Le tunnel
- Ulicia ! Attend moi !
Je me retournai pour voir qui m'appelait, et à ma grande surprise, se fut le beau docteur Camélia. Il me rattrapa en courant, ses longs cheveux battaient l'air. Il avait enlevé son bandeau noir.
- Ulicia. Ou comptes - tu aller comme ça ?
- Je vais traverser le tunnel qui mène à Acajou.
- Tu fais exprès de trouver les moyens les plus dangereux, ou quoi ?
- Non, mais c'est le moyen le plus rapide.
- Dans ce cas, je viens avec toi. L'organisation KERA que tu cherches m'intéresse aussi.
- Pourquoi donc ?
- Je te le raconterai après. Il va commencer à pleuvoir, non avons intérêt à partir immédiatement.
- Oui !
Il avait amené un petit sac vert, qui contenait des provisions. Dans le mien, il me restait le pain au noix et quelque pattes dans une boite de conserve. J'espérait que cela suffirai. Puis une chose m'étonna. Dans sa main droite, Camélia tenais une ball. Je ne pu pas dire que quel type il s'agissait, et ayant vu le docteur un peu embarrassé, j'abandonnais ma curiosité.
Finalement, après une demi-heure de marche, nous arrivâmes près du grand tunnel. Il s'enfonçait dans le sol et des escaliers menaient à un trottoir souterrain. Je posai mon pied sur la première marche quand Camélia me retint par l'épaule.
- Ulicia.tu ne crains pas les pokemons insectes ?
- Non.
- J'ai déjà emprunté ce tunnel, une fois. Il y en a partout, sur le murs, le sol, il y en a de tout genre, et il faudra lutter contre l'odeur des paraspore et poudredodo qu'il dégagent. La première fois où je suis entré ici. J'ai rencontré...
- Docteur Camélia ! Je dois y aller ! Je n'ai pas de temps à perdre. En plus j'ai deux pokemon contre ce type insecte. Rapasdepic, go ! Malosse, Sors de ton univerball ! Persian, Go !
- Persian ne sera pas très efficace.
- Mais comme il a bonne oreille, il nous préviendra des dangers.
- Allons-y.
Enfin, Camélia se décida à entrer. Nous descendîmes les escaliers, et arrivâmes à l'intérieur du souterrain. Comme l'avait dit le Docteur, les toiles d'araignée étaient accrochées au murs et l'odeur nauséabonde qui s'en dégageait avait tout pour nous ralentir. Il y avait un chemin en béton, qui s'étendait droit devant nous, mais une brume m'empêchait d'en voir la fin. J'ordonnais à mes pokemons de venir en première place, et à malosse de nous éclairer le chemin. Nous avancions lentement. Malosse brûlait les toiles au fur et a mesure que l'ont progressait, et Persian, l'oreille levée, s'arrêtait de temps en temps dès qu'un bruit lui paraissait suspect. Pour détendre l'atmosphère je commençai à parler.
- Monsieur Camélia ?
- Oui ?
Ma voix résonnait. Je me décidai à parler plus doucement.
- Pourquoi m'avez vous suivie ?
- Je voudrais aussi me confronter à ce « KERA ». Juste avant que tu partes, j'ai entendu à la radio un message venant d'écorcia. Il paraît que des gens se sont fait kidnapper, ainsi que beaucoup de pokemons.
- Vraiment ? Cela pourrait justifier le fait que KERA se trouve à écorcia.les pauvre gens. Mais au fait, pourquoi tenez-vous une ball dans votre main droite ?
- Je ne peux pas te le dire pour l'instant, excuse-moi.
- Ce n'est pas grave.
Je ne voyais toujours pas la fin du long tunnel. La brume nauséabonde commençait à me faire vaciller et, des fois, mes jambe se paralysaient. Je devais attendre quelques secondes pour pouvoir reprendre la route. Cela rendait le chemin bien long. Persian commençait à s'arrêter couramment, et Malosse grognait beaucoup lui aussi. Rapasdepic se contentait de chasser les insectes qui apparaissent de temps en temps et les pokemons insecte si terrifiants se montraient rarement. Puis, après quelques minutes de marche difficile, l'air commença à ce faire plus pur, et j'avais moins l'envie de m'endormir en chemin. Camélia affirmait que nous arrivions à la moitié du tunnel, et qu'une air de repos se trouvait à l'extérieur. Heureuse, je ne faisais plus autant attention, et ne remarqua pas qu'une fumée somnifère avait fait son apparition. Mon corps commençait à devenir lourd, et je m'accrochais au Docteur. Son visage paraissait flou. Il me dit de ne plus respirer. Il sorti un mouchoir, se le plaqua contre le nez, et m'en donna un. Je fit pareil, et après quelque temps, je pouvais apercevoir deux pokemons qui nous barraient la route. Camélia me souffla à l'oreille l'identité des deux monstres.
- Il y a un Dardargnan et un Papilusion. Il faut les capturer !
- Vraiment ? Vous croyez que c'est possible ?
- Bien sûr ! Je ne possède pas de pokemons, mais toi tu peux capturer les deux ! en plus, à ce stade, ils sont puissants.
- C'est d'accord.
J'ordonnai à Malosse de s'approcher du papilusion, et à Rapic de s'attaquer au Dardargnan.
Ils se mirent en position d'attaque. Je pensais bien qu'il serait difficile de diriger deux pokemon à la fois, mais, mes deux adversaires valaient vraiment le coup d'être attrapés ! La fumée était dissipée et j'avais retrouvé tous mes sens.
- Malosse, flammèche ! Rapasdepic, cru-aile.
La flammèche atteint le papilusion de plein fouet. Il recula, et exécuta un cyclone. Mais le cru-aile de Rapic emporta le Dardargnan ainsi que le cyclone du papilusion. Les deux se cognèrent au mur, mais continuèrent le combat. Chacun utilisa une attaque empoisonnée. Poudre - toxic pour le papillon, et Dard venin pour la guêpe. Rapasdepic évita de justesse, mais malosse fut empoisonné. Dans un dernier effort, le chien ténébreux lança une attaque de feu à son maximum, et carbonisa le Papilusion.
- Malosse ! Tu vas bien ? Reviens ! Persian, à l'attaque ! Combo griffe, Rapasdepic, bec vrille !
Malosse venait à peine de revenir dans sa ball que Neka et Rapasdepic sautèrent sur la grande guêpe. Griffée, piquée et n'ayant plus la force de combattre, elle tenta désespérément une fuite. Rapidement, je lançais mon univerball et percuta la fuyarde. J'en pris une autre, et touchai le papilusion. Les deux univerball bougèrent. Les pokemons à l'intérieur résistaient, mais probablement étonnés par le décor qu'il avaient vu apparaître, ce laissèrent finalement capturer. Les deux ball se stabilisèrent enfin, et je m'approchais de ces deux captures. Un rayon de soleil apparut au loin et m'éblouit.
- Camélia ! Camélia !
- Oui ?
- La sortie ! Elle est là, il y a l'air de repos ! C'est génial !
Je couru vers la sortie, attrapant au hasard quelques toiles d'araignée. Je montais les escaliers, et respirai le grand air. Cela faisait tellement du bien. Persian et rapasdepic arrivèrent eux aussi et se réjouirent du paysage qu'ils voyaient. En haut des escaliers se trouvait une grande plaine désertée... de l'herbe à perte de vue. Au loin des pokemons sauvage s'amusaient. Discrètement, je sorti de mon sac une couverture, la posai sur le sol et me coucha dessus. Ce lieu était magnifique. Persian et Rapic sautillaient sur le sol essayant d'attraper une petite bulle... Une bulle ?
- Regarde, c'est joli ! S'exclama le docteur.