Je vais vous présenter une série-chouchou, une série qui flirte avec ses voisines (DW ou Star Trek) et que j'appréciais beaucoup dans mon enfance.
Je parle bien sûr de
Thunderbirds !

— vazy on é trop BG sur l'affiche lolPremièrement diffusée en 1965 et créée par
Gerry Anderson, elle raconte les péripéties d'un monsieur ayant fondé une agence secrète,
International Rescue, après avoir perdu sa femme dans un grave accident. Afin d'honorer sa mémoire et protéger leurs enfants ... il colle ces derniers comme pilotes de l'organisation, au premier plan sur le terrain de missions extrêmement dangereuses. Tant qu'à faire. En plus il économise des sousous, rusé le papa.
Générique de Thunderbirds
Nous sommes en 2065. Donc le mister TRACY, Jeff de son petit nom, a :
• des sous;
• cinq beaux garçons (tous nommés d'après des astronautes, parce que papa avait déjà prévu d'arrondir les fin de mois en vendant les Action Man à l'effigie de ses fils);
• des employés loyaux qui ne pensent jamais à vendre ses secrets au plus offrant afin de se retirer au soleil;
• une super-espionne avec gadgets inclus dans ses fringues rose bonbon et sa jolie voiture;
• une île privée;
• jamais le moindre ennui avec les puissances mondiales lors du lancement de ses engins ultra-futuristes;
• et non pas une, mais bien
deux freaking fusées !
Ainsi que d'autres engins, comme un sous-marin, des avions ... qui donnèrent de très jolies maquettes à retrouver sous le sapin de Noël ces années-là.
Ah, et un de ses fils, John, est exilé dans son satellite en orbite, pour
cettesaletédemaintenanceWindows Le Plus Grand Bien.

— C'est bien joli, mais je suis payée au lance-pierre moi.De plus, prenons en compte les gouvernements, armées privées et autres dictateurs ... eh bien non ! Son pire ennemi est le frère de son majordome. ...
Et il lutte contre, euh, des catastrophes ... mais uniquement si des vies humaines sont en danger ! C'est pas demain la veille qu'il va venir m'aider à stériliser les chats errants donc.
Sans être un réel
space opera, elle reste à ce jour une production digne d'être remémorée et de conception innovante. Bénéficiant d'ailleurs d'un budget sublime. Un seul épisode coûtait plus de €25,000 à produire ! Les maquettes soignées, les acteurs - parlons des "acteurs", justement !

— C'est peut-être le moment de dire à Papa qu'on veut tout plaquer et vendre des bonbons à Cardiff ...
— Faut toujours que tu ramènes tout à toi !Il existe bien des séries s'appuyant sur des poupées et des décors miniaturisés
(Bomber X, Bonne nuit les petits, Paddington Bear, Sesame Street ...), mais le coup de génie du couple Anderson distingue leurs séries d'autres œuvres similaires. En effet, les Anderson usent d'une création personnelle, la
Supermarionation, c'est-à-dire des marionnettes pourvues d'un moteur magnétique à impulsions, s'actionnant par un signal audio. Cela autorise une synchronisation labiale de qualité. Originellement situé dans la tête d'un personnage (d'où la "grosse tête" aux traits quelque peu intimidants qui disparaîtra par la suite), ce système fut ensuite mis en place dans le torse des marionnettes. Ces dernières font presque 60 cm de hauteur pour la plupart !
Lady Pénélope en danger
La petite mécanique de cette série est un excellent exemple de l'animation animatronique. Les effets spéciaux sont signés par
Derek Meddings (
James Bond, The NeverEnding Story, Batman ...) et
Brian Johnson (
2001: A Space Odyssey, Space: 1999, Alien, Dragonheart ...), comme pour les autres séries par Anderson. Vous avez peut-être déjà entendu parler de
Captain Scarlet,
Space: 1999, ou encore
Stingray.

Et vous ? Avez-vous suivi l'un ou l'autre de ces travaux sur le petit écran ?
Article ajouté le Dimanche 16 Janvier 2022 à 21h56 |
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