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Pokémon Thème de Nova



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» Auteur : Nova - Voir le profil
» Créé le 15/04/2004 à 22:07
» Dernière mise à jour le 15/04/2004 à 22:07

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Quand le passé ressurgit
La lune, en cette nuit fraîche, trône dans le ciel en un rond blanchâtre. Des Farfuret, des Cornèbre, des Feuforêve et autres pokémon ténèbres ou spectres sortent de leurs tanières sous le regard interéssé des Hoot-Hoot. Un vent fort commençait à souffler dès que le ciel devenait noir depuis quelques temps et cette soirée n'y fait pas exception.
Un vieux bâtiment, dans un quartier en ruine et oublié d'une grande ville, est sous la surveillance constante d'une trentaine de personnes postées un peu partout autour de l'endroit, plus ou moins armés, que soit grâce à leurs armes ou à leur pokémon bien que la deuxième catégorie soit bien plus présente. Malgré toute cette organisation, personne ne semble avoir remarqué l'ombre au dessus d'un l'immeuble tout près, attentive au moindre mouvement ou au moindre son. Cachée dans un long manteau noir, Mikomi croise les bras et réfléchit à sa tactique :
« Je ne sais pas si j'arriverai à passer inconito ... Peut-êre devrais-je finalement les attaquer de front ? »Un des gardes pousse un grognement : qu'est-ce que se passait ici ? Il avait été appelé d'urgence sans aucune information et il était maintenant bloqué ici à perdre son temps alors qu'il pourrait être en train de dormir tranquillement chez lui, entre autre. Et il y avait déjà assez de monde ici !
Continuant à pester contre son patron et ses supérieurs, il ne remarque pas le léger bruit qui retentit silencieusement ni le souffle du vent coupé par un corps en mouvement. Et il ne comprend donc pas d'où vient le choc qui touche sa nuque et n'aura probablement jamais la possibilité de comprendre, tombant évanouie sur le sol.
La pokéball de Macronuim encore dans sa main, celle qui n'avait pas servi à frapper, elle rappelle son allié qui lui avait permit de ne pas s'écraser au sol en s'élançant dans les airs. Sans attendre plus longtemps, elle rase silencieusement les murs et traverse la cour telle une ombre, prenant toutes ses précautions et éliminant sans vraiment de brutalité ceux qui peuvent la gêner.
Une porte fermée. Un code et une reconnaissante d'yeux demandés. Après avoir tapper le password tant recherché et que le laser ait réconnu la demoiselle sous une fausse identité grâce à une lentille bricolée, Mikomi pénètre dans l'immeuble à pas de loup. Tout avait été calculé à de nombreuses reprises, re-vérifié une centaine de fois, tout était donc facile. Mais trop facile à son goût.
Un seul "soldat" a réussi à la voir et à l'attraper, mais il n'avait pas eu le temps d'alerter ses collègues qu'il était à terre, succombant à une attaque Brouillard enchaîné avec des Vives attaques de bons niveau du Feurisson que sa prisonnière avait tout juste eu le temps de libérer.
Le voilà enfin ! Le dernier mur la séparait de l'objet de sa mission. Les lentilles toujours en place, elle attend que la machine lui ouvre la porte dans un petit bruit d'accès autorisé. Mais rien ne se fait et c'es le son d'une erreur qui retentit ...
« Ca ne marchera pas. Il ne peut y avoir deux fois la même personne dans une même pièce, ma chère petite voleuse.
- Mais comment est-ce que ... ?! »
Un bras, dont la main est plaquée sur la bouche de la dresseuse, l'attire violement à l'intérieur de la salle avant de la rejeter contre un bureau.Le vent devient plus fort, son souffle se fait plus présent. Un début de tempête. Une paire d'yeux, plissés de mécontentement, brillent d'une lueur jaune et cruelle. Avec une moue de dégoût, il observe la bâtisse et, après un reniflement de dédain, finit par se décider à agir et murmure aux deux immenses ombres à côté de lui :
« Bien, il est temps. Passez à l'attaque. »
Les deux ombres décollent lentement du sol dans un bruit sourd et puissant de déploiement d'ailes tandis que l'iconnu, emmitoufflé dans sa cape, saute sur la moindre grande mais pas moins la plus imposante des créatures avec lui avant que le trio ne fonce directement sur l'immeuble en ne moquant pas de détruire ou expluser avec une rare brutalité ce qui ralentit leur progression.« (Je vais échouer ?! Si près du but ? Alors qu'il me suffit de tendre la main pour enfin l'avoir ? Je ne mérite peut-être pas de l'avoir, mais ils ne doient pas la posséder non plus. Il faut absolument qu'elle leur échappe, quitte à la détruire !) »
Le silence. Le froid. L'immobilité. Le temps semble s'être arrêter dans la salle où sont seuls à seuls les deux humains qui se dévisagent mutuellement, ayant chacun une sacrée réserve de haine pour l'autre :
« Encore en train d'essayer de contre-carrer mes plans ?
- Vous savez très bien que je me moque royalement de ce que vous faites. Une seule chose m'interesse et malheureusement pour moi, vous vous penchez aussi dessus et je suis contrainte de m'affliger votre vue. »
Derrière ses phrases bien tournées, l'adulte devine les insultes les plus basses cachées dans ces mots mais il ne répond pas à la provocation :
« Tu ne l'obtiendras jamais avant moi. Et maintenant que je t'ai enfin attrapé, je ne compte ni te relâcher ni continuer ce petit jeu idiot.
- Oh, mais il n'y a absolument rien de stupide, dit-elle d'une voix mielleuse. Quand au jeu ... il ne fait que commencer ! »
Un bruit assourdissant résonne. Les murs tremblent. Le plafond se craquèle et un peu de plâtre en tombe sous le choc de l'attaque qui s'effectue à l'étage :
« Qu'est-ce qui se passe ?! crie le dirigeant devant les écrans d'ordinateurs de la salle qui lui permettent de communiquer avec tous ses hommes. Qu'est-ce qui arrive ?!
- Une attaque ennemie, chef ! Elle est trop forte pour être contenue, il semblerait qu'elle soit générée par des pokémon mais impossible de les identifier !
- Mikomi ! rugit le supérieur en faisant volte face, prêt à se jetter sur sa future victime. »
Mais la nommée a disparue, profitant du moindre instant d'inattention pour prendre la poudre d'escampette. Affolé, il se rue vers un autre PC et, après que le bruit des touches de claviers sur lequelles il écrit à toutes vitesses se tût, c'est le rugissement de rage qui se fait entendre de loin tandis que le virus continu de progresser sur l'ensemble du serveur de l'organisation. Elle avait donc TOUT prévu, jusqu'à impliquer des renforts ?!
Mais, en voyant les scènes de combat sur ses écrans d'où quelques fins éclairs commencent à sortir en faisant griller les circuits, son regard furieux stoppe sur les monstres de poche qui apparaissent. Ses pupilles s'affinent incroyablement sous l'effet de la surprise :
« Mais qu'est-ce que ça ?! »La fille, un sourire satisfait encore sur les lèvres, regarde avec presque de la tendresse la précieuse disquette dérobée intitulée "M projet". Après tout ce temps, enfin ... ! Elle pouvait se remettre en chasse et peut-être même parvenir à l'un de ses rêves ? Bien que, s'empêchant tant bien que mal d'avoir un sourire menaçant de faire 10 fois le tour de son visage, elle garde son sérieux comme elle peut. Elle ne savait pas ce qui lui avait permis exactement de s'eclipser en douce mais elle voulait le savoir et c'est donc bien vite qu'elle atteint les niveaux supérieurs avant d'arriver sur le toit où apparemment tout finit par se jouer. Et ce qu'elle vit lui restera à jamais gravé dans la mémoire :
L'un devait être vaguement apparenté à une libellule ou un insecte proche de cette dernière. Il avait de drôles d'ailes, il était principalement constitué de deux verts, avait de gros yeux rouges, plutôt globuleux, une tête avec deux sorte de pointes qui partaient en arrière et une que se terminant par 3 losanges collés les l'un à l'autre.
L'autre était bien plus reconnaisable, quoique tout aussi étranger aux yeux de la dresseuse. C'était un gros dragon bleu avec un ventre blanc, des ailes rouges pointues - bien que d'autres parties de son corps soient aussi rouges -, des formes bizarres au niveau de chaque coté de sa tête ainsi que d'énormes griffes accompagnées par d'aussi épaisses dents tranchantes.
Elle n'avait jamais de tels monstres avant et pourtant ...
Pourtant, ce ne furent pas eux qui la firent stopper sa course dans son étonnement. ce ne furent pas eux qui firent faire un bond à son coeur dans sa pointrine ni faire apparaitre le sourire sincère sur ses lèvres, un sourire qu'elle n'avait pas refait depuis un bien loitain passé. Elle cria quelque chose au dresseur des deux "dragons" mais, comme celui-ci ne semble pas avoir entendu, elle se rapproche à toutes allures et recommence :
« Lan ... »
Un Dracosouffle bien placé la stoppe dans son élan et l'évite de si peu qu'elle sent la chaleur des flammes chauffer ses joues. Ses yeux s'écarquillent, elle n'y croit. Jusqu'à ce qu'une voix, dure et froide bien que jeune, ne la ramène à la réalité :
« Es-tu avec eux ? Si ce n'est le cas, tu ferais mieux de partir au plus vite et de m'oublier. Totalement. Sinon, prépares-toi à subir notre vengeance ! »
Un Ultralser passe à près de 2 mètres d'elle sans qu'elle réagisse, tandis que la rayon poursuit son oeuvres en éradiquant la matière sur son passage. Refusant d'y croire, elle reste plantée là, convaincue qu'il n'osera rien faire contre elle. Non, pas contre elle, tout de même ?!
Le dragon bleu fonce alors sur elle sans ordre, sentant les désir de son maître, griffes et crocs sortis. Une attaque dite "Dracogriffe". Un éclair gris métalisé passe à vive allure juste avant tandis qu'une tempête de vent commençait à faire rage.Cette nuit-là, elle l'avait finalement revu.
Cette nuit-là, elle s'était souvenue.
Cette nuit-là, elle avait dû son salut à cet Airmure qu'elle avait libéré il y a moins de 8 jours.
Mais elle ne pouvait plus réagir, ni penser, ni même réfléchir.
Elle avait cette image qui restait gravée, là. Et tous les évènements qui allaient avec.
Et c'est sans tout à fait se rendre compte du monde réel qu'ils touchent sol près d'un forêt, qu'elle dresse tant bien que mal une tente et qu'elle s'y endort aussitôt.
Il ne l'avait pas reconnu ? Avec toutes ces années passées ensemble ? Qu'était-il devenu depuis cette époque ?
Et ces pokémon mystérieux, si forts ?
Il était partit en lui faisant une promesse dont elle attendait toujours la concécration. Et c'était de cette absence qu'était née son envie de partir voyager encore, d'entrainer rigoureusment ses pokémon et de le chercher. Mais ces quatres années avaient finis par emporter son ambition et sa quête "principale".
Et c'est dans la confusion la plus totale qu'elle finit par s'enformir, fatiguée de toutes interrogations.La matinée était déjà bien avancée quand les rayons du soleil la réveillent enfin. Le chant de quelques Roucool se fait entendre au loin, la forêt d'un vert clair est calme, profitant du soleil printannier. Très calme, comparée à elle, qui se réveille difficilement en râlant, ayant mal dormi à cause des péripéties de la veille.
Mais ce n'était plus ni confusion ni étonnement qui l'habitait. C'est la colère la plus noire.
Mordant son doigt pour remplacer ce sentiment furieux par la douleur, elle range ses affaires, s'occupe de ses comapgnons et finit enfin par se tourner vers l'oiseau de métal, couché un peu plus loin, qui la regarde tranquillement :
« Et toi ? Pourquoi es-tu revenu ? »
Silence. Pas même un crôassement de réponse. Juste ce regard qui suit tous ses mouvements, pénétrant et intelligent. On devinerait presque ses pensées :
« Parce que ... je t'ai laissé le choix ? »
Nouveau silence. Après que l'humain et le pokémon se soient fixés un long moment, Mikomi abdique pour finir ses préparations et commencer à partir. Tandis qu'elle commence la marche, Kyûbi de nouveau à ses côtés - bien qu'un peu boudeur d'avoir été exclu de la mission de hier soir -, elle se tourne vers l'Airmure qui la suit, toujours un peu en arrière :
« Quoiqu'il en soit ... Merci pour ton intervention. »
En guise de réponse, il s'approche pour arriver à sa hauteur avant de lancer un Jet de Sable et se faire un bond sur le côté, en position d'attaque :
« Mais pourquoi tu ... Oh, je vois. Un match pour ta capture ? »
Un regard qui confirme cette hypothèse. Malgré le fait qu'elle l'ait déjà attrapé dans le passé, Mikomi accepte le défi. Et pas question de sortir Tsuku, son Feurisson, ça serait bien trop facile. Elle lance la ball à quelques mètres de là, elle s'ouvre dans "pof !" long et un éclair rouge en sort en s'abattant sur le sol avant de prendre son aspect d'origine :
« Tsunami, Danse Pluie ! »
Le ciel se fait gris de nuage gonflés d'eau qui déversent à grosses gouttes sur toute la zone verte de végétation leur contenu. Avec un petit sourire en coin, l'humaine se dit qu'il est bien dommage que ce type ne rouille pas à force et ordonne alors un Hydrocanon qui fait reculer l'oiseau sur une courte distance, encaissant tant bien mal toute cette eau avec ses ailes comme bouclier. Le souffle aquatique s'étant tari, Airmure gagne soudain de la vitesse et réussi à atteindre 5 fois son ennemi avec son attaque Furie qui ne fait pas autant de dégâts qu'il l'esperait. Tsunami a un bon niveau, c'est probablement le pokémon le plus fort de cette fille, à moins que ce ne soit l'Evoli. La partie est loin d'être gagnée.
Le type acier décolle brusquement du sol et prépare sa prochaine attaque. Le sourire de Mikomi s'agrandit : cela se voyait qu'il n'avait jamais eu à affronter un Léviator auparavant.L'oiseau colle ses ailes à son corps et descend en flèche droite sur le dragon aquatique tandis que la pluie martèle plus bruyament le sol. Reconnaissant la position d'un Tranch'air, une riposte par Groz'yeux s'effectue, Airmure est perturbé dans son attaque et ralentit malgré lui. Il lui fallut quelques secondes pour reprendre ses esprits. Mais bien entendu, c'est sur ces quelques secondes que Mikomi comptait et son pokémon se lance déjà à l'attaque.
Léviator est aussi Eau que Vol donc non seulement il ne craignait pas énormément les attaque de ces types, mais il pouvait aussi en tirer profit comme il le fait à l'instant. S'étant expulsé dans les airs, il entoure l'oiseau de son long et fin corps, l'emprisonnant entièrement, ne laissant libre que la tête. La chute n'est pas indolore, mais le pokémon comme le dresseur savent que la victoire est finalement acquise. Le monstre aquatique avait profité de sa chute pour lancer un laser glace tandis qu'ils touchaient brutalement la terre ferme. Ailes paralysées, serres prises au piège dans le glace, le maintenant au sol, il ne peut éviter ni renvoyer la pokéball qui arrive sur lui et, finalement, le capture.
Prenant l'objet délicatement dans sa main et le contemplant un instant, Mikomi décide alors :
« Tu seras ... Kôtetsu ! »
Rappelant ensuite Tsunami, non sans l'avoir félicité comme il se devait, c'est la ball du serpent-dragon qu'elle regarde à présent d'un air mélancolique. Le pokémon rappelé, la pluie, tout comme sa colère, s'était finie et le ciel était de nouveau d'un bleu azur, particulièrement clair.
Cette victoire, elle la devait à son pokémon. Et ce pokémon, elle le devait à ...Il faisait très beau le jour-là. C'était un temps aussi agréable que celui d'aujourd'hui. Dans le ciel, en formation, volaient des troupes de Roucools, de Coxy et des Fouinette sortent de leur terrier pour admirer le passage des oiseaux accompagnés des insectes. Là aussi, l'hiver se finissait. Il n'y avait plus aucune trace de neige, le soleil l'avait déjà fait fondre il y a plusieurs semaines. L'astre du jour était vite apparu, très chaud dès le départ.
Mikomi était là, assise dans l'herbe, les cheveux lâchés, l'air boudeur et malheureux. Elle devait avoir près de 10 ans et gardait contre elle un oeuf en le tenant fort. Elle semblait vaguement fatiguée et la sensation d'une main qui se pose sur son épaule la sort de sa demi torpeur et lui fait tourner la tête. Un garçon un peu plus agé lui souriait, ses cheveux bruns-orangés brillaient sous le soleil.
Elle le connaissait bien, c'était un vieil ami. Il repassait de temps en temps dans le village pour donner de ses nouvelles. Ca faisait près de 3 ans qu'il était partit devenir dresseur et il était devenu très fort. Incroyablement fort aux yeux de la filette qui le prenait comme modèle en se promettant de devenir aussi puissante que lui. Il l'avait souvent "aidé" et aujourd'hui n'y faisait pas exception :
« Tu viens d'arriver en âge d'avoir un pokémon, n'est-ce pas ? C'est pour ça qu'on t'a confié cet oeuf ? »
Elle hoche timidement la tête en guise de réponse. Son sourire grandissant, l'adolescent lui répond :
« Alors, je voudrais te confier un autre pokémon ! Je l'ai capturé il y a quelques temps, il n'est pas très fort mais ...»
Il pose doucement la pokéball dans la main libre que tendait Mikomi qui regarde tour à tour la ball et le dresseur, ayant du mal à y croire, balbituant une phrase avant de se reprendre et d'exclamer sa joie et ses remerciements tandis qu'il continue d'un ton mystérieux :
« Mais il ne faut pas se fier aux apparences. Prends-en le plus grand soin, car ... »Son pied butte contre une pierre du chemin sur lequel elle marche. Sortant de ses souvenirs, Mikomi regarde une dernière fois le rond violette et blanche qui renferme le pokémon concerné par cette reminiscence.
Oui, en effet, il ne faut pas se fier aux apparences : car si Magicarpe n'était probablement pas le pokémon le plus fort au monde, son évolution lui était d'un grand secours. Fronçant les sourcils, une flamme de détermination profonde naît dans les yeux mauves et elle dit entre ses dents :
« Tu as tout à fait raison, Lance ...
Parce que moi aussi, j'ai bien changé et je vais te le faire comprendre ! »
Le centre pokémon se profile à l'horizon. Sortant déjà sa disquette avec une impatience et un excitement très grand, elle murmure alors :
« M-projet ... Le projet "Mew" ... »