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Ame de Pokémon de Yamiyo



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Informations

» Auteur : Yamiyo - Voir le profil
» Créé le 01/07/2008 à 18:34
» Dernière mise à jour le 01/07/2008 à 18:34

» Mots-clés :   Aventure   Présence de poké-humains   Présence de transformations ou de change   Suspense

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Lucy
C'était un petit éclat argenté au milieu d'une mer mauve... C'était si éblouissant... Qu'est-ce que cela pouvait bien être ? Tout était si flou... Pourquoi ? Cela bougeait. L'éclat se déplaçait de droite à gauche, de haut en bas, avec de petits mouvements furtifs. Il faisait si chaud, si doux... Il se sentait si bien... Ca sentait si bon... Il entendait quelques bruits, des voix indistinctes...

Eliott cligna des yeux. Il aurait voulu se redresser, mais il n'avait pas assez de forces pour cela. Il voyait toujours l'éclat argenté, mais plus distinctement, et put y lire un 12 gravé. Qu'est-ce que c'était ? Il entendait toujours des bruits de voix, deux voix différentes. La première, une voix féminine, il ne l'avait jamais entendue. L'autre était masculine et lui était familière, mais il ne parvenait pas à se souvenir à qui elle appartenait... Il essaya de rassembler ses souvenirs, n'y parvint pas. Il ne se souvenait de rien...

« Il s'est réveillé ! s'exclama la voix féminine. »

Eliott vit deux silhouettes se pencher au-dessus de lui. Il cligna à nouveau des paupières. Il vit une jeune fille aux cheveux mauves. Il vit aussi un garçon aux cheveux noirs... C'est à ce moment-là qu'il se rappela de tout. Le Laboratoire, William, tous ces jours de fuite, le scientifique et son Grahyena, puis l'orage, un grand moment de faiblesse, et puis plus rien...

« Ca va ? demanda la jeune fille. »

Rassemblant toutes ses forces, Eliott se releva avec difficulté. Il se trouvait dans un lit, contre le mur d'une pièce des plus chaleureuses. Les murs étaient blanc pâle, le sol était du carrelage froid de la même couleur, mais recouvert de tapis. Il faisait chaud. Le garçon s'adossa contre un mur, encore très faible. Il observa la jeune fille, qui, finalement, ne lui était pas totalement inconnue... Ses cheveux d'un étrange mauve était plutôt longs, mais elle avait aussi une frange. Un gros ruban rouge foncé ornait le derrière de sa tête. Elle avait de grands yeux d'un violet foncé, et on pouvait voir quelques poils mauves sur les côtés de son visage. Elle était mince, et portait des vêtements étranges, et pour cause, ils étaient plutôt riches : une longue robe brun clair, avec des manches longues et un col qui remontait assez. Par-dessus, elle avait une petite veste qui allait jusqu'à la moitié de ses bras d'un brun plus foncé que le premier. Des perles rouge foncé étaient cousues sur cette veste à certains endroit : en guise de boutons, et sur les manches. Au niveau du col, une autre perle du même pourpre fixait un bout de tissu volontairement froissé. La jeune fille lui sourit chaleureusement.

« Je m'appelle Lucy. Enchantée ! »

Eliott lui répondit par un simple signe de tête, ne se sentant pas capable de parler. Il remarqua aussi que lui et William avaient des habits secs et propres.

Puis, il commença à se poser des questions. Que faisaient-ils ici ? Et d'ailleurs, où étaient-ils ? Lucy ne tarda pas à apporter des réponses à ses questions silencieuses.

« Vous êtes chez moi, dans une petite ville nommée Oldy. Hier soir, je vous ai trouvés sur le bord d'un chemin près de la ville. Je vous ai donc ramenés chez moi. »

Elle sourit à nouveau. Mais Eliott se posait tant de questions... Il avait l'impression que dans sa réponse, il y avait une part de mensonge. Elle disait les avoir trouvés par hasard... Mais comment et pourquoi aurait-elle été sur ce chemin ? Aussi, il se demandait comment elle les avait ramenés en ville.

« Elle est comme nous, déclara William.
- Exactement. Pour être plus précise, j'ai été croisée avec un Mentali... C'est grâce à mes pouvoirs psychiques que je vous ai apportés ici. C'est également grâce à cela que je vous ai trouvés.
- Mais... comment cela se fait-il ? Toi aussi, tu t'es échappée ? voulu savoir le garçon roux, arrivant enfin à articuler.
- Non. Je n'ai rien à voir avec le laboratoire d'où vous vous êtes échappés. En fait, je ne me souviens de rien... Je me suis juste réveillée comme cela, et avant, rien. Puis, j'ai vécu avec une personne aujourd'hui décédée. Maintenant, je vis avec son domestique. »

William lança à Lucy un regard étrange, et Eliott eut la certitude qu'elle ne lui avait pas tout raconté, à lui. Qu'importe, songea-t-il. Il voulu tout de même en savoir un peu plus sur un sujet bien précis.

« Lucy... C'est quoi cette histoire de pouvoirs ?
- Ah oui, c'es vrai. Toi non plus, tu n'es pas au courant, apparemment. Pour résumer, tous les Pokémon, y compris ceux avec lesquels vous êtes croisés, ont des pouvoirs. Ceux-ci sont très variés selon les espèces. Moi, j'ai hérité des pouvoirs psychiques typiques au Mentali. J'ai cru comprendre que dans ton cas, c'est un Goupix... Toi, tu as le pouvoir du feu.
- Le... feu ?
- Exactement. Si tu ne sais pas ce que c'est, je ne saurais te l'expliquer... Le plus simple serait de te le montrer, mais ce sera pour plus tard.
- Mais... je n'ai jamais rien remarqué...
- C'est normal, sourit Lucy. Il faut apprendre à les maîtriser. Il y a une part d'humain en toi, après tout. »

Alors, Eliott sentit comme une étrange chaleur en lui. Est-ce que c'était possible que ce soit ces « pouvoirs » ?

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Respectant sa promesse faite aux deux fuyards – et il se demandait toujours ce qui lui était passé par la tête -, Harshness devait les laisser en paix dix jours durant. Plus que huit jours. Profitant ce cela, il avait décidé de se mettre à la recherche du carnet volé à Hand par un mystérieux meurtrier, cédant ainsi à la demande de Smartness. Tout en continuant à s'amuser, bien entendu.

Décidant de commencer ses recherches dans le Nord, il avait pris le train en direction de Gloomy City qui en était la ville principale, et l'endroit où le corps du scientifique avait été retrouvé.

Aussi, il continuait sans relâche de maudire Hand. Pourquoi avait-il fallu qu'il soit aussi bête ?

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« Je fais le serment de garder ce carnet dans mes mains à jamais. Jamais je ne me le laisserai voler. Jamais je ne le perdrai. Jamais, j'en fais le serment. »

Un ricanement résonna dans la maison vide.