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Recueil de trucs
de Konn

                   


Salut.

Parfois j'fais des machins, et parfois il s'passe des choses. Et parfois non, ça dépend.

Bisous.

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Paradise

You can use my Third Eye as much as you want...

Pouet pouet. Si vous aviez un téléphone pour parler aux morts, vous en feriez quoi ? Ou un instrument de musique qui transforme les gens qui l'écoutent en arbres ? Si vous pouviez jouer aux blackjack avec un automate qui prend votre main en otage, est-ce que vous tricheriez ? Si le temps s'arrêtait que vous ne marchez pas, est-ce que vous resteriez immobile ? Si la condition pour soigner une maladie incurable c'était d'ensuite devenir moine, quels seraient vos vœux ?

Plein de questions. Tout plein de questions qui se posent parfois et qui m'occupent quand je galère à m'endormir. C'est pas plus mal, j'imagine, ça fait travailler l'imagination. Ou peut-être qu'elle travaille déjà trop. Nah, quand il s'agit de ça, c'est jamais assez.
En vérité, écrire ce p'tit topo d'Aedrelon l'autre jour ça m'a fait du bien, je crois. Ça m'a sorti de mon funk et j'ai été un peu plus productive ces derniers jours. Entre quelques visites au bar, quelques errances nocturnes dans les rues de la capitale, et quelques bien mérités jours de repos. Maintenant j'suis de retour au charbon. C'est pas grave, ça arrive.

Enfin, j'imagine que ça veut dire qu'il faut que je partage plus. Mais c'est grand, y'a plein de choses et plein de trucs qui n'ont qu'un sens très relatif, et je sais jamais dans quelle direction aller pour que ça soit compréhensible et agréable à suivre. Donc en vrai, si y'a des trucs ou des machins ou des concepts ou des idées ou des questions qui vous trainent et que votre esprit malade s'interroge sur la sanité du mien, alors je vous en prie.

Pouet pouet, rien à dire ce soir. Très mou. J'écoute des chants de marin depuis ce matin alors que j'ai le mal de mer. Ça aussi, ça arrive.
J'espère que vous passez une journée, et à la suivante. Des bisous.
Article ajouté le Lundi 15 Novembre 2021 à 21h23 |
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Southern Comfort

I don't even know how I reached this land...

C'est un peu ça, la vibe. Grand, plein de rien mais aussi un peu plein de tout en même temps. Le genre de truc où je me sens bien, où l'impossible devient possible le temps d'une histoire. Cette saloperie d'optimisme qui aura ma peau. Mais en même temps, j'espère que c'est pus que ça, quand même. Je l'imagine comme une synthèse de mes valeurs et de mes principes, en fait. J'aime à croire que c'est ça mon tao. Alors j'vais encore une fois accomplir une promesse que j'ai faite à une grenouille en costard, et pourquoi pas faire parler un peu, c'est important aussi.

***
Aedrelon est un projet sur lequel je bosse depuis pfoualalah. En fait c'est même le truc qui m'a accompagné depuis le début, je crois. Ça a commencé comme des vieilles idées nulles que je griffonnais sur mes cahiers en cours de maths, puis c'est devenu des vieilles idées nulles que je griffonnais sur mes cahiers en cours de physique, jusqu'à ce que je passe plus de temps à penser à ça qu'à quoi que ce soit d'autre quand je daignais aller à l'école. Autant dire que c'était pas fou-fou, hein. On a beaucoup d'imagination à 12 ans, mais on est aussi très con et très edgy. Heureusement pour moi, c'est plus là pour me hanter et honnêtement, c'est pas plus mal. Depuis bientôt 15 ans (bordel de merde 15 ans) que j'itère là-dessus, ça a connu un bon millier de reboot et de réécritures. Mais du coup, à quoi c'est donc que ça ressemble aujourd'hui ? Et bah j'vais vous l'dire, ma p'tite dame.

J'vais pas y aller par quatre chemin, préparez-vous à être soufflé par une intention très prétentieuse et probablement pas si bien représentée, mais c'est sincèrement ce que j'essaye de faire et quelque chose qui me tient à cœur, donc nique : Aedrelon est une fable anarcho-communiste sur l'Art, qui parle de son pouvoir fédérateur et de sa qualité d'arme du peuple contre les pouvoirs en place, en particulier contre le capital et le fascisme. Ouais, ouais, ouais, rien que ça. What a way to out myself as a filthy commie. Vous allez voir, c'est pas subtile du tout, en plus.

L'univers d'Aedrelon, intelligemment nommé Aedrelon (A-é-dré-lonne) est basé autour d'une poignée de concepts importants, que j'vais décrire viteuf juste là :
L'Humanité : L'Humanité est le nom donné à un ensemble de 1000 concepts formateurs qui sont apparus un jour dans le monde sous la forme d'entités étranges sorties de presque nulle part. Parmi ces concepts on retrouve des émotions et des sentiments tout ce qu'il y a de plus communs, comme la Curiosité, la Peur, l'Envie, la Bienveillance, le Bonheur, tout ça tout ça. Mais aussi des trucs un peu plus sibyllins, voire même carrément ésotériques par moment : la Vérité, l'Oubli, le Temps, la Détermination Silencieuse, le Rêve Étrange,... Et ces 1000 concepts, ensembles, ont très largement influencés le monde quand ils sont arrivés. Et c'est de cette influence que son née les espèces sapientes (j'ai pas envie de dire consciente parce que c'est pas vraiment ce que ça veut dire) qu'on peut apparenter à notre espèce humaine à nous.

L'Aer : L'Aer est la source de toutes les choses de l'univers. C'est un peu le tao d'Aedrelon, ça fait partie de tout, tout en fait partie, ce genre de délire. Toutes les choses qui existent sont composées d'Aer, donc ça veut dire les gens, les plantes, les cailloux, l'eau, l'air, le temps, la gravité, les étoiles, les mathématiques, absolument tout, que ça soit physique ou pas. Mais en plus de ça, c'est aussi réciproquement le liant à la réalité : être fait d'Aer, c'est exister. En ça, ça veut aussi dire que perdre son Aer, c'est perdre son lien à la réalité, et arrêter d'exister, à terme. C'est une "substance" qui est particulièrement volatile et instable : c'est pas rare que des choses apparaissent de rien, disparaissent complètement, réapparaissent ailleurs dans le futur ou dans le passé, ou que véritablement n'importe quoi arrive sur un coup du sort, et les pauvres gens d'Aedrelon sont obligés de composer avec ça jour après jour. C'est un peu compliqué dit comme ça, mais j'vous jure c'est loin d'être le pire.

Le Feu : Le Feu, ou la Flamme, est une toute petite entité qui existe à l'intérieur de tous les êtres vivants. Donc pas les minéraux, les lois naturelles et tout cette fois, seulement les animaux, les plantes, tout ça. Cette Flamme est absolument unique à chaque être vivant : elle prend une couleur, une température, une intensité, une forme différente à chaque fois. L'importance de cette Flamme, c'est qu'elle permet à ceux qui la possèdent de brûler le propre Aer qui les compose et qui les relie à la réalité pour accomplir des miracles : c'est la pratique de l'Art. Attention cependant, bien que tout le monde naisse avec une Flamme, cette dernière peut être amenée à s'éteindre.

L'Art : L'Art, comme je disais, c'est la capacité des êtres vivants à brûler leur Aer pour accomplir des miracles. La nature de ces miracles est dépendante de la forme de la Flamme et peut aller de simplement matérialiser des objets à partir de rien, au contrôle complet et absolu de différentes lois naturelles. C'est très très fort. Mais c'est aussi très dangereux, parce qu'employer son propre Aer, c'est mettre en péril son lien à la réalité, et prendre le risque de simplement disparaître complètement si on est pas prudent.

Dans les grandes lignes, voilà les principes fondateurs. Y'a des millions de subtilités, d'applications, d'exceptions et de délires en tout genre qui tournent autour de ça, mais c'est déjà suffisant pour comprendre comment le tout fonctionne. Mais maintenant, je vous vois déjà venir derrière vos écrans, vous allez me dire : "Oui bon bah c'est bien beau tout ça, mais ça me dit pas à quoi ça ressemble, ton truc là." Et vous auriez parfaitement raison.
Pour la faire courte, parce que ça fait déjà un sacré long moment que j'essaye d'expliquer toutes ces conneries de manière concise et compréhensible, je me contenterais de ça : Aedrelon est un univers de fantasy onirique, qui emprunte surtout aux registres du surréalisme et de l'épouvante fantastique. Ouais, ça ne veut absolument rien dire, mais je vois pas comment le synthétiser autrement. Surement parce qu'essayer de tout faire rentrer dans une petite case est pas une idée pertinente du tout à la base. Et je peux même pas donner une date réelle de référence approximative, parce que ça peut changer du tout au tout d'un bout à l'autre du monde.

Globalement, imaginez un monde de conte de fée, avec tout ce que ça implique d'étrangeté, de familiarité pervertie, d'horreur et d'inconnu. Pour vous aider à vous faire une idée, j'vais vous copier quelques exemples de lieux, d'objets ou de trucs qu'on peut rencontrer lors de ses errances en Aedrelon :
Le Domaine du Val d'Airin : Le Val d'Airain traverse d'est en ouest la chaîne de montagne située au nord de Shinia et permet de rejoindre Atria facilement et rapidement par la terre. Avant de devenir une route pratiquée régulièrement par les voyageurs et les marchands, le Val était un lieu de vie et de culte. Ou en tout cas, c'est ce que les ruines qui jonchent l'entièreté de la vallée laissent penser. Même si ces lieux ne sont plus occupés activement aujourd'hui, le passé de l'endroit semble refaire surface régulièrement. Certaines nuits, les statues prennent vie et on peut entendre le battement que quelques percussions au loin. Lors de ces nuits, le Val lui-même prend vie, et au levé du jour, il arbore un nouveau visage. Les plantes, les roches, les cascades, les routes, tout est déplacé. Parfois de quelques mètres, parfois à l'autre bout de la vallée, comme si les esprits qui abritent les lieux souhaitaient briser la monotonie et voir leur domaine sous un nouveau jour.

Le Seuil : Il existe en Aedrelon des personnes d'exception chargées par le monde et leurs pairs de devenir malgré eux les gardiens de leurs communautés respectives. Ces personnes sont le liant qui permet à la communauté d'exister face au reste de la réalité. Au fil du temps, ces personnes se multiplient et permettent à la communauté de grandir, de devenir plus forte, de devenir un village, une ville, une cité ou un pays. Et, quand ces êtres d'exception viennent à disparaître, le monde autour d'eux s'effondre pour créer le Seuil. Après quelques jours le soleil arrête de se lever, les lunes disparaissent, l'eau tombe en poussière. Régulièrement, des personnes disparaissent, et avec eux, tous les souvenirs de leur existence. Parfois, le ciel s'ouvre en une myriade d'yeux qui font saigner ceux sur qui leur regard se pose. Puis, une fois que tout le monde est oublié, l'obscurité se referme sur le Seuil.

Les Voiles du Coucher de Soleil : Alors que le grand âge de la piraterie faisait rage à travers les mers et les océans d'Aedrelon, commença à se rependre la légende du Coucher de Soleil. D'après les nombreuses histoires qui circulaient à son sujet à l'époque, il s'agissait d'un bateau gigantesque qui ne voguait que vers l'Ouest, en quête de l'endroit où allait se coucher le soleil. On disait aussi qu'il s'agissait du navire le plus rapide de son temps, que rien ne pouvait l'empêcher d'avancer, et qu'aucun vent, qu'aucune tempête ne saurait le faire virer de cap. La plupart des légendes racontent qu'après avoir atteint le coucher de soleil, les marins découpèrent les voiles de leur navire avant de les disperser aux quatre coins des mers afin qu'aucune autre personne ne puisse jamais réitérer leur exploit. Depuis, de nombreux marins et explorateurs en tout genre sont à la recherche les morceaux des voiles du Coucher de Soleil, dans l'espoir d'eux aussi pourvoir un jour voir l'endroit où le soleil se couche.

Le Ballet de la Reine des Loups : Le Ballet de la Reine des Loups est une boite à musique légendaire, considérée comme la plus grande œuvre de l'ancien duc et fondateur d'Atria, Eliezer d'Atria. Au jour de la mort de l'artiste, la boite à musique s'est mise en marche d'elle-même, et continue de jouer à ce jour. Il s'agit d'un objet immense, sur lequel des centaines de petits personnages s'animent et vivent au rythme de la musique. Ils mettent en scène la vie de la Reine des Loups, un personnage récurrent des œuvres d'Atria. Presque 300 ans plus tard, le morceau n'est toujours pas terminé et semble pouvoir continuer ainsi pour l'éternité. D'innombrables rumeurs, spéculations, mythes et légendes circulent sur les secrets de la boite. Certains disent qu'elle renferme un trésor inestimable, d'autres prétendent que le monde touchera à sa fin quand elle arrêtera de jouer. On raconte aussi que l'artiste aurait, tout au long de sa vie, créé un énorme jeu de piste à l'échelle du continent, disséminé à travers toutes ses œuvres, et dont Le Ballet de la Reine des Loups serait la clef.

Le Peuple du Volcan : Perdu dans les montagnes au nord-ouest de Krogiath se cache un minuscule village qui abrite ce que les habitants d'Echo nomment le "Peuple du Volcan". Oublié de toutes les cartes du continent, le village d'Armorce est plongé dans une brume épaisse éternelle. Le climat particulièrement froid entre ici en conflit avec l'activité volcanique de la région, qui fait bouillir les roches et s'élever des colonnes de lave à intervalles régulières, comme des geysers. Au-delà du simple contexte géologique de la région, l'Aer y est aussi différent, et offre aux animaux et aux plantes des particularités étranges. Le sang des êtres vivants y est visqueux et constamment en train de bouillir, causant à leurs corps de produire de la vapeur en permanence. Ils sont également tous capable de manipuler la lave via l'Art de manière inné. On peut aussi noter que les arbres de la région sont entièrement fait de pierre noire, remplis de lave en lieu et place de sève. Ces derniers produisent des feuilles rouges poudreuses et friables en toute saison, ainsi que des fruits particulièrement épicés que l'on ne trouve nulle part ailleurs.

La Cantate : Il existe quelques personnes en Aedrelon capables de faire hurler la réalité elle-même. Là où les Artistes emploient naturellement l'Aer contenu dans leur corps pour altérer leur environnement, les Entonneurs ont le pouvoir de forcer la réalité à changer de forme par la simple force de leur Chant, c'est la pratique de la Cantate. Sans employer leur propre Aer, c'est l'Aer qui constitue l'existence qui est forcé de se plier aux volontés de l'Entonneur. Ce faisant, une fois le Chant terminé, l'Aer est consommé et disparaît absolument de l'existence, emportant avec lui tout ce qu'il ancrait toujours au monde éveillé. Le pouvoir du Chant est alors capable de briser très largement les limites des Artistes "ordinaires", mais reste une pratique excessivement dangereuse. En effet, l'Entonneur ne peut pas contrôler ou choisir quel Aer il manipule avec son Chant et peut alors causer la disparition d'objets, de plantes, d'animaux ou de personnes entières, voire de sa propre personne. La Cantate n'est pas une capacité qu'il est possible d'apprendre. Les Entonneurs sont nés ainsi et sont incapable d'employer l'Art autrement. Le nombre d'Entonneurs en vie au même moment ne dépasse qu'exceptionnellement la dizaine à travers le continent.

***
Bon bah c'est déjà pas mal tout ça. C'est un bon tour d'horizon du bordel qu'on trouve dans ma tête. En vérité, je suis vraiment super contente et super fière de la gueule d'Aedrelon aujourd'hui. J'ai tout à fait conscience que c'est pas un bail pour tout le monde, et que c'est très particulier, mais j'imagine que ça me ressemble, et ça me fait du bien d'en parler et de le partager. Puis, au fond, j'espère que ça pourra piquer votre curiosité aussi. Au plaisir d'avoir de vos retours. Des bisous.
Article ajouté le Mercredi 03 Novembre 2021 à 22h23 |
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Journey to the West

Electricity killed the Cat...

J'ai envie de faire un jeu sur les Pérégrinations vers l'Ouest. J'ai plein d'idées et je sais déjà comment rendre le truc stylé mais j'ai pas le temps. Woe is me.
Article ajouté le Mercredi 03 Novembre 2021 à 19h45 |
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Strange Dream and Cautious Nightmare
C'est con, mais c'est deux images dont j'arrive pas à me défaire. Je sais pas vraiment pourquoi. Non, c'est un mensonge. Je pense savoir pourquoi. C'est un motif qui me suit depuis que j'ai commencé à écrire, et depuis que j'ai commencé à créer de manière générale. Pire que ça, je pense que c'est un motif qui m'a suivi depuis que je suis toute petite, depuis que j'ai commencé à consommer de l'art, en fait. Ça me fait marrer, en réalité, de me dire que tout ce que je fais aujourd'hui c'est juste la continuité d'une obsession maladive qui ne m'a jamais quittée. Suffit de mêler à tout ça des convictions plus tardives, nées d'autres expériences et d'autres vies, puis on arrive à l'interprétation que j'en fais aujourd'hui.

C'est pas très intéressant. Enfin, ça l'est peut-être. Ça l'est pour moi, c'est tout ce qui compte. Le Rêve Etrange et le Prudent Cauchemar. S'il y en a un qui brille dans les flottements, les mystères et les peut-être, alors l'autre se repose dans le beau du vrai et ses défauts magnifiques. Si l'un est un phare au milieu du désert, guidant les fantômes de ses navires vers là où les océans sont partis, alors l'autre est un moulin en ruine au fond d'une plaine, que le vent laisse encore tourner pour qu'il chante ses berceuses à ceux qui viennent dormir là. Mais dans tous les cas, ça existe un peu partout et un peu nulle part, un peu tout le temps et un peu jamais. C'est un instant, une fulgurance de doute merveilleux, où on se demande si l'on est vraiment éveillé. Et ça, bah aussi bizarre que ça puisse paraître, c'est pour ça que je fais ce que je fais. Pour me prouver que ces moments existent, qu'ils ont existés et qu'ils le peuvent encore. Pour ça, et pour accomplir une promesse que j'ai faite il y a longtemps à un vieil ami.

Quand j'avais demandé à une amie australienne ce que les mots "Rêve" et "Cauchemar" lui évoquaient, c'est elle qui m'a répondue "A cautious nightmare". Et ça aussi, ça m'a marquée. Pour le coup, je ne saurais vraiment pas dire pourquoi. Surement parce que l'image est belle. Sortir le cauchemar de son idée de terreur et seulement en faire un message bienveillant. C'est peut-être encore moi qui vois la bienveillance partout. Si c'est le cas, alors très bien. Je refuse de vivre dans un monde d'horreur où l'être humain est un monstre par nature, je veux croire en la bonté innée du monde, aussi cliché, aussi naïf et aussi dangereux que cela puisse être. Seulement...seulement parce ça aussi, c'est un idéal pour lequel je me bas chaque jour. Tous les matins je me lève les pinceaux en mains pour peindre mon entourage. C'est important, je pense.

J'aimerais vraiment partager les mondes et les monstres qui m'accompagnent tous les jours. Je l'ai déjà fait par le passé, mais j'ai toujours l'insupportable impression que ça intéresse personne. C'est pas l'endroit pour ça, j'imagine. Mais je peux pas m'empêcher d'y penser et de sourire en coin à chaque fois. Parce que...parce que j'ai toujours énormément de mal à parler de moi pour de vrai, sans les métaphores tordues et les images qui ultimement ne parlent qu'à moi. En fait, je sais pas m'exprimer autrement. Je crois que c'est pour ça que j'ai à la fois si envie et si peur de montrer mon travail, parce qu'ils sont des mots beaucoup plus clairs et beaucoup plus vrais que ceux que j'emploie ce soir. Parce qu'ils mettent en lumière tous les trucs qui trottent là dans un coin d'ma tête. Un p'tit coin qui prend parfois beaucoup de place.

Ça doit être ça, aussi, qui me bloque de manière générale. J'ai des manuscrits à plus savoir quoi en foutre, des mondes et des histoires qui me paraissent plus vrais que la moitié des passants que je croise tous les jours en allant au travail, mais je n'ose jamais les laisser à la lumière du jour. C'est dommage, mais ça viendra. Le printemps aussi, il viendra. Chaque chose en son temps. Et si le cœur m'en dit, et s'il est des curieux qui veulent voir de tout ça, alors peut-être, peut-être qu'il viendra plus tôt.

D'ici là, je vais continuer de rêver, et je vais continuer de partir en quête de ceux que j'ai oublié.
Prendez soin de vous.
Article ajouté le Samedi 30 Octobre 2021 à 00h49 |
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Royal Guacamole
C'est son anniversaire. C'est une grenouille très pipou.
Article ajouté le Jeudi 28 Octobre 2021 à 22h14 |
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Guitare

Zboui zboui, elle a l'air contente mais en vrai elle joue du Agalloch parce qu'elle est trop d4rk

She do be playin' tho. Ouais, j'avais fait ça y'a quelques mois pour le #Bard4Bards du copain JoCat sur Twitter. C'est rigolo. Encore le vieux design de Yumeko, mais je l'aime quand même.
Article ajouté le Mercredi 20 Octobre 2021 à 00h07 |
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Jean-claude Van Damme
C'est son anniversaire aujourd'hui.
Article ajouté le Lundi 18 Octobre 2021 à 14h21 |
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Ça s'la raconte grave
Ouais. Ouais, ouais, ouais. Ouais, ouais. Ça fais plus d'un an que j'crèche sur Paname et j'ai pas encore pris ce tic de chien asthmatique, c'est rassurant.

Nan, pour de vrai, ça s'la raconte grave, vous trouvez pas ? En général, j'veux dire, pas juste ici ou ailleurs. C'est super facile, en plus. Suffit de mettre quelques mots compliqués les uns à côtés des autres pour déboussoler le public et paf, d'un coup on passe pour un intellectuel, un savant, un as, le Jay-Z de la langue de Molière. Après tu claques une citation au moins aussi chiadée que le reste genre "Et Jesus ne peut vous sauver, la vie commence quand l'église termine" (extrait de État Impérial de mon Cerveau par Shawn Corey Carter), et là ça y est, une place au panthéon aux côtés des plus grands. En plus c'est classe parce qu'avec un truc comme ça tu passes pour un athéiste éclairé, qui a réussi à se défaire du carcan abrutissant de la spiritualité, pour t'élever à un niveau de conscience supérieur, bien au delà de ces moutons qui n'ont pas la chance, comme toi, d'avoir peur de la mort.
Croyez-moi, j'en sais quelque chose, si vous lisez les articles en dessous c'est beaucoup de ça aussi. C'est dommage, mon mauvais, ça arrive, c'est pas grave, on rigole un bon coup et on passe à autre chose.

Mais trêve de plaisanteries. Non, justement, j'crois que c'est ça le problème. Plus que s'la raconter grave, ça se prend v'là au sérieux. Et ça c'est chiant. C'est chiant parce que toi t'es juste là tranquille pépouze tu kiffes la vibe, tu descends verre sur verre de la boisson de ton choix et tu t'enjailles comme jamais, puis d'un coup y'a un turbo-faf qui arrive l'air de rien, il chie sur les murs et s'pointe pour te narguer en disant qu'il vient de mettre toutes les serpillères dans la machine à laver donc te voila bien d'la baise. Franchement pas cool comme attitude.

Et ça bah mine de rien ça me rend un peu chafouine. Et quoi qu'en disent les autres turbo-faf du Monde ou de l'Académie française, j'en ai rien à péter que chafouin ça veut vraiment dire rusé ou sournois, l'époque de Molière est révolue, maintenant c'est celle de Shawn Corey Carter, et chafouin est un mot tellement pipou que je ne gênerais pas de l'employer comme synonyme de grincheux dans ma campagne éternelle contre la France, la République et ses valeurs, aux côtés de mes camarades non-binaires qui parlent en écriture inclusive. Et toc.

L'autre truc bizarre c'est que j'ai déjà l'impression d'avoir écrit tout ça dans un autre vie ? De répéter sans arrêt le même vieux disque rayé, un peu comme une chanson que tu détestes mais qui te reste dans la tête donc que tu commences à fredonner ironiquement pour t'en moquer sauf qu'au final tu finis par plus pouvoir t'arrêter. Mais c'est pas grave, parce que comme le dab ça fait partie du paysage maintenant et c'est trop tard pour s'en débarrasser. Je sais plus où j'allais avec ça, mais quoi qu'il en soit, ça va devoir suffire.

Il suffit. Il suffit de pavaner son langage fleuri comme seule preuve de son caractère. Et d'autant plus si ce langage n'a d'usage que transmettre des idées nauséabondes, toxiques pour tout le monde. En fait, et permettez moi d'arrêter de blaguer pour de vrai une petite seconde ici, je pense que c'est un problème qui est particulièrement politique. Non seulement dans les efforts colossaux déployés par les facho de tout poils et autres centristes éclairés pour empêcher la langue d'évoluer, leur interminable croisade contre toutes formes d'arts qu'ils jugent incompatibles avec leur vision complètement flingué de ce l'art devrait être, mais aussi dans leurs efforts d'intellectualiser tellement à outrance n'importe quel sujet pour ironiquement gagner la course aux néologismes et aux mot-valise incompréhensibles sur lesquels ils peuvent coller leurs idées de merde. Suffit de voir l'essor dans les débats des mots "islamogauchiste" et "woke". C'est n'importe quoi, c'est effrayant, et ça me fait me dire que bordel, ça serait quand même bien que la cancel culture qui effraie tant ces tâcherons fonctionne pour de vrai.

Cependant, là n'est pas la question, ni l'endroit ni le moment pour parler de toutes ces choses. Ça reste un site Pokémon où des gens de tous horizons viennent chercher réconfort et petites bestioles rigolotes, alors on va péter un coup. Et attention, je dis pas qu'il s'agit pas d'être tout le temps en mode pouet pouet je suis un poti blagueur, parce qu'ici c'est aussi un endroit où des gens se sentent assez bien pour partager leurs peurs, leurs insécurités et leurs faiblesses. Et peut-être, juste peut-être, il s'agirait que ça le reste, et que ces gens n'aient pas peur qu'un turbo-faf planqué dans les fourrés vienne saloper les murs de leur chambre, vous croyez pas ?

Enfin, quoi que tout ça veuille dire (si tant est que ça veuille dire quelque chose. Peut-être y'a même pas de message du tout là-dedans, qui sait ? Certainement pas moi, en tout cas), j'vais continuer de dire des Konneries, j'vais continuer de rire aux blagues sur le caca, j'vais continuer d'écrire, continuer de faire des références obscures à des artistes de rap américains peut-être ou peut-être pas mariés à Beyoncé, et j'vais continuer de m'indigner si le besoin s'en fait ressentir à nouveau.

C'est la vie.
Prendez soin de vous, des bisous.
Article ajouté le Vendredi 15 Octobre 2021 à 00h23 |
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Oui, c'est la journée des doodles

En fait j'ai menti, je poste quand même plus de trucs ce soir

Yumeko Konoe, Sorcière du Brouillard, vivant seule dans un vieux moulin en ruine. Elle passe ses journées à lire des bouquins et des fanfictions pour adultes, jouer à la console, et espérer apercevoir l'étrange facteur qui laisse des boites remplies de flyers pour des piscines et des aspirateurs multifonctions à sa porte. Le reste du temps, elle essaye de dessiner une carte exhaustive du brouillard et de trouver une sortie, ou au moins une autre personne vivante dans le coin.

C'est les recherches préliminaires que j'avais faites avant de m'arrêter sur le design final que j'utilise aujourd'hui, mais le mood global reste assez similaire donc voila.
Article ajouté le Mardi 12 Octobre 2021 à 23h14 |
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Windmills

The Witch of the Fog has many faces...

J'ai pas eu la foi de dessiner depuis un moment, mais hier j'ai réussi à allumer ma tablette pour faire quelques bêtises. J'aimerais bien m'y remettre et faire honneur à ce personnage. Faudra que je poste sa vraie tronche par ici un de ces quatre, tiens. Pas ce soir par contre, je stream encore.
Article ajouté le Mardi 12 Octobre 2021 à 20h52 |
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