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Liberté, Liberté de Feather17



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Evaluation de Ramius

Expression


C’est sans aucun doute le grand point fort de ta fic.

Tu as une patte distinctive qui porte ton texte tout du long, capable de soutenir le récit et qui permet vraiment au lecteur de s’immerger dans la lecture. C’est particulièrement important ici, étant donné la difficulté d’approcher les personnages ; j’en reparlerai dans leur section. Ici, je te dirais simplement que ta plume mérite des compliments, et que je ne peux relever que des points de détails. Donc c’est parti pour le pinaillage.

Déjà, le texte peut encore profiter d’une relecture, il y a quelques coquilles ici et là. Les plus gênantes sont quelques confusions au niveau des temps, l’imparfait apparait plusieurs fois à des moments où on attend du présent ou du passé composé ; je pense en particulier aux moments d’introspection d’Huguette, ou à certaines expositions. J’ai aussi vu un truc qui me tient à cœur, l’écriture de Pokémons au pluriel. Comme Pokémon est une marque, on est censés le traiter comme un invariable ; comme ça a besoin d’être justifié pour avoir du sens dans la cohérence interne d’une fic, c’est aussi joli de le traiter comme un nom commun. Donc autant éviter de mettre la majuscule et le pluriel en même temps, même si je répète que c’est du pinaillage !

Il y a un point qui m’a beaucoup plus intrigué mais qui est très subjectif. Dans le chapitre 3, on croise ceci : « Si Huguette est emplie de préjugée, elle ne demeure pas moins époustouflée et admirative du lieu dans lequel elle pénètre ». Je l’ai ratée en première lecture, et ces simples mots ont changé toute ma compréhension de la fic à la relecture : je suppose que le e en trop à préjugé m’aura fait passer sur le sens profond de cette phrase. (C’est complètement hypothétique et c’est le problème d’être un maniaque de la grammaire, oui…) Ce passage est le premier où la narration s’oppose ouvertement à Huguette : jusque-là, on a un narrateur omniscient subjectif, qui est en fait une forme un peu plus commode de narrateur interne (et très intéressant en soi d’ailleurs) et qui a l’air plutôt d’accord avec tout ce qu’elle fait, peu importe combien c’est discutable (je pense à l’interview de Lovis, une mise en contexte brutale et efficace !). Autrement dit, ce mot de « préjugé » signale à lui tout seul qu’on a affaire à une héroïne « discutable », donc au minimum une anti-héroïne (j’y reviens bientôt). Ce sera répété plus tard, mais ça a une influence si radicale sur l’opinion qu’on a sur la fic (la mienne est passée d’un extrême à un autre) qu’il faut absolument que ça soit vu et que ça marche. Je t’avoue que c’est bien la première fois que je vois un phénomène aussi capital concentré en un seul mot et que je ne sais pas bien comment le gérer ; néanmoins je t’encourage, si tu peux identifier un passage aussi crucial d’un texte, à ne pas hésiter à passer des heures à le ciseler. Où le placer, comment le formuler, à quel moment dans l’histoire, comment l’entourer ? Peut-être que c’est juste moi qui l’ai raté (encore une fois, tout ce paragraphe est hautement subjectif), mais je voulais vraiment insister là-dessus.

Pour conclure sur une note plus joyeuse, je tiens aussi à signaler la description de la fillette à la gare, et le nom des journalistes du chapitre 6 : les deux fois, la touche d’humour tombe très juste et aura provoqué d’agréables éclats de rire !

Personnages


Les personnages ne sont pas fondamentalement mauvais, mais concentrent les points faibles de la fic. Il faut bien commencer par Huguette, et ce sera par nécessité un long pavé.

En première lecture, cette Huguette était pour moi la plus grande énigme de la fic, un personnage inclassable oscillant entre le vide, le caricatural et l’erreur vivante. Eh bien je me trompais : il s’agit d’une anti-héroïne, d’une nature d’héroïne décevante, et à fonction d’héroïne négative. Je pense que tu savais très bien ce que tu faisais en la définissant et en l’animant, et je partirai de ce principe.

Anti-héroïne, c’est évident, parce qu’il est difficile de l’apprécier. Décevante, parce qu’elle échoue dans sa quête, et négative parce qu’il vient un moment où on souhaite la voir échouer. Un personnage qui partage les tares du monde qu’on voit par ses yeux, et dont l’histoire transmet un jugement muet, une leçon de morale. (Précisons-le tout de suite : une morale est particulièrement souhaitable dans une histoire articulée sur un anti-héros ! Certaines choses sont mauvaises — l’esclavage — et il est aussi simple de ne pas les laisser à l’appréciation du lecteur.) Bref, tout ça devrait bien aller ensemble, et pourtant Huguette échoue dans sa mission en tant que personnage, ou du moins ne la remplit pas complètement. Analysons tout ça en détail.

Le chapitre 2 met en place un parallèle assez intéressant avec Sorbier, puisque lui comme Huguette seront interrompus au pire moment possible par une question atrocement embarrassante, dans une conférence publique et en fin de chapitre. Cynthia le soulignera : Huguette est un miroir de ses opposants, aussi aveugle qu’eux. Elle n’est pas différente d’un Sorbier obsédé par la vérité qu’il doit placer au-dessus de celles des autres, elle n’a pour la soutenir qu’une vérité largement plus vraisemblable. C’est une anti-héroïne, capable de faire dans la demi-mesure : elle suit une quête juste, elle enchaîne les coups-bas dans ses interviews, elle évite les vieux travers du dresseur parfait ou de l’enquêteur transcendant la logique, elle trouve le moyen de presque tout ignorer d’une Ligue à laquelle elle semble être plutôt opposée… (Hors-sujet : c’est tout de même un moyen habile de suggérer des populations laissées de côté par le dressage, un lore appréciable.) Huguette, en fin de compte, est une personnification de la colère ressentie par son peuple, et qui se définit entièrement par là (avec le leitmotiv puissant des doutes sur sa propre existence). Mais un lecteur qui n’a pas subi les mêmes comportements qu’elle, ou qui n’en a qu’un aperçu extérieur, aura beaucoup de mal à la suivre et à souscrire à sa quête, si noble le but soit-il. Rien d’anormal : le héros négatif ne peut pas recueillir l’approbation du lecteur. L’histoire qui se structure autour de lui doit donc offrir ailleurs des moments de répit, des éléments agréables à lire et à suivre qui la rendront plus confortable pour le lecteur. Ces éléments manquent à ta fic : on a principalement Pierrick, et les traces d’humour comme celles que j’ai relevé en parlant de l’expression. C’est trop peu : pour la plupart des lecteurs, l’histoire sera trop exigeante.

Ces bases étant posées, Huguette semble être une héroïne négative efficace quoiqu’exigeante. C’est sans compter sur l’histoire, qui n’est pas neutre. Entendons-nous bien : la narration très subjective est un procédé intéressant qui permet à la fois de donner au monde les couleurs qu’y voit Huguette et de la désavouer quand c’est nécessaire (ce passage sur ses préjugés), mais ce n’est pas elle que je mets en cause. L’histoire même justifie le point de vue d’Huguette, elle accumule les exemples de chacune de ses opinions ; il est d’ailleurs difficile d’y trouver des faits objectifs, puisqu’on est placé du point de vue d’Huguette. D’abord, les discriminations : l’acharnement des médias est trop coordonné, visiblement une action organisée. Leurs arguments spécieux donnent en fait raison à Huguette, et à ce titre, elle manque d’un allié vraiment fiable et utile (désolé Doni). Plus tard, on parle d’un concours de circonstances l’établissant fermement en politique et d’une organisation terroriste la désignant comme l’ennemie à abattre : le monde nous crie que ce personnage est dans la norme, peu importe les troubles qu’elle déclenche. Qu’Huguette soit semblable à ses opposants, on le savait déjà ; que le monde ne change pas et garde le même modèle, c’est un résultat assez attendu pour une anti-héroïne ; mais le lecteur, lui, doit changer. Et l’absence d’alternative crédible à l’intérieur de l’histoire empêche de se forger un avis construit : on reste simplement indifférent à ces personnages trop semblables. Difficile de citer une seule raison, cependant. Il y a le fait que tant de choses soient passées sous silence dans les derniers chapitres, empêchant de se projeter dans cet aspect de la région que tu décris ; il y a le flou posé sur la morale finale donné par Cynthia, qui atténue son impact ; il y a l’absence d’éléments « faciles à lire »… Je pense que le point qui entrave le plus l’efficacité du récit repose vraiment sur les personnages. Autres qu’Huguette, je veux dire.

Globalement, il y a ceux que l’histoire repose sur une étagère sans trop en parler, et ceux qu’elle dénonce. Tous sont cependant esquissés avec précision en un minimum de traits, ce qui sert bien la longueur et la consistance du récit. Je pense notamment à la doyenne de Célestia, à laquelle tu as su ajouter une personnalité sympathique en quelques mots : c’est là qu’on voit que tu sais faire vivre tes personnages.

Ce qui n’est pas le cas de tous, parce qu’on a aussi toute une galerie de caricatures presque sans profondeur. Que Sorbier soit un vieil intellectuel décati et aux idées nauséabondes, pourquoi pas, c’est une variation plausible sur son thème. Que Flo soit riche et aveugle, c’est déjà plus difficile à avaler. Et passé ce point-là de la fic, on a l’impression qu’il n’y a personne d’objectif, personne de raisonnable, personne de juste ; cette impression efface les premiers aperçus de chaque personnage et on ne voit plus qu’une brochette d’antagonistes tous semblables, tous conformes. Trois sont pour moi des déceptions particulières.

Le premier est le Président du Fan-Club, moralement très intéressant et le premier à se rapprocher vraiment d’un point de vue objectif dans la fic. C’est pour moi le plus à même de délivrer une morale, et il est donc dommage que la colère d’Huguette l’écarte aussi rapidement. On passe d’une figure raisonnable connaissant son sujet à un dissecteur critique, cynique, heureux que les événements qu’il décrit se soient passés à l’étranger. En quelque sorte une version plus raisonnable d’Huguette cherchant honnêtement la dignité, ou un Hélio positif, mais sous-exploité. Seconde déception, Tanguy… il est déraisonnablement incompétent, je n’ai pas d’autre mot. C’est encore un crève-cœur d’assister à une telle inutilité de la part de ce qui aurait pu être l’allié le plus important d’Huguette. Et qui finit d’ailleurs diabolisé sans que tu n’aie vraiment exploité la dépression qui le rend si particulier parmi les Champions des jeux.

Dernière déception, Cynthia. Plutôt qu’un personnage objectif, c’en est un ambigu, et en fait aussi une apparition agréable car son introduction et son traitement sont vraiment bien gérés ; je ne sais pas si un autre personnage a eu une approche aussi ambivalente, avec ce thème de la villa et du respect mutuel entre elle et Huguette. S’il est un peu plus raisonnable que ceux rencontrés jusqu’alors, le point de vue de Cynthia finit également rejeté par Huguette. J’y reviendrai dans la prochaine partie, mais l’histoire sape la crédibilité de Cynthia, en faisant finalement un personnage assez oubliable. C’est dans ce sens-là que je suis un peu déçu : ce n’est pas le rôle auquel on se serait attendu pour ce qui ressemble à la figure morale principale du récit, la seule qu’Huguette respecte.

Enfin, reste Pierrick qui sort du cadre et se crée une case à part qui est presque celle d’un personnage principal. Je dirais que c’est le plus appréciable de tous, peut-être parce qu’on a le point de vue d’Huguette. Son innocence fait plaisir à retrouver sur le début de la fic, il semble être le seul personnage positif : à ce titre, sa trahison au chapitre 6 marque un tournant très fort de l’intrigue et met en place l’atmosphère sombre de la fin. Si efficace soit-elle, elle manque cependant de netteté : les raisons du jeune scientifique semblent tout sauf rationnelles ! Des causes exagérées, un développement manquant de recherche (l’archéologie n’est pas la seule science au monde, pour le coup l’ethnologie aurait un rôle bien plus important à jouer dans la mise en lumière du passé de Sinnoh), et des conclusions purement et simplement démagogues. Un rôle qui lui va mal, vu combien il était innocent au début du même chapitre…

Histoire


Une histoire complexe et placée dans un contexte plus large. Mais le format court t’a desservi, on voudrait presque plus d’information sur ce contexte.

L’histoire présente un atout majeur à mes yeux qui est l’intrigue double romance/enquête, du moins dans la première partie. La structure de romance permet de donner une certaine consistance pendant que l’enquête avance mal : là encore, cela sert le récit et te permet de le rendre bien plus crédible. On retrouve l’impression que donnent les enquêtes dans la réalité — un bourbier inextricable dont Huguette a bien du courage de tirer les fils — sans que l’intrigue n’en souffre, puisque l’évolution de la relation avec Pierrick donne matière à dire. Une romance qui est d’ailleurs crédible et donne des indices fort appréciables sur sa conclusion, ce qui mérite d’être noté ! Elle va jusqu’à passer à l’arrière-plan lorsque l’enquête décolle, permettant une transition très intéressante et un premier changement de genre réussi : globalement, c’est très positif. Il reste quelques passages inégaux mais vu la structure ambitieuse et le thème complexe, c’était peut-être inévitable.

En particulier, les passages introspectifs sur Huguette sont vraiment lourds pour ce qu’ils apportent. Celui du chapitre 5 notamment, qui aboutit à la réflexion qu’elle n’est pas différente de ses ancêtres ou des esclavagistes. C’est une bonne chose de donner à Huguette des occasions de changer (et en temps qu’anti-héroïne, elle a le droit de ne les saisir qu’en apparence comme elle le fait), mais la conséquence m’a vraiment semblé rater son but. En effet, cette idée amène à la libération de Doni au chapitre 7… un acte complètement politique, presque opportuniste, traité en trois lignes sans un seul mot relevant du champ lexical de l’émotion. Sur le coup, ce passage déshumanisant fait mal au cœur, presque plus que l’intervention de Pierrick au chapitre précédent : on s’est habitué à la présence amicale de Doni, on l’aime bien, et on n’a pas encore eu le temps d’assimiler l’idée trop étrangère de Pokémon payés pour leur travail au sein du mouvement politique. On voit seulement un Doni abandonné sur une scène, et on est triste pour lui au lieu d’être joyeux. À propos de leur autonomie, ce traitement très inhabituel des Pokémon ne pouvant pas parler surprend beaucoup et ne parvient pas à sembler plausible, il fait partie de ces éléments d’arrière-plan qui auraient mérité plus de développement.

Ce qui est un point récurrent de la fic, parce qu’il y a du lore. Beaucoup de lore. L’imagination d’une nouvelle place pour les Pokémon dans la société. La guerre civile, les attaques terroristes, certainement une situation qui dégénère entre-temps. Le projet de Sorbier et comment il conduira comme on le suppose à la résistance menée par Beladonis. Cette histoire dans les Souterrains. La fondation du parti politique. D’autres, moins importants ; tous ceux que j’ai cité intriguent énormément le lecteur, et il est très frustrant de n’avoir droit qu’à un bref résumé. Bien sûr, tu avais une contrainte de longueur : je trouve que le thème que tu as choisi était trop puissant pour la tenir, qu’il aurait eu le droit à un récit deux ou trois fois plus vaste. En l’état, on sent une sorte de compression de l’intrigue, une concentration sur quelques points essentiels, et cela pénalise énormément le second changement de genre dans les deux derniers chapitres. On est passé d’une quête personnelle, presque intime, à un combat portant sur l’historicité de la région puis à une véritable fresque politique, et l’histoire ne supporte pas la seconde transition, trop brutale. C’est dommage, parce que tu pouvais vraiment déployer cette idée !

Typiquement, pour en revenir au chapitre 5 si concentré sur Huguette : il aurait sa place dans une fic bien plus longue, vu comment il éclipse un instant le reste de l’action. De même pour la Team Galaxie : tu parviens à lui créer en quelques information placées çà et là une histoire complètement réinventée, où elle exploite les troubles soulevées par Huguette pour atteindre ses propres objectifs (alors même que l’idéologie d’Hélio ne semble pas si différente de celle d’Huguette !)… mais on n’a finalement pas grand-chose à se mettre sous la dent, beaucoup de résumés.

Je voudrais également revenir sur une étrangeté structurelle de la fic : le racisme, plus précisément le mépris. On entend parler d’un apartheid au début de la fic, on voit un racisme prononcé, et on suppose qu’il exclut les noirs de la société blanche. Mais quelques chapitres plus loin, on apprend que les vrais esclaves, c’étaient les Pokémon… Que leurs maîtres aient été stigmatisés est plutôt logique, par contre il devrait également rester un mépris général pour les Pokémon eux-mêmes et cela est complètement insensible dans la démarche d’Huguette. Oui, il y a les références régulières aux victimes de la Ligue, mais Huguette semble vraiment se concentrer sur la mémoire de son peuple, sur sa dignité… et le thème de la liberté des Pokémon passe au second plan, alors qu’en quelque sorte, c’est lui qui donne corps (et nom) à la fic.

En conséquence de quoi on ne sait pas bien si la fic parle finalement de dressage ou d’esclavage. Et c’est dangereux, parce que cela change en profondeur les doctrines de la Team Galaxie : si on parle d’esclavage, ce sont juste des réactionnaires… mais si on parle de dressage, leur position est parallèle à celle de la Ligue (même si leurs méthodes en font des ennemis) et cela renverse complètement le sens de la morale administrée à la fin de la fic ! Laquelle, soit dit en passant, laisse attendre un minimum d’objectivité. On est à la fin de la fable, c’est l’heure de la morale de La Fontaine… que toute l’histoire a niée fermement et qu’on ne sait absolument pas comment interpréter. Que la morale elle-même soit ambiguë est une subversion joliment trouvée, mais le reste du récit la rend bancale, et c’est dommage pour la complexité et la sensibilité de son sujet du sujet. Voilà (finalement) en quoi le personnage de Cynthia est décevant : elle ne peut pas remplir le rôle que ut lui as donné.

Pour résumer, tu as su construire une intrigue remarquable, mais elle est entravée par sa longueur trop courte et le lecteur ne sait plus trop où il en est sur l’aspect moral.

Avis


Ta fic n’est facile ni à évaluer, ni à lire. Elle questionne en profondeur les idées de son lecteur et soulève des sujets complexes, mais les traite de façon superficielle, ce qui fait qu’on ne comprend pas bien ton intention. L’idée que je m’en faisais a été complètement renversée par ma seconde lecture, ce qui est assez négatif puisqu’une seule lecture devrait suffire au lecteur lambda, et je ne pense pas que ce soit simplement moi qui ait mal compris. Je vais le dire une fois de plus, le format de concours t’a trop entravé : ton sujet et ton univers étaient trop complexes. Capables de se soutenir complètement, mais pas dans l’espace restreint que tu as pu leur accorder.

Deadlier relevait une progression massive depuis Rubis & Saphir, et je suis assez d’accord avec lui : tu nous présente une expression fluide et travaillée, une histoire solide, des personnages innovants… En soi, ta plume vaut plus que la note. La fic contient malheureusement des défauts sur lesquels je ne peux pas passer. Ils sont spécifiques à son cas, aux partis-pris que tu as fait, et ils se répondent entre eux, laissant au final une impression plutôt mauvaise. Mais j’ai confiance en toi : tu as bel et bien une écriture fiable, et j’ai hâte de lire autre chose de ta plume parce que c’est rare d’en croiser une aussi capable !

8 chapitres lus, évalué en 11/2021

Note : 13.8 / 20