ses liens qui font de la vie un enfer...
Le soleil se leva sur une petite ville du monde de Johto, les gouttière étaient sèches et rayonnaient sous les premiers rayons. Les fleurs accueillaient ce nouveaux jours d'été avec délices, ouvrant leur délicats pétales. Dans une des nombreuses maisons, comme beaucoup d'enfants de son âges, Suzuran ouvrait les yeux. Elle se retourna dans sa couverture mais son réveil sonna, une fois encore son horloge biologique l'avait fait ouvrir les yeux 30 secondes trop tot ! Elle s'extirpa de ses couverture et râla pendant la descente des escaliers sur les jours d'été qui se rallongent. Fini pour elle les horaires de vacances qui lui convenait durant son enfance, à son académie tout était chamboulé. Ainsi,a lors que ceux de 14 ans commençaient leur vacances d'été en restant jusqu'à 10h dans leur lit, elle se levait à 7h30 pour se rendre en cour.
Elle renversa du lait sur la manche de son pyjama mais ne le remarqua pas, trop dans le potage pour activer la fonction « remarque visuelle » et « contrôle gestuel » de son cerveau. Une fois de retour dans sa chambre, elle était plus éveillée. La jeune fille prit une chemise blanche et sa jupe d'uniforme rouge. Elle enfila le tout avec des gestes vifs, noua le nœud rouge de son haut et rangea son pull, il faisait bien trop chaud.
Suzuran saisit les clé de sa maison en même temps que son sac et s'en alla à l'académie.
_ SUZURAN !
La jeune fille se retourna, courant vers elle en faisant de grands gestes, Yuna lui fonçait dessus. Elle attendit son amie, d'apparence elles étaient plutôt opposé mise l'une à côté de l'autre, Yuna était rousse, d'un roux clairs et chatoyant sur toutes ses mèches qui lui arrivaient en bas du dos alors que Suzuran possédait des cheveux auburn qui lui arrivait au épaules. Si les yeux de Yuna était vert, ceux de Suzuran avaient toujours foncé en grandissant, arborant à présent un noir profond :
_ Désolé je suis en retard, s'excusa Yuna, je me suis couché trop tard hier soir ! Au fait tu crois que Mlle Mizuho va nous rendre l'interro ?
Suzuran se frappa le front, elle avait complètement oublié ce contrôle là :
_ J'espère pas ! râla t elle, j'ai tout loupé… une fois de plus !
Elle voulut lui demander comment elle avait fait mais une de leur camarade de classe, Satoe arriva vers elles alors qu'elles approchaient de l'entrée :
_ Bonjour Yuna, la salua t elle
Elle lui fit la bise, Suzuran resta à côté, se trouvant parfaitement idiote, attendant que Satoe se tourne vers elle pour la saluer. Une fois cela fait Suzuran entra à l'intérieur du bâtiment, toutes la « bande » allait débarquer maintenant que Yuna était là et cela l'exaspérait au plus au point.
La jeune fille se reprochait son manque de volonté et son habitude de s'éloigné des autres mais elle ne pouvait pas y changer grand chose, surtout pas lorsqu'elle détestait les personnes avec qui elles pourraient parler. Elle arpentât les couloir frais, salua quelque personnes et se rendit vers sa salle de classe, s'appuyant contre le mur.
« Que la journée commence » songea t elle vaguement avant d'entrer
La jeune fille retournais chez elle d'un air las, fatigué et déçue. Elle s'était pris une mauvaise note à son interro de biologie, comme elle l'avais prévu. Ce n'était pas dramatique, elle pouvait se rattraper mais son envie de dépasser Yuna pour montrer aux autres qu'elles existait prenait de plus en plus de poids, alourdissant chacun de ses geste et paroles à son égard. Elle voulait son amitié, mais en voulait pas non plus être laissé à la traîne.
Une voiture était garé, sa mère était rentré du travail. Suzuran lui annonça sa note et promis comme à chaque fois de faire mieux, ce qui était vrai, c'était ce qu'elle voulait. Elle partie faire ses devoirs quand le téléphone sonna, la rappelant au salon :
_ Oui ? c'est Suzuran.
_ Hello !
La jeune fille sourit, elle reconnu le ton enjoué de son ami Toboe, ils se connaissaient depuis la petite école et ne s'était jamais quitté. Même si le passage à une école supérieur et l'âge avait rendu leur rapport un peu dur par moment, l'orage s'en était allé et le garçon n'hésitait pas à l'appeler quand il avait fini ses cours :
_ Bonne journée ? lui demanda t il
Suzuran soupira :
_ Une sale note mais bon pas trop grave, tu compte passer un jour ?
_Peut être, peut être…dit il mystérieusement, j'aime tellement le téléphone tu le sais bien !
_ oui je le sais, s'esclaffa t elle, je sais aussi que tu aimes bien t'aventurer la ou tu ne le devrais pas.
Elle entendit un grognement de l'autre côté du combiné, Toboe reprit la parole avec la voix d'un enfant grognon :
_ Si c'est Kato qui te l'a dit…
_ C'est Kato ! L'interrompit elle plus sèchement, qu'est ce qui t'a pris de faire ça ?
Son ami tenta vaguement de se justifier , mettant le vol sur le compte d'une revanche personnel sur le volé. Ajoutant que ce qu'il avait pris n'était pas si grave. Suzuran soupira une fois de plus, oui ce n'était pas grave mais elle n'aimait pas ça :
_ En fait ça à du bon de fureter un peu partout, ajouta t il
L'adolescente leva un sourcil, sachant bien que cette expression était plus pour elle que pour lui :
_ Qu'est ce que tu entend par là ?
Elle entendit un petit rire étouffé de l'autre côté :
_ Attend je monte dans ma chambre, voilà.
La jeune fille s'inquiétât un peu plus, il avait justifier son vol , pouvant être entendu par es parents, mais pour cette information là il se sentait obligé de se cacher :
_ Alors voilà, je ne le dit qu'a toi car je suis peut être parano mais…j'ai vu un type louche en rentrant du lycée. Mais vraiment bizarre, rien que le fait qu'on ne voyait pas ses yeux, il avait des lunette noirs, c'était zarb. Donc je l'est suivi rapidement, c'était « presque » sur ma route, et il est passé dans un endroit secret !
Suzuran sentit l'excitation de son ami, elle n'allait pas le questionner plus, Toboe avait toujours ses raisons de ne pas tous dire et elle le respectait mais elle s'inquiétait :
_ Tu vas revenir hein ? demanda t elle sans s'en rendre compte
_ Bien sur , répondit Toboe avec un grand sérieux, bon je dois y aller. Je te rappelle demain pour tous te dire ?
_oui, à demain !
Elle laissa le téléphone sonner quelque seconde dans le vide et raccrocha en souriant.
Le lendemain soir Toboe n'appela pas, le jour suivant il fut officiellement déclaré disparu.
A SUIVRE…