Que de douleur
La fillette s'arrêta et regarda autour d'elle. Elle vit le fleuve qui bordait le chemin à droite d'elle-même, la pente où était les arbres du bois qui entouraient la ville Karma, et au loin, une petite colline avec une maison qui ressemblait à un moulin à vent. C'était sûrement le laboratoire du professeur Darmi.
Elle continua de marcher malgré les frissons qui parcouraient tout son corps, à cause du froid. Elle n'avançait pas vite car ses jambes étaient fatiguées par la marche. Cela faisait bientôt une heure qu'elle allait ainsi en direction du laboratoire.
Kina s'arrêta et regarda les étoiles. Il lui restait quelques mètres avant d'être arriver chez le professeur Darmi. Elle savait lire les étoiles, mais pas beaucoup. C'était une habitude chez elle. Depuis qu'elle était petite, elle arrivait à lire le ciel. Elle tenait ça de personne, mais ne savait pas pourquoi.
N'en pouvant plus de se froid, elle mit son sac par terre et sortit son manteau rouge. La fillette s'en revêtue et recommença à suivre le chemin. C'était monotone, mais c'était mieux que d'être chez sa mère en train de se lamenter à propos de ce que l'adulte aurait fait d'elle. Enfin, c'est ce que Kina pensait.
Après au moins vingt minutes de marche, elle arriva à quelques mètres du laboratoire. Elle coupa pour monter sur la pente où l'herbe était mouillée. Le chemin commença à monter doucement. Plus elle grimpait, plus cela devenait dur et glissant. Et à la fin, elle dut se pencher pour s'aggriper à quelques roches au passage pour l'aider à monter.
Pourquoi n'avait-elle pas passé par le chemin de terre pour tout simplement arriver devant la porte? Parce que son plan était simple. Elle ne voulait pas se faire voir par la petite caméra de l'entré. N'importe qui l'aurait sut. Donc, elle alla sur le côté du mur de la bâtisse.
Juste là, il y avait une fenêtre. La jeune fille s'en approcha et se mit sur la pointe de ses petits pieds pour réussir à voir à l'intérieur du bâtiment fait de briques rouges. Elle vit une grande salle remplit de machines modernes dont-elle ne savait même pas comment elle se nommait. Les lumières étaient encore allumées.
Au centre de la pièce, il y avait un socle de métal, et au milieu y reposait la pokéball verte. Un fil avec de l'acier au bout était branché à la balle par le bouton central où on pouvait peser dessus pour faire sortir le pokémon choisit qui allait jusqu'à un gros ordinateur.
Elle entendit des bruits de pas et un scientifique se plaça juste devant elle, le dos tourné. Il bougea et Kina put voir qu'il avait prit la balle et essayait de l'ouvrir en la lançant, mais en vain. Voyant que cela ne marchait pas, il essaya à partir de la force, mais le résultat fut de même.
Quelqu'un d'autre arriva. Il portait une blouse blanche très longue et sur dessus était accroché un petit macaron d'où elle put voir le nom Darmi écrit dessus. C'était le professeur. Il avait les cheveux bruns et une petite barbe ornait son menton.
Il s'approcha et demanda au scientifique de la lui donner, enfin, c'est ce que la jeune fille comprit quand elle vit le geste de l'homme. À son tour, il tira la pokéball mais elle ne s'ouvrit pas plus. Après plusieurs essais peu convaincants, il s'assit dans le fauteuil qui était placé devant la machine que Kina avait vu quelques minutes avant, et commença à taper sur le clavier. Après, il replaça la pokéball sur le socle et partirent touts les deux en plongeant la salle dans le noir complet. Donc, ils étaient enfin partit se coucher.
Lorsque Kina bougea ses membres, elle se rendit compte qu'ils étaient engourdis. Sûrement à cause qu'elle était resté plusieurs minutes sans bouger. Elle alla en arrière de la bâtisse et regarda pour essayer de trouver une échelle. Mais ce ne fut pas le cas. Alors, elle alla en avant, et elle vit la caméra qui regardait dans la direction du chemin de terre et non dans sa direction à elle, l'herbe.
Marchant sans faire de bruit, car la caméra marchait par le bruit entendu, elle se faufila en arrière de l'objet, prit une roche et la tira mais elle la rata et tomba quelques mètres plus loin dans un bruit sourd. La caméra tourna dans la direction de caillou, sans sembler détecter la présence de l'enfant.
Elle prit sa chance en s'apercevant de cela, et essaya de débarrer la porte grâce aux broches qu'elles avaient sortit de la poche de sa robe blanche. C'était facile car elle avait de petites mains agiles. Lorsqu'elle eut enfin finit, elle entendit un petit déclic et vit la caméra tourner dans sa direction.
Kina entra en vitesse et referma la porte le plus vite possible. Elle espérai que l'objet ne l'avait pas vu. Puis se retournant, elle s'aperçut que la place était beaucoup plus grande que ce qu'elle s'était imaginée. Autour d'elle était accroché sur les murs plein de portrait représentant les professeurs qui avaient été dans ce laboratoire, de nombreuses années plus tôt, et quelques fauteuils étaient disposés comme si c'était une salle d'attente.
Avançant timidement dans la pièce où elle se trouvait, car elle avait l'impression que tout ces portraits l'observaient méchamment, elle essaya de trouver la pièce où était entreposé la pokéball verte. Il y avait un long couloir en arrière de meubles, mais quelque chose lui disait que c'était par une porte qu'il fallait qu'elle passe.
La petite fille prit la première porte de droite et l'ouvrit juste un peu pour pouvoir regarder dans l'entrebâillement. La pièce qu'elle voyait était circulaire et à l'intérieur était placé toutes les machines étranges qu'elle avait vu par la fenêtre. Et au centre, figurait la pokéball! Elle avait misé juste.
Entrant dans la pièce nonchalamment, elle ne fit pas attention aux caméras qui était cachées. Mais de toute manière, il faisait si noir qu'il serait presque impossible de la reconnaître. Donc, elle s'approcha du socle de métal et prit la pokéball dans ses mains, et débrancha le fil de la balle.
À ce moment retentit l'alarme. Elle fit un saut et fut prit d'une grande panique. Que pouvait-elle faire? Son instinct prit le dessus. Elle coura vite jusqu'à la porte et lorsqu'elle l'ouvra, elle entendit des voix en arrière d'elle. Le professeur accourait!
Elle passa le cadre de la porte et arriva dans la pièce aux cadres, mais ne se souciait guère des portraits, maintenant, et atteignit la porte d'entrée avec un très grand soulagement. Elle l'ouvrit à la volée et sortie en prenant la poudre d'escampette.
À peine arriva-t-elle dehors, que des grognements se firent entendre. Elle se retourna et vit trois Démolosses en arrière d'elle. Mais eu n'attendirent pas qu'elle se soit mise à courir pour l'attraper. Ils sautèrent tout de suite et elle eut le réflexe de courir aussi vite que possible, pour les esquiver.
Elle descendit la pente sans faire attention à l'herbe glissante. Kina faillit tomber mais se reprit juste à temps, alors que les Démolosses, eux, perdirent l'équilibre et dévalèrent la pente en roulades, pleurnichant comme des chiots.
Quand la jeune fille arriva en bas de la côte, elle continua sa course sans perdre une seule minute. La peur l'avait prit et courait à en perdre haleine. Arrivant enfin au milieu du chemin entre la ville et le laboratoire, elle s'arrêta. C'est juste à ce moment qu'elle se rendit compte qu'elle n'était plus suivit par ces chiens enragés. Eux, après avoir atterris sur le sol lourdement, ils étaient repartit avec la queue entre les deux pattes arrières et en gémissant.
Reprenant son souffle, elle sortit la balle verte de la poche de sa robe blanche et l'observa. La pokéball n'avait plus la même chaleur que lorsqu'elle l'avait trouvée sur son bureau. Elle était froide comme la mort, et la première fois, elle avait été tiède. C'était un contact doux pour la peau.
L'inscription était toujours illisible, mais le vent se leva et Kina sembla l'entendre dire des paroles. Mais il s'arrêta et elle ne put comprendre totalement ce qu'il avait prononcer. quand elle réessaya de lire l'écriture illisible, une rafale de vent souffla et les paroles se fit plus distinctes. Elle put comprendre une parti: ''… Que de douleur…'' mais le reste mourut avant qu'elle eut le temps de comprendre ce qu'était le reste des paroles.
Elle essaya d'y réfléchir, mais juste avant qu'elle n'ait eu le temps de se poser une seule question, son front lui fit atrocement mal, juste où son étoile rosée. Elle échappa la pokéball de sa main et appuya très fort sur son front pour essayer de dissiper la douleur.
Celle-ci était tellement forte que l'enfant tomba à genou sur le chemin de terre et commença à verser quelques larmes de douleur. Quelques secondes après, l'atrocité diminua et elle se remit debout. Elle n'avait pas remarqué qu'un petit pokémon pas plus gros qu'un Embrylex était devant lui, la pokéball verte à côté.
''Est-ce que ça va?'' demanda le petit pokémon. Kina fit un saut.
''Tu parles?'' dit-elle, toute confuse. ''Un Miaouss qui parle?'' Elle recula.
En fait, ce Maiouss était différent des autres. Il ressemblait un peu à un Persian, car au milieu de son front, lui aussi avait quelque chose de spécial. C'était la pierre rouge, qui remplaçait le fétiche normal, que chaque évolution du Miaouss avait. Et puis, il n'avait que des moustaches sur les joues au lieu d'être sur le front et les joues.
Et ce qu'il avait de Miaouss était ses yeux et sa queue. Mais aussi, il y avait du mélange entre les deux. C'était ses oreilles. Elles étaient mi-rondes, mi-pointues.
''Je ne fais pas juste parler…'' dit-il, mais sans remuer les lèvres, ''Je peux te parler par télépatie.''
Kina était abasourdie. Jamais elle n'avait vue tel pokémon. Et en plus, pourquoi le professeur et le scientifique n'avait pas réussis à l'ouvrir?
''Je sais que tu te poses plein de questions à propos de moi.'' continua-t-il. ''Mais chaque chose en son temps. Je vais commencé par me présenter. Je suis Tor."
Le scientifique et le professeur n'ont pas réussi à ouvrir la balle car il n'ont pas été choisit par Lui.''
''Qui est Lui?'' demanda-t-elle, méfiante.
''Ça, ce n'est pas à moi de te le dire. Il choisira le temps, lorsqu'Il décidera de te rencontrer…'' répondit le chat parlant. '' Et… tu n'as pas besoin d'être méfiante.'' ajouta-il.
''Oh… d'accord.'' dit-elle en baissant la tête, déçu par la réponse.
''Tu n'es pas ce que tu crois être.'' Kina releva sa tête, le questionnant du regard. ''La douleur que tu as eu au front est juste le début. Mais je peut lire dans tes pensées, que tu veux avidement savoir ce que je veux dire. Mais je ne peux t'en dire plus, c'est Lui qui devra le faire…''
"'D'accord…'' dit-elle, fatiguée de ce dialogue mystique, et encore plus par tout ce qui venait de se passer en une seule nuit. ''Je dois me coucher. Je suis fatiguée. Il faut que nous trouvions une place où dormir.''
''Dans le bois, ce sera plus sûr.''
''Bien, allons-y…'' rajouta-t-elle, n'ayant pas envi de lui demander comment il le savait.
Alors, il partirent en direction du bois. Montant une nouvelle fois une pente, ils arrivèrent sous le couvert des arbres. Là, c'était plus sec, car l'humidité ne pouvait pas passer au travers des branches si épaisses et si touffues de feuilles des arbres.
Ils trouvèrent un endroit confortable où il y avait de la mousse, pour que le sol soit moins dur. Elle déposa son sac contre un tronc et en sortit sa couverture et son oreiller. Puis après s'être installé, elle se coucha et s'endormit rapidement, son nouvel ami coller contre son corps...