Les Chroniques d'un Monde Nouveau de Ectoplasma698

Lia s'allongea sur son lit de fortune, fabriqué par les Persians pour leurs sauveurs. Oni lui aussi sur un lit de peau de castor et de paille ronflait, et Aëlle dormait à poings fermés, dans le même lit que Lia car les persians manquaient de ressources pour faire un troisième lit. Carabaffe dormait, chrysacier sur le dos, et feunard dormait un peu plus loin, près du feu. Herbizarre et Florizarre étaient serrés l'un contre l'autre, et ronflaient paisiblement. Roucoups, lui dormait à côté de feunard. Tygnon dormait dans le lit d'Oni, de même que Kicklee. Mackogneur,lui, dormait dans l'armoire, car il était grand et la pièce petite.

Dans la pièce d'a côté les miaouss préparaient le dîner, car les 17 heures approchaient. Les bébés persians et miaouss jouaient ou aidaient aux tâches, ou encore dormaient. Les persians, eux, nettoyaient la salle.

Le jeune dresseur s'éveilla. Il regarda par la fenêtre, sans carreau, le soleil assez bas dans le ciel et en conclut qu'il devait être 17 heures 45. Il bailla, s'étira et regarda Aëlle avant de se lever discrètement et d'éviter les planches branlantes, en se disant, émerveillé, que les miaouss et les persians étaient incroyablement développés dans cette colonie. Lia ouvrit doucement la porte, quand il vit qu'il n'y avait pas de porte. Juste une lucarne et une chatière. Il sourit puis rampa pour passer et pouvoir entrer dans l'autre pièce. Là il fut interpellé par un Miaouss.
-Tu es bien...Lia ?demanda-t-il.
-Heu..Oui..C'est, moi !
-Notre chef veut te voir, toi et tes amis !
-Oh euh...Eh bien, je, je vais les chercher !

Tous six (le Miaouss, Lia,Oni, Aëlle,Herbizarre et Carabaffe) avançaient dans un étroit couloir qui descendait sans cesse. Le Miaouss semblait connaître ce labyrinthe par cœur. Il entraîna le petit groupe dans un virage, tua un rat avec sa griffe et le grignota avec plaisir. Ils arrivèrent enfin devant une porte de métal peinte en doré.
-Bon, dit le chat, le chef est derrière cette porte. Il vous attend !
Puis il remonta grâce à ses griffes le couloir humide...