Les Chroniques des Univers: [Tome 1] La légende des deux Orbes de imhotep43

Devant la porte du Marais, je réfechissais une dernière fois.

"Bon, si on en croit ce qu´a entendu Lovis, le groupe se composait au total de quatre-vingts hommes. On en a éliminé vingt sur la plage, il doit y´en avoir le même nombre à l´ouest de la ville, ce qui fait quarante, plus les quinze de l´arène, soixante cinq. Ce qui nous laisse quinze sbires dans le marais.
-Quatorze, professeur, corrigea Antoine. vous avez oublié celui qui traînait avec le maître des capacités.
-Soit. Quatorze. S´il veulent procéder rapidement et de manière méthodique, il vont mettre deux sbires par zone plus deux autres pour garder les balls. "

Lilian suggéra un plan:
"Si vos prévisions sont justes, il vaudra alors mieux s´occuper des gardes zone par zone, et ne s´occuper de ceux qui gardent des pokéballs que plus tard. Des sbires d´une zone qui disparaissent, ce n´est pas grave, ils doivent faire des voyages entre leurs zones et le tas de balls. On ne s´étonnera pas tout de suite de leur absence. Tandis que si on enlève les deux gardes des balls...
-Ils se douteront qu´il y´a un truc qui cloche, termina Aurore.
-Bien, ce plan convient à tout le monde ?"

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Après avoir aquiescé, nous entrâmes dans l´acceuil du parc. Personne à la réception. Mais des voix sourdes venant de l´étage nous incitèrent à monter. Les deux responsables des safaris balls avaient été ligoté et baillonés près des jumelles d´orbsevation. Nous les libérâmes.

"Merci beaucoup, vous êtes là pour arrêter ces vandales n´est ce pas ?
-Euh oui, on...
-Bon alors faisons vite et bien, coupa la réceptionniste. Ils sont venus il y´a environ une heure, pour me dire que nous serions libérés plus tôt que prévu. Ils ont dit qu´ils auraient fini pour vingt heures trente. Ca vous laisse peu de temps.
-Bof, au pire, nous les retiendrons dans l´acceuil, fit Antoine.
-Vous ne les empècheriez pas de partir, ils n´auraient qu´à s´envoler dans le parc.
-Je croyais que c´était impossible ?s´étonna Aurore
-Jeune fille, ce n´est pas impossible, c´est juste logique. Vous payeriez 500 pokédollars pour lancer une balle et partir juste après ? Soit vous allez épuiser votre quota de balls soit vous allez épuiser votre temps de session.
-C´est tout ce que vous avez à nous dire ?"

L´autre responsable prit alors la parole:
"Il y´a un dernier détail. Les safaris balls ne sont pas des balls comme les autres. Un pokémon est considéré comme capturé uniquement après avoir été validé par le registre.
-C´est à dire ?
-C´est le principe du code-barre. Un fois que vous avez capturé vos pokémons, vous revenez toujours à l´acceuil. Et bien là, nous faisons un rapide compte des pokémons capturés histoire de toujours savoir combien de pokémons a notre Marais. Une fois validé par le registre, le pokémon est à vous, définitivement...
-Et bien, pas de problème, vous n´avez qu´à ne pas valider ces balls.
-Vous ne comprendez pas ? Ce sont eux qui ont le registre. Il leurs suffit d´appuyer sur le bouton au moment opportun pour que tous ces pokémons soient à eux. Tous ! Alors dépèchez vous !"

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Suivant les conseils avisé de notre hôte, nous nous dépèchâmes de redescendre et d´entreprendre notre... notre... et bien...

"C´est parti, fit Antoine, comme dans les vogues, on va à la pèche aux canards."

Pèche aux canards, même si l´image semblait un peu loufoque, c´était ça que nous allions faire. Attendre le moment propice pour attraper le canard, réunir plusieurs canards dans son petit panier et à la fin, décrocher le gros lot avec tous les canards pèchés.
Nous ouvrîmes alors la porte qui donnait sur le Grand Marais. Un feu de camp brûlait à une dizaine de mètres. Autour, un tas de balls et deux hommes, comme prévu.
Nous nous sommes écartés de l´entrée pour nous cacher derrière les arbres. Mais à cause de la nuit, l´un de nous ne vit pas la branche morte sur le sol.
CRAC

"Tu as entendu, fit l´un des gardes ?
-Déstresse vieux, ce ne sont que les derniers pokémons qui essayent de se cacher.
-Et pourquoi pas des gens..."

Le garde étouffa un rire

"Imbécile, tu crois que des gens arriveraient à passer avec toute la cavalerie qu´il y´a dehors ?
-Oui, mais ça ne s´est jamais produit aussi prèt de la porte.
-Et alors, tu as déjà vu des psykokwaks ouvrir une porte ? Ils sont déjà trop stupides pour marcher sans s´étaler par terre."

Le garde sembla rassuré, et nous, nous étions entrés dans la place...

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Mettre hors d´état de nuire les différents gardes ne fut qu´un divertissement. Dans la première zone, Aurore imita le cri d´un Marill. Pendant que les gardes s´approchaient des fourrés pour capturer ce qu´ils croyaient être un autre pokémon, je me glissai dans leur dos pour réutiliser le mouvement appris par Aurore. Les deux gardes s´affalèrent. Deux canards dans le panier, deux !

Antoine tenta la même chose en imitant le cri d´un étourmi. Mais les gardes ne semblèrent pas intéressés.

"Trop minable comme pokémon.
-Et toi, t´es pas minable ?leur répondit le pseudo-Etourmi."

La manière dont Antoine avait attiré l´attention des gardes était certes peu discrète mais malgré tout très désopilante. Lilian et moi, cachés dans les fourrés avons retenu un rire pendant qu´Aurore offrait un repos forcé à ces deux sbires. Quatre canards !

Pour la troisième zone, ce fut Lilian qui joua le rôle de l´appât, là encore, crises de rires pour ceux qui restaient dans les fourrés...
"Qui êtes vous ? demanda le garde
-Je suis Lilian, maître de la ligue pokémon.
-C´est ça, moi je suis Rayman et mon copain c´est Mario Bros
-Je vous voyais plus du genre "Lapins Crétins" sur ce coup là."

Antoine s´était glissé derrière eux et utilisa leur têtes respectives pour sonner les cloches. Ding dong, six canards.

Quatrième zone, c´était à croire que la team galaxie recrutait n´importe qui. Aurore se mit au milieu du chemin parcouru par les sbires. Lorsqu´ils la rencontrèrent, elle les appella.

"A l´aide, mon pied est bloqué dans une souche.
-Mais personne n´est rentré dans ce parc depuis midi, fit le premier garde
-Je sais je suis coincée depuis ce matin.
-Allons mademoiselle, calmez vous, on va vous libérer, proposa le second sbire, mais il faudra sortir apr.... Eh, mais je suis passé dans ce chemin y´a dix minutes, et il n´y avait personne.
-Peut-être mais c´est trop tard pour s´en rendre compte."

Coin coin, huit canards.

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Les deux dernières zones furent un peu moins riches en humour mais nous réussîmes sans problème à contrer les sbires. C'était à croire que la team Galaxie recrutait dans les foires ou dans des agences d'emploi pour chômeurs désespérés.

"Ah, je regrette presque le bon temps où ils étaient idéalistes, fit Lilian. Au moins il s se battaient mal, mais avec un peu de volonté..."

Une fois notre partie de pèche terminée, il nous restait à récupérer notre lot. Tous les quatre, nous entourâmes les deux gardiens des pokéballs et sans chichis nous les fîmes se rendre quand ils virent que leurs camarades étaient tous ligotés un peu plus loin.

"Alors maintenant, fit Lilian, lequel de vous deux a la télécommande du registre.
-Ni l´un ni l´autre, fit l´un des deux gardes.
-Ne mentez pas, nous vous avons tous capturés, tous les quatorze, fit Antoine.
-Quatorze ? Un sourire indécent illumina son visage. Dans ce cas j´ai bien peur que vous n´ayez oublié la mauvaise personne."

La porte de l´accueil du parc s´ouvrit. Un sbire se tenait dans son ouverture. Et ce coup-ci, il ne s´agissait pas d´un de ces ignares qui ne connaissaient pas notre bande. C´était l´un des deux sbires qui était dans le temple Frimapic. C´était lui qui donnait les ordres. Et dans ses mains, la télécommande. La précieuse télécommande du registre.