Calypso... et Mélody!(Fanfic collective) de Mélody

Mélody et Calypso parlaient avec entrain en regardant la carte. On était plantés dans une forêt crétine, idiote, qui puait comme le Feurisson et où je n'avais que des arbres pour m'adosser. Ce que je fis. Je fermai les yeux, croisai les bras et captai plus personne. J'en avais marre. Super marre. Marre de ces Pokemon à deux tunes qui nous suivaient, marre de cette pimbêche de Firera à la noix, marre de Noctali qui préférait passer du temps avec EUX plutôt qu'avec MOI. Marre, marre, marre, marre, marre, marre, marre et MARRE ! Ras le bol, plein le derrière, par-dessus la tête de ces nouveaux qui valaient pas un clou et qui venaient avec leur tête de con chercher l'amitié avec moi. Mais moi, je voulais pas ! JE VOULAIS PAS ! Alors qu'est-ce qu'on me cherchait les noises ? J'avais entendu Feurisson murmurer à Poussifeu que j'étais ni sociable ni poli, et bien effectivement, je préférais être seul ou avec des AMIS qu'avec des Pokemon de salon, bordel ! Et pour la politesse, désolé d'être un Dracaufeu à clichés ! Et encore, maintenant que Mélody captait ce que je disais, valait mieux que je limite les gros mots... Et quand je dis Dracaufeu à clichés... J'ai pas encore perdu cette mèche de cheveux sur la tête et je suis pas encore mature ! Bientôt, faudra mettre « Attention, Dracaufeu méchant » sur ma PokeBall...
Mélody s'approcha de moi.
« Tu devrais profiter de cette pause pour essayer de parler avec les autres et de te faire pardonner auprès de Firera...
-Nan...
-Mathias...
-Il est où, Noctali ? demandai-je sur un ton mauvais.
-Ecoute, ton sale caractère, tu t'le gardes pour toi ! Tu te prends pour qui, un Dracaufeu à clichés (j'ai faillit éclater de rire) ? Parce que si c'est ça, t'en ai pas un ! Je t'ai pas élevé tel quel ! Maintenant, tu bouges tes grosses fesses de cet arbre et tu vas demander pardon à Firera ! Et pendant que j'y suis, arrête de toujours t'adosser à un mur ou autre pour fermer les yeux plus calculer personne ! Allez, bouge-toi ! »
Mélody, avec elle, c'est comme avec une mère : elle te donne un ordre t'es obligé de l'exécuter. Je me redressai et me dirigeai d'un pas lourd vers la femelle. Quel con, pourquoi je faisais ça ? J'étais supérieur à cette fille, quand même ! J'étais du sexe supérieur... Elle faisait une remarque et elle s'en mangeait une... Quand elle me vit arriver, elle croisa les bras et me dévisagea.
« Alors quoi, la solitude te dévore et tu veux des amis ? me demanda-t-elle ironiquement.
-Même si je voulais des amis, c'est sûrement pas vers toi que j'irais, désolé de détruire tes espoirs... répondis-je encore plus ironique.
-T'es venu pour quoi ? se fâcha Firera.
-Parce que Mélody veut que je m'excuse... »
Firera me lança un sourire sournois. Une remarque et elle s'en mangeait une...
« Je crois que j'en veux pas, de tes excuses, me lança cette pimbêche.
-Ca tombe bien, moi non plus je voulais pas que tu les acceptes. » terminai-je avant de tourner les talons et de retourner m'adosser à mon arbre.
J'entendis Firera soupirer derrière moi, puis grommeler et taper du pied. Bien fait pour cette chipie... Mélody m'arrêta :
« Tu t'es excusé ?
-Heu... Oui.
-Et elle a acceptées tes excuses ?
-Heu... Oui ?
-Menteur !
-Tu devines toujours...
-A force, je te connais ! Retourna la voir et demande-lui pardon de telle sorte qu'elle te pardonne ! »
Pff... Je me dirigeai donc de nouveau vers cette peste. Il fallait que j'ai l'air convaincant...
« Hum, Firera ? appelai-je.
-Moui ? soupira la dragonne.
-Hé, ne le prend pas comme ça, moi je viens pour m'excuser vraiment du fond du cœur et de l'âme (que je mentais bien...) !
-Voyez-vous ça, tu as une âme et un cœur ?
-Bah oui ! (espèce de blonde, t'as eu ton cerveau dans une pochette surprise ?) »
Elle me regarda attentivement. J'avais du réussir à la convaincre car elle sourit et baissa la tête. Bah elle était plus mignonne quand elle souriait que quand elle tirait la tronche ! Je ne pus m'empêcher de répondre à son sourire. Elle gloussa heu pouffa heu rigola un peu puis reprit la parole :
« Bah t'es plus mignon quand tu souris que quand tu tires la tronche ! »