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La onzième règle (Projet New Lavandia) (Collection de OS) de oska-nais



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Informations

» Auteur : oska-nais - Voir le profil
» Créé le 14/08/2024 à 16:28
» Dernière mise à jour le 14/08/2024 à 16:28

» Mots-clés :   Hoenn   Présence de personnages du jeu vidéo   Terreur

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Interlude - Lettres
Il y a plusieurs lettres dans cette boîte rongée par la moisissure.

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Hippolyte mordilla son stylo. Papa était sûrement arrivé à son travail il y a quelques heures. Il voulait lui envoyer une lettre pour lui donner du courage, mais il ne savait pas quoi faire. Il n’avait pas mis de message avec la petite figurine de Skitty avec l’uniforme de marin qu’il lui avait donnée, est-ce que ce serait suffisant ? Il jeta un regard à la nouvelle figurine qu’il avait achetée parce qu’il la trouvait jolie, qui portait un petit blouson avec des dessins de galaxie et d’étoiles dessus. Après quelques minutes à délibérer, et avec un pincement au cœur à l’idée de s’en séparer, il décida qu’il la mettrait avec la lettre. Il ne verrait probablement pas Papa avant longtemps, alors il voulait que Papa sache qu’il l’aimait. Peut-être que s’il rajoutait le dessin qu’il avait fait à l’école des dresseurs tout-à-l’heure…

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1ère lettre : « Cher Papa, Comment vas-tu ? Ton travail se passe bien ? Moi, je vais bien. Je continue mes études et j’aide aussi à la maison. Maman va bien aussi. Elle me cuisine des plats délicieux tous les jours. Est-ce que tu vas rentrer pour les vacances ? En fait, j’aimerais bien qu’on aille voir le spectacle d’astronomie ensemble. P.-S. J’ai fait un dessin à l’École des Dresseurs. Je te l’enverrai bientôt. Hippolyte Kosmo. »
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2ème lettre : « Il ne s’agit pas d’une lettre, mais d’un dessin. Il représente le visage d’un enfant à côté duquel il est écrit : « Papa, je t’aime. » »

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Marius plaça la petite figurine de Skitty sur l’étagère. Il commençait à y en avoir beaucoup. Son fils aimait beaucoup ces figurines, mais il commençait à s’inquiéter que son fils ne fût en train de lui envoyer l’entièreté de sa collection. Est-ce qu’il en gardait pour lui ?
Il inspecta de nouveau la rangée de Pokémon miniatures, redressa un coin de vêtement ici, ajusta la position d’une patte là, puis referma la vitre. Ces petits moments lui donnaient toujours le sourire, et lui permettaient de respirer, loin de l’atmosphère étouffante des zones communes. Sa gorge se serra, et les larmes lui montèrent aux yeux. Son fils lui manquait. Il lui manquait tellement.
Il secoua sa tête, sécha ses larmes. Il ne pouvait pas se permettre de pleurer. Il avait un mystère à enquêter – sans se faire prendre –, et le navire allait bientôt s’arrimer au port pour recevoir des Pokéball. Il devrait faire quelque chose pour son fils, lui envoyer un cadeau en échange des Skitty, et, peut-être aussi pour s’excuser de ne pas pouvoir revenir à la maison aussi souvent qu’il ne l’aurait préféré (la règle 9 était appliquée à la lettre). Il aurait le temps de s’absenter durant la pause au port, n’est-ce pas ? S’il se souvenait bien, il y avait une boutique qui tournait autour de l’astronomie dans le port. Ça allait lui coûter cher, mais il avait l’idée parfaite.

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3ème lettre : « Cher Papa, Comment vas-tu ? Est-ce que tout se passe bien au travail ? Je suis triste de ne pas t’avoir vu pendant les vacances. Mais Maman n’a pas l’air inquiète et continue de voir ses amis. Au fait, j’ai reçu un télescope ! Cela faisait tellement longtemps que j’en voulais un ! C’est toi qui me l’as envoyé, n’est-ce pas ? Merci beaucoup ! J’adore observer les étoiles. Quand je les vois, je me dis que toi aussi, tu regardes le même ciel que moi. La prochaine fois que tu rentreras à la maison, j’espère que nous pourrons les observer ensemble. Hippolyte Kosmo.

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Hippolyte regarda de nouveau le télescope qui sortait à moitié par la fenêtre de sa chambre. Il l’aimait, il l’aimait vraiment. C’était un cadeau magnifique, mais… Ses doigts se resserrèrent sur la lettre qu’il avait reçue, froissant un peu plus ses bords usés. Ce n’était pas Papa. Quand Papa était parti, après lui avoir fait un bisou sur la joue, il lui avait dit qu’ils se verraient aux prochaines vacances. Il n’était pas venu aux prochaines vacances. Chaque nuit, Hippolyte était à la fenêtre de sa chambre, regardant la route qui passait devant leur maison, attendant, et espérant, qu’il verrait une voiture arriver, que sa mère entrerait dans sa chambre pour lui dire qu’ils allaient récupérer Papa à la gare. Ce moment n’arrivait jamais. Un peu plus tôt chaque soir, il arrêtait de regarder la route, et levait ses yeux vers le ciel.
Tu me manques tellement, Papa. Rentre à la maison, s’il-te-plaît.

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Les Skitty auraient bientôt colonisé la moitié de l’étagère. Un des Skitty qui avait une longue blouse blanche avait été relégué à la dernière rangée, où il ne pouvait pas le voir. Le Skitty avec le blouson couvert de galaxies était, lui, devant tout les autres, posé fièrement au milieu de la première rangée.
L’organisation des opérations avec le groupe d’employés qui l’avaient rejoint dans sa mutinerie pour faire fermer le projet New Lavandia et le travail épuisant qu’il devait faire prenaient tout presque tout son temps libre, et tous ses efforts pour essayer de ne pas paraître suspicieux s’attaquaient à ses dernières réserves d’énergie. Chaque jour, ses cernes devenaient un peu plus marquées. La créature qui paraissait le suivre dans les couloirs ne dégageait pas de colère envers lui, mais rien que sentir sa présence drainait son énergie. Il ne pensait pas qu’elle le faisait exprès – il savait comment ça se passait quand elle le faisait exprès, car ils le ressentaient tous quand ils étaient en présence de Poupe. Un sifflement dans leurs oreilles, une migraine derrière leurs yeux – donc il ne lui en voulait pas.

Il jeta un regard à la bouteille en verre posée à côté du pied de son lit, que le marin qui logeait dans la cabine en face de la sienne, de l’autre côté du couloir, lui avait donnée. Elle était à moitié vide. Sur l’étiquette, qui avait dû être faite de couleurs vives il fut un temps, mais qui était maintenant délavée, était fièrement déclaré, en grandes lettres, « Boostez vos performances grâce à Devon et sa boisson énergisante aux extraits de poison de Séviper ! Dites NON à la fatigue et OUI à la productivité ! ». Avec un long soupir, il s’empara de la bouteille, et prit plusieurs longues goulées du liquide acide au goût chimique sans respirer, puis, d’un mouvement fluide, la reposa, et s’essuya la bouche sur sa manche de vêtements. Il ne pouvait pas se permettre de dormir, pas maintenant. Il y avait trop de choses à faire, trop de discussions avec les autres marins, trop de travail. Il se reposerait quand le projet New Lavandia, la compagnie Grand Lavandia, et toutes leurs horreurs seraient réduits en cendres, pas avant.

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4ème lettre : « Cher Papa, Comment vas-tu ? Tu ne travailles pas trop ? Tu ne rentres plus à la maison, et je commence à beaucoup m’inquiéter… Maman va bien. Elle sort souvent se promener et quand elle rentre, elle a toujours le sourire. À propos, le Drackhaus que tu m’as offert a évolué ! Mais maintenant qu’il s’est changé en Drattak, il ne ressemble plus à une météorite. Comme je ne le trouve pas très beau, je l’ai échangé contre un Solaroc. Désolé d’avoir échangé le Pokémon que tu m’as offert, Papa, mais je trouve que Solaroc est plus joli. Ce soir, je vais encore observer les étoiles et penser à toi très fort. Hippolyte Kosmo. »

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Hippolyte regarda une dernière fois la lettre qu’il avait écrite. Est-ce qu’il aurait dû insister plus que ça sur son inquiétude ? Papa essayait de le cacher, mais, même si Hippolyte avait du mal à comprendre les autres enfants et toutes ces règles dans les discussions que tout le monde semblait connaître sans avoir besoin qu’on leur explique (pourquoi est-ce qu’il n’aurait pas le droit de parler pendant des heures des étapes de la vie d’une étoile, hein ?), il était intelligent, et il remarquait beaucoup plus de choses que les adultes croyaient. Et, récemment, l’écriture de Papa dans les dernières lettres avait commencé à se détériorer. Les lettres étaient moins bien formées, les traits tremblaient, les ratures s’accumulaient. Il avait même pris la première lettre qu’il lui avait envoyée pour comparer. Est-ce qu’il dormait ? Est-ce que Hippolyte était juste anxieux pour rien et qu’il devrait s’inquiéter ? Maman rentrait tard le soir, et Hippolyte se sentait plus seul qu’il ne l’avait jamais été auparavant. À moitié affalé sur son bureau, il faisait tourner la petite figurine de Skitty avec une chemise en dessous d’une salopette et une casquette de travail entre ses doigts. Il la plaça à côté de la lettre, puis se releva pour aller à la fenêtre. Le Solaroc qu’il avait échangé sortit tout seul de sa Pokéball et vint se placer à côté de lui. Il ne l’avait pas depuis longtemps, mais Sol était beaucoup plus enclin à le réconforter que son apparence ne le laissait penser. Il vint flotter devant lui, et Hippolyte le pris dans ses bras, et le serra comme un doudou en reniflant.
- Merci, Sol. Toi, au moins, tu es là.

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Papa revint à la maison pendant quelques jours, et, pour la première fois depuis longtemps, Hippolyte était heureux. Papa était le seul qui croyait en lui quand il disait qu’il irait jusqu’aux étoiles. C’était le seul qui l’écoutait quand il parlait des étoiles pendant des heures, même s’il ne comprenait pas tout. C’était le seul qui ne lui disait pas qu’il était ennuyant, ou un bébé, ou qu’il parlait trop, ou qu’il devait se taire. Ils étaient allés, ensemble, au spectacle d’astronomie auquel Hippolyte voulait aller avec lui depuis que l’annonce avait été faite. Il avait racheté une petite figurine de Skitty avec le logo de la compagnie qui organisait le spectacle d’astronomie qu’il avait déjà spécialement pour l’occasion, et qu’il donnerait à Papa avant de partir. Comme ça, Papa et lui auraient la même ! Ça avait commencé si bien que ça aurait sans doute été la plus belle soirée de sa vie. Mais, une fois le soir venu…

Il était allongé dans son lit, mais il n’arrivait pas à dormir, donc il était allé en bas pour faire un câlin à Papa. Mais, quand il était arrivé en bas, il avait trouvé Papa et Maman en train de se disputer. Ce n’était pas la première fois. C’était quelque chose d’aussi immuable que les étoiles dans le ciel, pour lui : le ciel nocturne était magnifique, Sol le solaroc était mignon, et Papa et Maman ne s’aimaient pas.
Il avait oublié que quand les étoiles n’avaient plus de gaz à brûler, elles finissaient par mourir. Implosant comme une supernova.
(Il avait toujours refusé de l’accepter, mais ils avaient été un trou noir depuis très longtemps. Une absence de lumière.)
Est-ce que c’était de sa faute ? Ça devait être de sa faute, car si c’était de sa faute, alors il pouvait le régler. Ça ne pouvait pas être trop tard. Il allait être gentil et sage et faire de son mieux à l’école. Il allait les rendre fiers. Et peut-être qu’il arriverait à les rendre suffisamment fiers pour qu’ils s’aiment de nouveau.

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5ème lettre : « Cher Papa, j’étais très content de te revoir la dernière fois. Cela faisait si longtemps. On s’est bien amusés, et on est même allés au spectacle d’astronomie ensemble. C’était formidable ! Mais c’est dommage que Maman ne soit pas venue… Ça m’a aussi fait de la peine de vous entendre vous disputer le soir… Je promets d’être sage, alors j’espère que toi et Maman ferez la paix. Je vais faire comme tu me l’as dit : je vais beaucoup étudier. Mais j’espère que tu me laisseras continuer à observer les étoiles. J’adore ça. Quand je serai grand, je veux devenir astronome. Hippolyte Kosmo. »

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Marius relit la lettre, une fois, deux fois, trois fois, son regard s’arrêtant à chaque fois sur le « je promets d’être sage », sur le « faire la paix », et, chaque fois, il sentait son cœur se briser un peu plus. Il avait les larmes au coin des yeux, et, pour la première fois depuis longtemps, il se mit à pleurer. C’était une émotion forte, c’était la tristesse, et l’inquiétude, et, étrangement, c’était aussi la fierté qui brûlait entre ses poumons et sous ses joues, car c’était aussi des il a tellement grandi, et des il a trouvé ce qu’il veut faire plus tard, et des il est aussi déterminé que son père.
Il avait décidé de se dresser fièrement, et il avait refusé de se plier aux demandes des autres quand ils lui disaient qu’il n’y arriverait pas et qu’il ferait mieux d’abandonner. Il avait refusé de rester dans le rang car il préférait être lui.

Il allait devoir lui dire que ce n’était pas de sa faute, que parfois deux personnes ne pouvaient plus se supporter et que se séparer était alors une meilleure solution, et il allait devoir le dire sans être brusque dans ses propos. Assis devant son bureau, il mordilla son stylo en cherchant la meilleure manière d’expliquer cela à son fils. Marius s’inquiétait pour lui. Il ne pouvait pas le laisser continuer de s’en vouloir comme ça, ou de penser que c’était de sa faute, que ça revenait à lui de réparer leur relation. La mère d’Hippolyte et lui avaient déjà décidé de commencer un divorce. Une fois qu’il serait revenu (s’il revenait), Hippolyte passerait une semaine chez sa mère, puis une semaine chez lui. Il espérait que devoir se déplacer entre les maisons ne serait pas aussi désorientant que prévu pour Hippolyte, même s’il savait que ça serait le cas.

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Maman venait de dire à Hippolyte qu’ils allaient déménager. Il savait à présent qu’il n’y avait aucune chance que ses parents de reviennent sur leur décision. Maman disait que cela faisait longtemps qu’il n’y avait plus aucune chance de réparer les choses pour eux, et c’était l’une des seules choses sur laquelle Papa et elle avaient le même avis. Cela lui faisait très mal, mais, Maman et Papa lui avaient dit et répété qu’il n’aurait rien pu y faire, que ce n’était pas de son ressort, et que ce n’était pas de sa faute pour n’avoir « pas assez fait ». C’était très dur d’accepter que rien de ce qu’il aurait pu faire n’aurait changé quoi que ce soit, mais c’était aussi rassurant de se dire que ce n’était pas un échec de sa part. Il… Il allait devoir accepter, et continuer à avancer. C’était nouveau. C’était terrifiant. Il savait que quand Papa changerait de travail, il pourrait de nouveau aller le voir dans leur maison d’enfance, mais il ne savait pas combien de temps cela prendrait. Ça pourrait être quelques mois. Ça pourrait être des années. Il n’avait pas envie de laisser tous ces souvenirs derrière lui pour une période de temps indéterminée.

Il posa son stylo. Regarda une dernière fois le ciel nocturne par sa fenêtre. Puis, il se leva. Quand il revint, il déposa une Pokéball usée par les éléments à côté de la lettre. Skittou ne les accompagnerait pas dans ce voyage. Ils ne pouvaient pas le forcer à venir dans cette nouvelle maison comme ça, mais, ils ne pouvaient pas non plus le laisser tout seul. Il irait avec Papa, et Papa s’occuperait bien de lui. Il prit la Pokéball entre ses mains pour la dernière fois avant longtemps, et embrassa le métal froid.

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6ème lettre : « Cher Papa, Merci beaucoup pour ta lettre. Je vais très bien, tu n’as pas de raison de t’inquiéter. Tu me manques et j’espère te revoir très bientôt. Je vais emporter le télescope que tu m’as offert dans notre nouvelle maison. Prends soin de toi Papa, et ne travaille pas trop dur. Je t’aime autant que les étoiles dans le ciel ! P.-S. Je t’ai envoyé notre Skittou. J’espère que tu en prendras soin. Hippolyte Kosmo. »

7ème lettre : « Il ne s’agit pas d’une lettre, mais d’une photo. On y voit un petit garçon avec un télescope, accompagné d’une dame qui a l’air de s’ennuyer. »


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Marius regarda la Pokéball entre ses mains. Skittou, le vrai Skittou. Pas les petites figurines. Pas son nom de code. Il s’assit sur son lit, et lança la Pokéball dans les airs. Il n’avait pas vu le petit -Skitty affectueux depuis longtemps. Skittou sortit de la Pokéball, et parut désorienté un moment, mais, dès que ses yeux tombèrent sur Marius, il sauta sur ses genoux et commença à ronronner. Marius fit danser ses doigts sur la fourrure de Skittou, le caressant et le grattant, derrière l’oreille, sous le menton… Les ronronnements de Skittou redoublèrent. Il lui avait manqué, et Marius était sûr qu’il avait manqué à Skittou aussi.

(Règle 2 : Interdiction de venir à la cantine avec son Pokémon)
C’était sa pause pour le dîner, juste avant la nuit, et il ne pouvait pas l’emmener avec lui. Il poussa un soupir. Il était content d’avoir pu revoir Skittou, possiblement pour la dernière fois.
Tout se jouait ce soir, et peut-être qu’il ne reviendrait pas. Il avait demandé au marin de la cabine d’en face de prendre Skittou et de le ramener à Hippolyte si… les choses tournaient mal.
Lui et les autres avaient découvert un moyen d’au moins stopper les recherches pendant un moment. Il espérait que ce serait suffisant pour faire arrêter complètement le projet, mais il était trop vieux pour croire en ses rêves. Ils n’étaient pas suffisamment nombreux, et ils étaient des ouvriers. Autant dire qu’ils n’avaient aucune chance.

C’était Marius qui mettrait le plan à exécution. Il avait monté cette mutinerie, c’était lui qui avait entraîné tout le monde avec lui. Il était hors de question de laisser qui que ce soit d’autre risquer de se faire prendre. C’était sa responsabilité. C’était lui qui subirait les conséquences.

Il regarda une dernière fois sa cabine, qui était devenue familière. Le bureau, les casier avec des étagères de papiers, la chaise un peu branlante, les stylos, et, bien sûr, l’étagère qui croulait pratiquement sous les figurines de Skitty. Malgré leur nombre, elles, ainsi que l’étagère sur laquelle elles étaient posées, étaient toutes propres comme un sou neuf.
Il regarda l’horloge murale. Se leva. C’était l’heure.

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Ce sont des figurines de Skitty habillées avec tout un tas d’uniformes différents.
Elles sont toutes poussiéreuses !