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Écriture : Adapter en fanfic la culture du canon Pokémon



Dans ce nouvel article, nous aborderons l’aspect culturel de l’univers de Pokémon, et comme toujours la façon dont l’exploiter dans une fanfic. Par définition, la culture est “l’ensemble de phénomènes matériels et idéologiques qui caractérisent un groupe ethnique, une civilisation”. Si l’on aurait tendance à penser de prime abord à l’histoire du Pokémon, ses traditions ou ses religions, la culture englobe également des aspects plus ancrés dans le quotidien des habitants, comme la technologie ou la gastronomie. Nous allons donc faire un petit tour de tous ces différents éléments à prendre en compte lors de la rédaction d’une fanfiction qui se voudrait coller à l’univers de base tout en apportant un réalisme plus marqué.

Le joueur averti l’aura noté, la différence fondamentale entre notre monde et le Pokémonde tient justement à l’existence des Pokémon, créatures dotées de pouvoirs fabuleux. Ainsi, on remarquera que toute la culture (ou presque) de cet univers tourne autour de l’omniprésence des monstres de poche. C’est ce qui permet au canon de bien se distinguer de la réalité, et c’est un élément à bien garder en tête lorsqu’on écrit une fic : au-delà de la présence de Pokémon, il faut penser à rendre compte de ses répercussions sur l’univers que l’on dépeint. C’est ce qui ancrera véritablement votre récit dans le Pokémonde, plus que ne le feraient les simples apparitions de quelques créatures au cours de l’histoire.

Les us et coutumes regroupent toutes les habitudes culturelles qui se sont établies au sein d’une société. Celles-ci prennent leur source dans l’histoire d’un groupe ethnique, mais aussi au travers des différents échanges entre les peuples. Ainsi, de la même manière que le thé est désormais associé aux Anglais bien que provenant d’Inde ou de Chine, les Miaouss importés en Alola sont devenus un symbole de la royauté au sein de l’archipel.

Ces différentes habitudes englobent tous les pans d’une société. L’architecture et les monuments, les mythes, les transports, la gastronomie, les sports, les médias, le divertissement en sont des facettes très visibles ; mais la culture s’exprime aussi au travers d’aspects plus anodins au premier abord. La façon de se saluer (en accueillant quelqu’un d’un alola au sein de la région de la 7g, par exemple), les habitudes vestimentaires, l’idée de classes de dresseurs selon les professions (comment justifier ça de manière réaliste ?), le calendrier, les différents rites et fêtes célébrés… De ce fait, si vous souhaitez vous attarder sur la culture dans votre récit, plusieurs questions primordiales sont à résoudre.

Chaque région doit-elle être considérée comme un pays à part entière, ou bien comme constituant simplement les différentes provinces d’une seule et même nation ? Dans le second cas, il est alors très envisageable qu’un socle culturel commun soit établi (ce qui pourrait ainsi expliquer la quasi-unanimité de la tradition du voyage initiatique au sein des régions), là où le premier encourage davantage aux différences culturelles plus importantes (en Oblivia par exemple, Ho-Oh pourrait avoir une importance toute autre et être l’objet de légendes bien différentes de celles connues à Johto). Il est vrai que dans les dernières générations, les régions Pokémon, calquées sur des pays très disctincts, sont pleines de spécificités culturelles à tous les niveaux.

Chaque région a-t-elle sa propre langue ou dialecte local ? Dans ce cas, comment les échanges entre les peuples sont-ils possibles ? Y a-t-il des interprètes ? Une langue commune ? Les protagonistes des jeux déménageant d’une région à l’autre n’ont ainsi aucun problème à comprendre la population locale, là où de nombreux cas de personnages parlant une langue différente ont été observés : par exemple, Kiméra s’exprime en partie en anglais et Blue semble avoir du mal avec certains mots de Kalos.

De plus, est-il possible que des sous-cultures, et donc des habitudes culturelles spécifiques, existent au sein même des régions ? (Si les Ramoloss ont un rôle essentiel à Ecorcia, le reste de Johto ne les considère que comme des Pokémon lambdas, etc...).

Votre approche de la culture ne sera donc pas la même selon l’échelle que vous allez décider d’adopter, et elle dépendra également de la conception que vous avez de l’ensemble de l’univers : le considérez-vous très calqué sur le monde réel, ou plutôt détaché et se suffisant à lui-même ?

L'univers Pokémon emprunte beaucoup aux J-RPGs classiques : pour preuve, il y a très peu d'éléments véritablement historiques dans les jeux, mais plutôt des mythes ou des légendes. Le seul événement avéré que l'on puisse dater est la guerre qui ravagea Kalos, environ 3000 ans avant Pokémon X/Y : nous en avons un témoignage par A.Z., un contemporain de cette guerre, dont le récit prend malgré tout des allures de conte par sa narration. L'animé présente pour sa part davantage d'événements passés, mais rien d'absolument crucial dans l'Histoire du Pokémon. On peut également ajouter à cela le début du film Détective Pikachu qui laisse suggérer que les Pokémon et l'Humanité s'entraident depuis bien longtemps, sans pour autant apporter plus que l'existence d'une civilisation proche de celle de l'Égypte Antique. Hormis des datations de bâtiments et des apparitions/disparitions d’espèces de Pokémon, on déplore un gros vide historique dans le Pokémonde.

Pour le reste, tous les éléments historiques semblent liés aux mythes des différentes régions. On sait qu'il y a bien longtemps, Arceus a créé l'univers, les Pokémon se sont développés à partir de Mew, Kyogre et Groudon se sont battus à de nombreuses reprises, les Gardiens d'Alola défendaient l'archipel contre les Ultra-Chimères... Tout ceci s'est déroulé dans un passé lointain et impossible à dater, comme on le retrouve dans beaucoup de J-RPGs. Deux choix s'offrent donc un auteur qui voudrait développer cet aspect dans sa fic : soit suivre la même veine que les jeux en insistant sur le côté mythique du passé, en accordant la plus grande place aux Pokémon légendaires, soit le décrire d'une façon bien plus réaliste, en insistant par exemple sur les difficultés de construire une civilisation humaine au milieu de toutes ces créatures étranges aux pouvoirs incroyables.

A contrario, les entrées du Pokédex des Pokémon fossiles évoquent la disparition de plusieurs espèces cent millions d'années environ avant l'histoire des jeux, supposément par une météorite (Deoxys ?). Dans la mesure où les légendes sur Kyogre et Groudon ou sur l'Ultra-Brèche ont été transmises par des peintures rupestres ou par tradition orale, on aurait tendance à placer certains Pokémon légendaires assez tard dans la chronologie, quitte à minimiser leur rôle dans la création du monde. En tout cas, si vous cherchez à écrire une fanfic sans humain et que Pokémon Donjon Mystère vous laisse de marbre, inscrire votre récit dans la préhistoire du Pokémonde peut être un exercice intéressant.

On trouve également des traces du passé dans plusieurs bâtiments, et ce dès la deuxième génération avec la Tour Cendrée, construite il y a 700 ans, et la Tour Carillon, détruite plus d'un siècle avant le début de l'aventure de Gold. Le Pilier Céleste, la statue de Vestigion, le Château Enfoui ou les Ruines présentes sur les quatre îles d'Alola renvoient à des civilisations anciennes qui vivaient dans la crainte ou le respect des Pokémon légendaires, dont on ne sait malheureusement rien du tout. Comme pour chaque élément de l'univers Pokémon à peine effleuré, il y a là matière à développer moult fanfictions.

Globalement, les sciences humaines ne sont pas représentées dans Pokémon. On ne verra jamais un sociologue étudier les phénomènes des Teams pour tenter de comprendre pour quelles raisons elles se forment. Dommage, cela éviterait à la population de frôler la catastrophe en attendant qu'un préadolescent se décide à sauver la région/le monde. Blague à part, le monde scientifique dépeint par les jeux et l'animé se concentre principalement sur l'étude des Pokémon, dont les savants sont loin d'avoir fait le tour. Le professeur Sorbier, qui a pourtant passé toute sa vie à étudier l'évolution des Pokémon, est encore assailli de questions quant à ce processus si important, par exemple. Dans la mesure où l'on n'obtiendra jamais de réponse sur ce sujet, ni sur bien d'autres, chacun est libre d'apporter des explications.

Les sciences "dures" sont quand même relativement bien représentées dans les jeux depuis les toutes première versions. Le domaine des énergies notamment est illustré par les Centrales de Kanto, Kalos et Alola, ainsi que les Éoliennes, faisant la part belle aux énergies renouvelables, en accord avec la philosophie de la licence. Les lieux visités aux cours des différentes aventures montrent d'autres domaines comme la climatologie, l'astronomie, l’océanologie ou l’archéologie par le biais de bâtiments de recherches ou de musées, et bien entendu... la réanimation des fossiles. À nouveau, il demeure un lien, même ténu, avec les Pokémon, car peut-on imaginer de centrale sans Voltorbe ou Magnéti ?

Notons d'ailleurs que les protagonistes menant des recherches scientifiques sont des personnages très intéressants à développer dans une fanfic Pokémon car ils apportent beaucoup à l'univers. En effet, outre cette possibilité d'imaginer des explications aux nombreuses bizarreries inhérentes aux Pokémon, l'auteur peut également présenter d'autres points de vue et utilisations des monstres de poche que celui du jeune dresseur qui s'élance sur les routes dans l'espoir de devenir the very best.

En lien avec ce qui était dit plutôt avec l'importance des légendes dans l'univers Pokémon, on se rend compte que la religion est curieusement assez peu présente que ce soit dans les jeux ou le dessin animé. Pour un développement plus conséquent sur le sujet, on vous renverra vers un article précédent. Malgré tout, on peut se demander de quelle façon d'anciennes croyances ont pu influencer la philosophie actuelle d'entraide entre humains et Pokémon ? De même, existait-il des religions qui interdisaient toute coopération avec les monstres de poche ? Ce sont des questions qu'il peut être important de se poser lors de la conception d'une fic Pokémon où la religion occupe un rôle important.

Bien évidemment, la culture n'englobe pas uniquement des aspects "sérieux", comme les sciences et les croyances, mais aussi des thématiques plus légères.

C'est bien connu, les Japonais raffolent de la bonne cuisine. Sans surprise, on retrouve des éléments de gastronomie dans la licence de Game Freak. Car les Pokémon ont toujours la préséance, on constate que les monstres de poche ne se contentent pas que d'aliments naturels comme les Baies ou les Poké Fèves, mais qu'ils apprécient également des pâtisseries comme les Poffins, les Pofiteroles ou les Malasadas. Puisque la 4G nous invitait à cuisiner via un mini-jeu, on pourrait sans problème imaginer mettre en avant cet aspect dans une fanfiction.

Pour les humains, Pokémon propose son lot de restaurants, dont on connaît mieux les menus depuis la sixième génération. À cause des clichés entourant la gastronomie française (alors qu'il y a plus de restaurants trois étoiles au Japon qu'en France), on trouve pas moins de quatre restaurants à Illumis, à quoi on peut ajouter une Cantine à Lavandia et un Buffet Baston à Ekaeka. Dans tous les cas, il s'agit avant tout d'une activité journalière permettant aux joueurs d'entraîner leurs Pokémon, mais l'importance prise par la gastronomie est intéressante à relever, d'autant qu'elle amène une question très importante, tant dans le cadre de la culture du Pokémonde que pour tout auteur de fics ou simple fan de la licence : mange-t-on des Pokémon ?

Les différents repas proposés par ces établissements tendent à répondre par l’affirmative. Les entrées récentes du Pokédex de Ramoloss et de Crabagarre vont dans ce sens, puisqu’il est dit que la queue du premier et les pinces du second (qui se détachent d’elles-même et repoussent) sont consommées par les humains. Cependant, s’il n’est jamais fait explicitement mention d’un mets à base de Pokémon mort, les menus décrits comme des pochés, roulés ou rôti, voire les plats à base d’œufs, suggèrent un apport en protéines animales. À moins d’introduire des créatures non-Pokémon à votre fanfic, le Steak Fonceur dévoré par votre protagoniste principal à Alola peut être issu de la moitié des monstres de poche existants, élevés ou chassés en vue d’être mangés. Bien entendu, ceci va dépendre des convictions de chacun. Si vous dépeignez un Pokémonde écologiste, en harmonie avec la nature, il serait plus cohérent d’imposer un régime vegan à la société décrite.

On peut aussi se demander si les Pokémon mangent d’autres Pokémon. Ici, la réponse est plus simple puisque de nombreuses entrées du Pokédex insistent sur les liens prédateurs/proies qui unissent certaines espèces. Reste à déterminer dans quelle mesure cette chaîne alimentaire peut être respectée dans une fanfiction Pokémon Donjon Mystère.

L’art, sous toutes ses formes, est également présent dans l’univers Pokémon. En ce qui concerne la peinture ou les arts plastiques, on les retrouve parfois par le biais d’archétypes de personnages (Artie de la 5g, Oléa de la 7g, par exemple), mais la sixième génération introduit aussi un musée d’art à part entière. Dans le cadre d’une fanfic sur ce thème, on peut aisément choisir d’assimiler les périodes artistiques du Pokémonde à celles de notre univers, puisque les régions Pokémon, en se basant sur des lieux et parfois des cultures réelles, nous présentent des œuvres qui vont dans ce sens.

La musique aussi est présente dans les jeux de la licence : elle a aussi droit à ses personnages emblématiques, comme Strykna, venue d’Unys, ou la Quatuor Go-Rock de Pokémon Ranger ; par ailleurs, on retrouve souvent des musiciens épars parmi les dresseurs, parfois réellement destinés à jouer de la musique, comme c’est le cas de plusieurs PNJs disséminés dans la région d’Unys… et n’oublions pas la station de radio musicale dans les jeux de la seconde génération.

Le cinéma, quant à lui, apparaît plus ou moins avec la cinquième génération, qui apporte d’abord les comédies musicales de Méanville, puis le fameux Pokéwood faisant encore intervenir des personnages importants tels que Zhu ou Morgane dans une moindre mesure. À Kalos, le septième art s’illustre au travers de Dianthéa, actrice et Maître de la Ligue, et la nouvelle idée des Vidéos Dresseur.

Ces trois éléments présentent peu de spécificités propres à l’univers Pokémon, et contribuent seulement à donner une richesse culturelle au Pokémonde. Ainsi, le plus indiqué serait de se calquer sur notre monde pour retranscrire les avancées de ces domaines dans une fanfic, à moins que l’on souhaite développer une chronologie des choses propre à l’univers d’une fanfiction. Voici pour les arts, presque anecdotiques ; finalement, c’est un autre domaine qui va se retrouver fortement influencé par la présence des Pokémon.

Le sport, depuis le temps qu’il existe dans Pokémon, a toujours été marqué par une collaboration entre humain et Pokémon. Du Pokéathlon de OHG/ASS au Surf Démanta, en passant par les stades sportifs de Méanville, cette règle s’est toujours vérifiée. C’est également le cas dans l’animé, avec de nombreuses variantes de la course de Pokémon, ainsi que les Batailles Royales, et l’apparition de nombreux autres sports. Avec cela, les classes de dresseurs “sportives” utilisent toujours des Pokémon susceptibles de les suivre dans leurs entraînements physiques, comme tous ceux pratiquant les arts martiaux qui ont tendance à se retrouver aux côtés de Karatékas ou Combattantes.

Mais malgré cette diversité de sports basés sur ceux de notre monde, c’est bien entendu les combats Pokémon qui bénéficient de la plus grande importance culturelle pour les spectateurs de tous les âges. À un autre niveau que les petits duels opposant de petits dresseurs sur de petites routes poussiéreuses, le match Pokémon est élevé à un rang de sport national par les nombreux tournois événementiels et combats de Ligue Pokémon, très médiatisés. Assister à ces duels constitue un divertissement immanquable pour une grande partie de la population, à en croire l’engouement généralisé lorsqu’il est question de combats dans le canon.

C’est à peu près la même chose pour les concours Pokémon, bien qu’ils soient moins présents : devenir coordinateur Pokémon est une autre alternative au dressage, permettant de suivre une voie professionnelle aux côtés des Pokémon. Les gens assistent aux concours comme ils iraient voir un concert ou un spectacle de danse, et ces événements sont, comme les tournois, suivis à la télévision.

Au passage, à l’instar de notre monde, les médias ont une influence visible sur la société pokémonesque — certains programmes allant même jusqu’à attirer ou repousser des Pokémon sauvages. Ceux-ci ont évolué au fil de la licence, mais des préférences locales pour tel ou tel appareil ou application sont à noter. Ainsi, de même qu’en Europe ou aux États-Unis, Facebook et Twitter sont très répandus tandis que WeChat fait figure d’icône incontournable en Chine, le Pokématos est un outil essentiel à Johto (voire Kanto pour OAC et HGSS) quand Unys va lui préférer le C-Gear.

La présence des Pokémon pose également quelques questions au niveau social : en quoi joue-t-elle sur les relations humaines ? Et surtout, quelles sont les relations entre humains et Pokémon, comparé à celles que nous avons avec les animaux de notre monde ?

La philosophie de la licence nous procure facilement une réponse à la première question : l’amour du dressage de Pokémon (notamment, mais les autres activités en lien avec les monstres de poche peuvent compter) rapproche les dresseurs, crée des liens entre eux, que ce soit par goût des combats ou plus spécifiquement par celui d’un certain Pokémon, ou des Pokémon d’un certain type, par exemple. De même, ce qui tient au côté enfantin de Pokémon, deux dresseurs sont très prompts à se rencontrer, s’affronter en combat plus ou moins amical : les dresseurs vont les uns vers les autres en permanence, plus que chez nous, pauvres terriens dépourvus de créatures magiques. Le concept de dressage apporte donc à l’univers un véritable phénomène social, et une raison de plus pour les gens de s’entendre sur leurs points communs.

En ce qui concerne les Pokémon, la relation avec leur possesseur dépend beaucoup de celui-ci : ils peuvent être de simples partenaires de combats (socialement dévalorisé par la licence), des confidents, de véritables amis (socialement valorisé par la licence), des animaux de compagnie ou des aides à domicile pour ceux qui ne sont pas dresseurs… les approches sont multiples même au sein du canon, grâce à une multitude de personnages différents. Une nouvelle nous est même proposée dans le film Détective Pikachu au travers de Ryme City. L’interprétation de ce lien particulier reste libre à l’auteur en fonction de ses personnages (humains comme Pokémon), mais aussi de son scénario ou la vision de l’univers qu’il aimerait développer à travers sa fanfic.

Pour conclure, la culture enveloppe tellement d'éléments différents qu'elle reste le meilleur moyen d'apporter du réalisme et de la profondeur à votre fanfiction, d'autant qu'elle demande souvent moins de réflexion que la complexité des institutions ou des détails économiques — à noter pourtant que tous ces aspects peuvent être étroitement liés. La possibilité de parodier des œuvres d’art existantes en y insérant un jeu de mot avec un nom de Pokémon peut aussi apporter une touche d’humour. Tous les petits détails culturels que vous intégrez à votre récit rendent le quotidien des personnages crédible tout en marquant pleinement la distance entre le Pokémonde et le nôtre dans l'esprit des lecteurs.


Par LunElf et Yûn

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