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Les Chroniques des Univers: [Tome 1] La légende des deux Orbes de imhotep43



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Informations

» Auteur : imhotep43 - Voir le profil
» Créé le 15/05/2008 à 19:21
» Dernière mise à jour le 16/02/2009 à 01:15

» Mots-clés :   Science fiction   Sinnoh   Suspense

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Chapitre 18: Négociations
"Tiens tiens, je vois qu´après Regigigas, vous tentez de sauver le parc, fit-il, Vous êtes tellement prévisibles. La seule question que je me pose c´est pourquoi ? La route de Frimapic au Mont Couronné ne passe pas par Verchamps à ma connaissance."

Il était hors de question de lui répondre au sujet de notre voyage inter-grottes, totalement accidentel par ailleurs...

"Soit, continua t´il, restez silencieux. Mais je vais devoir vous laisser. Après tout, ces pokémons sont bien moins rares que ce que nous espérions. Et ne tentez rien avant que je ne sois parti, j´ai toujours ce merveilleux joujou avec moi."

Il tenait la télécommande bien en l´air alors qu´il appelait son Dracaufeu pour s´envoler. Il l´enfourcha et resta un moment en l´air au dessus de nous.

"Mais, vos sbires, s´exclama Lilian pour tenter de gagner du temps, même s´ils ont échoué, vous ne pouvez pas les laisser comme ça, vous en aurez besoin pour les emmener avec vous sur les colonnes Lances.
-Oui, c´est vrai, nous ne sommes pas de ce genre d´individus qui ne respectent pas leurs promesses, mais il y´a une différence entre échouer à sa mission et finir au poste de police. Nous ne pourrons rien pour les aider, tant pis, ils resteront avec vous dans l´ancien monde, voués aux jugements de vos tribunaux."

Un frisson d´angoisse parcourut le petit groupe de sbires attachés. Mais ils ne songèrent pas à se révolter, manifestement, cette clause du contrat leur semblait connue.

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Lilian continua:
"Et tous vos hommes, toutes vos patrouilles disséminées dans Verchamps, qui va les ramener ?Vous ne pouvez pas vous permettre de les laisser tous...
-Mon bon Lilian, les choses ont bien changé en quatre ans. Que crois-tu, il n´y a pas que toi qui a progressé. Nous connaissions les deux chapitres de la prophétie il y´a quatre ans. Nous avons eu tout le temps de nous préparer. D´ores et déjà des techniciens s´activent pour nous offrir un maximum de données avant l´heure H. Quand à ces gardes que tu retiens, tous les gardes de Verchamps, je veux dire, ce n´est qu´un quart au maximum de nos troupes."

Je regardais Lilian, nous aurions encore trois fois ça à battre. Et ce coup-ci, pas de petits groupes, un grand tas de 200, 250 sbires d´un coup allait nous tomber sur la figure.

Résigné, je demandais:
"Et qu´est ce qui nous prouve que vous tiendrez votre parole ?
-Rien du tout, professeur, et puis après tout, qu´est ce qui m´empèche d´appuyer sur ce bouton, finalement ? Voyons voir ce que ca..."

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Il n´eut pas le temps de finir. Des jets d´eau immenses jaillirent au dessus de l´acceuil et frappèrent le dracaufeu de plein fouet. Sous le choc, le chef lacha la télecommande qui se mit à tomber dans le marais puis son dracaufeu partit en piqué pour s´écraser dans la boue. Notre diversion avait du donner à Lovis et à ses dresseurs le temps de voir les flammes du dracaufeu, telles un phare dans la nuit. Ils l´avaient touché et nous affraient désormais une chance de tout rattraper. Si le boitier arrivait intact.

Nous nous lancâmes tous les quatre pour rattraper le boitier, il était difficile de le voir dans la nuit et nous craignions tous qu´en tombant, le bouton s´enclenche. Soudain, je vis un reflet dans le ciel noir. L´écran de la télécommande. J´ai tendu les bras et essayé de calculer où elle allait tomber et je la sentis atterrir dans mes mains. Je pense que dans toute ma vie, je n´ai jamais réagi aussi rapidement que ce jour là. En moins de temps qu´il n´en faut pour le dire, mes doigts s´étaient refermés, crispés et accrochéss tels une machoîre de Carchacrok sur le précieux objet. Nous avions la télécommande.

Quelques secondes plus tard, Lovis, accompagné des responsables du Parc, entrait dans le Marais. Pendant que le champion prenait des nouvelles de la situation, les deux autres, ayant vu la télécommande dans mes mains, vinrent me voir.

"Professeur, vous nous avez sauvé. Annie, je te laisse t´occuper de la libération des pokémons.
-D´accord, fit la dénomée Annie."

En quelques secondes, toutes les balls s´ouvrirent et un flot de pokémons se répandit dans le Marais. On avait gagné haut la main...

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Enfin presque, prenant conscience de notre oubli, je lancai un regard à Lilian, celui-ci comprit immédiatement. Le sbire sur son Dracaufeu. Il fallait le coincer.
Ce dernier revint illogiquement vers le feu de camp, vers nous ! Mais ce n'était que pour nous lancer une menace.

"Vous avez gagné cette bataille mais vous n´avez fait qu´empècher ces pokémons de venir avec nous. Nous en trouverons d´autres. Adieu, et ne croisez plus notre chemin, ou vous aurez affaire à moi. Foi de Diego, commandant de la team Galaxie."

Nous n´avons rien pu tenter pour le retenir. Il avait sorti un Kadabra de sa ball et il s´était téléporté sous nos yeux.

Vingt minutes plus tard, nous étions sur la place de la ville. Tous les habitants de Verchamps étaient rassemblés et Lovis s´adressa à nous dans cette cérémonie improvisée.

"Mes chers amis, au nom de notre ville, de nos habitants, de nos dresseurs, de notre Grand Marais, et en mon nom, je vos témoigne ma reconnaissance. Il existe une vieille tradition, ici à Verchamps qui veut que lorsqu´un étranger sauve la vie d´un de nos concitoyens, il soit toujours acceuilli à bras ouverts dans ses voyages futurs à Verchamps. Vu votre travail de titan, vous méritez amplement cette distinction. En tant que champion de cete ville, c´est à moi que revient le droit de vous faire tous les quatre citoyens d´honneur de la ville de Verchamps."

A la fin de son discours, il nous remit à chacun, sous les appludissements des citoyens, un petit globe de cristal, divisé en trois compatiments. L´un contenait de l´eau, l´autre de la terre des marais, le troisième, du sable de la plage. Le symbole de Verchamps, verdoyante et pleine de vie.

"Lorsque vous porterez ce globe, toutes les portes vous seront ouvertes à Verchamps. Et vu l´heure qu´il est et les évènements que nous avons vécu, je vous suggère de profiter dès maintenant de ce droit pour la nuit.
-Ce n´est pas de refus, Lovis, fis-je avec empressement, vous n´avez pas idée de tout ce qui nous arrive en ce moment."

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Tout le monde rentra chez soi, nous fûmes hébergés par un des dresseurs de l´arène de Lovis.

Avant de partir, toutefois, Lovis m´interpella une dernière fois:
"Professeur, je dois avouer que j´ai tout de même une petite idée de ce qui a pu vous arriver ces derniers temps. J´ai tout de même saisi quelques propos inquiétants des sbires qui nous retenaient. Alors, je dois vous dire que je ne sais pas du tout ce qui vous arrivera dimanche minuit. Mais vous pourrez compter sur notre soutien logistique et moral avant de partir. Si vous avez besoin de quelque chose, demandez le moi et je vous le trouverai dans l´heure. vous m´entendez ?
-Merci Lovis, mais je crois que la plus grande chose que vous nous ayez donné fut ce petit globe.
-On vous devait bien ça, allez bonne nuit."

Alors que Lovis rentrait chez lui, une intuition me disait que si nous emmenions ses dresseurs avec nous, ils ne seraient même pas suffisants pour stopper un tiers de la vague d´assaillants que nous rencontrions au Mont Couronné. il fallait penser à ça, et vite, tant que Lovis pouvait nous aider.

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La nuit allait être trèèèèèèès longue.