(C'est le titre de mon projet, ça me vaudra certainement un ou deux points en plus)
Comme introduit dans l'article précédent, voici ici le premier projet d'Expression Plastique de l'année, soit la matière où on n'est pas obligé de faire des lignes droites et aligner ses éléments dans une mise en page irréprochable. D'autant que nos deux profs ont un peu la tête dans les nuages, ce qui est irrémédiablement positif.
Donc oui on est sur la cacahuète depuis le début de l'année, soit huit séances de quatre heures en tout et du travail à la maison là aussi. Néanmoins, le sujet comportait un certain nombre d'étapes que je vais détailler au mieux !
Dans un premier temps, on a choisi parmi un bel assortiment une cosse de graine. Pas des graines de tournesol, plutôt des trucs énormes et improbables dont je n'ai retenu que le pavot et la cacahuète. J'ai opté pour cette dernière (attention, pas une cacahuète-apéro, une avec des nervures et tout).
Le choix ultime effectué, on a passé une ou deux séances à dessiner notre graine sous tous les angles, de toutes les tailles, avec toutes les techniques imaginables ; en noir et blanc (les profs d'art adorent le noir et blanc). On a ensuite fait le tri dans nos dessins/croquis/gribouillages pour rassembler les plus différents afin d'en faire une composition sur feuille de grand format.
Voir l'image en grand (c'est mieux pour le coup)Je fais tout de même un zoom sur ma principale cacahuète-concept-navette spatiale-incroyable, mon œuvre (quatre heures de travail ?) :
Voir l'image en grand pour mieux admirer les petits carrésPar la suite, on a dû écrire un court texte en imaginant un événement prenant place dans un monde à l'intérieur de notre graine. Je ne l'ai pas ici, mais en gros ça parle de vers qui vivent cloisonnés à l'intérieur de la cacahuète et qui construisent des colonnes pour en percer le plafond et sortir.
Et ensuite, il a fallu sculpter cette scène racontée par le texte dans un bloc de savon de Marseille. Pour environ vingt heures de travail, autant dire que je ne supporte plus l'odeur et que vous saurez quel cadeau ne me faire sous aucun prétexte.
Dans un premier temps, on a réalisé une planche "rapide" technique pour mieux appréhender notre volume ("géométral" pour les intimes) :
L'air de rien, c'est vachement difficile d'obtenir quelque chose en enlevant de la matière dans un bloc, bien plus que de modeler de la terre, par exemple ; d'autant quand on a la bonne idée de sculpter des colonnes ! On a procédé avec des gouges de linogravure, ce qui m'a permis de découvrir l'outillage.
Et une fois la sculpture réalisée (c'est vite dit), on a dû en prendre une série de photos en noir et blanc dans le but de retranscrire au mieux le volume.
Bon sous spoil parce qu'il y en a huit quand même.
Et parce que nous sommes une classe de gens très cool, la séance photo s'est terminée en cérémonie sataniste de mise en abîme de savons —
je suis très fière de cette photo.
Une fois ceci fait, on a imprimé nos images pour les mettre en page sur grand format une fois encore ; j'ai essayé de recréer ça d'après les souvenirs embrumés que j'ai de la soirée de rush d'hier (c'était pour aujourd'hui, j'ai fini un peu tard). Ici, on n'a pas les traces sur la feuille ou les mauvais découpages, profitons-en.
(C'est un peu hasardeux oui)
Et donc voilà, on a rendu le tout aujourd'hui. Et je n'avais jamais hébergé tant d'images pour un article. Et c'est tout je crois !