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L'Aube et le Crépuscule de AdwelSil'Gaard



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Informations

» Auteur : AdwelSil'Gaard - Voir le profil
» Créé le 30/10/2023 à 17:56
» Dernière mise à jour le 30/10/2023 à 17:56

» Mots-clés :   Aventure   Fantastique   Organisation criminelle   Présence de Pokémon inventés   Région inventée

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Un nouvel Ami
Sélène se laissait entraîner à travers les rues pavées d’Astralia. Devant elle, un labyrinthe complexe de métal et de verre, et un kaléidoscope hallucinant de gratte-ciels aux structures plus anciennes qui semblaient raconter l’histoire de la cité. Chaque bâtiment, une prouesse architecturale qui semblait sortir d’un rêve futuriste. Les panneaux publicitaires en surplomb des rues diffusaient une lumière douce, illuminant leur chemin. Les trottoirs étaient bondés de passants allant et venant, chacun engagé dans sa propre quête, créant un ballet de de voix et de mouvements. Sélène s’étonna de la diversité culturelle et architecturale de cette ville qui se dressait comme un hommage à la créativité humaine. La chaleur du soleil d’Astralia se faisait ressentir, créant une atmosphère chaleureuse, et sentir dans sa paume la main douce et chaude d’Amadis avait quelque chose d’enivrant. Alors qu’ils s’éloignaient progressivement du centre-ville, Sélène se sentit emplie d’une curiosité paisible. Elle n’était pas anxieuse à l’idée de leur destination et la présence de son camarade l’apaisait. De plus, chaque coin de rue, chaque bâtiment mystérieux était une nouvelle opportunité de découvrir quelque chose d’intrigant, et elle était impatiente de voir ou la main chaleureuse d’Amadis le conduirait. Ils s’arrêtèrent pour reprendre leur souffle, et il lui offrit un sourire confiant, une énigme dans ses yeux sombres. Puis ils poursuivirent leur chemin dans les artères animées.

Leurs pas les firent longer le Centre Culturel, un édifice qui semblait tout droit sorti d’un futur lointain. Ses murs transparents, constitués d’une substance cristalline, captaient la lumière du soleil et la diffusaient dans une myriades de couleurs. À travers ces parois, la rue offrait une vue captivante sur l’intérieur de ce bâtiment extraordinaire. Au rez de chaussée, Sélène et Amadis purent apercevoir un jardin intérieur luxuriant, des allées ombragées par de majestueux arbres dont les feuilles émettaient une lueur douce et colorée. Des sculptures contemporaines parsemaient les espaces ouverts et des hologrammes en suspension diffusaient les informations, des reportages et des captations d’orchestres symphoniques dont la mélodie envoûtante flottait jusque dans la rue. Au premier étage, on pouvait apercevoir les quelques tableaux des expositions permanentes et temporaires, et, au delà des expositions, des étages entiers étaient remplis d’archives aux murs de cristal dans lesquelles les esprits curieux flânaient, navigant entre les rayonnages ou interagissant avec les intelligences artificielles pour trouver les réponses à leurs questions les plus profondes.

Poursuivant leur chemin, ils atteignirent l’Arcadia, un prestigieux établissement supérieur de sciences humaines et pratiques, qui se dressait tel un phare de la connaissance. Des élites en tenues argentées, portant des insignes, différents selon leur domaine, se hâtaient d’en franchir le portail argenté, des tablettes holographiques en main. Une nuée de Magnéti volaient au-dessus d’eux et entrèrent avec eux, se préparant à observer chaque recoin de l’Arcadia, pour s’assurer que tout se déroulait sans accroc. Amadis s’arrêta un moment, observant le bâtiment avec admiration. Sélène le comprenait. Elle n’était arrivée à Astralia que la veille, mais elle connaissait de réputation l’illustre établissement qui avait vu naître nombre de découvertes révolutionnaires et dont les plus grands génies scientifiques avaient foulé le sol. C’était aussi ici que sa maman avait été diplômée avocate, selon ce que son papa lui avait raconté.

Ils reprirent leur route et l’horizon changea radicalement. Les imposants gratte-ciels laissèrent place à des demeures de design épuré, chacune entourée de jardins verdoyants. Les rues se faisaient moins encombrées, les habitants étaient moins nombreux et semblaient prendre un peu plus leur temps dans cette partie de la ville. Amadis et Sélène se dirigèrent vers les collines qui se dressaient un peu plus loin, en bordure d’Astralia, comme une barrière naturelle entre le centre frénétique et la sérénité de la campagne. Les rues laissèrent progressivement place à des sentiers en graviers bordés de haies soigneusement taillées et de magnifiques bosquets de fleurs multicolores. Les Passerouge chantaient dans les arbres, composant des inventions et des fugues aux thèmes enjoués et séducteurs. Alors qu’ils gravissaient doucement les collines, Astralia se dévoilait sous un nouvel angle. Les fenêtres et les toits scintillaient, reflétant la lumière du soleil et créant d’amusant jeux de mosaïque étincelants. À l’horizon, les montagnes majestueuses s’étendaient, encadrant la cité resplendissante dans un écrin de nature sauvage.

Ils arrivèrent bientôt à l’orée d’une colline plus vaste que les autres, où se dressait une grande maison isolée, en harmonie avec la nature environnante. Les grandes baies vitrées reflétaient la lumière dorée de l’astre solaire, créant une impression d’éther et d’élévation. À l’entrée de la propriété, un chemin de graviers menait à un portique accueillant. Des colonnes élancées soutenaient un toit dont les courbes évoquaient un astrolabe antique. Le carillon d’un cadran solaire d’un autre temps s’épanouissait sous la brise matinale, ajoutant à l’ensemble une touche de nostalgie. Ils gravirent les quelques marches, passèrent le portique puis Amadis lâcha la main de Sélène pour frapper à la porte d’un geste solennel. Le son résonna dans le silence, un écho harmonieux de la quête de connaissance qui semblait caractériser ce lieu.

Leur attente fut de courte durée. La porte s’entrouvrit pour révéler un homme d’âge mur aux cheveux argentés et à l’air bienveillant. Ses yeux, d’un bleu profond, semblaient refléter les secrets de l’univers. Il sourit à ses visiteurs, une lueur de curiosité dans son regard.

« Bonjour Amadis, mon garçon. » Dit-il d’une voix empreinte de sagesse. « Qu’est-ce que je peux faire pour toi aujourd'hui ? Et qui est cette charmante jeune fille ? »

Sélène se sentit rougir mais l’homme lui adressa un sourire cordial.

« Professeur Orion. » Répondit Amadis avec respect. « J’vous présente Sélène. Elle est nouvelle à l’académie. On a r’çu une petite dispense et j’me suis dit qu’on pouvait en profiter pour vous rendre visite. »

Le professeur inclina légèrement la tête en direction de Sélène et les invita à entrer.

« Bienvenue, Sélène. La soif de connaissance est un don précieux. Entrez, entrez-donc ! »

Il les guida à travers un couloir garni d’objets anciens et de livres poussiéreux, une ambiance presque magique régnant dans chaque recoin. Le chemin les mena jusqu’à un salon d’exception, où ils prirent place.

« Je vous offre un peu de thé ? » Proposa Orion en désignant une théière délicate sur une table basse avant de s’absenter pour préparer le breuvage.

Tandis que Sélène observait les étagères chargées de volumes et les curiosités exposées dans cette pièce fascinante, elle se sentit à l’aise malgré l’aura de mystère qui enveloppait cette étrange maison. Les murs de pierre reflétaient l’essence de la connaissance et de la sagesse qui empreignaient l’atmosphère. Les effluves apaisantes du thé flottaient dans l’air, offrant une danse subtile aux arômes, dévoilant un parfum exquis mêlant les essences de baies délicates à une touche de menthe fraîche. Des tons doux et feutrés des rayons de lumière qui dansaient à travers les fenêtres transparaissaient l’harmonie et la quiétude régnant au sein de ce lieu empreint d’histoire et de savoir. Sélène s’assit délicatement à la table qui leur avait désigné le professeur, accompagné par son camarade. Ses yeux pétillaient d’une curiosité évidente, tandis qu’elle observait le professeur s’affairer avec calme, disposant des tasses à l’élégance raffinée sur la table basse en bois exquisement poli. Amadis entama la conversation avec une courtoisie teintée de respect.

« Professeur Orion, j’espère que vous allez bien. Comment s’portent vos recherches ? »

Orion, tout en servant le thé avec une délicatesse experte, répondit avec modestie.

« Je te remercie pour ton attention, mon garçon. Mes recherches avancent lentement, mais sûrement. L’univers des Pokémon recèle encore tant de mystères à explorer.
- En tout cas, vos découvertes ont toujours été une grosse source d’inspiration pour nous, à l’académie. »

Le professeur inclina légèrement la tête.

« Tu es bien trop aimable, Amadis, mais sache que le mérite de ces avancées revient à tous les chercheurs dévoués qui participent à cette quête de connaissance.
- En ce moment, m’sieur Orion travaille sur les Pokémon aliens. » Expliqua Amadis à Sélène qui n’avait jusque-là prononcé un mot. « Y a pas longtemps, il a réussi à démontrer l’existence d’une exoplanète peuplée d’une nouvelle espèce de Sepiatroce. »

Sous l’effet de la nouvelle, les yeux de Sélène brillèrent d’une lueur intense, révélant une fascination croissante. Son esprit, d’ordinaire retenu, s’anima d’une ferveur intellectuelle, comme celui d’un explorateur découvrant un territoire inexploré.

« En vérité, si mes calculs m’ont permis de le prouver, cela ne s’est pas encore été avéré, car l’institut spatial manque de ressources, et que nous ne parvenons pas à trouver la localisation exacte de cette hypothétique planète. » Clarifia le professeur. « Mais, les Pokémon Aliens sont un domaine qui me fascine, en effet. Ces créatures extraordinaires nous révèlent l’étendue infinie de la diversité au sein de notre univers, et je suis sûr que si nous parvenons à entrer en contact avec ces Pokémon, ils nous permettrons d’approfondir nos connaissances et répondront à la plus grande question que nous nous posons : par quelle miracle la vie s’adapte à son milieu, même des environnements qui nous paraissent complètement inhospitaliers ? As-tu déjà entendu parler de Deoxys, Sélène ?

Elle hocha la tête, et les mots s’échappèrent de ses lèvres sans qu’elle ne comprit trop comment, sa voix révélant un mélange subtil de passion et de curiosité éveillée.

« Deoxys ! Oh, oui, j’ai déjà lu un article à son sujet… il y a quelques années. C’est incroyable, cette capacité à modifier sa forme et... et ses origines, d’une météorite tombée à Hoenn, c’est ça ? Ses pouvoirs, sa structure cellulaire… C’est comme si la science elle-même avait rencontré un mystère vivant. »

Amadis, témoin de ce récit enflammé, ne put retenir son étonnement. Ses lèvres entrouvertes reflétaient sa stupéfaction face à l’aisance de la jeune fille. C’était un visage rayonnant de surprise, comme s’il découvrait un nouveau pan de sa camarade, et par ricochet, un autre aspect de sa personnalité. Orion quant à lui observait Sélène d’un air admiratif, ses yeux pétillant semblant dévoiler une constellation d’éloges silencieux. Il s’était plongé dans une fascination, tandis qu’elle exposait sa passion pour le Pokémon ADN d’une voix certes tremblante et timide, mais mêlée d’excitation. Après un moment de silence ponctuée par un hochement de tête respectueux, il prit la parole d’une voix douce mais marquée d’une profonde révérence.

« Je dois admettre que ta connaissance sur ce Pokémon est remarquable, jeune Sélène. Tes propos évoquent une sagesse et une curiosité bien au-delà de celle d’une fille de ton âge. Il est rare de rencontrer une telle érudition sur ce sujet, même parmi les scientifiques. D’ailleurs la plupart considèrent les recherches concernant Deoxys avec incrédulité, ou même avec mépris. La preuve de son existence-même est loin de faire l’unanimité, et c’est pourquoi les quelques médias qui ont couvert l’évènement qui s’est déroulé il y a vingt-cinq ans à Hoenn ont dû taire ce qu’ils avaient vu. Que tu saches tout cela est impressionnant. »

Sous le feu croisé de cet éloge émerveillé, Sélène sentit ses joues s’embraser et baissa le regard, touchée par le compliment, mais tout de même un peu gênée, un sourire timide illuminant ses traits. Le silence s’étira un instant, laissant place à une atmosphère teintée d’anticipation. Conscient de l’importance du moment, Amadis s’éclaircit la gorge, ses yeux brillant d’une lueur déterminée, révélant son intention bien arrêtée. D’une voix posée et empreinte d’une délicatesse calculée, il entama une transition habile et s’adressa respectueusement à Orion, rompant avec sobriété la torpeur intellectuelle qui s’était installée.

« Professeur. » Dit-il suavement. « Sélène et nouvelle à l’académie et j’ai remarqué qu’elle était victime d’une certaine réserve, une timide gêne qui pourrait entraver son intégration dans ce nouvel environnement. »

Quelque peu prise au dépourvu, la concernée fronça les sourcils. La locution de son camarade était devenue celle d’un adulte et son regard lui paraissait calculateur. Mais se demandant où il voulait en venir, elle le laissa continuer.

« J’ai pensé, avec votre autorisation, que l’acquisition d’un Pokémon pourrait lui apporter le réconfort nécessaire pour faciliter cette transition. »

Sélène ouvrit de grands yeux. Son esprit, d’ordinaire en proie à l’analyse rationnelle, déstabilisé par l’audace inattendue d’Amadis, éprouvant un tourbillon d’émotions complexes, mêlant surprise et reconnaissance. Un étonnement, vif comme un éclair traversant les tréfonds de son être, l’envahit. L’initiative de son camarade, quelque peu intrépide et présomptueuse, engendra un bouleversement dans ses pensées structurées. La gratitude remplaça alors l’étonnement. Elle sentit le geste d’Amadis, ce profond soutien, comme un présent du destin. Une reconnaissance silencieuse s’immisça, empreinte d’un respect renforcé pour cet ami qui, dans sa compréhension implicite, avait sondé ses besoins profonds, devinant la discrète anxiété qui avait tissé son être. Son regard se posa furtivement sur Amadis, éclairé par un éclat d’admiration nouvellement jailli pour cette nature compréhensive. Elle réalisa que l’étrangeté de ce geste, certes déconcertante, lui offrait un sentiment de soutien et de bienveillance. Emerveillée, elle sentit son lien avec Amadis se renforcer, une amitié qui prenait racine dans la compréhension tacite et le soutien mutuel.

Le Professeur Orion leva les yeux, manifestant une attention toute particulière à l’égard des propos d’Amadis. Un soupir pondéré s’échappait de ses lèvres, signe de son discernement.

« Je vois. L’intégration est une étape cruciale, surtout pour un nouvel étudiant. Je comprends pourquoi vous avez sollicité mon aide. »

Amadis acquiesça et le professeur les invita d’un geste à le suivre dans une pièce adjacente. À l’instar de toute la maison du professeur Orion, son laboratoire se révéla comme une pièce d’exception, une scène d’expériences et de connaissances tissées avec minutie. L’entrée dans ce sanctuaire de savoir et de mystère s’accompagna d’une atmosphère à la fois calme et frémissante, où chaque objet, chaque recoin semblait évoquer un savoir ancien et inexploré. Les murs de pierre, délicatement ornés de motifs gravés, semblaient narrer l’histoire de multiples recherches. La lueur des bougies vacillantes, éclairant parcimonieusement la pièce, conférait un halo d’intimité, accentuant le caractère mystérieux des lieux. Un léger parfum d’herbes médicinales, mêlé à une pointe de soufre, flottait dans l’air, rappelant la richesse des connaissances et des expériences accumulées. Au centre, trois piédestaux élégamment ouvragés, sur lesquels reposaient des Pokéball, semblables à des trésors ancestraux protégés par le voile du temps. Chaque sphère captait la lumière vacillante des bougies, scintillant dans une harmonie de reflets, comme si chaque éclat renfermait un monde mystérieux à explorer. Ces Pokéball semblaient émettre un halo subtil, un appel vibrant à la découverte.

À côté de ces symboles énigmatiques, des étagères en bois poli renfermaient des grimoires reliés de cuir, des rouleaux de parchemins jaunis par le temps, contenant des écrits aux langages anciens, et des artefacts de différentes époques, attestant des siècles de connaissances accumulées. Des herbes séchées, des fioles d’élixirs aux couleurs chatoyantes, des cristaux taillés minutieusement, des artefacts ésotériques s’alignaient sur les étagères, témoignant de la diversité des recherches entreprises. Des instruments élaborés, tels un athanor, des alambics, des cadrans stellaires et des orbes cristallins, offraient une scène qui rappelait les récits des alchimistes et des savants des temps anciens. Des ombres dansantes, jouant sur les murs à chaque déplacement, semblaient être le reflet d’une époque révolue où la science se mêlait à l’art de la magie et de la curiosité infatigable. Au-delà de l’équipement de laboratoire, d’autres objets semblaient témoigner d’un intérêt pour les mystères cosmiques, dont des pierres célestes, des fragments d’astéroïdes et des échantillons d’espèces végétales exotiques, conférant à cette salle une aura d’exploration intemporelle.

Orion invita solennellement Sélène à s’approcher des petits piédestaux où étaient entreposés les Pokéball. Sous l’ambiance mystique, un halo bleuté provenait de chacun d’entre eux, révélant les contours délicats des trois sphères gueule et argent. Telles des joyaux sertis, elles exhalaient une aura vibrante et mystérieuse. Sélène fixa les Pokéball d’un air interdit, écarquillant les yeux, et le cœur battant à tout rompre. Le professeur, d’une main experte, activa les mécanismes complexes de chacune, libérant un rayonnement subtil. Une lueur éclatante jaillit avant de se dissiper, révélant une à une les silhouettes dévoilées des trois créatures fantastiques.

D’abord, dans une projection de lumière irisée, apparaissait un premier Pokémon. Un être minuscule, doux, avec une fourrure violacée, le front orné d’une étoile d’or, et des yeux d’un bleu éblouissant. Son sourire enfantin captivant par sa douceur, et Sélène, subjuguée, sentit son cœur s’emballer de plus belle. Elle observait avec une fascination profonde ce petit être cosmique, cherchant à percevoir chaque détail de son apparence, cherchant à décoder ses potentiels et ses traits.

La sphère suivante révéla une autre créature, brillante et radieuse, émanant une aura chaleureuse. Son apparence étincelante laissa échapper une fragrance bienfaisante, tandis qu’es ses pétales chatoyaient sous la clarté ambiante. Sélène distingua sa nature paisible et protectrice, une source de lumière enveloppante semblant promettre un profond réconfort à quiconque s’en approcherait.

Le troisième Pokémon apparut avec une allure agile, évoquant une sonatine incarnée. L’aura de cette troisième créature résonnait comme une mélodie enchanteresse. Sa grâce féline, ses gestes souples et harmonieux, captivèrent l’attention de Sélène, et elle ne put que remarquer son énergie vibrante et son esprit vif et intrépide.

« Cosmiroo, le Pokémon Chaton Astral. » Récita Orion d’une voix presque mécanique, comme s’il avait fait cela toute sa vie, en désignant la première créature. « De type Cosmique, il possède une connexion spéciale avec les forces de l’univers. Curieux, agile, il plane sur de courtes distances et rêve d’explorer le cosmos. »

Puis il prit le deuxième Pokémon dans ses bras.

« Solylume, le Pokémon Pétale Solaire. De type Lumière, il tire son énergie de la lumière du soleil. D’un tempérament calme et complaisant, il répand la chaleur de sa lumière partout où il va. »

Enfin, il désigna le troisième.

« Sonikatt, le Pokémon Maestro Félin. Il est de type Sonique et dotée d’une ouïe extraordinaire. Il peut émettre des ultrasons puissants pour attaquer ou communiquer. Agile et rapide, il se déplace avec grâce et affectionne particulièrement la musique. »

Emerveillée, Sélène se sentit envahie par une myriade d’émotions.

« Je te conseille de choisir Solylume. » Lui souffla Amadis avec un sourire complice. « Il pourra veiller sur toi et t’rassurer quand t’as l’cafard.
- Merci, Amadis. » Répondit-elle reconnaissante. « Et merci beaucoup, professeur ! Mais j’ai déjà fait mon choix. Et ce n’est pas Solylume. »

D’une main légèrement tremblante, Sélène s’approcha de Cosmiroo. Dans un mouvement lent, empreint d’une émotion palpable, elle tendit la main vers le Pokémon astral. Ses doigts fins rencontrèrent le duvet doux de Cosmiroo, qui répondit par un frétillement joyeux, se blottissant doucement dans le creux de son bras. Le regard de Sélène reflétait une émotion indéfinissable mêlant la surprise, l’émerveillement et une joie considérable. Le Pokémon, de son côté, émit un petit son semblable à un ronronnement, exprimant une forme de contentement.

L’atmosphère se chargea d’une aura magique, le lien naissant entre Sélène et son nouveau compagnon évoquant un moment d’une grande intensité émotionnelle. C’était comme si, dans ce simple geste, une connexion invisible mais indéniable avait été scellée entre les deux êtres. Le Professeur Orion, témoin de cette scène, ne put s’empêcher de ressentir une forme de satisfaction mêlée à une pointe de fierté, comprenant la profondeur de l’instant partagé entre la jeune dresseuse et le Pokémon. La beauté de cette union muette, mais pourtant si expressive, remplit la pièce d’une douce chaleur, annonciatrice d’une aventure commune empreinte de complicité.