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Les Chasseurs de Légendes : Projet R.A.G.N.A.R.O.K. de ZekiramThePsychopunk



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Informations

» Auteur : ZekiramThePsychopunk - Voir le profil
» Créé le 14/05/2018 à 17:34
» Dernière mise à jour le 14/05/2018 à 17:34

» Mots-clés :   Aventure   Mythologie   Organisation criminelle   Présence de personnages du jeu vidéo

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Chapitre 3 : Plus dure sera la chute
Lors d'un début de soirée qui avait débuté dans un grand calme sur la région de Hoenn, quelque chose de bien particulier se produisit : le Saint Empire, organisation paramilitaire surpuissante de la région de Kalos, émanation de l'ancienne Team Flare, lança un assaut sur les hauteurs extérieures du site météore.

Plus d'une dizaine d'hélicoptères orange et noir de l'organisation ouvraient le feu sur un temple en ruine oublié de tous, sauf de ses occupants qui répliquaient à l'aide de leurs Pokémon, essentiellement des Séléroc et Solaroc, voire des Météno pour les plus exotiques. Le Saint Empire dominait largement le combat. À peine les tirs ont-ils débuté que trois des hélicoptères du Saint Empire se posaient déjà non loin du tas de ruines si vaillamment défendu par des cultistes fanatiques. Parmi les nombreux Saints Soldats aux combinaisons rouge-orange et noir, l'un d'eux, particulièrement massif, se distinguait par sa combinaison d'un rouge plus foncé que les autres, et le fait qu'aucun casque ne protégeait son visage tatoué et quelque peu bronzé, quoique encore pâle. Ce visage était celui d'Attila Abadede, un mastodonte aux cheveux noirs comme le charbon connu comme l'un des meilleurs surfeurs de tout Hoenn, et comme Chef de la Section Militaire du Saint Empire.

Aussitôt au sol, Attila appela son Rhinastoc fétiche et se prépara à rejoindre ses hommes, nombre d'entre eux déjà partis au combat rapproché. L'un d'entre eux revint du front, se mettant au garde à vous devant lui.

- Chef, le combat rapproché vous donne raison, nos adversaires sont bel et bien les membres du Culte de Deoxys, comme vous le suspectiez.

- Les informations du Saint Empereur étaient donc exactes, constata Attila. Continuez à vous occuper d'eux.

- À vos ordres !

Tandis que ses hommes continuèrent le combat, Attila se dirigea sans la moindre hésitation vers la grande porte de l'antique temple de Deoxys, une grande porte creusée à même la roche, à l'abri d'un surplomb, fort joliment décorée de nombreux motifs primitifs représentant les étoiles et l'arrivée de Deoxys sur terre. La porte était férocement gardée par les plus fanatiques des cultistes.

- Ils ne lâchent pas l'affaire facilement, ces tarés ! Envoyez-moi une pluie de roquettes sur la porte !

Quelques secondes plus tard, ses hommes en tirèrent six sur la porte qui, à la grande surprise de tous , résista à cette frappe, n'en sortant qu'avec peu de dommages.

- Si tu comptes briser cette porte, tu perds ton temps !

La voix venait d'au dessus de la porte. Attila et ses hommes se tournèrent vers un surplomb rocheux au dessus de la porte et virent apparaître deux cultistes de Deoxys en entourant un troisième plus vieux, son masque ne cachant que le haut du visage, laissant de nombreuses rides et cicatrices visibles. Par les joyaux qui ornaient sa canne et sa tenue, Attila devina qu'il s'agissait du chef de Culte. Tout était parfait. Si un chef de Culte se livrait aussi facilement, il n'aurait aucun mal à obtenir les informations qu'il désirait.

- Tiens tiens, Apophis du Culte de Deoxys ! S'exclama Attila, feignant ostensiblement la surprise. Je perds effectivement mon temps contre cette porte, puisque tu te livres à moi !

- Trêve de moqueries, Attila du Saint Empire ! Répondit sévèrement Apophis. Je sais ce que tu viens chercher, mais il te faudra d'abord triompher de moi !

- Hé bien dans ce cas, vieillard, ne perdons pas une seconde !

Les autres hommes reculèrent tandis qu'Attila s'approcha du surplomb pour affronter le Pokémon d'Apophis devant la porte du temple. Le combat allait opposer le Rhinastoc d'Attila au Drattak d'Apophis.

- Commence, barbare ! Ordonna Apophis, sûr de lui.

- Comme tu voudras, l'ancêtre ! Rhinastoc, attaque Estocorne.

Quand Rhinastoc se jeta sur Drattak, le Pokémon Dragon esquiva promptement et, sans que son dresseur ne prononce un seul mot, répondit par une attaque Séisme, que Rhinastoc encaissa sans sourciller.

- Surpris, barbare ? Demanda Apophis. Des années de méditation m'ont permis de développer des pouvoirs de télépathie. Tu ne t'attendais pas à cela, n'est-ce pas ?

- De la télépathie ? Impressionnant, répondit Attila avec une ironie palpable.

Alors, sans qu'Attila ne prononce d'autre mots, son Rhinastoc se jeta sur Drattak et lança une attaque Roc-Boulet. Apophis en fut extrêmement surpris.

- Mais moi je fais encore mieux, continua Attila. Je réfléchis instinctivement à la meilleure attaque, comme tout dresseur digne de ce nom, et mon Pokémon sait immédiatement ce qu'il doit faire, tant nous sommes liés.

- Cette technique est seulement connue des nôtres ! S'exclama Apophis, choqué. Qui te l'as appris ?

- Le Roi, le Prophète, ou quelqu'un d'autre, répondit Attila. Comme si j'allais te le dire !

Rhinastoc se reposait de son Roc-Boulet tandis que Drattak se relevait de l'attaque. Le Pokémon d'Apophis attaqua ensuite Ultralaser, tandis que Rhinastoc esquivait et répliquait par Lame de Roc, que Drattak esquiva à son tour.

- Si tu maîtrise le combat instinctif comme les nôtres, alors c'est que tu n'es pas aussi mauvais que je l'avais imaginé, déclara Apophis. Ce qui veut dire que je vais devoir employer les grands moyens !

Il leva alors le bras gauche, montrant un Méga-Bracelet. Il appuya sur la Gemme Sésame, et son Drattak méga-évolua.

- Qu'en dis-tu, Barbare ?

Attila applaudit sarcastiquement. Comme s'il n'en avait pas déjà vu des tas, de Méga-Drattak !

- Impressionnant. Si tu crois que je n'ai pas déjà vaincu des Méga-Drattak, tu te trompes. Et ils appartenaient à des meilleurs dresseurs que toi, je peux te l'assurer, papy !

- Alors triomphes de celui-ci ! rétorqua Apophis.

- Oh, mais avec plaisir !

Rhinastoc attaqua alors une nouvelle fois Lame de Roc. Méga-Drattak esquiva et répliqua avec Damoclès. Mais, au dernier moment, Rhinastoc attaqua Anti-Air, ce qui fit s'écraser le Méga-Drattak au sol, sous le regard médusé d'Apophis. Puis Attila se mit à rire en imaginant la tête d'Apophis quand Rhinastoc mit K.O. Méga-Drattak avec Marto-Poing.

- C'était l'un des combats les plus faciles de toute ma vie, déclara Attila. Maintenant, donne-moi ce que je veux.

- J'ai dit que je savais ce que tu venais chercher, mais pas que je l'avais effectivement, répondit Apophis.

- Tu me fais subtilement croire que tu as ce que je veux pour me faire perdre du temps. Tu es malin, vieillard, comme moi. D'ailleurs, on se ressemble plus que tu ne le crois.

- Nous n'avons rien en commun, barbare. Mais je suis effectivement malin, car étant donné que je suis l'un des seuls à pouvoir obtenir l'information que tu veux, je me doutais que cette fois, quelqu'un comme toi voudrait cette information.

- Et alors, papy ? Coupa Attila, dont la patience arrivait à ses limites.

- Alors j'ai volontairement manqué ma seule chance de savoir comment ça se produirait.

- Alors tu ne m'est d'aucune utilité, répondit posément Attila.

Son Rhinastoc lança alors une dernière attaque Roc-Boulet sur le surplomb rocheux, le faisant s'écrouler devant la porte et tuant Apophis et ses deux hommes sur le coup. Mais Attila n'était pas au bout de ses surprises.

- Oh oh ! Tu n'as peut-être rien de subtil, Attila, mais tu sais comment achever un combat de la meilleure façon.

Sidéré d'entendre à nouveau cette voix après des années, Attila se tourna vers un petit rocher sur sa gauche et fut choqué de voir un très vieil homme à la peau très pâle marquée par les rides et les cicatrices et aux très longs cheveux blancs comme la neige, accompagné par un Gardevoir. De ce vieillard se dégageait une impression de majesté.

- Vous ! S'exclama Attila, sidéré en le voyant.

- Ouais, moi, mon petit ! Je viens juste te dire qu'après tes péripéties, quelles qu'elles soient, la chute de l'histoire sera dure et ne va pas te plaire.

- Comment ça ? Demanda Attila, toujours choqué.

- Tu es venu ici dans l'espoir qu'Apophis te révèle où et quand tombera le météore transportant des Deoxys sur terre, ce que même les appareils du Centre Spatial d'Algatia ou de l’Observatoire d'Hokulani ne peuvent pas déterminer, pour des raisons mystérieuses même pour moi. Mais moi, éclairé comme je suis, je sais que ce météore va tomber sur la Route 13 de la charmante région de Kalos. Tu veux savoir quand ?

- Oui ! Répondit Attila, excité par l'idée d'avoir enfin sa réponse

- Tu en est vraiment certain ?

- Oh que oui !

- Tu es absolument sûr que tu veux le savoir ?

- Bordel, dites-moi quand il va tomber.

- Juste maintenant !

Sur ces mots, le vieillard et son Gardevoir se téléportèrent en un lieu inconnu, laissant Attila éclater de rage en apprenant son échec.