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Caught somewhere in time ...
de Khovhel
Tu t'es perdu(e) ?
Qui suis-je ?
C'est juste Khovhel, keep scrolling.
Ou alors, tu peux m'écrire.
Ça, c'est si tu m'aimes (vraiment) beaucoup.Qui sont-ils ?
•·.·´¯`·.·•
flash gordon mais 200% kawaii•·.·´¯`·.·•
meilleur lapin 2022•·.·´¯`·.·•
bananawani girl•·.·´¯`·.·•
notre rayon de sun•·.·´¯`·.·•
ice doudou•·.·´¯`·.·•
le blog qui croustille sous la dent•·.·´¯`·.·•
le dieu ancestral•·.·´¯`·.·•
notre blonde pâtissière•·.·´¯`·.·•
notre DocteurBonne visite !
Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :
#Astuces peinture: réhydrater ta gouache
Palette sèche de gouache déjà composée, personnalisée ou tubes: le même combat.
Prenons des godets déjà achetés.
La gouache se réhydrate plus lentement que l'aquarelle. Pour le respect que tu dois à toi-même et à ton œuvre, préfères utiliser de la gouache en tube pour un projet dans l'heure qui suit. Mais si tu peux te le permettre, donnes-toi le temps de réhydrater correctement et longuement ta gouache sèche (godets, transfert d'un tube ou aplats sur papier), ça change complètement du tube pour le dosage des pigments.
Tu vas moins gaspiller et mieux travailler, neuf fois sur dix.
La gouache se travaille régulièrement en plusieurs couches. C'est-à-dire que tu vas rajouter tes détails, peinture humide, sur ta fresque sèche.
Pour exemple, une banane. Une jolie banane jaune, mais tu vas aussi utiliser du bleu, du marron, du beige, du vert et un peu de rouge. Imaginons que tu as déjà réalisé ton aplat de couleur jaune. Ce jaune est sec et tu vas travailler par-dessus avec de nouvelles couleurs humides.
Ainsi, tes teintes sont séparées proprement. Et tu te donnes le temps de voir venir, de corriger la perspective ou pourquoi pas de tout éliminer d'un grand aplat pour recommencer de plus belle.
Tu peux aussi, avec un peu plus d'habilité et moins de temps (tu peins à rebrousse-poil ici, contre la montre), travailler tout de suite sur la.les première.s couche.s humide.s, auquel cas tu dois allier précision et vitesse.
Que tu l'emploies pure (à sec), souple, ou diluée "à l'aquarelle", prends bien garde de contrôler l'humidité tant du pinceau que de tes pigments.
Prenons des godets déjà achetés.
La gouache se réhydrate plus lentement que l'aquarelle. Pour le respect que tu dois à toi-même et à ton œuvre, préfères utiliser de la gouache en tube pour un projet dans l'heure qui suit. Mais si tu peux te le permettre, donnes-toi le temps de réhydrater correctement et longuement ta gouache sèche (godets, transfert d'un tube ou aplats sur papier), ça change complètement du tube pour le dosage des pigments.
Tu vas moins gaspiller et mieux travailler, neuf fois sur dix.
La gouache se travaille régulièrement en plusieurs couches. C'est-à-dire que tu vas rajouter tes détails, peinture humide, sur ta fresque sèche.
Pour exemple, une banane. Une jolie banane jaune, mais tu vas aussi utiliser du bleu, du marron, du beige, du vert et un peu de rouge. Imaginons que tu as déjà réalisé ton aplat de couleur jaune. Ce jaune est sec et tu vas travailler par-dessus avec de nouvelles couleurs humides.
Ainsi, tes teintes sont séparées proprement. Et tu te donnes le temps de voir venir, de corriger la perspective ou pourquoi pas de tout éliminer d'un grand aplat pour recommencer de plus belle.
Tu peux aussi, avec un peu plus d'habilité et moins de temps (tu peins à rebrousse-poil ici, contre la montre), travailler tout de suite sur la.les première.s couche.s humide.s, auquel cas tu dois allier précision et vitesse.
Que tu l'emploies pure (à sec), souple, ou diluée "à l'aquarelle", prends bien garde de contrôler l'humidité tant du pinceau que de tes pigments.
#Astuces peinture: la couleur Jaune
Palette sèche d'aquarelle; tu vas être souvent confronté(e) au cauchemar en Jaune.
Essayes, si le cœur t'en dit, d'avoir deux godets, ou demi-godets, de jaune.
: mais pourquoi ça, Khov ? C'est stupi...
Chhhut, la petite voix. *hum, hum*
Oui, ça peut paraître stupide. Mais en vérité c'est très commode; tu consacres un jaune, d'une teinte peu travaillée, uniquement à former tes verts.
Tu me comprends ? Au prélèvement pour former tes teintes de vert, tu salis régulièrement ton jaune et tu contamines tes autres couleurs.
Certes, tu peux continuer à rincer le pinceau - perdant par là tes pigments, éclaircissant ta couleur, il faut recommencer le mélange. Ou tu peux nettoyer ton jaune toutes les trois minutes. Cependant, cette petite astuce va te permettre de composer beaucoup plus librement tes nuances sans craindre les bavures. Et tu conserves ton pigment pur de jaune dans un deuxième godet exclusivement pour le jaune sans mélanges.
: c'est très facile, en fait !
Ne faites pas attention à Smo, il me taquine régulièrement sur mes habitudes de travail.
Est-ce que ça peut servir à quelqu'un, qui veut rajouter une anecdote ?
Essayes, si le cœur t'en dit, d'avoir deux godets, ou demi-godets, de jaune.
: mais pourquoi ça, Khov ? C'est stupi...Chhhut, la petite voix. *hum, hum*
Oui, ça peut paraître stupide. Mais en vérité c'est très commode; tu consacres un jaune, d'une teinte peu travaillée, uniquement à former tes verts.
Tu me comprends ? Au prélèvement pour former tes teintes de vert, tu salis régulièrement ton jaune et tu contamines tes autres couleurs.
Certes, tu peux continuer à rincer le pinceau - perdant par là tes pigments, éclaircissant ta couleur, il faut recommencer le mélange. Ou tu peux nettoyer ton jaune toutes les trois minutes. Cependant, cette petite astuce va te permettre de composer beaucoup plus librement tes nuances sans craindre les bavures. Et tu conserves ton pigment pur de jaune dans un deuxième godet exclusivement pour le jaune sans mélanges.
: c'est très facile, en fait !Ne faites pas attention à Smo, il me taquine régulièrement sur mes habitudes de travail.
Est-ce que ça peut servir à quelqu'un, qui veut rajouter une anecdote ?
Parlons un peu de l'Art, et de ce qui t'empêches de t'améliorer à ton rythme
J'écris pour quiconque doute parfois, et aussi dans le souvenir d'une jeune femme que de banals anonymes empêchaient d'assumer son art.
Je n'y pense que tout à l'heure en remplissant mes godets, mais il est des choses qui semblent absurdement évidentes, et pourtant ... si l'on ne pratique pas, on le découvre rarement seul(e) avant de commencer à peindre. J'insiste sur avant, car un parcours homogène pour tous n'existe plus, heureusement pour notre créativité.
Je vais essayer de regrouper sous #Astuces ce qui est devenu un réflexe pour moi, mais très honnêtement prenez-le comme un conseil d'ami - ou mieux, comme une simple expérience relatée et non comme un diktat imposé. J'ai juste peur de paraître pédant, condescendant; loin de moi ces mauvaises intentions.
Il n'y a pas de check list réelle dans l'art, aujourd'hui je parle peinture mais demain cela peut s'appliquer à un couturier ou une forgeronne. Si, en exemple, je te dis d'avoir une couleur en double, c'est pour un usage en dehors des sentiers battus de l'académie, c'est un geste que tu vas acquérir tôt ou tard dans ta formation - mais tu peux passer vingt ans sans le faire et très bien peindre.
C'est vrai que quelqu'un peut apprendre entièrement seul(e) avec les erreurs mineures qui accompagnent la profession. Je suppose qu'aujourd'hui tout sur tout peut se trouver sur Internet; et même avec un outil donnant d'aussi fantastiques chances de rencontrer et d'apprendre des autres ... j'ignorais complètement l'existence de tutoriels, vidéos, et toutes ces choses que je ne fréquente toujours pas.
L'âge, l'ancienneté dans un domaine précis, plusieurs années de carrière, tout cela n'a pas d'influence sur toi.
Ne te limites pas à écouter tes aînés, apprends d'eux - mais aussi de tes cadets. Il me semble plus important de s'épauler ensemble que de nourrir un peer pressure complexe. De plus, tu vaux autant à ton niveau personnel que quelqu'un qui débute ou qui excelle. L'Art, c'est le TARDIS - plus grand à l'intérieur et qui avance ou recule le temps.
Il y a dix ans, certains se marraient devant des galeries "moches" des jeunots qui dessinaient "mal" pour les standards de qui exactement ?
Sauf que ... crever d'un coup d'épingle, d'une moquerie éphémère, la bulle d'un artiste qui se cherche, c'est très facile. Mais est-ce bien bon à l'âge cruel de celles et ceux qui n'avaient ni le recul nécessaire des années pour peser leurs mots - ou repousser ceux des détracteurs sans se décourager ?
Toi qui me lis, tu sais bien ce qui t'en coûtais à neuf ou douze ans pour poster un manga sur papier carreaux ou un Pokémon un peu fondu - cet art-là, c'était charmant, c'était le commencement de quelque chose de beau.
Il n'y a pas de cringy dans une constante évolution.
Capisce?
Je n'y pense que tout à l'heure en remplissant mes godets, mais il est des choses qui semblent absurdement évidentes, et pourtant ... si l'on ne pratique pas, on le découvre rarement seul(e) avant de commencer à peindre. J'insiste sur avant, car un parcours homogène pour tous n'existe plus, heureusement pour notre créativité.
Je vais essayer de regrouper sous #Astuces ce qui est devenu un réflexe pour moi, mais très honnêtement prenez-le comme un conseil d'ami - ou mieux, comme une simple expérience relatée et non comme un diktat imposé. J'ai juste peur de paraître pédant, condescendant; loin de moi ces mauvaises intentions.
Il n'y a pas de check list réelle dans l'art, aujourd'hui je parle peinture mais demain cela peut s'appliquer à un couturier ou une forgeronne. Si, en exemple, je te dis d'avoir une couleur en double, c'est pour un usage en dehors des sentiers battus de l'académie, c'est un geste que tu vas acquérir tôt ou tard dans ta formation - mais tu peux passer vingt ans sans le faire et très bien peindre.
C'est vrai que quelqu'un peut apprendre entièrement seul(e) avec les erreurs mineures qui accompagnent la profession. Je suppose qu'aujourd'hui tout sur tout peut se trouver sur Internet; et même avec un outil donnant d'aussi fantastiques chances de rencontrer et d'apprendre des autres ... j'ignorais complètement l'existence de tutoriels, vidéos, et toutes ces choses que je ne fréquente toujours pas.
L'âge, l'ancienneté dans un domaine précis, plusieurs années de carrière, tout cela n'a pas d'influence sur toi.
Ne te limites pas à écouter tes aînés, apprends d'eux - mais aussi de tes cadets. Il me semble plus important de s'épauler ensemble que de nourrir un peer pressure complexe. De plus, tu vaux autant à ton niveau personnel que quelqu'un qui débute ou qui excelle. L'Art, c'est le TARDIS - plus grand à l'intérieur et qui avance ou recule le temps.
Il y a dix ans, certains se marraient devant des galeries "moches" des jeunots qui dessinaient "mal" pour les standards de qui exactement ?
Sauf que ... crever d'un coup d'épingle, d'une moquerie éphémère, la bulle d'un artiste qui se cherche, c'est très facile. Mais est-ce bien bon à l'âge cruel de celles et ceux qui n'avaient ni le recul nécessaire des années pour peser leurs mots - ou repousser ceux des détracteurs sans se décourager ?
Toi qui me lis, tu sais bien ce qui t'en coûtais à neuf ou douze ans pour poster un manga sur papier carreaux ou un Pokémon un peu fondu - cet art-là, c'était charmant, c'était le commencement de quelque chose de beau.
Il n'y a pas de cringy dans une constante évolution.
Capisce?
Noir matin
Je suis tôt levé - je ne suis jamais parvenu à dormir.
L'atelier est trop calme; mes chats y sont affalés. Je ne parviens pas à les déranger mesquinement quand je suis celui déphasé avec le reste du monde.
J'essaye de réapprendre à m'apprivoiser. Quand mon silence est agressif, je passe un peu de Florence ou n'importe quoi de lent et doux.
L'atelier est trop calme; mes chats y sont affalés. Je ne parviens pas à les déranger mesquinement quand je suis celui déphasé avec le reste du monde.
J'essaye de réapprendre à m'apprivoiser. Quand mon silence est agressif, je passe un peu de Florence ou n'importe quoi de lent et doux.
Que fais-tu si tu es dans ma peau ?
Je repensais aux rigolades sur notre bon vieux canal général (coucou Ice si tu me lis).
Devrais-je rejoindre le Discord du Bip ou garder ma place: là où je ne dérange personne ?
Franchement j'hésite car je me connais ...
Je vais rester assis dans un salon audio pour la musique et sans jamais oser m'insérer dans les discussions.
Devrais-je rejoindre le Discord du Bip ou garder ma place: là où je ne dérange personne ?
Franchement j'hésite car je me connais ...
Je vais rester assis dans un salon audio pour la musique et sans jamais oser m'insérer dans les discussions.
📝Nos heures du soir - ch.2
Chambre
5:54 a.m., la chambre à coucher.
Sa tête est comme un nid de frelons furieux - ou une piñata matraquée par de joyeux bambins.
Il hausse une épaule après l'autre, raide et mou à la fois sous son plaid, s'étire longuement.
À minuit, le carrosse est resté citrouille, à minuit son prince n'est pas venu le chercher. Cendrillon est rentrée chez elle nu-pieds, à s'en saigner la voûte plantaire, laissant derrière elle non une jolie pantoufle mais bien des perles... de sang - éparses au sol. Semées pas à pas par ses pieds ô combien délicats, martyrisés sans relâche.
Le clair jour se lève, pâle et un peu fade, et avec le soleil s'annonce l'ennui, la faim, les peines.
Il sait qu'il a passé presque deux jours dans cette doucereuse léthargie.
Ses yeux brûlent. Se gratter les paupières est une mauvaise option, mais il joue la carte de la douleur. Il préfère ressentir de l'inconfort que rien du tout. Ses cheveux sont propres d'hier au soir; il n'a pas envie d'avoir froid, pas maintenant. Ce trou à rats est trop haut perché pour acheminer l'eau sous pression suffisante, sans parler de l'absence de température. C'est même un petit miracle que d'avoir pu faire partir toute trace des autres sur sa peau.
Il se sent si fatigué. Dormir tout le jour le fatiguerait encore plus; son estomac vide n'aide pas et la laideur qui gratte dans sa poitrine, prête à en jaillir, n'arrange rien.
Roulant sur le ventre malgré la protestation de sa tête cisaillée de douleur, il s'efforce de secouer la langueur qui engourdit tout son corps. La main dans ses cheveux pèse lourd, les ongles grattant son cuir chevelu... et il lui faut un moment - juste assez long pour se sentir embarrassé - pour réaliser que c'est la sienne. Il émet un petit bruit triste. Aurait voulu les mains de quelqu'un d'autre, un peu de chaleur - une présence.
Se forçant à se lever, il jette un regard par la vitre. Rue sanglante des premières lueurs de l'aube. Vide comme le réfrigérateur de ce logis.
Il n'attend rien, ne veut voir personne. Et pourtant...
Vite, toilette sommaire, de chat, un coup de brosse et deux ou trois de pinceaux. L'odeur de la poudre solaire se mêle à celle de l'essence.
Un hoodie une écharpe des bottes un slim - la panoplie du gentil petit décrocheur scolaire, manque rien qu'un joint dans la poche de gauche et un baladeur dans celle de droite pour passer pour quelque étudiant à la ramasse mais tout cela est bien morne, commun, sûr qu'il aimerait mieux un joli fard, une chemise pétillante, et - et ô seigneur est-ce qu'il n'arrête jamais de penser autant ?! Il se donnerait presque la migraine tout seul tiens.
« Ferme ta gueule »
exhale-t-il, la voix gutturale - et sa langue est amère, chargée de trop de ces goûts-là.
Enfile un sourire et prépare-toi à affronter l'extérieur, petit garçon.
Il faut qu'il soit brave et prudent à la fois, sortir est une nécessité car il n'a plus de parfum à se mettre et personne ne fera son shopping à sa place.
Il inspire profondément -
Ouvre la porte.
6:28 a.m., même endroit.
Sa tête est comme un nid de frelons furieux - ou une piñata matraquée par de joyeux bambins.
Il hausse une épaule après l'autre, raide et mou à la fois sous son plaid, s'étire longuement.
À minuit, le carrosse est resté citrouille, à minuit son prince n'est pas venu le chercher. Cendrillon est rentrée chez elle nu-pieds, à s'en saigner la voûte plantaire, laissant derrière elle non une jolie pantoufle mais bien des perles... de sang - éparses au sol. Semées pas à pas par ses pieds ô combien délicats, martyrisés sans relâche.
Le clair jour se lève, pâle et un peu fade, et avec le soleil s'annonce l'ennui, la faim, les peines.
Il sait qu'il a passé presque deux jours dans cette doucereuse léthargie.
Ses yeux brûlent. Se gratter les paupières est une mauvaise option, mais il joue la carte de la douleur. Il préfère ressentir de l'inconfort que rien du tout. Ses cheveux sont propres d'hier au soir; il n'a pas envie d'avoir froid, pas maintenant. Ce trou à rats est trop haut perché pour acheminer l'eau sous pression suffisante, sans parler de l'absence de température. C'est même un petit miracle que d'avoir pu faire partir toute trace des autres sur sa peau.
Il se sent si fatigué. Dormir tout le jour le fatiguerait encore plus; son estomac vide n'aide pas et la laideur qui gratte dans sa poitrine, prête à en jaillir, n'arrange rien.
Roulant sur le ventre malgré la protestation de sa tête cisaillée de douleur, il s'efforce de secouer la langueur qui engourdit tout son corps. La main dans ses cheveux pèse lourd, les ongles grattant son cuir chevelu... et il lui faut un moment - juste assez long pour se sentir embarrassé - pour réaliser que c'est la sienne. Il émet un petit bruit triste. Aurait voulu les mains de quelqu'un d'autre, un peu de chaleur - une présence.
Se forçant à se lever, il jette un regard par la vitre. Rue sanglante des premières lueurs de l'aube. Vide comme le réfrigérateur de ce logis.
Il n'attend rien, ne veut voir personne. Et pourtant...
Vite, toilette sommaire, de chat, un coup de brosse et deux ou trois de pinceaux. L'odeur de la poudre solaire se mêle à celle de l'essence.
Un hoodie une écharpe des bottes un slim - la panoplie du gentil petit décrocheur scolaire, manque rien qu'un joint dans la poche de gauche et un baladeur dans celle de droite pour passer pour quelque étudiant à la ramasse mais tout cela est bien morne, commun, sûr qu'il aimerait mieux un joli fard, une chemise pétillante, et - et ô seigneur est-ce qu'il n'arrête jamais de penser autant ?! Il se donnerait presque la migraine tout seul tiens.
« Ferme ta gueule »
exhale-t-il, la voix gutturale - et sa langue est amère, chargée de trop de ces goûts-là.
Enfile un sourire et prépare-toi à affronter l'extérieur, petit garçon.
Il faut qu'il soit brave et prudent à la fois, sortir est une nécessité car il n'a plus de parfum à se mettre et personne ne fera son shopping à sa place.
Il inspire profondément -
Ouvre la porte.
6:28 a.m., même endroit.
C’est un mouton, mon enfant
J’ai fini de restaurer ma tapisserie et je voulais partager ma joie avec vous. Elle est arrivée entre mes mains d’une curieuse manière.
J’ai utilisé un fil sans guipage surdélivré. Je voulais au premier abord une âme solide pour un enrobant au rendu satiné mais la toile de coton supporte la fatigue des ans, le fil n’est pas assez lâche pour tolérer un renfort d’épaisseur différente.
Je travaille à même la toile et à l’horizontale car pour un travail de restauration j’ai les mains sûres et attentives, je me suis fais confiance sur ce projet-là.
Sachez que composer sa propre base nécessite de faire un “carton”, ou maquette grandeur nature et enluminée à la main.
Une fresque, en somme.
Parlons de la scène elle-même.
Il s’agit d’une toile noble brodée d’après l’originale issue de la manufacture des Gobelins, inspirée par “Les Amours Pastorales” de François Boucher.
Mouvement rococo pour celles et ceux qui oublieraient ma passion de l’architecture rocaille.
Datant de la seconde moitié du XXème siècle (1955), je la considère en état assez excellent pour ce qui est couleurs et usure.
Elle mesure 200cm x 130cm.
Nous sommes sur une très jolie scène d’amour (presque) chaste. En effet, les couples champêtres se mêlent à la végétation luxuriante, laquelle est sublimée par le choix du fil utilisé.
Pas de guirlandes ou de rinceaux, ce qui confère à l’ensemble une note plus riante, davantage de légèreté et les sujets sont bien mieux visibles plutôt qu’étouffés sous la frise.
Je l’ai tendue sur un cadre de sapin léger au fil droit, ainsi je peux la déplacer sans abîmer la bordure.
J’adore cette toile, je suis totalement amoureux de son velouté, et pour l’heure elle est installée dans mon atelier au-dessus de mon métier.
(Je suis supposé joindre des photos à ce billet mais ... l’habituel karma.)
J’ai utilisé un fil sans guipage surdélivré. Je voulais au premier abord une âme solide pour un enrobant au rendu satiné mais la toile de coton supporte la fatigue des ans, le fil n’est pas assez lâche pour tolérer un renfort d’épaisseur différente.
Je travaille à même la toile et à l’horizontale car pour un travail de restauration j’ai les mains sûres et attentives, je me suis fais confiance sur ce projet-là.
Sachez que composer sa propre base nécessite de faire un “carton”, ou maquette grandeur nature et enluminée à la main.
Une fresque, en somme.
Parlons de la scène elle-même.
Il s’agit d’une toile noble brodée d’après l’originale issue de la manufacture des Gobelins, inspirée par “Les Amours Pastorales” de François Boucher.
Mouvement rococo pour celles et ceux qui oublieraient ma passion de l’architecture rocaille.
Datant de la seconde moitié du XXème siècle (1955), je la considère en état assez excellent pour ce qui est couleurs et usure.
Elle mesure 200cm x 130cm.
Nous sommes sur une très jolie scène d’amour (presque) chaste. En effet, les couples champêtres se mêlent à la végétation luxuriante, laquelle est sublimée par le choix du fil utilisé.
Pas de guirlandes ou de rinceaux, ce qui confère à l’ensemble une note plus riante, davantage de légèreté et les sujets sont bien mieux visibles plutôt qu’étouffés sous la frise.
Je l’ai tendue sur un cadre de sapin léger au fil droit, ainsi je peux la déplacer sans abîmer la bordure.
J’adore cette toile, je suis totalement amoureux de son velouté, et pour l’heure elle est installée dans mon atelier au-dessus de mon métier.
(Je suis supposé joindre des photos à ce billet mais ... l’habituel karma.)
Couvre ton cœur
La mélodie qui monte de mon cœur est infiniment plus laide que mon cerveau mâchuré.
Tu ne sais pas plus que moi la profondeur d’une haine mortelle, je crois que nous avons la vie devant nous pour trouver un réel ennemi.
Parfois nous sommes notre plus grand ennemi, notre frein et notre excuse.
On a voulu - pour une fois ! - regarder un film avec moi; j’ai tenu seize ou vingt minutes et je me suis excusé.
Je me méprise terriblement en ces moments-là.
Laid et froissé, incapable de remplir leurs attentes, de t’élever à leur hauteur.
Je suis synesthète, et regarder un film n’est pour moi pas un divertissement mais une cacophonie visuelle, une violente nausée et une immense déception.
Tu ne sais pas plus que moi la profondeur d’une haine mortelle, je crois que nous avons la vie devant nous pour trouver un réel ennemi.
Parfois nous sommes notre plus grand ennemi, notre frein et notre excuse.
On a voulu - pour une fois ! - regarder un film avec moi; j’ai tenu seize ou vingt minutes et je me suis excusé.
Je me méprise terriblement en ces moments-là.
Laid et froissé, incapable de remplir leurs attentes, de t’élever à leur hauteur.
Je suis synesthète, et regarder un film n’est pour moi pas un divertissement mais une cacophonie visuelle, une violente nausée et une immense déception.
Mal de chats
C’est un mal ancien catalysé par la présence d’Errants (esprits) aux corps moelleux et pourvus de belles oreilles ... qui hantent les maisonnées particulièrement la nuit sur votre lit.
Une sur ma cheville, deux sur le torse et le dernier perché en poule sur mon crâne.
Et ça c’est les quatre qui dorment sur mon lit.
Les autres observent des quatre coins de la pièce.
Pourquoi.
Le monde est ravioli.
Une sur ma cheville, deux sur le torse et le dernier perché en poule sur mon crâne.
Et ça c’est les quatre qui dorment sur mon lit.
Les autres observent des quatre coins de la pièce.
Pourquoi.
Le monde est ravioli.
Et un petit jeu ?
Oh mes marguerites.
L’honnêteté c’est chaleureux comme Pokébip, j’adore ça.
[1] Poêler des asperges OU asperger une poêle ?
[2] Mew aux couleurs de Lugia ou ---- -----------
[3] Tu tapes au clavier OUch, le clavier te tape dessus ?
[4] Coiffer les cheveux de quelqu'un: simple aide OU geste (un peu trop) intime ?
[5] Un PC petit comme une GameBoy OU une GameBoy "de bureau" ?
[6] Du coin de l'oeil: vivre dans l'ignorance OU confronter le Prisonnier zéro ?
[7] Tu peignes tes cheveux OU tu perruques ton peigne ?
[8] Tu débranches le grille-pain du mur OU tu débranches ta maison de l'appareil ?
[9] Offrir des fleurs à une statue OU une sculpture à un(e) fleuriste ?
[10] Sourire quand tu es en colère OU grogner quand tu es heureux ?
Pour la °2, un de mes chats, Valjean, a traversé mon clavier dans son héroïque quête d'un grelot. Je laisse ainsi.
Merci à toi.
L’honnêteté c’est chaleureux comme Pokébip, j’adore ça.
[1] Poêler des asperges OU asperger une poêle ?
[2] Mew aux couleurs de Lugia ou ---- -----------
[3] Tu tapes au clavier OUch, le clavier te tape dessus ?
[4] Coiffer les cheveux de quelqu'un: simple aide OU geste (un peu trop) intime ?
[5] Un PC petit comme une GameBoy OU une GameBoy "de bureau" ?
[6] Du coin de l'oeil: vivre dans l'ignorance OU confronter le Prisonnier zéro ?
[7] Tu peignes tes cheveux OU tu perruques ton peigne ?
[8] Tu débranches le grille-pain du mur OU tu débranches ta maison de l'appareil ?
[9] Offrir des fleurs à une statue OU une sculpture à un(e) fleuriste ?
[10] Sourire quand tu es en colère OU grogner quand tu es heureux ?
Pour la °2, un de mes chats, Valjean, a traversé mon clavier dans son héroïque quête d'un grelot. Je laisse ainsi.
Merci à toi.