Les Trois Mondes de Raidemo
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Informations
» Auteur :
Raidemo -
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» Créé le 07/12/2005 à 15:27
» Dernière mise à jour le 07/12/2005 à 15:28
» Mots-clés : Absence d'humains Absence de poké balls Aventure Présence de poké-humains
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Le dernier Dieu (Ch. 3)
Chapitre 3 : Flauros
_ Il en sera donc ainsi.
Il acquiesça.
_ Sachiel vous accompagnera dans votre périple. Lilith vous tiendra au courant si, de notre côté se font des découvertes. Ils sont les Tarchidims, les derniers messagers. Les terres sacrées sont ensevelies sous trois royaumes. C'est là que reposent les corps des Dieux et des Gardiens. Je vous souhaite de les retrouver au plus vite.
L'araignée se pencha dans un salut grinçant. Le monstre lui rendit son geste. La sœur tarchidim s'approcha.
_ Avant que vous partiez, Seigneur, comment doit-on vous appeler ?
Le monstre se figea. Il parut réfléchir, puis répondit.
_ Appelez-moi comme vous le désirez. Mon nom m'importe peu.
_ Le dernier de nos frères à s'être dresser face aux trois empereurs s'appelait Flauros. Nous ferez-vous l'honneur de porter son nom ?
_ Si ça vous amuse, répondit l'être élu en haussant les épaules. Lilith salua à son tour.
Le monstre du nom de Flauros se dirigea enfin vers la sortie du temple, suivi du jeune dragon.
Un monde entier n'aurait pas suffit, il en fallait trois. Trois Mondes à parcourir pour découvrir les vestiges des terres divines. Stupide. Il ne croyait en rien, mais avait tout de même accepté cette foutue mission. Etait-ce par pitié ? Même si les anciens Dieux existaient encore, il doutait amèrement de leur rôle dans cette bataille. Accepteraient-ils seulement de se mêler aux problèmes du bas-peuples ? Aucune importance à présent. Il avait choisi de jouer un rôle pour sauver l'espoir chimérique d'un vieux moine-guerrier et de deux gosses perdus. C'est pourquoi il quittait à présent les Terres d'Ophanim. Bon sang. Qui aurait pu croire que cela le chagrinerait à ce point ? L'envie de retourner dans ce village paisible le tiraillait, comme la faim qu'il n'avait jamais connue.
Très vite il n'y pensa plus, pas même au moment où ses pas se posèrent sur une nouvelle terre. Une terre bien différente où le paisible «monde» devenait un territoire de massacres. Deux mondes si opposés dont la frontière n'était visible que pour celui qui l'aurait franchie.