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Recueil de trucs
de Konn

                   


Salut.

Parfois j'fais des machins, et parfois il s'passe des choses. Et parfois non, ça dépend.

Bisous.

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Faire comme les cool kids


Le truc c'est que si je le refait demain, ça sera différent parce que je suis incapable de me décider et y'a trop de gentils p'tit bonhommes dans le tas, mais globalement les dinosaures qui volent et les rats qui brûlent c'est cool. Après en vérité y'a bien 40% où c'est vraiment des picks par défaut parce que y'a rien dans la génération/type qui me parle vraiment, genre vol/psy/roche/acier en 9G on s'emmerde grave.
Article ajouté le Jeudi 04 Mai 2023 à 20h57 |
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She's burried under the cherry blossoms

Summer vacation will not end...

***

Yo. Il fait chaud en ce moment, vous trouvez pas ? Elle doit venir de là, l'apathie poisseuse qui prend aux tripes le soir. On voit passer les voitures dans la rue sans les entendre, la musique sur les oreilles rend la capitale plus supportable, mais elles sont quand même là. J'aime pas ça. Mais bon, j'imagine que les gens dans les cages en métal ont leurs raisons, c'est le plus important. Parfois quand je rentre du travail, je croise des voisons dans l'entrée de l'immeuble, ils osent pas me regarder dans les yeux. Sauf y'a quelques semaines, un vieux monsieur qui m'a jugée de haut en bas pour me dire en suite "j'aimerais bien m'habiller comme vous, mais j'peux pas, j'ai un travail.". Sur le coup j'ai rigolé, mais c'est pas drôle. Enfin, j'ai pas envie d'assumer plus de méchanceté qu'il en existe déjà partout ailleurs, et je préfère voir ça comme de la maladresse, ça arrive.

Enfin, bref. C'est bien beau mais ça raconte pas grand chose tout ça. Mais malheureusement, y'a pas grand chose d'autre ces temps-ci. Le vieux démon de l'été me fatigue, ça tue toute mon énergie pour faire des trucs, même alors que j'ai envie ou même besoin de changer d'air. Alors le soir je m'enferme dans un bar ou dans une salle de cinéma climatisée, c'est pas si mal. S'il y'a bien un avantage a avoir quitté ma vieille campagne natale, ça doit être ça. Ici, c'est facile de voir du monde. Toujours difficile de ne pas être seule, mais un pas après l'autre on apprend aussi a arrêter d'écouter les mensonges murmurés par les ombres. On prend son courage à deux mains pour envoyer un "Hé, on se voit demain soir ?", et on se rend compte que les gens qui vivent de l'autre côté du téléphone sont heureux de répondre, ça fait du bien.

Ça fait un moment que j'ai pas eu l'énergie d'écrire pour moi. Seulement pour le taf, ça aussi c'est dommage. Enfin, ça met le pain sur la table, et c'est une chance, vraiment. J'aimerais seulement que le soir soit plus clément, dure un peu plus longtemps, pour me laisser l'espace du rêve un peu plus clair. Heureusement, j'ai pu voir un peu du monde le mois dernier, ça a aidé, c'est en bonne voie, mais c'est pas encore ça. Alors j'vais faire comme les vieux magiciens, prier pour que la neige tombe en été, et me reposer un peu.
Quand ça arrive, j'aimerais bien écrire un peu de Pokémon pour une fois. J'ai toujours des millions de drafts dans les cartons, ça pourrait être marrant de les ressortir et voir ce que je peux faire avec ce que la moi d'il y a quelques ans voulait raconter.

Là, je suis fatiguée et j'ai trop chaud, alors on verra ça un autre soir.
Des bisous.
Article ajouté le Mercredi 17 Août 2022 à 23h14 |
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Konoe Yumeko

***

C'est elle, c'est un peu moi. C'est une sorcière, un peu comme moi. Elle aime bien les monstres, moi aussi. Comme quoi, ça arrive qu'on se ressemble. Le monde est tout petit, surtout dans le brouillard.
Article ajouté le Lundi 18 Juillet 2022 à 21h39 |
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Les voisins font du bruit
Jpp de bella ciao et de toute la discographie de maître gims lààaàà. C'est quoi ces gens qui fêtent leur mariage là ptn, n'importe quoi.

Alors je regarde typhlosion sur mon bras et il m'apaise. On dit merci typhlosion.
Article ajouté le Samedi 16 Juillet 2022 à 23h54 |
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L'exposition japonaise
Y'a du monde.
Article ajouté le Jeudi 14 Juillet 2022 à 10h06 |
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Le train de jour
Il est arrêté parce qu'un gros cailloux est tombé sur la voie et a écrasé la locomotive du train de devant. Pas de bol. Aventure dans la gare de Montaubant néanmoins.
Article ajouté le Vendredi 08 Juillet 2022 à 09h33 |
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Le train de nuit
Il va jusque dans les Pyrénées. C'est pour écrire les sorcières, elles vivent dans la montagne, entre les racines et les ronces. Une semaine, à voir où ça nous mène.
Article ajouté le Jeudi 07 Juillet 2022 à 22h06 |
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Keaton sur son téléphone
Les jeunes de nos jours...sa fée réflaichire
Article ajouté le Vendredi 24 Juin 2022 à 10h21 |
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Sycomore
Hurle. Hurle. Déchire tes joues, révèle tes crocs. Ils puent le sang comme la mort coule poisseuse entre les reflets et contre les gencives noircies. Hurle. Ouvre les yeux. Hurle. Déchire tes joues, ces griffes sont les tiennes. Elles n'ont que faire du masque, la bête en dessous est bien plus belle. Hurle. Comme la lune blanche, comme la nuit et tous les voleurs. Hurle. Comme l'horizon, comme le soir et toutes les étoiles. Hurle. Déchire tes joues, arrache tes peaux, dresse tes plumes. Elles sont tiennes, aussi, autour de ton cou, sous tes yeux, sur tes cuisses et le long de tes bras. Hurle. Elles ne saignent plus. Hurle. Criminel. Audace. Enfin, honte. Ne t'endors pas, les porcs l'interdisent. Ne te nourris pas, les porcs l'interdisent. Hurle. Ils n'ont pas le droit. Hurle. Tu es le monstre. Hurle. Alors, sans peur, déchire tes joues. Hurle. Hurle dans le froid. Le noir te sied bien mieux. Esprit, monstre, erreur. Hurle. La chaleur se cache non loin. Elle attend. Elle sait. Elle voit. Hurle. Elle répond. Hurle. Déchire tes joues. Les torrents de rouge s'inscrivent dans le ciel. Hurle. Ils montrent un chemin. Hurle. Va. Ailleurs, monstre. Foyer, monstre. Hurle.
Article ajouté le Lundi 13 Juin 2022 à 19h34 |
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A world made of nothing but words

He's enjoying the naked world itself...

***

Rêve laissa s’échapper un éclat de rire et brisa le silence du morne village. Dans une fulgurance étrange, invoquée en souvenir depuis la preuve d’une vie d’ailleurs, la voyageuse crût voir les lieux autrement. Pendant une fraction de seconde, les murs s’étaient relevés couverts par les toits, les rues apparurent débarrassées des mauvaises herbes et myriades de voix s’élevèrent en cacophonie d’existence. Un mirage soudain, disparu comme il s’en était venu quand le rire de la jeune femme se dissipa à son tour dans l’air.
Était-ce encore un étrange sortilège pour cacher les vraies couleurs d' tre-Terre, ou seulement un autre vestige, mémoire du monde oublié là au départ de ses anciens habitants ? Rêve s’approcha d’un pas sûr des deux miches de pain dans le four. Elles étaient bien chaudes, brûlaient doucement l’air à leur contact en aura de confort contre la nuit tombante. Comme le soleil entamait son voyage nocturne, la lueur orangée du four et l’or de la croûte bien ferme dessinaient un foyer au milieu des ruines. Une autre fulgurance. Dans la lumière, on voyait en feu-follets les souvenirs prendre vie à nouveau. Jusqu’à ce que le halo ne se rende aux ténèbres, les esprits peignaient le monde tel qu’il était, à l’époque où l’on vivait encore. Les murs apparurent de nouveau, solides aux contours éthérés, pour protéger du vent. Les toits apparurent de nouveau, pleins et soutenus par d’épaisses poutres fantômes enflammés, pour protéger du froid.
L’habitation invoquée par la lumière restait contenue à celle-ci, et mourait là où l’obscurité reprenait ses droits, la laissant éventrée dans ses derniers recoins. A ces endroits, les mondes du mirage et du présent se mêlaient en espace de doux confort. Noir vint se poser non loin, sur une table invoquée. Elle avait le toucher sous ses serres d’un vrai meuble de bois massif, sans que les flammes qui la composaient ne brûlent ou ne chauffent plus que de raison. Rêve tourna sur elle-même pour observer plus en détails la scène qui prenait vie sous ses yeux. La vision avait des airs d’au-delà, des fantômes vaporeux de ce qui fût et ceux qui furent s’animaient, reproduisant sans crainte l’antan qui n’existait plus que dans la lumière. Quand l’un s’en allait rejoindre la pénombre, ses volutes s’évaporaient en lucioles jusque dans les hauteurs des ruines et la verdure environnante, offrant au paysage myriade éphémère d’étoiles.
Les deux voyageurs observèrent en silence pendant de longues minutes. Les vies passées, vécues en échos autour d’eux, ne se souciaient pas de leur présence. Ils n’appartenaient pas au même monde, après tout. Un large sourire au bord des lèvres, Rêve s’éloigna un instant pour trouver, au pied d’un vieil arbre encore vert, une longue branche sèche. Noir observait curieux sa partenaire plonger le bois dans les flammes, allumer à son extrêmité une flamme timide.

“Viens, on va visiter”, annonça enjouée la jeune femme.

La lumière au bout des bras, Rêve quitta le four, laissant le pain à sa place. Les fantôme aussi, songeait-elle, devaient avoir faim.
Ensemble, Rêve et Noir arpentèrent alors les restes de la vielle tre-Terre, révélant autour d’eux les atours passés du village. Dans leurs habits de flamme, les routes retrouvaient leurs pavés et leurs passants, les habitations leurs fenêtres et leurs toits. Le tout semblait presque peinture vivante, tableau impressionniste enflammé, trop nostalgique pour être vrai, mais trop vrai pour n’être qu’image. Une promenade dans les souvenirs d’une légende jusqu’à rejoindre, sans vraiment le vouloir, les restes effondrés d’une large place couverte. La fontaine en son centre ne crachait plus rien, par les gueules de ses gargouilles, que quelques larmes de boue aux jours de pluie. Pourtant, sous la lumière des étoiles et de la rêveuse, elle retrouvait son charme, ses têtes finement sculptées et, tout autour, ses vieillards assis, ses enfants en train de jouer.
Le reste de la place, aussi, se dessinait un jour plus heureux. Couverte, remplie de passants, de voyageurs et de curieux, l’endroit accueillait de nombreuses nappes sur lesquelles d’innombrables marchands. Elles se trouvaient donc là, les fameuses halles.

***

Voila voila. Un peu plus du conte dont j'ai déjà laissé quelques extraits ça et là, j'aime bien.
Des bisous.
Article ajouté le Jeudi 09 Juin 2022 à 20h54 |
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