Le retour des oiseaux légendaires (III)
Année barbare 1457
La route semblait toute tracée. Nous pûmes entrer, éclairer par quelques chocs électriques d'Electek.
L'intérieur, bien différent de la forteresse d'Electhor. Un grand tapi rouge se dirigeait dans toutes les salles. Nous évitions soigneusement les grandes salles de peur que l'une d'entre elle soit la salle du trône de Lugia. Une salle était fermée, mais le tapis rouge ne semblait pas y passer. Il fut
simple de forcer l'entrée. Le couloir donnait sur un escalier qui descendait dans les profondeurs obscures. Nous y descendîmes silencieusement, Nidoking ayant réintégré sa balle. Nous n'avions rien dans les mains à part le sniper pour Kévin et ma mitraillette MP5 lance grenade. Le couloir qui suivait
était faiblement éclairer par des torches. Un bruit majestueux résonnait depuis quelques temps. Une lumière bleu jailli soudainement. Dans une des geôles, se trouvait Artikodin. Il semblait chanter pour exprimer son désespoir. Mais tout montrait qu'il nous avait reconnut car il cessa soudain et semblait nous implorer du regard. La serrure ne pouvait pas être forcée.
Je fis signe à Kévin de reculer, puis, lâchait une balle dans le trou duc cadenas qui explosa littéralement. Artikodin nous suivit alors que nous ressortions. Mais une fois hors des escaliers, de nombreuses personnes en arme accoururent, alerté par les bruits de mon arme. Je lançais une rafale, faisant reculer les uns et tuant les autres. Kévin me tapota l'épaule, et me
retournant, je vis Lugia qui avançait lentement vers nous. Lui aussi nous avait reconnut. J'attrapais Kévin par la manche, et l'entraînait dans une course effrénée, encadré de tirs blancs d'Aéroblast. Arrivé à l'entrée, Kévin logeât une balle dans la tête du garde le plus proche avant que je ne
largue une rafale avec ma mitraillette. Après avoir rechargé, nous courûmes vers la porte, mais elle se referma devant nous. Pensant notre dernière heure venue, nous tirions chacun un maximum de balle, mais un grand hurlement nous fit lever la tête. Electhor était là. Mais il n'était pas seul, il était accompagné de son fidèle ami : Artikodin, le duo des oiseaux était de retour. Nidoking sortit, arracha la porte et nous fit passer. Il réintégra sa balle. Nous avions juste quelques mètres d'avance sur nos
poursuivants et Lugia était en difficulté devant le duo des oiseaux. Je lançais une rafale dévastatrice. Mais Lugia prenait l'avantage. Nous étions maintenant en fuite. Heureusement, nous étions plus rapides. Nous avions maintenant semé les poursuivant, et nous nous dirigions vers la plus, grosse
forteresse, celle d'Electhor. Une fois arrivés et protégés, nous nous rendîmes dans la salle des oiseaux où nous avions été convoqués. Electhor nous remerciait d'une telle victoire sur les forces ennemies. Et surtout, Artikodin, avant de partir avait promis de joindre ses forces aux Electriques. Cela signifiait que les Eaux allaient avoir de gros ennuis. Cette guerre de mille quatre cent cinquante ans et des poussières allait peut-être finir, mais j'entrevoyais un avenir sombre. Il se pouvait que les Eaux n'aient pas été autant affaiblis que l'on pensait. Après tout, nos deux rencontres avec Lugia avaient faillis mal se terminer. Mais maintenant, le duo des oiseaux était enfin réuni. Passé cette rencontre, les Electriques reprirent du poil de la bête. Mais Lugia n'avait pas dit son dernier mot : quatre jours plus tard, les
Dévorants avaient vu leurs meilleurs corps d'armées périr au combat. La victoire était donc plus éloignée que prévue. Les Electriques mirent en place ce qu'ils appelaient le plus grand système d'attaque. Une immense opération qui était un système d'attaque sur les moyens logistiques des Eaux, ce qui devaient les handicaper sérieusement. De toutes façons, Kévin avait décidé que nous n'y participerions pas. Nous devions maintenant tendre une embuscade pour le passage du convoi des tireurs d'élites. Ils étaient censés amener des munitions pour les hommes stationnés sur place. Sans eux,
il y aurait une courte période d'impuissance de la part des Eaux. En espérant que nos alliés prendraient cette période comme moment pour la bataille, nous nous étions installés dans une petite grotte en haut de la zone où devait passer le convoi. Nous l'avions choisis car je m'étais vu offrir un sniper à imagerie thermique. Il valait mieux l'utiliser à sa juste valeur. Après quatre jours, nous nous étions habitués à la vie de grotte.
Nous avions même pu nous entraîner au tir : un lançait un caillou et l'autre le visait. Si le tir touchait, le caillou déviait subitement de sa trajectoire. Nous avions eu le temps de nous reposer des derniers événements lorsque, une nuée de points noirs apparue en bas. Nous nous mîmes en position
de tir. Je voulais que l'on en termine vite. Deux hommes encadraient un camion qui roulait très lentement à cause de la neige. Devant et derrière, de grands groupes de tirailleurs Aquali se tenaient près. Tout se passa en un éclair. Kévin tira à travers la vitre du camion. Sur mon imagerie thermique, un grand trait rouge traversa le viseur. Je tirais sur le maximum de soldats ennemis et Kévin se mit en devoir d'abattre les qualis. Non sans mal d'ailleurs. Car comme nous avions été repéré à cause du bruit, des
filins d'eau passaient au-dessus de nous et fendaient les roches en deux à cause de leur puissance extrême. Une fois le groupe abattu, nous prîmes nos affaires, en remplir nos sacs, et, vérifiant que nous n'avions rien laissé, nous allâmes tout droit vers le canon, mitraillette pour moi, et glock 17 à
la main. Mais il n'y avait plus personne. Les hommes et Aqualis survivants s'étaient enfui. Il devait être maintenant avec une armée. Cela ne nous réjouissait guère. Mais l'ennemi avait subit de lourde perte dans cette embuscade. Nous nous mîmes en devoir de conduire le camion jusqu'à la forteresse en avoir profiter pour prendre le maximum de munitions possibles qui pouvaient être utiles.