Charmillon à la découverte de Johto de Skitty1

[ Lainergie ]

Jamais vu une femme aussi prétentieuse qu'elle...
Toutes les cinq minutes vingt-trois secondes, elle demandait à son miroir qui était la plus belle, même si elle connaissait la réponse !
Effectivement, elle était super jolie...
Heu bref ! Il faut que je trouve un moyen de sortir d'ici...
Je commençais à être recouvert de poussière à force d'être caché sous la commode !
La dame sortit de sa chambre. J'en profitai pour sortir de sous le meuble.
Je m'époussetai, puis tout à coup, je me sentis bizarre... J'avais l'impression de tourner sur moi-même à toute vitesse... J'avais mal au coeur...


La douleur s'envola.
J'étais... dans une forêt ?
Je voyais une jeune fille était en train de se promener. Elle avait des cheveux noirs comme l'ébène, les lèvres rouge sang...
Ca me rappelait quelque chose, mais je n'arrivais pas à m'en souvenir.
Soudain, un chasseur sauta sur elle.
Je me précipitai moi-même sur lui.
-Hé sale pé******* !
Je l'électrocutai avec Tonnerre.
Il s'effondra sur le sol.
La jeune fille poussa un cri.
Puis elle sembla se calmer.
-Il... il est mort ?
-Nan nan, j'suis pas un killer non plus !
La fille sembla soulager.
-Je m'appelle Blanche-Neige. Et toi ? C'est la première fois que je vois un tel animal.
-J'suis pas un animal, j'suis un poké...
Je me retins. Elle me prendrait certainement pour un extra-terrestre et irait alerter les chasseurs pour me fusiller comme un Laporeille...
-Oui, j'suis un animal ! Je m'appelle Lainergie ! Et je suis... un mouton rose -je grimaçai pour exprimer un peu de mon humiliation- sur deux pattes ! C'est très très rare !
Blanche-Neige rit.
-C'est un honneur pour moi de te voir alors !
Soudain, un flash arriva dans ma tête.
Blanche-Neige... un chasseur... une femme prétentieuse...
-UN CONTE ! m'écriai-je.
Blanche-Neige sursauta.
-Ah heu pardon..., dis-je. J'avais juste pensé à un truc ! Il faut... que tu t'enfuies !
-Pourquoi ?
-C'est... c'est une prédiction ! Il va t'arriver malheur sinon ! Ta belle-mère te déteste parce que tu es plus jolie qu'elle ! Elle veut te tuer, donc elle avait envoyé ce chasseur pour faire le sale boulot !
La jeune fille resta muette un instant.
-Je suis voyant ! continuai-je sur un ton théâtral. Il y a une maison pas loin d'ici, où habitent les Sept Nains. Vas-y et vas dormir un peu pendant que les nains sont au travail. Quand tu te réveilleras, les Sept Nains seront là. Tu leurs expliqueras tout et ils t'aideront, ne t'inquiète pas !
- ... Je te fais confiance ! Merci Lainergie !
Elle me serra contre elle.
-Attends j'ai pas terminé ! Une marchande viendra jusque chez vous et voudra te vendre une pomme.
Je m'interrompis. Si elle la mangeait, elle serait empoisonnée... mais à la fin, un prince la sauvera... si elle ne la mangeait pas...
- ... Achète-là ! Et mange-là. Fais-moi confiance.
-D'accord !
Et sur ce, Blanche-Neige courut dans la direction que je lui avais donnée.
Une porte aux couleurs de l'arc-en-ciel apparut.
-C'est ma porte de sortie j'imagine ? C'était rapide mais bon !
Je sortis donc de ce conte.




[ Germignon ]

-'Faut pas pleurer Cendrillon ! dis-je.
Cendrillon venait d'apprendre qu'il y aurait un bal organisé par le Prince, mais elle n'y était pas invitée.
Connaissant ce conte, j'étais tout ce qu'il y avait de plus optimiste.
-Tu iras là-bas, j'en suis sûre !
-Snif... Mais comment peux-tu le savoir, créature verte ?
-Appelle-moi Germignon !!
Une grande et vieille fée bleue apparut. Cendrillon fut émerveillée.
-C'est ta marraine ! dis-je.
-Ma... ma marraine ?
-Oui ! répondit celle-ci. Et je vais t'aider à aller au bal !
Elle agita sa baguette. Ses haillons disparurent pour une magnifique robe blanche. Ses cheveux furent remontés en un chignon impeccable. Des bijoux de mille couleurs apparurent.
Des souliers de verre portaient à présent ces petits pieds.
Elle avait drôlement changé !
-Ouaaaah ! m'écriai-je d'extase.
-Il te faudrait aussi un cocher, des chevaux..., récapitula la marraine.
-Vous pouvez transformer ces souris !
J'utilisai Fouet Liane pour capturer plusieurs souris.
La marraine agita à nouveau sa baguette.




Cendrillon dansait vachement bien !
Ca se voyait que le Prince et elle étaient faits l'un pour l'autre.
Cachée derrière une statue, je regardai l'horloge. La fée avait dit qu'à minuit tapantes, Cendrillon redeviendrait comme avant.
Minuit moins une ?!
Paniquée, j'accourus vers Cendrillon.
Le Prince afficha une mine surprise.
La princesse dit aussitôt :
-C'est mon animal de compagnie ! Et il peut même parler !
-On s'en fout ! Cendrillon, il est minuit moins une ! m'écriai-je.
Celle-ci regarda l'horloge. La première sonnerie de minuit retentit.
-Oh non ! Il faut faire vite !
Moi et elle courûmes jusqu'à la sortie du château.
Cendrillon dévalait les escaliers si vite qu'elle perdit son soulier de verre dans les marches.
Mais j'étais trop pressée pour y faire moi-même attention.


-Oh, j'ai perdu un soulier ! constata Cendrillon.
Elle était de nouveau en guenilles, ses cheveux retombaient à présent sur ses épaules.
Le carosse qui nous avait emmenées était redevenu une citrouille. Les chevaux étaient redevenus des souris. Le cocher, un lézard.
-Je vais aller le chercher ! dis-je.
Je re-courus vers le château. Ca me permettra de gagner un peu d'endurance et je serai la préférée de Julie ! Na !

Mais où était passé cette chaussure de verre ?
Je me frappai la tête avec Fouet Liane.
J'avais oublié que dans le conte, le Prince avait ramassé le soulier !
-Saleté de Prince ! m'écriai-je.


Mais en fait, c'était pas du tout une saleté. Le Prince avait passé une annonce : celle dont le soulier irait à son pied deviendrait sa femme.
Evidemment, toutes les groupies l'essayèrent, sans succès.
Mais bien sûr, Cendrillon l'essaya aussi et ce fut une réussite totale !
Lors du mariage, alors que je me délectais d'une délicieuse part de gâteau, une porte arc-en-ciel s'ouvrit derrière moi.
-Oh, ça veut dire que je dois partir, ça ! dis-je, un peu déçue.
-Je comprends que tu sois triste... tu vas me manquer ! dit Cendrillon.
-C'est pas pour ça que j'suis triste, je voulais juste finir le gâteau ! Enfin bon, à plus tout le monde !
Et sous les yeux d'une Cendrillon choquée et attristée, je disparus en traversant la porte.




[ Charmillon ]

On étais tous réunis !
-C'EST PAS JUSTE ! MON AVENTURE N'A PAS ETE RACONTEE ! cria Hericendre de rage.
-LA MIENNE NON PLUS ! s'écria Skitty.
-Et la mienne non plus..., pleurnicha Marcacrin.
-Et la mienne non plus ! Mais il s'est pas passé grand chose chez moi en fait, dit Lolo, la goutte sur la tête.
-L'auteur avait sûrement tiré au sort ! dis-je.


*Imagination débordante de nos amis pokémon*

-Je vais choisir quatre pokémon !
L'auteur mit des étiquettes portant nos noms dans un bocal.
Il mélangea.
Il piocha.
Et il regarda.
-Charmillon !
Puis...
-Fouinar !
Puis...
-Lainergie !
Et...
-Germignon !

*Fin de l'imagination débordante de nos amis pokémon*



-C'est pas juste-euh !
- ... Tiens, on est au centre Pokémon maintenant ? s'étonna Germignon.
Effectivement, nous étions dans une chambre du centre. Et il faisait jour !
-Cet Ectoplasma ! Si je le revois je lui fais sa fête ! dit Lainergie.
La porte de la chambre s'ouvrit. Julie et Cédric se précipitèrent sur nous.
-CHARMILLON !
-HERICENDRE !
-ON AVAIT EU SI PEUR POUR VOUS !
Germignon, Lainergie, Skitty, Marcacrin, Axoloto et Fouinar eurent des envies de meurtre.






A suivre !


Dans le prochain chapitre :

Charmillon : Fini les contes ! J'suis sûre qu'il y a des lecteurs qui devaient se lasser !
Germignon : Ca n'a duré que trois chapitres en même temps...
Lainergie : Maintenant, y a du combat, du vrai !
Hericendre : Avec Mortimer, le champion de Rosalia !
Skitty : Prochain chapitre : "Un combat spectral !"
Fouinar : Un peu simple comme titre...
Tous : Arrête de te plaindre !