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PokéLand. de Herbali
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Informations
» Auteur : Herbali - Voir le profil» Créé le 03/07/2007 à 13:14
» Dernière mise à jour le 08/07/2007 à 12:43
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PokéLand : Chapitre 8.
[size=3]VENT DU NORD.[/size]
Main dans la main, Satoshi et Fujiko firent le trajet de l'héliport jusqu'à la maison. Chacun d'eux aurait voulu parler de sa vie à l'autre tout en marchant mais aucune confidence ne vint troubler leurs pas. Soudain, Satoshi s'arrêta et, sans prévenir Fujiko, lui lâcha la main. Ils arrivaient en vue du bâtiment principal et le jeune homme ne tenait pas à ce que Kuro, dont ils entendaient à présent les appels, les voient se tenir par la main. En frère protecteur qu'il était, il aurait pu leur rendre la vie impossible, à Fujiko et à lui. La jeune fille le regarda, surprise par son geste et voulût reprendre la main de Satoshi. Celui-ci secoua la tête en silence et, du menton, désigna la maison toute proche. Puis il murmura :
- " Moi aussi, j'ai envie de te tenir la main, Fujiko-chan ! Mais si ton frère me voit faire ça, il va m'incendier ! Crois-moi, il vaut mieux qu'on évite devant les autres ! "
À son tour, Fujiko secoua la tête.
- " Mais je m'en fiche, moi, de ce que mon idiot de frangin pensera ! C'est ma vie, pas la sienne ! Si il ne comprend … "
Sans laisser à Fujiko le temps de finir sa phrase, Satoshi lui plaqua la main sur le visage, lui intimant ainsi le silence. Il la regarda quelques instants, tremblant, car l'envie d'embrasser la jeune fille le tenaillait. Pour retrouver son calme, il s'éloigna de quelques pas. Il respira à fond avant de se retourner vers elle. Fujiko semblait avoir compris ce qu'il ressentait. Elle rougissait discrètement le regardant puis baissant les yeux avant de le regarder à nouveau tout en se mordant les lèvres. Il baissa lui aussi les yeux et lui dit :
- " Bon, alors tu es d'accord, Niji-chan ? On reste discrets sur tout ça ? "
Fujiko le regarda, intriguée par le surnom dont il venait de l'affubler.
- " Niji-chan ?! Pourquoi tu m'appelles comme ça, Satoshi-chan ? "
Satoshi sourit en lui répondant.
- " Ben, tout à l'heure, l'arc-en-ciel qu'on a vu ! Il était beau, tu ne te rappelles pas, Niji-chan ? "
- " Bien sûr que si, je m'en souviens ! … Attends, c'est à cause de l'arc-en-ciel, … je veux dire, … tu me trouves aussi belle, … aussi belle que l'arc-en-ciel de tout à l'heure !? "
Il la regarda et sans réflechir une seconde, répondit :
- " Non ! Pas autant, Niji-chan … Plus ! Tu es mille fois plus belle que cet arc-en-ciel ! " - De nouveau, Satoshi baissa les yeux, de plus en plus gêné par ses propres mots. Comment se faisait-il que la sœur de Kuro lui fasse un tel effet. Il ne savait plus comment se dépêtrer de la situation. Le pire pour lui, c'était que chaque mot qui franchissait ses lèvres était sincère. Inquiet de ce qu'il pourrait révéler à Fujiko, il lança - " Bon sang, si Kuro-san ou les Patronnes apprennent ce que je viens de te dire, je risque de perdre ma place ici ! "
Fujiko fronça les sourcils.
- " Oui, et alors, tu trouveras un boulot ailleurs ! Tu devrais pas avoir de mal, avec tes qualifications, non ! "
Satoshi détourna le regard, honteux. Comment dire à Fujiko la situation dans laquelle il était. Comment pouvait-il lui avouer que les jumelles l'avait engagé sans exiger de lui un quelconque diplôme. Sans oser la regarder, il bafouilla.
- " Mes qualifications ! ... C'est ça le problème. Toi, tu es intelligente mais moi, je ... j'étais nul en classe ... La seule fois où j'ai eu la moyenne, c'est parce que j'avais triché ! " - De plus en plus honteux, il ajouta - " On m'a renvoyé de l'école pour ça ! J'avais quatorze ans ! Je me suis enfui de l'orphelinat et j'ai fait des bêtises ! Et pas des petites, si tu vois ce que je veux dire ! Et maintenant, je suis recherché par la police ! Si je quitte le Parc, je serais vite arrêté ... "
Fujiko n'en revenait pas, Satoshi était un criminel en fuite. Elle décida d'en avoir le cœur net.
- " Et tes patronnes, elle le savent, que tu es recherché ? "
Satoshi hocha la tête.
- " Oui, elles le savent ! ... Et ton frère aussi, il le sait. Même la police sait que je suis ici ! Mais tant que je ne quitte pas l'île, ils sont d'accord pour me laisser tranquille. C'est un arrangement que les Patronnes ont trouvé. Je travaille ici jusqu'à mes 25 ans pour payer ma dette et après, je pourrais partir si je le veux. Mais je crois que je resterais après ! Je suis bien, ici ! Au milieu de la nature, entouré de Pokémons ! C'est une vie sympa. "
Tandis que Fujiko et Satoshi parlaient, la nuit était tombée. Le vent froid qui soufflait maintenant du nord fit frissonner Fujiko. Satoshi, prévenant, enleva la veste qu'il portait et la posa sur les épaules de la jeune fille.
- " Il vaudrait mieux rentrer, cette fois, Niji-chan. Viens, allons-y ! "
Ils échangèrent un dernier sourire et rejoignirent Kuro qui les cherchait encore.
- " Bon sang, Satoshi-san, imotô-san, mais où vous étiez, tous les deux ! On vous cherche depuis trois heures ! " - Il se tourna vers Fujiko et lui ordonna - "Imotô-san, Chen-sensei et Giovanni-sama s'inquiètent pour toi, tu vas aller leur dire que tu es revenue ! Tout de suite !" - Puis il regarda Satoshi et ajouta froidement - " Satoshi-san, on a une petite mise au point à faire, tous les deux ! "
Satoshi savait ce qui l'attendait. Un sermon en bonne et due forme. Il baissa les yeux, préférant faire profil bas devant son collègue et chef. Il n'osa même pas regarder Fujiko s'éloigner vers le bâtiment. À peine Fujiko avait-elle disparu que Kuro commença :
- " Expliques ! Et dépêches-toi ! Où étiez-vous, tous les deux ! ... J'espère que tu ne l'a pas blessée parce que je te garantis que sinon, je lui dirais que tu es un criminel, un voleur et un tricheur ! Je ne crois pas qu'elle appréciera ! Ma petite sœur est quelqu'un d'honnête, contrairement à toi ou moi !"
Comme si le vent n'attendait que cette dispute, il se mit à souffler de plus belle et à hurler à leurs oreilles. Malgré tout, Satoshi arriva à se faire entendre, en criant le plus fort qu'il le pouvait !
- " Je m'en moque que tu le lui dises, Kuro-san, elle le sait déjà ! Je lui ai dit moi-même ! Et on était aller vérifier l'état de l'hélicoptère du Patron. Il faut que j'aille lui dire ... Son hélico est bousillé, réduit en pièces par la foudre ! Et comme le nôtre est en réparations, ... Ben, ils sont bloqués ici pour une semaine, au minimum ! "
Une fois de plus, la force du borée augmenta, les forçant à rentrer par la porte la plus proche pour ne pas être soulevés.
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Ç * ¤ * D
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Main dans la main, Satoshi et Fujiko firent le trajet de l'héliport jusqu'à la maison. Chacun d'eux aurait voulu parler de sa vie à l'autre tout en marchant mais aucune confidence ne vint troubler leurs pas. Soudain, Satoshi s'arrêta et, sans prévenir Fujiko, lui lâcha la main. Ils arrivaient en vue du bâtiment principal et le jeune homme ne tenait pas à ce que Kuro, dont ils entendaient à présent les appels, les voient se tenir par la main. En frère protecteur qu'il était, il aurait pu leur rendre la vie impossible, à Fujiko et à lui. La jeune fille le regarda, surprise par son geste et voulût reprendre la main de Satoshi. Celui-ci secoua la tête en silence et, du menton, désigna la maison toute proche. Puis il murmura :
- " Moi aussi, j'ai envie de te tenir la main, Fujiko-chan ! Mais si ton frère me voit faire ça, il va m'incendier ! Crois-moi, il vaut mieux qu'on évite devant les autres ! "
À son tour, Fujiko secoua la tête.
- " Mais je m'en fiche, moi, de ce que mon idiot de frangin pensera ! C'est ma vie, pas la sienne ! Si il ne comprend … "
Sans laisser à Fujiko le temps de finir sa phrase, Satoshi lui plaqua la main sur le visage, lui intimant ainsi le silence. Il la regarda quelques instants, tremblant, car l'envie d'embrasser la jeune fille le tenaillait. Pour retrouver son calme, il s'éloigna de quelques pas. Il respira à fond avant de se retourner vers elle. Fujiko semblait avoir compris ce qu'il ressentait. Elle rougissait discrètement le regardant puis baissant les yeux avant de le regarder à nouveau tout en se mordant les lèvres. Il baissa lui aussi les yeux et lui dit :
- " Bon, alors tu es d'accord, Niji-chan ? On reste discrets sur tout ça ? "
Fujiko le regarda, intriguée par le surnom dont il venait de l'affubler.
- " Niji-chan ?! Pourquoi tu m'appelles comme ça, Satoshi-chan ? "
Satoshi sourit en lui répondant.
- " Ben, tout à l'heure, l'arc-en-ciel qu'on a vu ! Il était beau, tu ne te rappelles pas, Niji-chan ? "
- " Bien sûr que si, je m'en souviens ! … Attends, c'est à cause de l'arc-en-ciel, … je veux dire, … tu me trouves aussi belle, … aussi belle que l'arc-en-ciel de tout à l'heure !? "
Il la regarda et sans réflechir une seconde, répondit :
- " Non ! Pas autant, Niji-chan … Plus ! Tu es mille fois plus belle que cet arc-en-ciel ! " - De nouveau, Satoshi baissa les yeux, de plus en plus gêné par ses propres mots. Comment se faisait-il que la sœur de Kuro lui fasse un tel effet. Il ne savait plus comment se dépêtrer de la situation. Le pire pour lui, c'était que chaque mot qui franchissait ses lèvres était sincère. Inquiet de ce qu'il pourrait révéler à Fujiko, il lança - " Bon sang, si Kuro-san ou les Patronnes apprennent ce que je viens de te dire, je risque de perdre ma place ici ! "
Fujiko fronça les sourcils.
- " Oui, et alors, tu trouveras un boulot ailleurs ! Tu devrais pas avoir de mal, avec tes qualifications, non ! "
Satoshi détourna le regard, honteux. Comment dire à Fujiko la situation dans laquelle il était. Comment pouvait-il lui avouer que les jumelles l'avait engagé sans exiger de lui un quelconque diplôme. Sans oser la regarder, il bafouilla.
- " Mes qualifications ! ... C'est ça le problème. Toi, tu es intelligente mais moi, je ... j'étais nul en classe ... La seule fois où j'ai eu la moyenne, c'est parce que j'avais triché ! " - De plus en plus honteux, il ajouta - " On m'a renvoyé de l'école pour ça ! J'avais quatorze ans ! Je me suis enfui de l'orphelinat et j'ai fait des bêtises ! Et pas des petites, si tu vois ce que je veux dire ! Et maintenant, je suis recherché par la police ! Si je quitte le Parc, je serais vite arrêté ... "
Fujiko n'en revenait pas, Satoshi était un criminel en fuite. Elle décida d'en avoir le cœur net.
- " Et tes patronnes, elle le savent, que tu es recherché ? "
Satoshi hocha la tête.
- " Oui, elles le savent ! ... Et ton frère aussi, il le sait. Même la police sait que je suis ici ! Mais tant que je ne quitte pas l'île, ils sont d'accord pour me laisser tranquille. C'est un arrangement que les Patronnes ont trouvé. Je travaille ici jusqu'à mes 25 ans pour payer ma dette et après, je pourrais partir si je le veux. Mais je crois que je resterais après ! Je suis bien, ici ! Au milieu de la nature, entouré de Pokémons ! C'est une vie sympa. "
Tandis que Fujiko et Satoshi parlaient, la nuit était tombée. Le vent froid qui soufflait maintenant du nord fit frissonner Fujiko. Satoshi, prévenant, enleva la veste qu'il portait et la posa sur les épaules de la jeune fille.
- " Il vaudrait mieux rentrer, cette fois, Niji-chan. Viens, allons-y ! "
Ils échangèrent un dernier sourire et rejoignirent Kuro qui les cherchait encore.
- " Bon sang, Satoshi-san, imotô-san, mais où vous étiez, tous les deux ! On vous cherche depuis trois heures ! " - Il se tourna vers Fujiko et lui ordonna - "Imotô-san, Chen-sensei et Giovanni-sama s'inquiètent pour toi, tu vas aller leur dire que tu es revenue ! Tout de suite !" - Puis il regarda Satoshi et ajouta froidement - " Satoshi-san, on a une petite mise au point à faire, tous les deux ! "
Satoshi savait ce qui l'attendait. Un sermon en bonne et due forme. Il baissa les yeux, préférant faire profil bas devant son collègue et chef. Il n'osa même pas regarder Fujiko s'éloigner vers le bâtiment. À peine Fujiko avait-elle disparu que Kuro commença :
- " Expliques ! Et dépêches-toi ! Où étiez-vous, tous les deux ! ... J'espère que tu ne l'a pas blessée parce que je te garantis que sinon, je lui dirais que tu es un criminel, un voleur et un tricheur ! Je ne crois pas qu'elle appréciera ! Ma petite sœur est quelqu'un d'honnête, contrairement à toi ou moi !"
Comme si le vent n'attendait que cette dispute, il se mit à souffler de plus belle et à hurler à leurs oreilles. Malgré tout, Satoshi arriva à se faire entendre, en criant le plus fort qu'il le pouvait !
- " Je m'en moque que tu le lui dises, Kuro-san, elle le sait déjà ! Je lui ai dit moi-même ! Et on était aller vérifier l'état de l'hélicoptère du Patron. Il faut que j'aille lui dire ... Son hélico est bousillé, réduit en pièces par la foudre ! Et comme le nôtre est en réparations, ... Ben, ils sont bloqués ici pour une semaine, au minimum ! "
Une fois de plus, la force du borée augmenta, les forçant à rentrer par la porte la plus proche pour ne pas être soulevés.
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