Les Chroniques des Univers: [Tome 1] La légende des deux Orbes de imhotep43

La porte du bâtiment Galaxie s´ouvrit devant nous et personne ne sembla opposer la moindre résistance. Voulaient-ils vraiment faire croire que ce n´était qu´une honnête entreprise ?Ou bien était-ce encore un de leurs pièges ?
Antoine ne se posa pas la question et alla à l´accueil.

"Bonjour, fit la réceptionniste, que puis-je faire pour vous ?
-Ce serait pour démolir votre antenne, expliqua Antoine, c´est possible aujourd´hui ?
-Comment ? je ne vous comprends pas....
-Mais si, vous savez, l´antenne qui balance des infos à vos équipes du mont Couronné, on peut vous la démolir maintenant ou il faut prendre rendez-vous ?
-Ah, vous êtes au courant, je vois... vous devez être Antoine. On m´a parlé brièvement de vous et de vos amis, un guignol, une coincée, un ancètre et un Pseudo-Maître Pokémon, ca doit être vous, non ?"

Le ton que prenait la conversation devenait inquiétant. La réceptionniste devait savoir que si nous étions là, c´est que nous avions mis hors-jeu tous les sbires dehors. Alors pourquoi se permettait-elle d´être aussi sûre d´elle ?

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La dame appuya sur un bouton caché sous le bureau de l´accueil... Aussitôt, de lourdes parois en métal s´abbattirent entre nous et la sortie. De même, une autre paroi nous empêchait d´accéder à l´escalier qui menait aux ordinateurs. La réceptionniste haussa le ton...

"Vous avez échappé aux sbires mais vous n´échapperez pas à notre petit gadget. C´est une bombe de puissance suffisante pour en finir définitivement avec vous sans toutefois nuire à la structure en béton de l´immeuble. Une grosse déflagration dans tout l´étage, tout simplement. Vous allez rôtir sur place.
-Et vous comptez vous sacrifiez comme ça ? Mourir avec nous ? demanda Aurore.
-En plus d´être coincée, elle est idiote. Mais bien sûr que non, stupide gamine, pendant que vous "discutiez" avec moi, les autres ont pris le téléporteur."

Alors que nous examinions la salle, pour nous apercevoir qu´elle était effectivement vide des rares gardes qui la peuplaient il y'a trente secondes, la réceptionniste avait elle même pris place dans le téléporteur...

"Et ne comptez pas sur ce petit portail pour vous sortir de là, je vais le bloquer dès mon arrivée là haut... Il vous reste 10 minutes"

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Sur ces mots, elle disparut. Antoine essaya bien de se mettre dans le téléporteur mais à la place de la réceptionniste se trouvait désormais une sorte d'objet rond, de la taille d'un ballon de foot avec un compte à rebours dessus.

9.53 9.52 9.51

"Bon sang, on est bloqué ! fit remarquer Antoine
-Ta perspicacité m´étonnera toujours, Antoine, plaisanta Lilian.
-Comment peux-tu plaisanter dans un moment pareil ? s´offusqua Aurore ?
-Facile, il nous reste 10 minutes, donc on a encore le temps de trouver une solution. Et je réfléchis nettement plus vite quand je suis détendu."

La réaction semblait certes un peu déconcertante mais Lilian avait souligné LE point important, il nous restait du temps... mais peu de temps.

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"Bon, organisons nous, fit Aurore, il nous faut un plan et vite.
On n´aura pas le temps de détruire les ordinateurs alors il faut partir très vite.
-Sauf si... émit Lilian
-Sauf si quoi, vieux, joue pas aux devinettes, on est un peu pressé...
-Sauf si on arrive à démolir la porte qui donne accès à l´escalier. Le souffle de l´explosion passera dans ce cas aussi à l´étage supérieur. Vu que c´est la même que la porte d´entrée, si on sait comment la détruire, on saura comment abattre l´autre.
-Les balls des habitants de Voilaroc sont à l´étage des ordinateurs, il faudra que quelqu´un aille les chercher, fis-je remarquer.
-Bon, résuma Lilian, on a deux portes... Une à détruire au plus vite et la deuxième qui passe après, une fois les portes détruites, on va chercher les balls et on se tire, c´est clair ?"

Devant notre acquiescement, nous attaquâmes les opérations.

"Antoine, avec moi, Professeur, je vous laisse l´autre porte avec Aurore."

8.45 8.44 8.43

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Je m´attelais à la tâche avec Aurore, mais très vite, je me désespérais, les coups de tête de mon arcanin ne donnaient rien, pas plus que les roulades de l´excelangue d´Aurore. Ca ne servait à rien, la couche d´acier était trop épaisse... la couche d´acier,... Mais, oui, la couche d´acier !

"Ecoutez moi, tous les trois, c´est une couche d´acier que nous avons là, or l´acier a un gros défaut...
-Il ne supprte pas les changements brusques de température ! compléta Lilian, bien sûr ! Sorbier, vous êtes un génie. Antoine, sors ton pingoléon et arrose moi cette porte."

Après quelques combinaisons d´attaques feu et eau, la porte de dehors commençait à craquer. La couche était épaisse mais elle allait céder avant la fin du chronomètre, ca allait réussir !
Du moins,... si nous attaquions de faire de même avec Aurore.

8.01 8.00 7.59

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Au bout de quelques minutes, la barrière qui bloquait l´entrée avait souffert. Elle s´était dilatée d´un côté et contractée de l´autre. Encore quelques coups dessus et un simple poing suffirait à la faire tomber. De notre côté, nous étions moins avancés mais le travail commençait à produire des craquements encourageants dans la porte. Encore plus encourageant, Arcanin faisait trembler sérieusement la porte à chaque coup. Cependant, je savais en mon for intérieur qu´il y´avait une faille dans notre raisonnement... Elle m´apparut comme un miracle...

"Lilian, si on ne détruit que les ordinateurs, ils pourront toujours en connecter d´autres. Il faut détruire les antennes..."

Ce qui impliquait une chose ma foi assez terrible, vu notre puissance de feu très limitée, il n'y avait qu'un moyen de tout faire sauter. Je venais de dire implicitement à Lilian qu´il allait falloir déplacer nous-même la bombe aux fondations des antennes...

5.38 5.37 5.36

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La porte donnant sur l´extérieur explosa littéralement. Il n´y avait plus à la place qu´un grand trou. Une vingtaine de secondes plus tard, ce fut la nôtre qui explosa.

"Lilian, demandais-je, où se trouvent les fondations des antennes ? On doit bien pouvoir y accéder de l´intérieur pour le branchement des câbles.
-Je vous accompagne. Aurore, Antoine, essayez d´éloigner la population des alentours du bâtiment au plus vite. Ensuite, venez récupérer les balls."

Alors que nous avancions dans notre quête, il allait falloir en venir au plus dur... Tenir l´engin de mort dans nos mains...
Malgré sa taille fort réduite, l´engin était plus lourd qu´il n´y paraissait. Nous dûmes le prendre tous les deux pour le porter. Bizzarement, pour accéder au sous-sol du bâtiment, il fallait se diriger au premier étage, vers les ordinateurs.

"Les téléporteurs se situaient au dessus, il y´a quatre ans... J´espère que ça n´a pas changé, expliqua Lilian, sinon, on est très mal partis...."

Alors que nous avancions dans l´escalier, la bombe continuait son décompte mortel...

4.23 4.22 4.21

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Pour passer le téléporteur, ce fut moins facile que prévu. Il fallait une personne qui tenait la bombe dans ses mains et l´autre qui attendait son tour derrière. Lilian choisit de prendre la bombe et partit dans les méandres du téléporteur. Je le suivais de près.
Quand je sortis du téléporteur, il faisait une nuit noire...

"Bon signe, fis-je remarquer. Au moins, ca veut dire qu´on est pas au 3ème étage mais bien au sous-sol."

Je ressortis Arcanin de sa ball et il nous servit de torche grâce à sa flammèche. Je repris un côté de la bombe et nous continuâmes d´avancer en direction des fondations de l´antenne...

"Euh, Lilian, où vois tu des antennes ?
-Je ne les vois pas professeur, mais par contre, je vois bien que nous marchons juste à côté d´un gros câble qui doit bien y être relié..."

Et en effet,un cable de taille surréaliste par rapport aux connectiques habituelles parcourait la salle, et au bout nous vîmes finalement les deux pylônes qui servaient de base aux antennes. Dans le noir, nous réussîmes à caler la bombe à peu près au milieu des deux piliers.
Il ne nous restait plus qu´à fuir.... et assez vite.

3.17 3.16 3.15

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En quelques secondes, nous fûmes de retour vers le téléporteur. Je rappelais le chien de feu alors que Lilian prenait le téléporteur en premier. Je voulus le suivre mais le téléporteur ne se déclencha pas... Une grande panique s´empara de moi. Au fond de la salle, je voyais les diodes de la bombe qui brillaient toujours... Et ce téléporteur qui ne se déclenchait pas....
"Bon sang mais j´ai la poisse aujourd´hui...
Ou quoi ?" A la fin de ma phrase j´avais rejoint Lilian, le téléporteur s´était finalement enclenché. Le maître m´expliqua qu´il avait bêtement trébuché (Quel maître !) et que le téléporteur avait enclenché sa sécurité... Afin d´éviter que le pied de Lilian soit bêtement téléporté sans le reste du corps au sous-sol.

Nous prîmes directement les escaliers. La succession des attaques feu et eau avait créé une buée qui remplissait la pièce... Cependant, la lumière de l´extérieur nous parvenait, aussi, nous n´eûmes aucun mal à retrouver la sortie... Nous franchîmes la porte extérieure et nous nous éloignâmes au plus vite du bâtiment. Sauvés, du moins, le croyais-je.

Car malgré notre évasion, le compte à rebours continuait sa course folle...
1.59 1.58 1.57

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"Ouf, on a eu chaud, fit Lilian, vous n´avez pas idée du stress... J´ai du prendre 10 ans en dix minutes...
-Alors c´est bon ? Vous avez posé la bombe au sous-sol ? demanda Aurore.
-Oui, et j´ai regardé la structure des piliers au passage... fis-je remarquer. C´est du métal... Donc en plus de brûler les câbles, la bombe va faire fondre les fondations...
-Et boum l´antenne ! plaisanta Antoine...
-Bon, vous avez eu le temps de récupérer les balls, j´espère, demanda Lilian...
-Bien sûr, c´est Antoine qui s´en est occupé... fit Aurore. "
Antoine éclata d'un grand rire... Mais un rire nerveux, avant de faire une tout autre tête.
"Euh, je crois que j'ai oublié...
-Bon sang, aucun de vous deux n´est allé chercher ces fichues balls ? s´inquiéta Lilian
-En tout cas, pas moi
-Ni moi...."

J´eus alors un flash, presque une illumination.

"Lilian, fis-je, récupère les trois elfes, tu en auras plus besoin que moi.
-Vous avez raison, professeur, c´est à moi d´y aller.
-Tu ne comprends rien, à ce que je vois, continuais-je. Si je te donnes les balls c´est que j´ai peur que si j´y aille, elles ne reviennent pas...
-Mais alors....
-Chut, Lilian, tu m´as l´air d´avoir compris mais il nous reste peu de temps. Juste assez pour vous dire que j´aurai été fier de vous jusqu´au bout. Tous les trois, vous avez fait avancer mon projet de pokédex 100 fois plus vite que je ne l´aurais fait tout seul. Lilian, bravo pour ton titre de maître, Antoine, même si tu me taquines toujours à ce sujet, saches que j´aurais été fier d´être vraiment ton grand-père. Quand à toi Aurore,...... Merci d´avoir supporté tout ce temps mes délires et mes bougonnements de professeur gâteux. Je vous laisse, j´ai un dernier travail à accomplir."

Sans même leur laisser le temps de comprendre la signification de mes paroles, je me mis à courir vers le bâtiment galaxie. Il me restait peu de temps. Très peu de temps... Trop peu de temps.

0.54 0.53 0.52

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Je courrais à perdre haleine.

0.45

J´entrais alors dans le bâtiment et me précipitait dans la salle des ordinateurs... Le garde avait parlé d´un coffre... Bon sang, la buée avait tout envahi, c´était pire que le brouillard sur Célestia. A tâtons, je cherchais une forme qui rappelait vaguement le coffre. Ce fut mon genou qui le trouva...
Je laissais échapper un juron. Mon corps avait eu très mal, mais j´avais trouvé ce fichu coffre.

0.32

Alors que je cherchais comment le porter, sa taille et son poids me parûrent bien trop lourds pour être sortis d´ici à temps. Il fallait que je prenne les balls directement à l´intérieur. Je me servis d´une barre de fer qui traînait pour faire sauter le loquet.

0.21

Dans le coffre, il y´avait un sac rempli de balls. Ce serait nettement plus facile pour moi de prendre le sac plutôt que le coffre. Je saisis le col du sac et me précipitais.

0.07

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Je tâtonne dans la salle pour éviter de trébucher sur un ordinateur ou un bureau, si je tombe, c´est fichu pour moi.

0.06

Ca y´est, je vois la lumière. Il ne faut pas que je tombe dans les escaliers.

0.05

Malgré ma crainte, je saute les marches deux par deux.

0.04

Ce qui devait arriver arriva, je tombe... à quelques mètres seulement de la sortie.

0.03

Je me relève péniblement. J´ai vaguement conscience que quelque chose de chaud et liquide coule sur mon crâne.

0.02

Je m´élance vers la sortie. Les quelques mètres semblent durer des kilomètres. Je suis en retard, ce n´est pas bon pour moi.

0.01

La porte se rapproche, ca y´est, elle est devant moi. Je la passe, je l´ai passée, OUIIIIIIII

0.00

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J´ai juste eu conscience qu´une main immense me projetait en l´air et me réchauffait le dos. Elle me le brûlait même. Le choc imminent avec le sol fut la dernière chose dont je me souvins. Après, le noir total envahit mon esprit.