Le monde du Chaos de Dinoclément

année barbare 1457

Après de tels moments, notre amitié était encore plus renforcée. Nous avions maintenant le droit de faire ce que nous voulions de la cargaison de munitions. Pour continuer utilement la guerre, nous l'apportâmes à la coalition Dévorant - Glaciaire - Electrique. Une fois que nous fûmes arrivés, nous demandâmes à l'interprète d'Artikodin de nous donner les
raisons du premier refus. Les explications qui nous furent donnée furent :
A l'époque où la guerre commençait, une grande force glaciaire s'était dirigée vers le champ de bataille. C'était il y a plus de 1450 ans, mais Artikodin s'en souvenait comme si c'était hier. Au moment où les Eaux
étaient en difficulté, la bataille aurait pu signer l'arrêt de mort des Eaux, mais une grande tempête avait éclaté, laissant échappé de grands coups de foudre qui avaient décimé les Glaciaires, ce qui fit durer la guerre.
Cela datait de plus d'un millénaire, mais pour les oiseaux légendaires immortels, ce n'était pas grand-chose. Maintenant que la plaie était fermée, la guerre pouvait reprendre et l'on pouvait entrevoir une fin joyeuse.
Notre mission suivante était de nous rendre à mi-hauteur du mont Ornos.
En bas, dans la vallée, une grande bataille devait avoir lieu. Notre mission était de déstabiliser l'arrière de l'ennemi. Nos snipers allaient être parfaits. Postés en haut de la falaise, il y avait peut de chance de se faire repérer. Malheureusement, tout ne se passa pas comme nous voulions.
Après plusieurs heures d'attente, l'ennemi se montra, en nombre beaucoup plus grand que prévu. Notre position allait être déterminante. Nous devions abattre plusieurs dizaines de soldats sur les premières lignes. Mais cela ne pouvait pas durer longtemps. Une fois à cours de munitions, Kévin pris son glock, moi ma mitraillette et nous tirâmes un maximum de balles. Nous avions causé de grande partes, lorsque, par malheur, un tirailleur Aquali avait du nous repérer. Une dizaine de tirs nous encadra. Nous dûmes nous coucher pour tirer. Puis une grande explosion, un bruit de roche qui se détache, un immense bloc de la falaise se détacha et partis s'écraser. Les Glaciaires
disposés en bas, eurent le temps de quitté le terrain. Moi et Kévin, lancés à toute vitesse dans le vide, presque certain de nous fracasser les os sur les débris et le sol dur. Je dus lancer, où perdre, la pokéball de Nidoking qui tomba plus vite que moi. Elle s'ouvrit et le pokémon perceur se dirigeât vers le point où je devais tomber. Au moment où je crus que j'allais exploser en bas, Nidoking tendit les bras, me rattrapa de justesse, et d'après ce qu'on m'a dit, fit de même pour Kévin après m'avoir déposer inconscient au sol.
Lorsque je fus réveillé, Nidoking était allongé très près de moi, endormis, et de grosses gouttes de sueurs perlaient sur son front incapable de me lever.
Une infirmière et un Leveinard se dirigèrent vers moi.
- Bonjour dit-elle.
- Leveinard ! Dit ce dernier en se courbant un peu.
- Bonjour. Dit-je à mon tour.
- Vous avez eu de la chance.
- Leveinard ! Ajouta le pokémon en agitant le bras.
- Qu'est ce qui s'est passé pour Nidoking ?
- Quand il vous a attrapé, il s'est démit le bras.
- Leveinard ! Dit le pokémon rose en faisant comme s'il se cassait le bras.
- Vous avez fait une chute d'une bonne trentaine de mètres.
- Leveinard ! Répondit à nouveau l'aide médecin en mimant la scène.
- Et Kévin, comment va-t-il ?
- C'est une annonce assez difficile.
- Leveinard ! Redit Leveinard en se tournant et en s'essuyant le coin de
l'oeil.
- Votre ami est dans un cas particulier.
Mes jambes reprirent de la vigueur. Après avoir sauter hors du lit, je pris
la direction des chambres. La chambre trois cent neuf portait le nom : Kévin
Bernier. Mais une fois à l'intérieur, un moniteur indiquait zéro et un électron au niveau du coeur me donnait tout de suite la définition de ce qui s'était passé. Je tombais à genoux, devant Kévin, allongé, d'une pâleur mortelle. Un nouveau chapitre de l'histoire était écrit : la mort d'un des
deux réunificateurs du duo des oiseaux. L'infirmière me rejoint immédiatement.
Rien ne pouvait me faire plus de mal que de perdre Kévin. Mon ami d'enfance venait de périr. J'avais été dans une sorte de coma pendant plusieurs jours.
Le premier élément heureux qui arriva fut la guérison de Nidoking. Mais même avec mon pokémon à mes cotés, c'était incroyablement dur de faire face à la mort de mon meilleur ami. Dans toute ma vie, ce fut l'évènement le plus dur à surmonter.