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Interview d'auteur : ShiroiRyu



Nous sommes ravis de vous retrouver pour une interview très longue et très... complète, accordée cette fois par ShiroiRyu, auteur tout à fait incontournable de la section fanfics de Pokébip depuis plusieurs années, dont les écrits ont marqué et inspiré plus d'un écrivain en herbe. Qui de mieux pour nous parler aujourd'hui des fanfictions tenues sur la durée ? Merci à lui pour son temps et l'implication qu'il a mis dans ces quelques réponses !

Les sentiers de la gloire

Comment définir d'après toi une bonne fanfiction ?
Y'a la bonne et la mauvaise fiction... La bonne fiction, elle...
Plus sérieusement, une bonne fiction, ce n'est pas forcément celle qui a le plus de lecteurs. Sinon, ça reviendrait à dire que j'ai perdu pas mal en qualité depuis ces dernières années.
Une bonne fiction, c’est déjà une fiction qui plaît à soi-même avant de plaire aux autres. Bien entendu, ça ne veut pas forcément dire qu’elle sera bonne aux yeux des autres mais tout d’abord, il faut qu’elle vous donne envie de l’écrire.
Ensuite, une bonne fanfiction, ce n’est pas forcément une fanfiction longue ou courte, rien ne permet de définir exactement en terme de longueur une bonne fanfiction, loin de là.
Ni même le genre ! Oui, ce n’est pas parce qu’une fanfiction aura de l’aventure ou de l’action, de la romance ou de l’érotisme, que boom, sa qualité va grimper en flèche.
Dans les faits, concrètement, une bonne fanfiction dépend uniquement de ce que l’auteur veut écrire et ce que les lecteurs cherchent. Et oui, c’est aussi simple que ça ! Bien entendu, la qualité d’écriture sera quand même nécessaire mais elle s’améliore avec le temps et de l’entraînement. Rome ne s'est pas faite en un jour.
Et puis, il ne faut pas voir trop grand au départ. Peut-être envisager tout d’abord une courte fiction ou quelques one-shots ? Cela permettra alors de se faire la main... et aussi ne pas avoir peur de mettre sur papier ou sur Word les lignes directrices de l’histoire, les traits importants des personnages, les évènements marquants et autres. Ce sont toutes ces petites choses qui permettent de donner vie à la fiction et surtout de la considérer comme « bonne ».

Laquelle de tes fanfics a été la plus difficile à écrire, et pourquoi ?
Par-delà les frontières, la seconde version, si on se cantonne aux dernières sorties. Quand on passe de 42 chapitres à 150, on sent à quel point c’est difficile... surtout quand on rajoute quelques personnages, qu’on fait des modifications, qu'on occulte le sexe, etc... Car oui, toutes ces petites choses font que ben, y avait du boulot et pas qu’un peu. Il suffit de voir aussi le temps que j’ai mis à la terminer, entre justement une absence de temps, de la démotivation, d’autres fictions, un second roman, etc... Bref toutes ces petites choses. C’est d’ailleurs PDLF Second Jet qui m’a vraiment incité à mettre un terme aux fictions.
Car bon, il faut avouer que l’absence de lecteurs et commentaires n’aidait pas à savoir si les gens appréciaient la différence ou non. J’avais prévu bien entendu un remake des deux autres tomes avec une petite surprise comme le fait que Tyrania ne serait pas une Goupix... mais une Pyronille. Pareil pour quelques autres changements comme le fait que Riza ait une fin heureuse dans PDLF... donc elle ne serait pas une antagoniste dans SCR ! BREF ! Tout ça est derrière moi, rien de plus, rien de moins.
En terme de fiction difficile à écrire parmi les plus anciennes, j’avoue que Derrière les Apparences, une fiction de 300 chapitres plus disponible sur le site, m’a fait beaucoup de mal et pour une raison très simple : l’adultère/trahison. À cause d’une incompréhension entre les deux personnages principaux, la romance que j’avais prévue au départ entre eux s’est changée et modifiée. Je me disais que je pourrais rattraper ça mais plus j’avançais dans les chapitres, plus je me disais que ça ne serait pas possible, ça ne conviendrait pas. Et il fallait une raison à ça... C’était la première fois que mes personnages principaux ne finissaient pas ensemble, sans que ça tourne au harem, au sexe facile, et tout... Rajoutons à ça que la vie n’était vraiment pas joyeuse pour l’entourage de mes personnages et voilà le résultat... Oui, le souvenir d’une certaine Gardevoir...
Bien entendu, d’autres fictions avaient leur moment triste, que ça soit Aux Confins de l’Univers, Jusqu’au bout, Atteindre les Cieux, contrairement aux apparences, je ne faisais pas que des fictions qui finissaient bien, c’était même assez étonnant. Mais Derrière les Apparences avait ce petit truc... qui me faisait mal. Et d’ailleurs en regardant bien, c’est bien la moitié de mes fictions qui a sautée hahaha ! Ric Auré, Ange ou Démone, etc !

Rétrospectivement, de quelle fanfiction es-tu le plus satisfait ?
Il y en a tellement. Aux confins de l’Univers a été écrit directement à partir du scénario dans ma tête. Oui, à l’époque, je ne faisais AUCUN scénario sur papier. Tout était inscrit dans mon crâne, j’étais jeune, j’étais libre ! 435 chapitres en un an pour être précis. Après, bien entendu, il n’y a pas qu’elle. Ma trilogie du Dieu Originel était très bien, ça reste ma première fiction. À bien y réfléchir, je pourrais citer plus ou moins chaque série qui a fait plusieurs tomes.
Le royaume des insectes avec le chevalier servant, là aussi, j’ai toujours voulu faire un spin-off avec une route alternative, la continuer et tout ça... Mais bref, je suis plus ou moins satisfait de toutes mes fictions qui sont terminées. Les retravailler, c’est plus pour les remettre au goût du jour avec les nouvelles générations et autres choses comme les Méga-Évolutions. Ah... Qui sait, peut-être qu’un jour, je finirai les Mousquetaires et tout le reste ?
Mais concrètement, si je devais mettre une fiction au-dessus des autres en terme de satisfaction, je pense que celle du royaume des insectes est la mieux placée. Dans l’idéal, il suffirait de remplacer les noms des insectes par des castes et voilà, vous avez presque une idée de roman ! En créant ce monde, avec ses régions, ses castes, et tout le reste, je sais que j’avais fait le bon choix ! Après tout, qui dirait non à une jolie Olistar qui méritait autant l’affection d’un certain Dardargnan que quelqu’un d’autre ?

As-tu constaté une évolution dans ton écriture au fil du temps ?
Je l’espère ! Mais malheureusement, même s’il y a une évolution, il y a aussi des régressions ou des stagnations ! Combien de fois m’a t-on dit que je mettais trop souvent de... ? Ou alors le même mot ? Quand je pensais en être débarrassé d’un, voilà qu’un autre apparaissait ! Dans l’idée, je pense que j’ai gardé cette même qualité au niveau des émotions de mes personnages. Bien souvent, je suis concentré sur les sentiments qu’ils expriment, je veux que les lecteurs se mettent à leur place, souffrent quand ils souffrent, soient heureux quand les personnages le sont.
Mais à côté, j’ai l’impression d’être resté au même niveau en terme de description. Quand on me dit que trop de description, ça tue la lecture, j’ai quand même la sensation que malheureusement, je n’en fais pas assez. Je peux décrire un royaume, son statut, son mode de vie, ses habitants, ses créatures, mais dès qu’il s’agit de décrire un lieu, je suis complètement perdu. Ainsi, même si je considère que je me suis amélioré en plus d’onze ans d’écriture (et oui ! Ça fait pas mal de temps, on dirait pas !), il reste toujours des points où je considère que j’ai encore beaucoup de progrès à faire... mais peut-être que cela n’est que mon point de vue et que je m’imagine des choses !

Parlons peu parlons bien. Niveau fanfictions, est-ce que plus c'est long plus c'est bon ?
Faut demander ça à certaines personnes ! La réponse vous étonnera ! Si nous devons parler sérieusement, la réponse sincère et honnête serait non. Mais ça ne concerne pas que les fanfictions mais aussi les autres médias, comme les mangas, les séries télévisées ou les films et même les romans ! J’ai remarqué ce petit détail en retravaillant Par-delà les Frontières ! Nous sommes passés de 42 chapitres à 150 chapitres... et c’est même une chose que j’ai vu dans mes romans.
Pour tout dire, lorsque j’écris mes fanfictions, ou plutôt leur scénario, j’ai un certain nombre de pages, de lignes, de chapitres. Je me sens donc obligé de remplir ce quota par tous les moyens. Qu’est-ce que cela fait ? Des chapitres qui traînent en longueur, une avancée plutôt mollassonne. J’estime que mes chapitres ne sont pas très longs et surtout que faire des chapitres de cinquante pages Word, c’est inciter le lecteur à tout lire sans faire ne serait-ce qu’une pause, ce qui va perdre les lecteurs.
De même, si une fiction est trop longue, les gens vont finir par se lasser... Surtout si vous commencez à ne plus être régulier dans la sortie de vos chapitres. Sur ce dernier point, on pouvait me faire confiance, j’étais toujours à l’heure... sauf sur Par-Delà les Frontières Second Jet (encore lui !). Avoir des choses à dire sur une fiction, étoffer son univers, sa faune, sa flore, il serait horrible et ridicule de dire que ce n’est pas intéressant... mais vous n’avez pas forcément besoin de parler de la matière dont est composée chaque roche que le héros rencontre du bout des pieds !
Donc une longue fiction, c’est bien mais... cherchez déjà à trouver la fin de votre fiction, évitez de trop la retarder et surtout, quand vous sentez que vous tirez trop sur la corde, il faut alors se dire que c’est l’heure de dire au revoir aux héros. Rien n'empêcherait alors de faire une autre fiction dans le même univers, c’est même guère si rare que ça de nos jours ! Les longues fictions, c’est bien, mais avec modération.

La sueur, le sang et les larmes

Comment conserve-t-on sa motivation durant l'écriture d'une fanfic en plusieurs tomes et/ou plusieurs dizaine de chapitres ?
Poser une telle question à quelqu’un qui n’a jamais eu de lecteur/correcteur pour son roman vieux de onze ans, et qui en est à son huitième tome avec plus de 400-500 chapitres au total ? Hmm... La première réponse est la plus évidente : La motivation de se faire plaisir.
C’est une réponse simple et bateau mais qui m’a permis de tenir toutes ces années. J’ai déjà la fin de mon roman, j’ai même commencé une autre série de romans et malgré la lassitude, l’absence de réponses des éditeurs, des réponses douteuses d’autres, j’ai décidé de continuer. Il faut savoir une chose banale de ma part : j’ai commencé à écrire des fanfictions pour m’occuper. Étant sans emploi à l’époque, ayant quitté les études après le BAC, j’ai préféré écrire, écrire, et encore écrire, pour passer le temps. C’était soit ça, soit me droguer, devenir alcoolique et sortir en boîte.
Mais surtout, à l’époque, pour mes fictions comme pour mes romans, j’écrivais... en me basant sur des images. Oui, mon roman principal est basé sur une seule image qui trône sur mon ordinateur depuis donc plus de dix ans. Autour de cette image, j’ai créé un univers et voilà le résultat, onze ans plus tard. Il faut vraiment se dire : « Je fais ces textes pour moi avant les autres. » Pour voir les personnages créés de nos mains prendre vie, s’animer, interagir entre eux.
Onze ans plus tard, je sens que la motivation pour mes fictions n’est plus aussi forte et présente, je vais sur la trentaine... et bon, les lecteurs sont bien moins présents. Autant, les romans, j’écris ça pour moi, autant les fictions, j’écrivais ça pour tout le monde. Aujourd’hui, je vais même commencer à envisager d’écrire en anglais pour toucher un public plus large, une autre sorte de motivation tout en continuant d’écrire la suite de mon roman en français. Mais les fictions ? Difficile à dire ! Qui sait, on est jamais à l’abri d’une surprise !

Comment élabores-tu le scénario de fanfics aussi longues que les tiennes ?
Sincèrement ? Je n’élabore rien... du moins, au départ, c’était ainsi. Tout était dans ma tête, que ça soit les Rois, Reines, les membres du Tarot pour la trilogie du Dieu Originel, pareil pour les pièces de l’échiquier de Jusqu'au Bout ou même les évènements principaux d’Aux Confins de l’Univers ! Oui, oui, tout ça était seulement dans ma tête ! Le reste était écrit comme si de rien n’était. Peut-être était-ce difficile à croire mais c’est pourtant la réalité !
Maintenant, j’ai l’impression qu’avoir posé les bases, les descriptions des personnages, les arcs et les évènements importants sur Word m’a été plus ou moins fatal. Je ne sais pas si je pourrais être capable de travailler à nouveau sans mais c’est ainsi que je fais... Le scénario est écrit en avance... mais attention, ce n’est pas pour autant qu’il est gravé dans la pierre ! Comme je l’avais signalé pour Derrière les Apparences, un évènement important a été modifié car cela ne convenait plus au fil des chapitres. Et oui, c’est aussi simple que ça.
Ainsi, si on me demande même la base de la création de mes fanfics, c’est facile... c’est souvent sur un coup de tête. Et vous avez les nombreux résultats... On pourra aussi aisément remarquer que j’ai une préférence pour certains pokémons, qu’ils soient légendaires ou non... Mais bref, avec l’utilisation de Word, j’en suis venu à me demander si cela ne me portait pas plus préjudice qu’autre chose vu que j’ai la sensation que cela me faisait tirer en longueur la fanfiction. Encore une fois, si les gens n’ont pas vraiment vu la différence, c’est une bonne chose !

Combien de temps te prend le travail préliminaire à l'écriture proprement dite avec des fictions de cette taille ?
Pour mes fanfictions comme mes romans, je dirais plus ou moins une semaine à deux. Chaque journée est une focalisation sur un point. Ainsi, que ça soit les personnages, les chapitres, les moments importants, je me concentre pendant une journée en ne faisant que cela.
Ainsi, en restant fixé sur un objectif pour la journalier, cela me permet d’éviter de me disperser. Cela concerne aussi la recherche d’images ou même des renseignements sur diverses choses... comme la maladie qui avait touché notre héros dans Parce que je suis un(e) imbécile. C’est sur ces petits points que j’adore passer du temps.
C’est une chose comme une autre mais voilà, généralement, cela peut me prendre deux semaines, voire un mois. Je n’aime pas trop traîner sur ces points et parfois corriger si y a une erreur au moment où j’écris le chapitre. Mais voilà, ce n’est pas forcément aussi long qu’on pourrait le croire.

Tu as également écrit des choses plus courtes, jusqu'au format One-Shot, est-ce un travail d'écriture fondamentalement différent de celui d'une fanfic longue ?
Totalement ! Et cela pour une simple et bonne raison : je dois faire beaucoup plus court. Je dois emmener directement à la fin de l’histoire ou assez rapidement, sans faire de détours ou de longues descriptions.
C’est d’ailleurs Atteindre les Cieux et Moi et mon Arceus qui m’ont fait comprendre que j’étais capable de faire de courts récits et montrer que non, je n’ai pas forcément besoin d’écrire des centaines voire des milliers de pages pour rendre une histoire intéressante, poignante, etc. Il faut savoir que j’écrivais même des sonnets à l’époque, oui, ces poésies avec alexandrins et tout !

Comment construis-tu tes personnages ?
Via une image pour une bonne partie de ces derniers. Ensuite, je tente d’élaborer la description physique autour de cette image, avec parfois quelques rajouts ou différences. Pour certaines fictions, pas le choix, je fais à l’improviste, ou plutôt, je vois dans ma tête.
C’est bien là ma plus grande tristesse : je ne sais pas dessiner. J’ai les idées, j’ai les monstres, j’ai les scènes, j’ai les personnages dans ma tête, dans le moindre détail... MAIS je ne sais pas dessiner ! Combien de fois j’ai voulu les représenter... sans y arriver. Et vu que je n’ai jamais eu le courage, eh bien voilà le résultat !
Ensuite, outre la description physique, je me dois de leur donner un trait de caractère « majeur » puis deux ou trois traits « mineurs ». Alors que les traits « mineurs » peuvent varier au fil des évènements, le trait « majeur » restera ancré assez longtemps, changeant qu’à peine. Je pense à un certaine chevalier du Diamat qui est resté majoritairement « colérique » bien que son coeur s’ouvrait à une demoiselle chevalier-pokémon.
Par contre, comme souvent, mes personnages restent « libres », ce qui veut dire que même si c’est moi qui écris à leur sujet, ils peuvent évoluer à leur guise et je ne suis pas totalement leur « maître ». Ainsi, cela peut paraître absurde mais ça me permet de leur donner une personnalité plus approfondie, j’ai l’impression, avec des émotions plus réalistes.

L'œil du tigre

Penses-tu qu'un bêta-lecteur ou une bêta-lectrice soit indispensable à un bon travail sur une fanfiction ?
Absolument ! Et c’est ce qui me manquait le plus, pas que pour les fictions mais aussi les romans ! Après, en quelque sorte, quand tu écris une fiction, pour la première fois, tous les lecteurs sont des bêtas-lecteurs(trices) mais le mieux est quand tu reçois des commentaires non-offensants mais qui sont objectifs. Bien entendu un « J’adore ta fiction » c’est toujours bon à prendre... mais des personnes qui te disent : « Y a une erreur ici » ou « tu te répètes trop souvent. », c’est de ça dont on a besoin.
C’est même l’une des remarques que j’ai souvent entendue, le fait de répéter souvent une tournure de phrases, etc... Ainsi, une personne qui est là pour vous lire et donner votre avis, de façon respectueuse, est ce qu’il faut... mais bien souvent, ce n’est pas le cas et c’est là que c’est malheureux. Ainsi, oui, avoir quelqu’un pour vous conseiller, avant même la publication, c’est une bonne chose. Mais pas uniquement avant ! Pendant, c’est tout aussi bien ! Ce ne sont que des fanfictions, il n’y a pas mort d’homme si vous corrigez des choses sur le moment.

Quel est le commentaire le plus pertinent que tu aies reçu ?
Difficile à dire. Ça fait onze ans... Onze ans, c’est long, très long. Je ne peux pas dire que je m’en rappelle. Il y a des chances que le commentaire soit encore présent sur le site Pokébip mais ça serait sûrement l’un de ces longs commentaires qui explique ce que la personne a aimé ou non dans ma fiction dans sa globalité. Sur le coup, je ne peux rien dire de plus.

Quel conseil concernant l'écriture aurais-tu aimé recevoir, et/ou plus tôt ?
Avoir un bêta-lecteur ? Oh... et ne pas hésiter à se renseigner sur les différents sites qui permettent aux jeunes auteurs en herbe de publier leurs écrits et SURTOUT... ne pas avoir peur d’y poster ! Ces sites sont faits pour aider et épauler les débutants, ils ne vont pas vous mordre !
Et sinon, si vous êtes doué en anglais, tenter de réécrire votre texte dans cette langue, cela reste un exercice difficile auquel je vais m’y mettre pour toucher un plus large public. Et oui, la langue anglaise étant bien plus diffusée dans le monde, si vous voulez avoir bien plus d’avis et autres, c’est la meilleure idée qui soit pour se faire connaître !

A-t-on une chance de revoir des textes publiés sous ton nom sur le site ?
Ne jamais dire jamais ! Avec l’envie de réécrire mon roman en anglais, ma focalisation sera optimale sur ce dernier... ainsi que continuer la suite de mes DEUX romans en français. Mais j’avoue que je n’aime pas faire un travail inachevé, je m’en suis toujours voulu pour le cross-over Digimon x Pokémon ! Sachant d’ailleurs que ma première fiction n’était pas une fiction Pokémon... mais Digimon ! Eh oui !
Alors, oui, je sais bien que je ne vais rien arranger. À bien y réfléchir, j’ai les chevaliers Pokémon, le signe des mousquetaires, chevalier servant (route Olistar), et le dieu originel... Voilà ce qui est en plan ! Et on parle pas de courtes fictions hein ? Mais de fictions qui ont plusieurs volumes encore prévus ! Et surtout, il faut savoir que j’avais aussi envisagé une suite au chevalier servant, avec le/la/les descendant(e)(s) de notre Dardargnan et son Apireine ! Oui, ça remonte à très loin... puisqu’à la base, il s’agissait d’introduire la 5ème génération et ses insectes en tant qu’autre royaume des insectes.
Comme quoi... Ainsi, je ne peux rien promettre, je ne veux rien promettre. Si un jour, on voit une nouvelle fiction de ma part, peut-être que je verrais pour un one-shot pour me remettre dans le bain ? Puis une petite fiction ? Nul ne sait ce que l’avenir prévoit pour moi ! Si je suis publié pour mes romans, si j’ai un vrai travail, et tout le reste... Qui vivra verra !

Un dernier mot pour conclure cette interview ?
Pwet. Non ? Eh bien... Disons juste que ça sera sûrement le texte le plus long que je vais donner à Pokébip depuis plusieurs mois. C’est pas une fiction, mais c’est déjà pas si mal que ça ! Ça prouve que je suis encore vivant, hahaha ! Merci pour l’interview, ça me fait penser que je suis encore un peu spécial pour ce site, et pas uniquement parce que j’ai incité à l’introduction des Gijinka (pokémon humanisé) dans les fanfictions !


Interview par Soundlowan

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