Le combat des grottes
Année barbare 1456
Après plusieurs heures de marche, nous arrivâmes au pied des contreforts de la montagne. Cela faisait de nombreuses années que l'homme ne donnait plus de nom aux montagnes. Mais celle ci devait être gravie par tous les moyens. Au bout de plusieurs jours, nous avions aperçu des grottes. Mais le vent se levait, emportant des énormes tas de flocons de neige. Nous progressions difficilement, et souvent, nous devions appeler Nidoking pour nous accrocher à quelqu'un de robuste. Mais le Pokémon se faisait du mal rien qu'en sortant de sa balle. Le froid l'engourdissait, et il fallut se rendre à l'évidence, un jour Nidoking ne fut plus en état de sortir. Mais après plusieurs jours difficiles ponctués de nuits blanches et chute, nous arrivâmes près des grottes que nous avions aperçut. Un immense dédale noir s'y trouvait. Electek nous fournissait assez d'énergie électrique pou allumer nos lampes torches, déchargés depuis longtemps.
Mais le temps nous vint en aide. Au bout de quelques heures, nous arrivâmes dans un coin assez chaud pour dormir. Après quelques heures, nous nous relevâmes, et aperçûmes au loin, dans les galeries, une lumière bleutée. Après avoir courut des minutes qui nous semblaient des heures, nous pénétrâmes dans ce qui ressemblait à une salle de conseil creusée à même la paroi. Tout montrait qu'elle avait été taillée par la main de l'homme, autant par sa forme carrée que par ses murs lisses. Des torches diffusaient une lumière qui filtrait par des vitres bleues, rendant l'atmosphère Azur. Des bruits de pas se firent entendre, révélant que nous n'étions pas seuls. Au pire, c'était des Eaux, au mieux des Glaciaires. Après avoir marché dans un tunnel sombre et mal éclairé, nous arrivâmes dans une salle où de nombreux hommes dans la force de l'âge dormaient. Enjambant silencieusement les dormeurs, nous arrivâmes dans une sorte de salle du trône où, un homme assis sur un siège d'or nous regardait. C'était le chef Glaciaire, un des personnages les plus puissants de cette terre. Un immense oiseau bleu, entouré d'une aura pure, atterri sur son épaule. Artikodin.
- Vous devez avoir une bonne raison pour entrer ici. Je vous conseille de la donner. Clama le personnage.
- C'est simple, répondit Kévin. Thor et moi-même sommes des mercenaires et nous avons assisté à la première victoire des Electriques depuis plus de 2 siècles. Aussi, si vous vous décidiez à rejoindre votre ancien allié, les Eaux et Lugia ne seraient que moins menaçant.
L'homme se tourna lentement vers Artikodin, comme s'il le craignait. Le pokémon le fixa droit dans les yeux, puis, abaissa soudainement la tête en signe de refus.
- Désolé, dit le chef, mais notre chef préfère ne pas s'allier à nouveaux aux Electriques.
- Et pourquoi, demanda Kévin, vous laissez vous impressionnez par un oiseau ?
- Parce qu'il congèle, rien qu'en regardant, ajoutai-je tout bas à mon ami.
Sur ce, Artikodin pris un envole majestueux et s'apprêta à fondre sur nous, lorsque de grands cris se firent entendre à l'extérieur. Il ne faisait aucun doute que les Eaux avaient attaqué soudainement. Et nous, nous étions là, entre Artikodin et Lugia, deux ennemis potentiels. Débarquant soudain, un contingent de Carabaffe, les terribles tortues de guerre, entrèrent dans la salle. Nous ne fîmes ni une ni deux, nous frayant un chemin à coup de point, nous arrivâmes dehors, là où Lugia nous tira à coup d'Aéroblast. Kévin tomba, agité de convulsion et je n'étais guère mieux.
Lorsque je me réveillais, le froid m'engourdissait les jambes, et le sol était jonché de cadavres d'Aquali, de Carabaffe, d'hommes et de plumes des deux oiseaux qui s'était combattus. Je fit tous ce que je pouvais pour me dégager, mais la neige finissait de m'engourdir le cerveau.
Le lendemain (peut-être) J'étais dans un centre d'urgences médical pour race mites et humains, l'équivalent des centres pokémons.
- Que fais-je ici ? demandais-je
- Je ne sais pas répondit l'infirmière qu'accompagnait un Leveinard habillé en chirurgien. Vous avez été retrouvé près de la porte, gelés et entourés de traces de chiens ainsi que de votre ami qui était dans le même état. Vous avez des Malosses ?
- Non.
- Des Arcanins ?
- Non pourquoi ?
- Parce qu'il n'y a pas beaucoup de pokémon à part eux qui aurait pu vous amener jusqu'ici. Puisque les chiens normaux sont trop faibles, je ne sais pas ce qui vous a amenez ici.
J'avais mon idée. Je repensais à mes seize ans et aux chiens légendaires que j'avais vus. Mais pourquoi me poursuivait-ils ? En tout cas, je leur devais la vie.