Dark's Heart de Dark-Minuw

Nous passâmes la nuit à hurler notre chant d'espoir. Personne, pas un humain ne fut attiré par notre hurlement. Mais la Lune resta plus longtemps que d'habitude dans notre champ de vision. Quand le jour arriva, tous les survivants avaient le cœur rempli d'espérance. Mais quand le chant cessa et que les regards se posèrent les uns sur les autres, les larmes coulèrent à flots. Il y avait des Pokémon plus âgés que d'autres mais aucun n'avait atteint l'âge adulte. Les plus jeunes pleuraient et les plus grand réconfortaient leur entourage. Les Pokémon aquatiques désespéraient. Il n'y avait pas d'eau aux alentours. Pas une seule goutte pour se réhydrater. Les Pokémon plante avaient chaud. Tous les Pokémon avaient chaud, sauf quelques uns de type sol qui se plaisaient dans cette fournaise. Même les Pokémon de type feu avaient chaud. Autour de moi, des gémissements, des lamentations, des plaintes. Tout le monde voulait de l'eau.
- J'ai soif.
- Moi aussi.
- Il faut trouver de quoi boire.
- Vous les Pokémon eau vous pourriez nous arroser, fit un Chétiflor
- Mais on est épuisé et déshydraté. Nous risquons d'y passer si nous vous arrosons, répondit une Otaria.
- Vous préférez garder l'eau pour vous. Les Pokémon eau ont toujours été égoïstes, gronda le Chétiflor.
- La chaleur rend fou n'importe qui. Même le plus sage des Pokémon va devenir fou dans cette fournaise, pensai-je, on va s'entretuer si ça continue.
- On ne peut que lancer des attaques glace mais bientôt la chaleur va nous empêcher d'utiliser l'eau ou la glace.
Le Chétiflor n'appréciait pas le comportement de l'otarie. Il utilisa une attaque Tranch'Herbe sur l'otarie qui ne réagit pas. Je crachai alors, à mon grand étonnement, des petites flammes qui stoppèrent l'attaque de la plante. Je venais pour la première fois d'utiliser une attaque de type feu.
- Vous avez dit que vous pouviez utiliser des attaques glace, demandai-je à l'Otaria.
Le Pokémon hocha la tête.
- Alors vous pourriez créer tous ensemble un bloc de glace qui permettrait à chacun d'entre nous de se réhydrater. Vous seriez prioritaires pour boire et vous pourriez recommencer plus tard. Comme ça tout le monde aurait de l'eau.
L'Otaria regarda les autres Pokémon eau. Puis ils se rassemblèrent au milieu du bateau. Ensemble, ils réussirent à créer un grand bloc de glace. Ils commencèrent à boire à même le bloc en arrachant des morceaux de bloc qu'ils faisaient fondre dans leurs gueules. Puis, dès qu'ils eurent fini de se désaltérer, les autres Pokémon se précipitèrent sur le bloc géant. J'essayai de boire moi aussi mais le Chétiflor capricieux et égoïste m'attrapa avec son Fouet-Lianes et il m'envoya valser. Ce fut une Bulbizard qui me rattrapa. Elle me reposa par terre.
- Et bah. On en voit des vertes et des pas mûres aujourd'hui. Je m'appelle Zarria, et toi ?
- Feune, répondis-je, merci de m'avoir rattrapée.
- De rien !
- Aurais-tu vu un Pokémon vert et jaune de type Electrique ? C'est le petit d'une Elecsprint.
- Tu parles d'un Dynavolt ? Non je n'en aie pas vu, répondis le Pokémon plante
Je soupirai. Génial ! Personne n'avait vu de Dynavolt. Mais il faillait que j'en trouve un qui boite. J'étais mal partie. De plus, je ne connaissais même pas la moitié des Pokémon qui m'entourai. Mes parents venaient apparemment de Kanto. Je ne connaissais donc que les Pokémon vivant dans cette région. Je désespérer. Comment j'allais retrouver un Pokémon que je ne connaissais pas ? Je voulais me changer les idées. Je partie regardais hors du bateau, voir si on pouvait échapper rapidement à cette fournaise. Je partie vers un trou fait dans la coque. Le trou devait faire un mètre de diamètre. Une fois posté devant le trou je vis le cadavre du gouvernail qui gisait dans le sable. Certains Pokémon, morts eux aussi se faisait recouvrir de sable à cause des caprices du vent. Le vent sifflait en produisant un bruit assourdissant. On voyait des dunes à pertes de vue. Le sable volait en tourbillon, obéissant docilement au vent. Un Pokémon vint s'asseoir près de moi. Le Pokémon noir au poitrail rouge, se mit lui aussi à contempler ce triste spectacle.
- Merci, murmurai-je
Le Pokémon me regarda en souriant.
- De rien mais pour qu'elle raison, tu me remercie ?
- Pour le pot de fleur lorsqu'on à atterrit ici. Je m'appelle Feune. Et toi ?
- Ombre, je suis un Malosse.
- Pourquoi regarde tu le désert ?
- Peut-être pour les même raisons que toi. Je cherchai un moyen de rentrer dans une ville accueillante, parce qu'ici ce n'est pas le luxe. Mais si nous traversons ce désert, même pas le quart d'entre nous survivront. J'espère que les humains vont vite se rendre compte de ce qui se passe. Nous ne tiendrons pas longtemps.
J'acquiescer en silence. Il avait raison. Je me releva et partie boire au bloc de glace qui avait bien rapetissait. J'allai enfin pouvoir me désalterai lorsque un Fouet-Lianes me barra la route. Le Chétiflor de tout à l'heure se mit devant moi et me menaça de ses feuilles. Je ne voulais pas me battre et je le contournai pour accéder au bloc de glace. Le Pokémon plante se remit devant moi. Je me remis à le contourner, en l'ignorant. Au bout de deux, trois tours autour du bloc de glace, le Chétiflor furieux par tant d'ignorance brisa le bloc de glace d'un Fouet-Lianes. Puis il se mit à rire d'un air sadique. Je ne voulais pas m'énerver de peur de blesser quelqu'un. Je fis donc demi-tour et je repartie la tête basse.
- C'était plus facile que ce que j'imaginais, dit le Chétiflor, Tu es bien faible. Tu ne seras pas capable de battre un Chenipan.
Je continuai de l'avancer en l'ignorant du mieux que je pouvais, même si l'envie de sauter à la gorge de la plante me paraissait être la meilleure chose à faire.
- La faiblesse qui vit en toi fait pitié à voir. Je comprend pourquoi personne ne t'aide pas et ne t'apprécie pas.
- Si personne ne m'aide, explique moi comment sa se fait qu'une Bulbizard mes rattraper lorsque tu m'a envoyé valser alors que j'essayais de boire, répondis-je
- Il faut bien une exception pour confirmer la règle, rétorqua la plante
- Alors pourquoi si il n'y a qu'une exception à la règle, un Malosse m'a aidée lorsque le bateau a tourné avant de s'écraser ici ?
La plante ne dit rien. Je souris. Mais pas longtemps. La plante m'envoyai son Tranch'Herbe dans les pattes. Je serrai les crocs. Mais les feuilles tranchantes m'écorcher les pattes sans arrêt. Je ne réussi plus à enfermé ma colère. Je fis demi-tour et je me précipitai sur la plante. J'utilisai Vive-Attaque et j'accélérai. Le Chétiflor ne pus m'arrêter et je l'envoyai contre un Axoloto. Je toisai mon adversaire qui se releva. La racine m'envoya son Fouet-Liane que j'esquivai d'un bond sur le côté. Puis je mordis une des lianes de la plante. Je tirai un coup sec et le Chétiflor vint vers moi. Je le réceptionnai à coups de Flamméche. La plante tomba au sol, évanouie. J'étais d'un côté fier d'avoir fait taire la plante mais d'un autre côté furieuse de combattre un Pokémon dans une situation aussi critique. J'allai essayer de réveillé la plante lorsque une explosion retentie. Le trou fait dans la coque lors de l'atterrissage dans le désert, faisait maintenant un trou d'a peu prés cinq mètres de rayon. Des humains pénétrèrent dans le bateau. Des hurlements de joie fusèrent de partout autours de moi. Mais les hommes sortirent des Soporifik et des Ortide. Les Pokémon utilisèrent Hypnose et Poudre Dodo. Je sentie mes paupières se fermé contre mon gré.

Au même moment, dans un bâtiments blanc:

Une Minidraco s'entraînait avec son dresseur. Le jeune garçon aux cheveux roux en bataille et aux yeux vert regardait sa Minidraco. Le garçon devait avoir treize ans. La Minidraco lança un Ligotage sur le garçon. Ce dernier esquiva d'un saut sur le côté et il toucha sa dragonne.

Au même moment, dans un bâtiments noir sur une île rocheuse:

- Chef, mission 002 accomplie. Nous passons à l'opération 003.
- Bien, répondis un homme
L'homme qui venait de parler était installé dans un fauteuil. Il coupa la communication et éteignit son talkie-walkie.
- Si mes hommes se montre plus responsable que lors de la mission 001 : La capture des Pokémon du bateau, je pourrai bientôt avoir mon armée.
Cette réflexion fit rire l'homme à gorge déployé.