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Les Aventures Pokémon I de Mathy



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Informations

» Auteur : Mathy - Voir le profil
» Créé le 26/07/2008 à 10:12
» Dernière mise à jour le 26/02/2010 à 15:16

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Un nouvel ami
Lorsque je repris connaissance, j'entendis des voix. Je pensais qu'ils s'agissaient de Pokémon qui passaient par là.
J'ouvris un oeil, puis deux. Le soleil m'éblouit, je refermai mes yeux, par réflexe. Je les rouvris doucement et mis ma main en visière. Je me souvins que je n'avais plus de mains ni de pieds, mais des pattes. Les miennes étaient brunes.
Une voix me fit sursauter :
« Ah enfin, tu es réveillée ! »
Je me retournai et vis une créature étrange. Elle avait un pelage bleu entre clair et foncé, des pattes noires comportant des cornes plates et rondes et sur sa tête une sorte de masque recouvrait ses yeux.
Je demandai :
« Excusez-moi mais qui êtes-vous et où sommes-nous ?
-Je m'appelle Riolu et nous sommes dans la forêt de Vertefeuille, dit la "chose".
-Hem ... enchantée, je m'appelle Mathy, répondis-je par politesse. »

Je compris que Riolu était un Pokémon. Ils n'y avaient que les Pokémon pour avoir une morphologie pareille. Personnellement je n'ai rien contre les Pokémon, au contraire !
Il était plus grand que moi et en tant qu'humain je l'aurais trouvé petit. Les arbres qui se dressaient devant nous étaient hauts comme des cathédrales. Donc je ne suis pas un Pokémon colossal. Tant mieux, j'ai toujours rêvé de voir le monde en plus petit.
Riolu, qui avait remarqué que je me questionnais me demanda :
« Euh Mathy ... je ne sais pas, mais j'ai l'impression que tu es étonnée de me voir ainsi.
-Oui, c'est que je suis un peu perdue. N'y aurait-il pas un lac ou une rivière pas loin ? J'ai besoin de boire un peu ... »
En effet, j'avais la gorge sèche. Riolu me fit signe de le suivre. S'agissait-il d'un piège ?
Je le suivis quand même.

Après une demi-heure de marche, nous sortîmes de la forêt et nous arrivâmes devant un lac.
J'étais épuisée alors que Riolu ne montrait aucun signe de fatigue.
« Voilà ! Nous sommes arrivés ! » dit Riolu.
C'était magnifique : le lac s'étendait au beau milieu d'une clairière, en plein centre de la forêt. Il était d'un bleu azur intense et étincelait tellement au soleil que nous dûmes plisser les yeux tellement nous étions éblouis. L'herbe n'était ni trop humide ni trop sèche sous nos pieds, ou plutôt nos pattes. Je m'approchai de l'eau et me penchai pour boire. Je sursautai quand je vis dans le lac un reflet, mon reflet : une bestiole entre chat et écureuil, de grandes oreilles et une grosse queue touffue...
J'étais devenue un Evoli !

Je poussai un cri :
« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHH! »
Riolu, alerté par mon cri accourut aussitôt :
« Que se passe-t-il Mathy ?
-Waaaah je suis un Evoli ! criai-je, effrayée.
- Ben, tu ne savais pas ? me questionna Riolu.
-En fait non. J'étais un humain et j'ai eu la chance de tomber sur quelqu'un qui a réalisé mon vœu : devenir un Pokémon. »


Riolu ouvrit grand ses yeux.
« QUOOOII ?? Tu essaies de me dire que tu n'es pas un Pokémon pour de vrai ? C'est vrai qu'en regardant bien, t'es pas aussi belle qu'une Evoli ...
-Hum hum ...
-Je rigole ! me dit Riolu en me donnant une tape amicale dans le dos.
-J'espère bien ! répliquai-je.
-Eh c'est toi qui a fait ce bruit ? demanda Riolu
-De quoi ?
-Joue pas les innocentes, c'est toi!
-Mais de quoi ? »
J'entendis soudain comme un grondement.
« Non ce n'est pas moi ! Ca vient de la forêt, dis-je.
-Oui t'as raison ... j'entends aussi que ça vient de la forêt ... »
Une lueur d'un bleu intense entoura soudain Riolu. Il semblait se concentrer. Je l'observais attentivement et, au bout d'un petit moment il se jeta sur moi et cria :
« Attention! »
Il m'avait sauvée d'une mort certaine : une horde de Galopas avait sauté sur nous.
Un des chevaux enflammés s'approcha de nous ; il était plus grand que les autres, sans doute le chef. Il fit un signe aux autres Galopas qui chargèrent sur nous.

Pris de panique, nous courûmes dans la forêt. Les Galopas étaient bien plus rapides et plus nombreux que nous et décidés à nous tuer.
« Qu'est ... ce qu'on ... leur a ... fait ? demandai-je à Riolu en courant.
-Eh bien ... je pense ... qu'on ... les a ... énervés ... , me dit-il, toujours dans la course.
-Je ne ... pense pas ... » répondis-je.
Nous arrivâmes à un cul-de-sac.
« Aïe ! C'est bien le moment d'arriver dans un endroit pareil ! dis-je, complètement terrorisée.
-En effet. Nous n'avons pas d'autre choix ... nous devons combattre, me dit-il. Garde ton calme et fais-moi confiance. »
Je ne savais pas si je devais lui faire confiance. Certes, il m'avait sauvé la vie et je pense qu'il s'était aussi occupé de moi pendant ma "sieste".
« Très bien, dis-je. Fais attention à toi.
-Hé ! Une seconde ! Je n'ai pas dit que tu ne combattrais pas ! s'exclama Riolu.
-Quoi ? Je devrai combattre ? Je n'ai jamais combattu !
- Je sais bien, c'est pour ça qu'il faut me faire confiance.
-Très bien, je te fais confiance. »

Les Galopas arrivaient à toute allure. A chaque instant je sentais que ma fin était très proche, je tremblais de sueur et Riolu semblait réfléchir.
Soudain, il me prit dans ses bras et me lança en haut d'un arbre. Je m'agrippais de toutes mes forces, Riolu sauta et m'aida à me hisser sur une branche.
« Je croyais que je devais combattre ! dis-je à Riolu.
-Oui, mais pas n'importe comment ! me cria-t-il du pied de l'arbre. Nous allons ruser, dit-il avec un clin d'œil. »
Riolu escalada l'arbre en un temps record. Nous nous reposâmes un peu et rîmes en voyant les Galopas renifler partout pour nous trouver. Je les observais ; ils avaient le même air sur leurs visages agressifs et la même envie : nous tuer.
Quelque chose me frappa : dans la horde de Galopas il y en avait un qui ressemblait plutôt à un poney qu'à un cheval. Un Ponyta. Et son visage n'était pas agressif, bien au contraire !
Je dis à Riolu qu'il ne fallait pas le tuer car il pourrait nous aider.
Mais Riolu n'était plus sur l'arbre ; il avait sauté et commençait à s'attaquer aux Galopas.


« Tu es fou ! lui criai-je du haut de ma branche. »
Mais les Galopas étaient mis K.O trop facilement et en cinq minutes, tous étaient hors combat.
Le Ponyta restant croyait que Riolu allait le tuer à son tour.
Des flammes émergeaient de la bouche du poney ; je compris qu'il allait lancer une attaque Déflagration !
Je sautai de l'arbre et atterrissai devant Riolu quand les flammes sortirent et vinrent me brûler. J'avais sauvé Riolu comme il m'avait sauvée tout à l'heure.
Je perdis connaissance et entendis Riolu crier :
« Non Mathy, reste avec moi, courage ! Toi, le Ponyta ! Regarde ce que tu as fait à cette pauvre Evoli et ... »
Je n'entendis plus rien.
Je compris que mon heure était arrivée mais aussi que Riolu et moi étions devenus amis mais temporairement.