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La création de kamui shiro



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» Auteur : kamui shiro - Voir le profil
» Créé le 20/09/2004 à 19:09
» Dernière mise à jour le 15/04/2008 à 15:44

» Mots-clés :   Action   Aventure   Science fiction

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Machine infernale
Persian, la gueule serrée, tremble de tout son corps. Il laisse échapper des miaulements aigus, mais n'arrive pas à se relever. Ses yeux changent d'apparence... Ils montrent un regard dur, puis un doux... Il se sent mal... Il me rappelle presque la fois où je l'avais sortit de sa pokeball après l'avoir oublié des mois, c'est comme si je revivais cet instant.
Son corps s'assombrît et certaine de ses pattes ne bougeaient déjà plus. Affolée, je demandai à Camélia d'en finir rapidement, de briser cette capsule qui se trouvait sur son front.
Il ordonna alors à Migalos de lancer des dards contre la coquille se trouvant sur le front de Persian. L'araignée géante se releva, et en utilisant ses dernières forces, envoya une multitude de pics en direction de la puce, puis tomba sur le sol, exténuée. Immédiatement, Camélia la rappella dans sa ball, puis posa son regard sur l'animal malade. La puce semblait parcourue d'étincelles, mais elle ne lâchait pas prise.
Voyant que Neka s'avérait souffrir atrocement, je ne pu m'empêcher de m'approcher de lui. Mon père et ma mère, trop choqués par les évènements, n'eurent pas le temps de réagir. J'enlaçai la tête du grand chat, puis tentai d'ôter la capsule de mes mains. Des chocs électriques me repoussèrent, et, impuissante, je me mis à crier...
- Neka... Réveille – toi !
La pupille de Persian s'agrandît d'un coup, et le pokemon fêla en se remettant sur pied, tout en l'instant d'une seconde. J'étais couchée au sol, le géant pokemon m'avait violemment bousculée en se relevant. Neka se trouvait devant moi, il fêlait, haletait, grognait, on aurait cru qu'il se battait contre lui même. Soudain, il remarqua ma présence, et me fixa de ses deux yeux noirs. Brusquement, il sortit ses griffes et me projeta contre le mur d'un coup puissant. Camélia, retrouvant ses esprits, hurla en me voyant blessée.
Trois marques de griffures profondes me parcouraient le corps, cependant ma douleur n'était rien, comparée à celle que devait ressentir Persian, elle n'était que moindre. En effet, le pokemon s'était à nouveau recouché au sol, il réitérait la même scène qu'il s'était passée il y a cinq minutes. Mais cette fois ci, je lui lançais un ordre, en imitant au possible la voix de l'haut parleur.
- « Persian devoir briser capsule sur son front ! »
Le chat envoya, en tremblant, l'une de ses pattes sur son front brûlant. La puce se détacha dans un éclat d'étincelles, puis tomba au sol, carbonisée. Persian émit un cri aigu, puis ses pupilles se refermèrent, et il s'affala à coté du Migalos. Malgré les filets de sangs qui s'échappaient de mes blessures, je m'approchais tant bien que mal de Neka qui retrouvait lentement sa taille normale. J'attendis qu'il la récupère entièrement et dès que la transformation arriva à sa fin, je soulevai son corps et le posai sur mon dos.
Je retournais vers Camélia qui s'avançait en ma direction. Il saisit le chat évanoui à son tour, puis considéra rapidement mes blessures sanglantes.
- Ca va... ? tu n'as pas trop mal... ? Me dit – il d'une voix tremblante.
Je lui répondis que je supportais la douleur, et il m'affirma que les blessures n'étaient pas dangereuses, du moment que l'on me soignait rapidement. Cependant, une autre pensée me gênait, je décidais de lui en faire part.
- Camélia !... que... que c'était – il passé ? Pour... Pourquoi Persian s'est – il sentit si mal lors de ce combat... ?
Le docteur se frotta le front tout en réfléchissant. Soudain, il s'arrêta de bouger et montra un regard ahuri, comme s'il avait eu une illumination.
- Mais... Mais bien sûr ! La maladie ! La maladie de Persian ! Avec tout ce qu'il a subit, elle s'est dévoilée aujourd'hui, mais quelle chance on a eu ! Alors qu'il a dix minutes, j'étais persuadée que la chance ne me suivait pas, maintenant, j'étais consciente du contraire. Malheureusement, le combat était encore loin d'être terminé. Ces chiens d'employés de KERA détenaient l'univerball de Persian. Je posais mon regard sur eux, et il reculèrent de frayeur. Maintenant qu'ils n'avaient plus aucun Pokemon à leur dispositions, qu'allaient – il faire ? Plus aucun d'entre eux ne montrait de regards amusés. Je m'avançais lentement vers ces imbéciles, en proie à une colère imposante, accompagnée de Camélia qui veillait à ce qu'aucun ne prépare un coup foireux. Je libérais tout mes pokemons au moment ou j'arrivais à quelques mètres de la machine que dévoilaient les hommes – bleus en s'écartant. Cependant, une des personne s'interposa devant moi.
- Que... que vas tu faire, petite ?
Je lui répondais dans un grognement.
- Je vais détruire cette machine infernale. Mais avant je vais récupérer ma ball !
Brusquement, l'humain bouscula mes pokemon, s'approcha de moi en courrant, et, sans que j'ai le temps de réagir, se prépara à m'envoyer un coup de poing au visage. Rapidement, Camélia s'interposa devant moi, attrapa le bras de l'hérétique, et le brisa d'une prise puissante, probablement tirée d'un sport de combat. Je le regardais d'un œil ironique, je n'arrivais pas à réaliser qu'il n'avait pas cessé de me tromper... Alors que l'humain bleuâtre se tordait de douleur, ses compagnons se mirent à crier à leur tour.
- Nous... nous ne vous laisserons pas faire !
Je constatais qu'il se rapprochaient de nous, et pour que l'action précédente ne se réitère pas, j'ordonnais rapidement à Demolosse de réagir. Mon grand chien ténébreux se mit à grogner et à envoyer des flammes devant les gens, et je hurlais, coléreuse.
- Si vous me gênez, je vous crame ! Je vous préviens, Démolosse n'hésitera pas à le faire !
Malgré leur situation d'infériorité, les expérimentateurs ne désiraient pas se laisser faire.
- Que crois tu, gamine ? il nous reste tout une armée de Pokemon ultra puissants !
- Vous parlez de vos capsules ambulantes ? Laissez – moi rire... répliquais – je d'un ton moqueur.
Démolosse aboya, et les hommes – bleu reculèrent encore une fois. J'en profitais pour m'avancer devant la gigantesque machine. Comme je l'avais envisagé, ma Ball s'y trouvait au beau milieu, emmitouflée dans un gros tas de fil.
L'engin n'était pas forcément beau à voir. Il faisait penser à un gros monstre grisâtre, entouré de cordages en fibre optique, portant un immense écran infrarouge suspendu en hauteur. L'ordinateur s'élevait d'au moins quatre ou cinq mètres en hauteur et les ultrasons aigus et incessants qu'il dégageait me donnaient des maux de tête. Je récupérais difficilement l'univerball attachée au support, et dégageais les câbles accrochées à elle. Je la lançai à Camélia, en lui demandant de renvoyer Persian dans sa ball. Il exécuta ma requête, et au même instant, je sortis le petit ordinateur portable qui se trouvait dans mon sac à dos. Je pris un câble (qui avait été conçu par moi même !) me permettant de me connecter à n'importe quel autre ordinateur et en cherchai le branchement sur l'engin destructeur. J'étais presque certaine que ce géant appareil demeurait le pilier central de l'organisation, et Vélicia pensait pareil que moi. Les ennemis me regardaient faire, frustrés. J'allais supprimer toutes leurs années de recherches, toutes ces données qui auraient pu leurs permettre de devenir les maîtres du monde !
Heureusement, le monstre informatique dévoila une entrée s'adaptant à ma prise. J'y enfonçais mon câble passe – partout, puis le reliai à mon portable. Les gens en bleu, constatant que j'avais découvert le port, commencèrent à m'insulter et à s'inquiéter. Finalement, quelqu'un se décida à appeler une autre armée de faux Pokemon. S'il avaient tant hésité de le faire, c'était de peur que leur machine soit détruite par ces somnambules destructeurs, cependant, comme j'étais en train de m'en charger, alors...
L'alarme se déclencha à nouveau. Je sursautais et me retournais vers mes ennemis, qui, maintenant, recommençaient à se moquer de moi, prétendant que nous allions tous mourir. Malgré cela, j'étais sûre que mon plan ferait ses preuves. Mon petit ordinateur allumé, je me connectai au grand appareil. Manque de bol, au démarrage de l'ordinateur, un mot de passe fut demandé. Je stressais, percevant que le sol tremblait à nouveau, car je savais que cela voulais dire que l'armée de zombies approchait. Soudain, une voix familière m'interpella. C'était Maman.
- Ulicia ! le mot de passe s'est...
Un tremblement brouilla la phrase, alors je lui demandais de répéter.
- C'est… Ca..rn.a..ge- Éli..mi..na..t.io.n- R.ui..ne- A..néa.ntis..se..ment !
Je ne perçut qu'un autre brouhaha incompréhensible, je regardais Camélia qui se trouvait à coté de moi d'un regard suppliant. Il me répondit qu'il avait vaguement entendu quatre mots. Vélicia se trouvait beaucoup trop loin de nous, elle n'avait pas osé nous accompagner, moi et Camélia, jusqu'à l'affreuse machine. Elle ce décida à se rapprocher, puis répéta en hurlant une dernière fois la grande sentence.
- LES MOTS SONT TOUS RELIES PAR UN TIRET, C'EST « CARNAGE-ELIMINATION-RUINE-ANEANTISSEMENT » !!!
Cette fois, j'avais tout compris. Cependant, alors que je me préparais à écrire le premier mot, Camélia me poussa violemment sur la gauche ; Une gigantesque tornade d'eau s'écrasa contre l'engin. Le liquide jaillit jusqu'à mes pieds et des étincelles parcoururent la machine géante. Moi et Camélia allions nous faire électrocuter ! Immédiatement, je retournais vers mon portable, et malgré l'écran irrité de parasites, j'eus le temps d'entrer les trois premiers mots... Soudain, un nouveau séisme d'une puissante phénoménale me plaqua au sol, il me fut impossible de me relever. Heureusement, Camélia, qui arrivait encore à se tenir debout, s'approcha du portable et entra le dernier mot « anéantissement ». Je le remerciais, mais il me regarda d'un air déçu. « Ca ne fonctionne pas ! » Par chance, le tremblement de terre se stoppa et je pu me relever rapidement et observer l'écran. Nous avions exactement marqué le mot de passe, mais nous n'avions pas accès à la base principale de données ! Soudain, Camélia eut une idée.
- Les initiales... les initiales des mots ! ça donne : « CERA » le ''C'' est faux, le ''C'' est faux ! Il faut mettre un « K » !
Rapidement, je changeais « Carnage » en « Karnage ». Il y eut un bruit d'affirmation et des tonnes de chiffres apparurent. Je sautais de joie, j'avais enfin accès à base de données ! Il ne me restait qu'une seule chose à faire, tout détruire. Cependant, j'étais bien au courant que ce ne serait pas aussi simple, j'étais bien assez douée en informatique pour le savoir. Étonnamment, en quelque secondes, j'avais déjà repéré le programme « d'autodestruction des données ». J'étais soulagée, mais je souhaitais procéder différemment. Une disquette se trouvait toujours dans mon portable, et j'usai d'une manipulation rapide. Dès que cela pris fin, même pas trois secondes, je rangeais le disque dans mon veston, et cliquait sur le programme de destruction. Un message disant « Destruction totale du projet, yes/no » apparut.
Je me préparais à cliquer sur ,,yes'' quand soudain... Un choc électrique me fit lâcher mon précieux portable ! Il tomba sur la grosse machine qui scintillait d'étincelles et s'enfonça dans la masse de fibres optiques, juste retenu par l'inestimable câble. Au loin, une vingtaine de tortues bleues à canons, des Tortancs, se montrèrent. Camélia n'eut pas le temps d'esquiver l'un de leurs jets, il le reçut tel un fouet et fut projeté contre l'un des murs de la salle blanche. Il hurla de douleur et dans un gémissement, il appela son ultime Migalos. Manque de chance, l'insecte n'avait pas retrouvé toutes ses forces. Le grand pokemon s'affala devant le docteur qui sentait que les choses allaient se gâter. Maman observait la scène, affolée, tout en espérant que je réussisses de mon côté.
J'essayais de récupérer mon ordinateur, mais des chocs électriques faisaient reculer ma main à chaque fois. Camélia, au loin, hurlait de souffrance car les jets puissants que lui envoyaient les Tortanks, sous les ordres du haut – parleur, lui semblaient en béton. Il fallait que j'en finisse rapidement, je ne supportais pas d'observer ces horreurs. Je fermai mes yeux, et plongeai rapidement ma main dans le bain électrique. Un puissant choc traversa mon corps, réveillant mes blessures au ventre, néanmoins je ne comptais pas fuir maintenant.
Je relevai difficilement mon bras et tirai mon portable. La touche de validation se trouvait maintenant devant mes yeux. Cependant, tous mes membres tremblaient... j'avais du mal à bouger. J'entendais vaguement maman crier au loin... Dans un dernier effort, je posai mon doigt contre la précieuse touche. Le tout était validé, j'avais réussi ! Cependant, je m'étais surestimée.
Pour une dernière fois, peut – être, je sombrais dans un profond coma.
Le docteur appelait Ulicia au loin, elle s'était affalée au coté de l'énorme machine court-circuitée. Alors que la grande tortue bleue aux deux canons s'apprêtait à lui donner un nouveau coup, elle se désintégra dans un éclair de fumée, comme tous ses congénères... Il ne resta plus qu'une vingtaine de petite capsules là où les monstres avaient subsisté. Toutes les lumières de la grotte s'éteignirent brutalement et tous les appareils s'arrêtèrent. La fille du docteur avait effectivement et parfaitement réussi son coup. Camélia se releva et courut vers son corps qui flottait sur l'eau. Il ordonna à Démolosse de créer un peu de lumière pour qu'il voie quelque chose dans la grotte qui avait maintenant perdu toute sa clarté, puis il souleva la fille aux longs cheveux blonds en l'enlaça.
« ma fille, tu es géniale ! » Pensa – t –il un peu fort. De suite, il dévisagea les hommes – bleus qui décampèrent à son arrivée. D'un ton ironique, il leur souhaita bonne chance. Il passa sa main sur le cœur de la jeune fille, il battait. Il soupira de soulagement. Au loin, un petit ruban noir semblait emporté par le fin courant de l'eau qui s'évadait par les égouts. Il essaya de l'attraper, mais il le loupa. Soudain, une délicate main le récupéra, puis l'attacha soigneusement sur les cheveux d'Ulicia. L'humaine en profita pour embrasser Camélia.
- Docteur, tu pourrais remercier ta patiente ! C'est grâce à elle que nous sommes sauvés !
Le jeune homme répliqua d'un ton gêné.
- C'est vrai, il paraît que les gens endormis nous entendent quand même... mais je ne le crois pas ! Je la remercierai à son réveil !
- Espèce d'idiot ! Tu es tellement timide que tu n'oseras même pas ! Rétorqua Vélicia, d'un air moqueur.
Camélia sourit, puis posa le corps de la fille somnolente sur son dos. Il renvoya tous les pokemon de celle -ci dans leurs Univerball, puis s'en alla en direction de la sortie de la sombre grotte, accompagné de Vélicia. Il arrivèrent dans le village, tel de grands éclopés, et furent emporté d'urgence dans l'hôpital le plus proche. Camélia, le moins blessé, fut le premier à en sortir. Alors qu'il comptait jeter la veste déchirée de sa fille, il remarqua qu'une disquette s'y trouvait. Curieux, il n'hésita pas à l'ouvrir sur un ordinateur. Brusquement, une multitude de chiffres étranges apparurent sur l'écran, une tonnes de données incompréhensibles. Il en attrapa un mal de tête.
- « J'y crois pas, elle a osé... ! »
Après avoir éteint l'ordinateur d'un mouvement las, il s'affala sur son lit. Toujours choqué par sa découverte.
« Elle a osé... Elle a osé... ! »

---

Un jour passa avant qu'Ulicia ne retrouve ses esprits. Comme d'habitude, elle se réveilla brusquement, sortant d'un cauchemar classique.
- Neka ! Non...!
Je levais ma tête d'un coup et percutai l'armoire qui se trouvait accrochée sur le mur au – dessus de mon lit. Un objet en tomba et se fracassa sur le sol.
- Mon... mon... mon horloge !

FIN