La création de kamui shiro

Rapasdepic se décida enfin. J'arrivai à grande vitesse sur le sol, et pensant que de toute façon, il n'arriverai pas à me rattraper, il m'écouta enfin et exécuta l'ordre donné.
Il fonça en vrillant contre la paroi du ciel trouée, et brisa entièrement la ball de l'interieur. Au moment où j'allais percuter le sol, un éclair rose descendit de la partie brisée et nous transperça, moi et Neka. Soudain je fus comme tirée, tirée vers l'extérieur, et mon corps sembla grandir, s'allonger, je devins géante.
Le lieu à l'intérieur de la ball se dilata, commença à se ternir, à devenir si foncé qu'il devint noir. J'observai étrangement ce qui se passait. Puis, les alentours reprirent couleur, en commençant par le blanc. Puis des taches brunes se montrèrent, un linge bleu déformé se fit percevoir, j'observai un drap rouge qui voletait au-dessus de ma tête. Tout était déformé ! Et soudain, un éclair traversa encore mes yeux, et je tombait brutalement sur le sol. Je mis quelques minutes avant de pouvoir me relever, et de récupérer un état normal. Le paysage devant mes yeux était encore flou. Une grande gueule s'installa soudainement devant moi. J'entendit un « MIAAA ».
- Per.Persian !
- « Miaa ? » (j'écoute ?)
- On as réussi, on est dehors!?
- « Graaamiaa. » ( oui, même dans ta chambre.)
- Ma... Ma chambre !?

J'arrivai à distinguer mon lit et les meubles. Je retrouvais enfin une vue normale, et mes yeux se fixèrent sur des morceaux de verre éparpillés sur le sol. Il y avait un tas de matière bleue par-ci par- la et des débris avaient sauté dans toute ma chambre. Je les ramassais et observai ces morceaux. La première univerball que j'avais crée avait belle et bien un défaut. Il aurait été totalement impossible qu'un pokemon puisse la briser de l'intérieur si elle avait été en bon état. Mais un autre problème me
tracassait. Comment mon programme avait-il pu créer une chose aussi ratée ? La ball entière avait disfonctionné ! Quelque chose avait du se passer lors de la création, quelque chose qui aurait perturbé le programme ! Je n'arrivais pas à comprendre. Mais j'oubliais cela pour l'instant, et allais chercher une poubelle pour jeter les débris.
Je ramassais les morceaux éparpillés avec une balayette, quand soudain une chose attira mon intention. Un bout de papier.
Un bout de papier ou il y avait un mot. Un bout de papier où se trouvait un mot écris à la plume. Je le ramassait délicatement et l'observai. Je tremblais en lisant le message.
« Ma puce, tu dois te poser beaucoup de questions. J'aimerais que tu saches.J'aimerai que tu saches que c'est par ma faute que ton univerball avait été sabotée. J'avais discuté des projets que tu entreprenais avec les gens avec qui je travaillais, mais ils n'ont pas apprécié le fait que tu aies des connaissances aussi approfondies. Ils ont piraté ton ordinateur, et on modifié les données lors de la création de la première univerball. C'est aussi eux qui ont lâché ce Piafabec et prévus le fait qu'il reste coincé dans la ball. Ils savaient parfaitement que tu irais le rechercher. J'ai du rentrer car j'avais oublié une de mes affaires. J'ai remarqué l'univerball
sur le sol, j'ai tenté de l'ouvrir, mais je n'ai pas réussi. Je suis sûre que tu es à l'intérieur, mais je ne peux plus rien faire. Mon portable viens de sonner à nouveau, il faut que j'y aille, sinon... »
« en espérant que tu réussisses à te sortir de ce cauchemar »
« je t'aime, je pense que l'ont ne pourras plus jamais se revoir. S'il te plaît, ne tente jamais de me retrouver, ma puce »

« maman » « ps : K.E.R.A »

Mon corps ne me permettait plus de bouger. La feuille s'échappa de mes mains et je restai sans réagir. Des géantes larmes coulaient sur mes joues. J'étais en état de choc, totalement paralysée. Je sombrai dans un profond coma. Je tombais brutalement sur le sol. Rapasdepic et Neka s'affolèrent.

- « Miaaa.mia !!!! » ( Ulicia !! Ulicia!!!)
- « Croaa ! croaa !!! » (que lui arrive-t-il ???)

Rapasdepic commença à croasser de toutes ses forces en tentant de me réveiller, mais je ne l'entendais plus. Une pensée tournait en rond dans ma tête et me perturbait.
« maman, qu'est-ce que tu fais ? où travailles-tu ? tu fais quelque chose de dangereux ? tu ne vas pas m'abandonner ! »