La quête de l'eau I : le commencement de Darkey

Ce matin là, sur la route 39, les premiers rayon du soleil caressent les arbres. Un jeune garçon, d'une quinzaine d'années marche. Il a des cheveux roux en pointe, des yeux d'une couleur bruns-verts comme l'écorce des chênes. Il est vétu d'un tee-shirt vert et d'un jean bleu-foncé sur lequel sont accrochées six pokéballs. Soudain, il voit apparaître Oliville au détour du chemin. Le jeune garçon presse le pas, traverse la ville et se dirige vers le port. A ce moment là, une voix l'interpelle:
-Marvin! Marvin! Celui-ci se retourne et aperçois Lucien et Marine, son frère et sa soeur, qu'il n'a pas revus depuis 9 mois.
-Lucien! Marine!
Il se précipite vers eux, heureux de les retrouver même si Marine était une vraie peste. C'est une jeune fille de 12 ans, aux longs cheveux d'un roux flamboyant et aux yeux verts. Lucien a les cheveux bruns-roux et des yeux noisettes. A 16 ans, c'est un grand frère trop sérieux au goût de Marine qui se dispute avec lui, quand elle ne provoque pas les dresseurs en combat pokémon.
-Comment vas tu? demande Lucien.
-Très bien! lui répond son frère. J'ai des milliers de choses à vous raconter!
-Nous aussi, mais attends qu'on soit sur le bateau. répond Lucien. Les trois adolescents vont vers le port en discutant gaiement. Une fois montés sur le navire, les trois adolescents regardent le large depuis le pont regardant leur pays s'éloigner qu'ils ne devraient pas revoir avant longtemps...
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Villa d'Azimuth Van Mer sur la plage de l'île Clémentine, ce matin...
Un marin sort de la maison, portant une boîte à ordures. Soudain, une ombre fonçe vers lui.
-Olé! lançe le jeune homme en esquivant l'attaque d'un tour de rein.
Le piafabec, qui n'a plus le temps de freiner se cogne la tête contre le sol. Il se redresse, tout sonné. Le marin en profite pour le narguer:
-Tu pensais me refaire le même coup? C'est raté! Ha! Ha! Ha!
Mais brusquement, le pokémon lui pique violemment les fesses.
-Aïe!
Il s'apprête à riposter, mais le piafabec s'est déjà envolé.
-SALOPERIE DE VOLATI... tiens, qu'est ce qui brille par terre? s'étonne le marin.
Il ramasse l'objet qu'a fait tomber son persécuteur matinal et le frotte. Il s'agit d'une sorte de petit diamant ne mesurant pas plus d'un centimètre, d'une blancheur éclatante, sans la moindre inclusion.
"Voilà qui va plaire au Boss!" pense notre homme en se dirigeant vers la villa. Le "Boss", comme l'appelle notre individu, est assis derrière son bureau. Il a des yeux noirs au regard froid, des cheveux noirs très courts et un air féroce. Il examine le caillou avec attention et demande, surpris:
-Mais où as-tu trouvé ça, Paco?
-Un piafabec qui vient se nourrir dans nos poubelles, l'a lâché.r épond le dénommé Paco.
-Dans ce cas... se pourrait t'il que la légende du Cristal Aqua soit réelle? répond le chef, surpris.
-De quoi parlez-vous? demande Paco avec intérêt.
-Attends! Répond son supérieur. Tu vas saisir!
Il y'a très longtemps, la planète n'était qu'un immense désert. Après,des pluies diluviennes se sont mises à tomber. As-tu entendu parler d'aquaflo, la légendaire dragonne des océans?
-Jamais! Pourquoi?
-Eh bien, ce pokémon légendaire est apparut et a conféré son pouvoir à un cristal indéstructible. Désormais, cet objet pouvait transformer n'importe quelle énergie en eau pure et donner le contrôle de toutes les mers et tous les océans du monde. Aquaflo en a gardé un fragment sur lui. Car ce cristal garde ses pouvoirs mais n'est pas incassable. Le reste de la pierre est introuvable. Mais si ce pokémon en a trouvé un bout...
-Comment pouvez vous être sûr que ce soit un morceau de ce cristal? demanda le jeune homme étonné.
-Tu en doûte? Prends-le dans ta main et serre-le très fort.
Paco obéit et l'instant d'après, de l'eau coule en abondance de son poing.
-Ca alors!
-Tu l'as dit. Et quand j'aurais le reste, je règnerais sur le monde!
-Mais comment trouver les autres morceaux? demande le marin.
-Un manuscrit existe dans la boutique d'antiquités de la ville. Il y donne les indications pour le retrouver. Le tenancier refuse de me vendre le parchemin, alors...
-Compris! ricane Paco. Je m'en charge!
Et la nuit venue...
Des ombres furtives frappent à la porte.
-Je vais ouvrir! chuchote l'un des gardes de la boutique. A peine a t'il ouvert la porte qu'une balle de révolver lui troue le ventre. Les autres gardes ont à peine le temps de réagir que déjà, ils se retrouvent éparpillés sur le sol, le ventre ouvert, criblé de balles, ou la poitrine trancepercée. Paco se précipite vers la réserve de la boutique.
-Le voilà! mumure t'il, triomphant.Il fait un signe à ses complices et ils quittent les lieux, pour retourner à la villa.