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Stalgamin sur les terres de Johto [ II ] de Legend_trainer



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Informations

» Auteur : Legend_trainer - Voir le profil
» Créé le 10/12/2007 à 19:04
» Dernière mise à jour le 10/12/2007 à 19:04

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La jeune fille d’Ebenelle
Stalgamin sur les terres de Johto
(SAISON 2)

Chapitre 1 : La jeune fille d'Ebenelle

~Mes parents sont quelque pars à Johto… et je compte bien les retrouver !~

Déjà trois jours que j'ai quitté Feunard et Goupix. Je n'aurais peut-être pas du les abandonner, j'aurais pu leur laisser un souvenir…
~ Tu n'as rien à regretter. Je savais que ce moment finirait par arriver. Je… je suis contente pour toi. ~
Maintenant, il est trop tard pour reculer. Mais où peut bien être ma famille ? Où ?
Je marche dans la grotte de glace tout en cherchant un endroit pour dormir. Une lumière attire alors mon regard ; cela viens tu fond de la grotte. Je m'y dirige et je passe par le trou du mur. Woaw ! Une ville ! Une immense ville ! Je dévale la colline en riant. C'est la première fois que je voyais un aussi grand ensemble d'immeubles.
Je suis émerveillé. Juste devant moi se trouve un immense bâtiment en fer. Le toit est orné de symbole curieux. Je crois y voir une pokéball et… un Draco ! Cet drôle de maison et peut-être l'antre d'un Draco ! Un panneau indique :
EBENELLE, VILLE DE LA JOIE.
En regardant mieux autour de moi, je remarque qu'il n'y a aucun pokémon. Quelle est cette drôle de ville ? Je ne vois que…des humains ! Des humains partout ! Feunard m'en avait déjà parlé, mais je n'en avais jamais vu. Quels drôles de têtes ils ont ! Certains sont grands, d'autres plus petits, des couleur différentes, des cheveux différents, des habits différents.
Je m'approche d'un garçon aux cheveux blond, bouclés.
-Bonjour, dis-je, heu… je suis arrivé ici par erreur et….
-Woaw ! Un Stalgamin ! Eh ! Maman, viens voir !
Une grosse femme arrive et se penche sur moi.
-Ouh ! Qu'il est mignon, lance t-elle.
-On peut le garder, dis ? crie le jeune garçon.
La femme sort alors un gros filet et se met à me courir après. Elle est vraiment folle !
Nous traversons toute la ville. Sur ma droite, j'ai l'impression de voir déambuler des maisons aux magnifiques jardins. Je bouscule plusieurs personnes en passant. La femme, toujours derrière moi, m'ordonne de m'arrêter. Heureusement, je me cache dans une petite ruelle.
Complètement épuisé, je m'écroule par terre. Je n'ai vraiment pas de chance. Et j'ai l'impression que… c'est ça. Je baisse la tête vers le sol. Les humains ne comprennent pas mon langage.
*
C'est alors que je remarque la jeune fille assise à coté de moi. Elle a vraiment l'air triste. Elle regarde vers le ciel. Une nuée de Roucool passe devant le soleil. Ses cheveux bleu ciel forme un intriguant contraste avec l'obscurité de la ruelle. Elle se retourne subitement vers moi. Nous restons ainsi, face à face dans la pénombre. Une lueur brille dans ses yeux, comme un espoir qui renaît. Elle tend son bras vers moi, je recule et je m'appuie contre le mur, apeuré. Elle a l'air étonnée.
-Bonjour, Stalgamin, murmure t-elle.
-Bon…bonjour…
-Tu n'as rien à craindre de moi, souffle t-elle. Je ne vais pas te faire de mal.
-Vous…vous comprenez ce que je dis ?

La jeune fille sourie, tout en me montrant un minuscule appareil posé contre son oreille. Cela lui sert donc à discuter avec les pokémons.
-Tu à l'air triste, me lance t-elle, ça ne va pas ?

Cette humaine est peut-être ma seule chance. Elle peut me comprendre, et m'écouter. Peut-être pourra t-elle m'aider à trouver mes parents.

Je commence alors à lui raconter mon histoire. Tout, dans les moindres détails. C'est comme… comme si je me débarrassais de ma peine. Je lui parle de démolosse, de Feunard, de Goupix. Je lui raconte tout le tournoi, Granbull, Ossatueur. Je lui explique les raisons de ma venue ici. Elle me regarde et elle écoute tout ce que je dis, sans m'interrompre. Elle semble ressentir les émotions que j'ai ressentit. Elle est passionnée, comme une mère qui écouterait son enfant parler de ses problèmes. Elle se contente de bouger la tête pour me faire signe qu'elle a compris.

Je crois que cela fait déjà plusieurs heures que nous sommes là.
Enfin, je termine mon histoire et je pleure, je pleure. J'ai l'impression que chaque larme me débarrasse d'un lourd fardeau. Petit à petit, goutte à goutte, je me sens mieux.
La jeune fille me sourie. Bizarrement, je me sens attiré par elle. Et, en quelques secondes, je me retrouve dans ses bras, larmoyant, tandis qu'elle me berce doucement, la tête appuyée contre mon ventre. Elle murmure une mélodie, une magnifique mélodie. Quelque chose de doux, de réconfortant. Je me sens bien, j'ai chaud ; je finis par m'endormir contre elle, envahit d'un sentiment de tendresse.