rouges puis un peu punk un peu gothique beaucoup toi toute unique et adorablement heureuse. Désormais tu as une petite amie, tu lui consacres ton temps et tu essayes de m’oublier tel que je suis désormais, d’accord ?
Tu me manqueras.

Mon ami Paulo me demande: "à propos, comment dois-je prononcer ton prénom?"
Et moi, très concentré sur ma maquette: "amuses-toi, personne ne peut jamais ne pas l'écorcher de toute manière."
Je voulais plaisanter sur la langue gutturale mais SEULEMENT des heures après je me trouve un peu sec, limite vexant. Aïe ...
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J'ai ce chat, depuis qu'il est au monde il va se percher sur mes épaules si en mal de câlins et me laisser à mon travail, quelque peu comme une chaude et ronronnante camisole.
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Khovhel Facts: "La vie a des moments semblables au Weetabix; la plupart trouve cela fade mais j'adore croquer dedans."
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Tu as besoin de dormir plus, Khovh, tu dis des bêtises.
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J'ai un jour regardé du début à la fin ce fameux film surconnu avec Smith je crois, et une fin du monde et tout ça, en restant persuadé, CONVAINCU, que ça parlait d'Alan Turing.
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Ce jour-là aussi j'aurais dû dormir.

Qui joue encore à ce - maladroit et aussi rempli de bugs qu'un chat de puces - vieux jeu?
On tourne en rond au bon d'un certain moment, il est vrai. Mais j'aime vraiment les +10 000 pokémons inclus. Il y en a de vraiment très beaux.
Ne redemandez JAMAIS votre email/mot de passe par le formulaire; Errietta a laissé le site mourir tout doucement et l'envoi des formulaires n'a plus de suivi, de même que la réception de mail ou le formulaire de contact Admin.
Donc; si tu redemandes un mot de passe, tu verrouilles ton compte définitivement.
Quelques sprites pour la beauté des pixels: