Le Royaume Draconique de KingCarcha

Igameprac


Igameprac se réveilla en sursaut sous le coup d'un seau d'eau froide. Se remettant brusquement debout, il se secoua violemment pour se débarrasser de l'eau.
Une fois qu'il fut plus ou moins séché, le Garde regarda autour de lui. Visiblement, lui et son équipe étaient toujours au QG des Mercenaires. En vie. Avec tout au plus un terrible mal de tête. Soudain il vit celui qui lui avait jeté un seau d'eau.
Impassible, Exagide le regardait, tenant toujours le seau entre ses mains.
- Il me semble que je te dois des excuses. dit il. Tu fais partie de la Garde non ?
- Oui effectivement. Vous savez ce n'est pas très poli d’assommer des gens qui cherchent juste à vous poser quelques questions ? répondit le Dracaufeu, retrouvant son sarcasme.
- Ah... nous avions cru à une attaque. Les fées ont débarqués ici en force et nous ont volés des documents précieux juste avant que tu n'arrive. Ils sont vraiment très fort, nombre d'entre nous y sont resté. Tu comprend maintenant pourquoi nous étions sur nos gardes. Mais trêve de bavardage. Tu voulais me parler non ?
Le Dracaufeu expliqua alors tout ce qu'il s’était passé jusque là. Sa rencontre de la veille avec Caratroc, les informations qu'il lui avait donné, les pistes menant à l'assassin et jusqu'ici,...
- Un assassin...dit soudainement Exagide. Mysdibule, ça ne peut être qu'elle. Elle aussi est venue ici. On ne soupçonnait pas qu'elle serait aussi forte, aucun de nous n'a réussi à l'attraper, et ceux qui s'y sont risqués reposent à présent en paix. Si c'est elle que tu cherches tu vas avoir besoin d'aide, autrement, tu risques d'y perdre la vie également.
Le Commandant sembla réfléchir un moment. Puis brusquement, il planta son regard dans celui du Dracaufeu. Igameprac se sentit sondé, comme si Exagide fouillait en lui pour le juger. Un moment se passa ainsi sans qu'aucun des deux guerriers ne fasse un geste. Gêné, le Garde s'apprêta à lui demander si tout allait bien, quand soudain, Exagide se redressa, une lueur satisfaite dans l'oeil.
- Très bien. Ma décision est prise. Suis moi. ordonna-t-il simplement avant de sortir du bâtiment.
Igameprac, intrigué, lui emboîta le pas. Exagide emmena alors le Garde dans le bâtiment d'à coté, une petite maison sans charme. Le Commandant des Mercenaires entra et souleva une trappe cachée sous le plancher.
- Passe devant. dit-il
Soupçonneux, Igameprac descendit alors l'escalier qui se trouvait là. Après près d'une trentaine de marches, il examina la salle sur laquelle il débouchait. Sa flamme illuminant l'espace, le Dracaufeu poussa un sifflement admiratif.
Une vaste cave avait été creusée là. Les murs, de pierre, semblaient avoir été gravés par un maître sculpteur, tant les motifs qu'ils représentaient étaient gracieux et variés. On y voyait les plus grandes légendes du Royaume, les plus grands guerriers, les plus grands Rois. Six piliers de pierre, taillés à l'effigie de six Pokémon différents, faisaient le tour de la salle et soutenaient le plafond. Igameprac reconnut notamment un Blindépique, un Milobellus et un Iguolta. Au bout de la salle trônait majestueusement un présentoir sur lequel était posé un coffret, sans aucun doute fabriqué par un des meilleurs artisans de la ville. D'un bois sombre, il était orné d'or et présentait des motifs en arabesques compliquées.
Lorsqu'Exagide entra dans la salle à la suite du Dracaufeu, il lui fit signe de s'avancer jusqu'au centre de la salle. Le Garde s'y arrêta, jetant un regard interrogateur vers le Commandant. Il s'aperçut alors avec surprise qu'à sa suite étaient entrés six Mercenaires. Le groupe, se séparant en deux, longea les murs de la salle et alluma quelques torches qui y étaient accrochées ... avant que chacun de ses membres ne se positionne devant chacun des piliers. Igameprac fut impressionné : les statues étaient toute à leur image. Les guerriers avaient tous eu leur représentation personnelle sculptée dans la pierre. Il fallait qu'ils soient particulièrement importants pour que cela arrive.
Le Dracaufeu sentit la tension monter. À présent, six regards se dirigeaient vers lui, le jaugeant avec sévérité.
- Mes frères. résonna soudain la voix profonde et vibrante du Commandant. Voici venir Igameprac, noble membre de la Garde Royale, qui vient auprès de nous quérir sa méga gemme !
Igameprac n'en croyait pas ses oreilles. Une méga... quoi ? se dit-il.
Les Mercenaires, alors, reprirent en chœur la suite du rituel, parlant d'une voix forte qui se répercuta sur les parois de la salle :
- Si tel est son souhait, alors Nous les Juges nous faisons un devoir de sonder son âme !
Le silence se fit. Soudain, Iguolta, quittant son poste, s'avança et se plaça quelques mètres devant le Dracaufeu, lui faisant face. Igameprac jeta un regard vers Exagide et comprit lorsqu'il lui fit un signe de tête. Six combats. Six duels impitoyables durant lesquels sa force et son mental seraient évalués. Le Dracaufeu se retourna vers son adversaire et se mit en garde. Il était prêt.
Iguolta commença avec sauvagerie : frappant le sol du pied en déployant sa collerette, il électrisa le sol jusqu'au Dracaufeu, qui se prit la décharge de plein fouet, ne pouvant s'envoler. Sonné, il ne vit pas tout de suite arriver le Mercenaire : celui-ci s'était soudainement rapproché de lui dans l'intention nette de le faire tomber. Par réflexe, Igameprac esquiva le coup de queue qui lui aurait sans aucun doute valu une nouvelle décharge, avant de riposter. Se servant de son feu, il déversa un torrent de flamme qui brûla le Mercenaire. Le Garde se retint néanmoins : il voulait vaincre, pas tuer. Iguolta, sévèrement blessé, s'avoua alors vaincu et alla dignement reprendre sa place devant sa statue. Il souffrait visiblement, mais le Dracaufeu n'eut aucun remord : c'était le risque à prendre lors de tels combats. Et tous ici le savaient.
Vint le tour de Milobellus. Puis d'un Ténéfix. Un à un, le Garde les vainquit, peinant un peu plus à chaque fois. Au bout du cinquième combat, il était épuisé. Vaincre ces Mercenaires qui visiblement appartenaient à l'élite n'était pas chose aisée, quand bien même ils limitaient leur force pour rendre le test possible à passer. Mais lorsque le dernier Mercenaire, le Blindépique, s'avança, Igameprac commença à douter d'y arriver. Il jaugea son adversaire. Il avait en face de lui une espèce de colosse particulièrement bien musclé. Sa carapace portait les marques de nombreux combats, ses poings celles de nombreux coups donnés. Le Dracaufeu évalua ses chances : il était épuisé, son feu avait fini par se tarir, et son adversaire était encore en pleine possession de ses moyens. Quel sorte de piège était-ce là ? Igameprac en était conscient : il n'avait pas la moindre chance avec ses seules forces physiques.
Le Blindépique sourit d'un air narquois.
- Alors, Garde, déjà épuisé ? dit-il. Nous sommes pourtant loin d'en avoir fini ! Redresse toi ! On va voir ce que tu as vraiment dans le ventre ! Si toutefois tu as quelque chose...
Igameprac réagit à l'affront. En colère, il leva un regard furieux vers Blindépique, qui souriait toujours, avant de se remettre en garde pour la sixième fois.
- Bien ! s'exclama le Blindépique. J'aime ça ! Allez viens ! Je suis pressé de te mettre au tap...
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase. Le prenant au mot, Igameprac poussa un rugissement effrayant et se jeta sur lui avec vivacité, provoquant dans son sillage un véritable raz de marée de flammes. En un instant, le combat fut décidé : le Dracaufeu frappa de toute ses forces le Blindépique, ajoutant avec son coup un nouveau torrent de feu qui sembla brûler l'air lui même. L'incendie se propagea dans toute la salle à une vitesse vertigineuse, le feu envahissant la salle en un instant. Les Mercenaires et Exagide se protégèrent en se mettant derrière les piliers, le feu débordant de chaque côté avec la force d'un vent de tempête. Une fois la pseudo-explosion passée, le Commandant risqua un coup d'oeil vers le centre de la salle. La puissance du souffle avait éteint toute les torches. L'espace n'était illuminé que par la lueur des flammes qui brûlaient, peu importe comment, à même le sol de pierre. Un instant, Exagide aperçut Igameprac... sous une autre apparence, plus intimidante, plus grande. Un bref instant seulement, il le vit sous cette apparence, les yeux brillants à l'égal du feu qu'il avait allumé. Puis, l'illusion disparut. Sans doute n'était ce qu'une ombre fugace, produite par les flammes qui l'entouraient.
Exagide s'avança, le feu perdant en intensité. Les Mercenaires sortirent également de leur cachette, se rassemblant auprès du corps de leur compagnon. Blindépique, miraculeusement, vivait encore, respirant péniblement. Les guerriers sortirent tous, conscient de leur besoin de soins, portant Blindépique sur leurs épaules tel un héros.
Le Commandant fit face au Dracaufeu. Le Garde se tenait debout, l'expression figée dans un sérieux à toute épreuve, contemplant les flammes auxquelles il avait donné naissance. Les murs et les piliers avaient été noircis de suie, masquant les motifs qui les recouvraient. Igameprac en fut quelque peu chagriné : il savait qu'il était la cause de cela. Dommage... se dit-il. C'était du beau travail...
- Tu as mérité ta méga gemme. dit soudainement Exagide.
Igameprac se retourna vers lui. Le Commandant tenait dans ses mains le coffret qu'il avait aperçu auparavant. L'ouvrant, il révéla son contenu : quelques pierres rondes et multicolore alignées sur un écrin de velours. Exagide en prit une qu'il tendit au Dracaufeu.
- C'est...ça ? Une méga gemme ? dit Igameprac, assez déçu.
- Oui. répondit Exagide. Cette petite pierre a peut être l'air simplement jolie, elle est source d'une grande puissance. À chaque gemme correspond un Pokémon. Si celui-ci fait passer à travers elle une force à la fois physique et mentale, il méga évolue, révélant alors toute la force de son âme. Cette méga gemme a été conçue pour les Dracaufeu. Garde la précieusement, car c'est un trésor inestimable.
Intéressé, le Garde prit la méga gemme. Les choses sérieuses allaient pouvoir commencer.

Paul


Paul hurla.
Un long hurlement d'enfant, teinté d'un désespoir profond, déchira l'air du matin. Puis plus rien. Agacé, Tranchodon l'avait assommé avant de l'emporter.
Le Teddiursa se réveilla à l’intérieur de la prison. On l'avait jeté négligemment dans une cellule vide, omettant même de le détacher.
Repensant aux événements récents, le bambin ne put se retenir de pleurer. Cette Cornèbre était un enfant, probablement du même âge que lui ! Et Tranchodon l'avait froidement décapité. Qu'avait elle fait pour cela ?? Gardevoir avait elle aussi eut droit à une exécution aussi arbitraire ?
A mesure qu'il repensait à tout cela, revoyant les deux scènes avec une grande précision, le désespoir s'empara de son esprit. C'en était trop pour sa petite âme d'enfant. Il pleura toute les larmes de son corps. Et resta ainsi prostré pendant longtemps.
Bientôt, le flot se tarit... Paul avait trop pleuré, il n'avait plus une seule larme à verser. Emmuré dans son désespoir, le regard vide, il ne réagit pas lorsque la porte de sa cellule s'ouvrit.
- Quelle tragédie... Ce n'est qu'un enfant. dit une voix grave aux accents de haute noblesse
- L'enfant en question est un espion, Votre Majesté.
Paul reconnut la voix de Tranchodon. Ainsi, il venait le tuer, lui aussi ?
- Mes agents pourront vous le confirmer, il venait récupérer les documents que nous avions saisi le matin même.
Qu'il fasse vite... Paul n'en pouvait plus de ce désespoir. Tout ce qu'il voulait, c’était une mort libératrice.
- Je sollicite donc votre permission. Conformément à la loi, les espions ennemis doivent êtres exécutés.
- Il suffit, Tranchodon. Un enfant n’était il pas déjà suffisant ? Ou bien faut il que tu en tue un autre ? Regarde le : ce petit est traumatisé ! Il n'a en rien la carrure d'un espion. Je suis certain qu'il est manipulé. A présent, tais toi et laisse moi seul avec lui. Je me charge de l'interroger.
Quelques secondes passèrent sans que rien ne se produise. Puis soudainement, des pas lourd se firent entendre, sortant de la pièce.
Le Teddiursa ne bougeait toujours pas. En état de choc, il était couché sur le sol, le dos au nouvel arrivant. Un raclement de bois sur la pierre, puis un léger craquement de chaise se font entendre, enfin la voix résonna à nouveau :
- Tu vas mieux ? dit elle
Paul ne parvint pas à répondre.
L'autre attendit quelques instants, puis n’espérant plus de réponses, dit :
- J'ai fait ma petite enquête à ton sujet. Il parait que ta mère à été assassinée récemment ? Cela a dut te faire un grand choc. Sache que je compatis pleinement à ta douleur. Sache aussi que le meurtrier ne restera pas impuni.
Cette phrase éveilla l’intérêt du Teddiursa. Se retournant, il dévisagea alors celui qui lui parlait jusque là et qui faisait preuve d'une compassion rarement ressentie depuis ces deux jours. C’était le Roi, Carchacrok.
- Ah tu es toujours en vie. Content de le constater. dit il avec un petit sourire triste qui se voulait rassurant.
Paul ne répondit pas au trait d'esprit. Le bambin semblait désormais immunisé à toute forme d'humour.
Le Roi reprit son sérieux :
- Ecoute moi maintenant, parce que j'ai des choses importantes à te dire. Tout d'abord, je veux que tu sache que le Capitaine Rexillius, contrairement à ce que tu pourrais penser, n'est pas le meurtrier de ta mère. Il y avait nombre de passants dans la rue ce jour là, les témoins ne manquent pas pour le confirmer. Certains d'entre eux avaient entendus des bruits de combats venant de l’intérieur et ont alertés la Garde aussitôt. Rexillius est venu par après, puis a enfoncé la porte, comme personne ne répondait à l’intérieur. C'est à ce moment qu'il a trouvé le cadavre de ta mère, sa gorge était tranchée.
Tu dois maintenant t'interroger sur la provenance du sang que tu n'auras pas manqué d'apercevoir sur les crocs de Rexillius. Je ne m'entoure pas de n'importe qui tu sais. Rexillius a un don en ce qui concerne la traque de criminels : au gout ou à l'odeur, il peut identifier immédiatement qui a agi. Il a donc goûté la blessure qui a provoqué la mort de ta mère. Si tu veux vérifier, tu t'apercevras bien vite que la blessure était trop petite pour correspondre à l’énorme mâchoire de mon Capitaine de la Garde. Le corps de ta mère a été amené ici, au palais, j'ai pu constater moi même la blessure.
"Non, ce n’était pas lui. Mais comme je l'ai dit, il a un don pour savoir qui est le responsable d'un crime. Il s'agit en fait d'une personne que tu connais peut être... Mysdibule.
Paul accusa le coup. Mysdibule ? Elle serait l'assassin ? Repensant à son combat contre elle, l'ourson se rappela sa force herculéenne, et le peu de cas qu'elle faisait à affronter des enfants.
- Autre chose : il existe un moyen pour que ta mère revienne.
Ces quelques mots résonnèrent dans la tête du Teddiursa, le sortant de son désespoir. Comment ? Gardevoir pouvait revenir ?
- Oui, tu as bien entendu. Je te parle d'un moyen pour la faire revivre. Il existe en ce monde des choses que seuls certains êtres sont autorisés à savoir. En tant que Roi, j'en fais partie. Dans le jardin du palais, tu trouveras une faille dimensionnelle. Elle mène dans la dimension d'où nos dieux surveillent notre monde. Eux seuls pourront faire quelque chose pour toi, si tu leur demande. Mais...
Il exhiba soudainement un collier qui pendait autour de son cou. Au bout de la chaîne en argent qui le constituait était attachée une curieuse pierre sphérique multicolore.
- ...seuls ceux qui possèdent de tels objets peuvent espérer passer. Cela s'appelle une méga-gemme. Leurs pouvoirs sont grands, elles nous permettent d'augmenter de manière radicale notre force, momentanément, tout en nous faisant changer de forme. On suppose qu'il existe une sorte de méga gemme pour chaque espèce de Pokemon. Celle-ci est celle qui correspond à la mienne. Pour entrer dans le monde des dieux, tu vas devoir trouver celle qui te correspond. Et à cette fin, je vais te permettre de sortir d'ici. Puisses tu réaliser ton vœu, petit Teddiursa.

Le Roi le fit sortir de prison très facilement. Paul fut abasourdi par le contraste qui existait entre lui et Tranchodon. Tout les dragons n’étaient donc pas si méchants finalement. Et lui qui avait décidé au départ d'aller le combattre pour venger sa mère ! A présent c’était un non sens ! Pas besoin d'aller examiner le cadavre de Gardevoir, toujours au palais, pour savoir que Carchacrok disait la vérité !
Mais le désir de vengeance restait intact. Pour Paul, il s'agissait simplement d'un changement de cible. Mysdibule paierait.
Le Teddiursa savait qu'il trouverait facilement l'assassin, il connaissait son repaire : les égouts. Aussitôt, il décida de s'y rendre.
Une fois dans les égouts, Paul se heurta néanmoins à un problème.
- Peut on savoir ce que tu fais ici, petit ? dit une voix aux accents sournois
Sortant de l'ombre d'un tunnel adjacent au couloir où se trouvait Paul, apparut un Rattatac.
Rattatac ! Le fameux Malfrat qui avait forcé la Cornèbre à se battre pour lui ! Pour son souvenir, Paul ne put se contenir. Véritable boule de rage, Paul se jeta sur lui toute griffe dehors. Prenant par surprise le malfrat, qui ne s'attendait pas à une telle attaque, il lui décocha avec fureur un puissant uppercut avant d'enchaîner avec une frappe au ventre qui lui coupa le souffle.
Rattatac recula précipitamment, visiblement apeuré et furieux.
- Tu... Tu n'en tireras pas comme ça ! hurla-t-il. Tu me le paieras, un jour ou l'autre !
Et Rattatac s'enfuit. C’était probablement la seule chose pour laquelle il était doué.
Soudain Paul remarqua quelque chose. Rattatac venait probablement de commettre un gros larcin car il avait un sac bien rempli avec lui. Le bambin le fouilla. Des bijoux, des pièces d'or, d'autres objets de valeur... Teddiursa décida de tout remettre à la Garde une fois sa vengeance accomplie. Tout à coup, il remarqua un singulier éclat : une petite sphère multicolore gisait au sol. Une méga gemme ! Le hasard était trop beau ! Peut être était ce la méga gemme qui correspondait à son espèce ? Paul ne pouvait pas le dire. Toujours est il qu'il était à présent en possession de la pierre, et qu'elle l'aiderait peut être à réaliser son vœu le plus cher.
Seul, dans le noir, le Teddiursa repensa encore à sa mère. En ressentant de l'espoir cette fois ci.