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La voix de l'Aura Tome 3: Renaissance de Warlyok



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Informations

» Auteur : Warlyok - Voir le profil
» Créé le 05/11/2023 à 19:12
» Dernière mise à jour le 05/11/2023 à 19:12

» Mots-clés :   Action   Aventure   Région inventée

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Chapitre 2 : Célesta

Sparks et Warlyok avaient raison en me disant que plus on vieillissait plus on perdait la notion du temps. Les années qui suivirent, je pourchassai le pokémon spectre dans la forêt Éternelle, mais toutes mes tentatives étaient vaines. À chaque fois que je retrouvais sa trace et m’approchais de lui, il disparaissait. C’est au bout de plusieurs années que je tombai face à face avec une dresseuse perdue dans la forêt et complètement terrifiée. Je décidai de l’escorter vers l’extérieur de la forêt, nous n’échangeâmes pas un mot du voyage. Lorsqu’elle mit les pieds à nouveau au soleil elle me remercia doucement toujours apeuré de ma présence puis quand je me retournai vers la forêt elle me dit que quelques mots qui me figea sur place.

-Pourquoi tu retournes dans cet endroit, il n’a rien de bon… que les ténèbres. Dit-elle d’une voix tremblante. Je levai les yeux vers le soleil aveuglant. Depuis combien d’années je n’avais pas vu le soleil ou les étoiles dans le ciel. Elle avait raison, il y avait pour l’instant rien de bon dans cette forêt et je réalisai que je ne pourrais pas le battre tout seul. Je ne la suivis pas, mais je repartis vers la Ville de MiraVille.

Quand je retrouvai à la ville de MiraVille, ce fut un choc. J’avais disparu de ce monde pendant plus de 53 ans, la notion de temps était perturbée par la nuit éternelle dans cette forêt et le fait que je n’avais pas besoin de dormir aussi souvent que les autres m’avait complètement fait perdre la notion du temps.

À partir de ce moment-là, je décidai de retrouver le lieu où les vrais Protecteurs avaient existé, je savais que la basse actuelle des Protecteurs n’était pas celle d’origine. Je consultai les bibliothèques jours et nuits, à la recherche d’une trace de mes origines. Je consultai des chercheurs aussi. Puis un jour, je trouvai ma réponse, un indice de l’emplacement de ces ruines. C’était dans un des livres de mon sac, un livre que Jack m’avait donné. C’était un journal d’un soldat de la Grande Guerre et il parlait d’un groupe de personne doté de pouvoir exceptionnel qui était venu les aider.

‘’ Venu du nord-est du continent de Lirony ces hommes, femmes et pokémons traversaient les champs de bataille sans la moindre peur. Ils étaient dotés de pouvoir que même les plus fous ne pouvaient imaginer. Malgré leur pouvoir qu’il dégageait, une Aura de confiance pour moi et mes hommes seraient prêts à les suivre jusqu’à la mort pour protéger ceux qui nous sont chers.’’

À la fin de ces mots, l’auteur avait dessiné le symbole que ce peuple portait, une sorte d’étoile à huit branches entourée elle-même par une autre étoile à huit branches plus pointues et plus longues. J’ignorais ce qu’elle représentait, mais j’étais convaincu qu’elle était le symbole des Protecteurs.

Ce qui me troublait le plus c’était que Warlyok et Jack avaient remarqué se détail, ce livre, il me l’avait donné, mais ne m’avait rien dit. C’était Warlyok tout cracher, donner des indices, mais jamais la réponse au complet, se dépasser et apprendre par soi-même. C’était ses commentaires préférés, je soupirai en rangeant le livre dans mon sac. J’avais pris tellement de temps avant de comprendre ce message que je m’en voulais. 157 ans s’étaient écoulés depuis mon départ, j’avais maintenant 237 ans et je me sentais toujours aussi jeune et en forme que dans mes premières années.

Tant de choses avaient changé, ressortir de la forêt après 50 ans m’avait fait un choc, les hommes et les pokémons vivaient toujours aussi paisiblement ensemble, aucune guerre n’avait éclaté durant cette période. Je ne m’y connaissais pas très bien en technologie, mais elle avait peu avancé durant cette période, mais en même temps elle avait fait de grands bonds dans certains domaines d’après ce que j’avais compris dans les discussions des gens autour de moi.

À présent armée d’un but précis, j’étais maintenant sûr et me rendis au nord du continent de Lirony. J’atteignis rapidement la ville la plus au nord-est du continent et j’appris qu’une région plus au nord était complètement inaccessible pour les humains. Elle se trouvait sur un plateau protégé par une chaîne de montagnes très dangereuse, tout transport était à éviter et même à pied si on trouvait un chemin c’était très périlleux. Selon les cartes, il était possible de passer par l’océan pour s’y rendre, mais il semblait qu’il avait un gigantesque récif dans toute cette région sur plusieurs kilomètres et les courants marins rendaient toute tentative par les bateaux impossible.

Mon instinct me disait que c’était bien cette région, je devais y aller. J’avais réussi à passer la chaîne de montagnes. C'était vrai que le terrain était très dangereux. De l’autre côté s'étendait une forêt gigantesque. Dans certaines sections du plateau, il y avait de petites plaines de quelques kilomètres, mais toujours aucun ne signe des ruines. Je continuai ma route vers l’océan, je me dis que si cette ville ne pouvait pas traverser ces montagnes, il devait s’approvisionner par bateau, donc ils devaient être installés près de l’eau. Je me disais qu’en suivant le bord de l’océan, je tomberais un jour ou l’autre sur une porte ou une structure.
Alors que je marchai dans la forêt la plus près de la côte, j’attendis des pokémons crier.

-Léo attend moi! S’écria un jeune pokémon.

-Plus vite Léa! répondit l’autre. On doit faire vite sinon il serait trop tard.

-Attends! Léo revient! S’écria de nouveau la première voix, au désespoir. Je me tournai vers d’où venait les voix, je sentais que c’était deux petits pokémons, mais je n’arrivais pas à identifier exactement leur Aura. Mais j’avais déjà senti ce type d’aura.

Un Négapi apparu de nul par en courant vers moi, il tourna la tête en arrière pour cria de ce dépêcher, mais me rentra droit dans les jambes. Il tomba à la renverse sous le choc, je me penchai vers lui pour l’aider.

-Woua ! Il secoua la tête puis leva la tête vers moi. Je suis désolé, je secouai la tête pour lui dire que ce n’était pas grave. Il me regarda de haut en bas puis dans ces yeux je vis l’émerveillement. Vous êtes un voyageur?

-Oui, on peut dire ça. Je répondis, nous attendîmes de nouveau son amie l’appeler. Qu’est-ce qui se passe? je lui demandai.

-Léo arrête-toi, cria la Posipi qui venait d’apparaître.

-On n’a pas le temps, il y a un pokémon en danger. On doit aller l’aider. La Posipi arriva pas à répondre essouffler de lui avoir couru après.

-Qui est en danger? je m’empressai de demander. Léo se tourna vers moi et montra du doigt la direction vers laquelle il courait.

-Un pokémon est coincé dans le ravin plus loin, je vais aller l’aider. Je tournai la tête dans cette direction et poussai mon Aura jusqu’au ravin en question, il était tous près, mais il ne semblait pas avoir de pokémon en détresse près ou dans le ravin.

-Non Léo, commença Léa, j’ai dit qu’il y AVAIT un pokémon dans le ravin, ça s’est passé hier, il a été secouru par d’autres pokémons. Léo se tourna vers elle en colère.

-Non, ce n’est pas vrai. Léa soupira devant la réaction du Négapi.

-Ce n’est pas en courant partout comme ça que tu deviendras un grand aventurier. Il se tourna contrarier. Elle remarqua finalement ma présence et elle s’inclina légèrement. Bonjour, j’espère que mon frère ne vous a pas trop causé d’ennuis. Je fis non de la tête amuser.

-Non, je me demandais juste pourquoi il courait comme ça à travers la forêt.

-Il veut devenir aventurier et parcourir le monde et...

-Je veux secourir tous les pokémons et humains que je croiserais, lança Léo avec enthousiasme.

-Tu n'as jamais vu un humain. Répliqua sa sœur.

-Et alors? Puis il changea de sujet. Léa, c’est un aventurier. Lança-t-il en me désignant, elle me regarde de haut en bas.

-Vous n’êtes pas d’ici non? Dit-elle calmement, que venez-vous faire ici? Loin de tous.

-C’est évident. Commença son frère , il est venu voir les ruines.

-Ne sois pas idiot. Lança sa sœur. Ces ruines sont trop dangereuses et … elle fut parcourue d’un frisson, on dit qu’elles sont hantées. Ils se mirent à se chicaner sur les raisons de ma visite puis je les coupai en pleine dispute.

-En fait. Je commençai pour avoir le silence, je suis effectivement venu pour ces ruines en question. Léo poussa un cri de victoire et sautilla sur place.

-En avant! s’écria-t-il, elles sont par là-bas. Il m’indiqua le nord puis il ouvrit la marche aux désapprobations de sa sœur.

Nous marchâmes quelques minutes en silence, puis Léa se présenta et présenta son frère. Léo était le plus vieux. 11 ans et sa sœur avaient 9 ans, tous deux venaient des mêmes parents. Je me présentai rapidement disant que je venais explorer les ruines, sans réellement préciser mes intentions. Nous aboutîmes sur un vieux chemin de pierre, le chemin traversait la forêt du nord vers le sud, je passai ma main au-dessus de la pierre. Elles avaient été travaillées il avait bien des années, mais il restait une trace de l’Aura étrange. Je passai ma main au-dessus d’une section de la route qui était brisée l’aura qui les entourait était bien plus faible, voir disparu.

Nous continuâmes sur le chemin vers le nord, parfois il avait des racines d’arbre qui avaient complètement brisé la pierre de la route ou les avait repoussées les pierres grises sur le côté. Plus nous avancions vers le nord, plus je remarquais que les arbres qui nous entouraient étaient différents du reste de la forêt. La plupart étaient des arbres à baie, mais le plus incroyable était que certains étaient des espèces très rares. Aucun doute, j’avais trouvé ce que je cherchais.

Léo s’arrêta soudainement, devant nous se dressait une entrer dans un grand mur. Je me penchai sur les côtés pour voir jusqu’où ce rendait cette muraille, mais la végétation avait repris ces droits depuis longtemps et je distinguais que quelques mètres du mur derrière l’épaisse végétation. Je passai devant Léo, Léa émit un petit gémissement en traversant l’entrer de la porte entre ouverte.

C'était une sorte d’immense cour intérieure, la végétation était tellement dense que je pouvais à peine voir de l’autre côté, mais il y avait des sections sur les côtés où des fleurs de toutes les couleurs poussaient abondamment. À l’époque l’entrer devait être un immense jardin avec des arbres et des fleurs. Je suivis le chemin, il avait plusieurs petites intersections qui partaient vers la droite et la gauche, mais je ne pouvais pas voir jusqu’où elle se dirigeait. Nous continuions de progresser sur le chemin principal, puis contournâmes une énorme fontaine qui ne fonctionnait plus, elle devait faire au moins vingt mètres de diamètre et nous arrivâmes. J’arrivai devant le bâtiment principal.

Je levai la tête vers le ciel quand les arbres se dégagèrent, c’était immense, il devait avoir au moins une dizaine d’étages, je regardai vers la droite et la gauche. Ce bâtiment était tellement grand que je ne voyais pas le bout d’un ou de l’autre côté, mais la plupart de la structure gauche était effondrée alors que sur le côté droit il y avait par endroit d’immenses trous dans le mur. Mon cœur se serra, c’était l’œuvre de mon père. Léa et Léo ressentirent mes sentiments puis je les chassai en faisant un pas vers la porte.

Elle était en bois et comme le reste du chemin elle dégageait toujours cette drôle d’aura. Je n’avais plus aucun doute sur cette sensation, c’était une Aura qui les protégeait des dégâts du temps et de l’usure. Je plaçai la main contre la porte et fermai les yeux, il n’avait plus de sensation résiduelle derrière ces murs. Je poussai l’énorme porte avec facilité.

Aucun pokémon n’avait mis les pieds ici depuis longtemps, tous avaient peur de cet endroit, Léo me suivait pas à pas et Léa tenait fermement le bras de son frère terrifier par cet endroit. Je pris une profonde respiration, il avait une légère odeur d’humidité, mais la pièce semblait bien aérée.

Le hall d’entrer était immense, des piliers de chaque côté de l’aller central soutenait les étages du dessus, chacun était sculpté avec précision. Sur les murs derrière nous la lumière rentra et se reflétait sur le plancher pour éclairer toute la pièce. Je m’avançai vers le centre de la salle, il y avait une grande statue. Elle avait été coupée net en deux et le morceau tomber contre le sol était complètement réduit en grava et poussière. Ce qui restait de la statue me surprit, il restait le bas du corps de deux personnages, un homme et un pokémon à quatre pattes. Je ne reconnaissais pas le pokémon, mais je compris qu’elle était le symbole de l’union entre les humains et les pokémons. Néron l’avait détruit comme symbole de sa rébellion.

Je regardai de chaque côté, je m’attendais à trouver des salles adjacentes à celle-ci, mais elle était reliée par trois corridors chacun sur un des murs. Je décidai de prendre celui au nord, celui de gauche semblait bouché par des débris et trop dangereux de s’aventurer dans cette section en ruine.

Nous marchâmes en silence un moment, c’était incroyable, ce n’était pas une maison ou un château, mais une ville entière dans un bâtiment. Le corridor donnait sur d’autres qui serpentaient à travers cet immense bâtiment, il y avait plusieurs escaliers placés à des endroits stratégiques pour faciliter les allées et venues sur différents étages. Tous étaient bien séparés et fonctionnels pour tel ou tel tache, les chambres, les cuisines, des salles de repos, des salles d’entraînement et plein d’autres pièces avec des objets complètement inutilisables maintenant.

C’est une ville! Je me dis à moi-même, tous les gens vivaient en harmonie ici. Nous trouvâmes une sortie à l’arrière du bâtiment qui donnait sur un petit parc au bord de l’océan en haut d'une immense falaise. Il avait une petite descente pour aller sur une plage près de l’eau. Léo et Léa qui étaient autant émerveiller que moi devant la structure et avaient complètement oublié leur peur.

-Lucas, commença Léa , que comptes-tu faire? Tu vas explorer tous les recoins? Je secouai la tête.

-Je suis venu ici, car c’est mes origines, ils se regardèrent chacun surprit, je vais rebâtir et faire renaître cet endroit. Je levai les yeux vers l’océan. Cet endroit était magnifique, je devais trouver le moyen de lui redonner vie même si ça me prendre le reste de ma vie. Les deux petits pokémons ne répondirent rien, je les reconduis à l’entrée du domaine et leur remerciai de m’avoir montré le chemin. Léo voulut dire quelque chose, mais sa sœur le tira par le bras pour le faire taire.

Quand ils furent partis, je retournai dans le bâtiment principal, et j'y cherchai rapidement un endroit où je pourrais dormir. Il y avait des salles avec plein d’armoires et de bureaux en ruine qui étaient adjacents à de grandes salles qu’où je trouvais les restes de lits. C’était s’en doute le secteur de l’infirmerie, je fis le ménage dans l’une des petites pièces avec les étagères en pierre dans les murs, j’allai ramasser de quoi me faire un lit à l’extérieur. J’en terminai en rangeant mes livres et matériels que j’avais dans mon sac sur les étagères encore fonctionnelles que j’avais ressembler de différentes pièces sur cet étage.

Je regardai par la fenêtre de ma nouvelle chambre, j’étais situé dans l’aile est du bâtiment sur le premier étage. Je trouvais cela étrange qu’il ne mette pas les blessés au rez-de-chaussée, mais je me rappelai que tous les hôpitaux n’avaient pas les blessées au niveau de l’entrer, mais en hauteur selon la gravité. Comme je le pensais, les étages au-dessus de moi il avait d’autres salles comme la mienne et d’autres avec des restes de lits, mais semblais moins nombreuse.

Je retournai à l’entrée du domaine, il faisait déjà noir, je regardai la fontaine au centre. L’eau ne circulait plus, je la nettoyai en m’éclairant d’une sphère d’aura. Elle n’était pas brisée, mais l’eau ne venait toujours pas. Je tendis l’aura autour de moi pour comprendre comment elle fonctionnait, elle semblait avoir un grand réseau sous le sol pour acheminer l’eau, mais il n’avait rien qui circulait. Le bris venait de la source. Je retournai dans le bâtiment, je fis disparaître ma sphère d’aura et me dirigeai avec mes sens. Le réseau était vraiment complexe et impressionnant, les cuisines et les chambres étaient toutes alimentées par ce réseau et je ne comprenais pas comment ils arrivaient à faire monter l’eau aux étages supérieurs.

J’essayai de suivre vers l’origine de tous ces conduits puis je me retrouvai dans des cavernes sous le bâtiment. Elles devaient s’étendre aussi loin que le bâtiment au-dessus de moi, voir plus. J’attendais de l’eau coulée, je me dirigeai vers cet endroit, j’arrivai dans une immense pièce. Des basins étaient tous placés le long des murs et chacun comportait des trous dans les murs pour conduire l’eau, mais le niveau de l’eau était très bas. L’un des basins était brisé, un petit filet d’eau s’écoulait de celui-ci, je me dis que ce n’était pas à cause de cela qu’il n’avait plus d’eau. Je continuai mes recherches et trouvai la source de l’eau, sur l’un des murs au-dessus du plus gros basin il avait un énorme trou, mais il n’y avait qu’un petit filet d’eau qui s’écoulait.

Je tendis la main, elle était froide, puis je la goûtai. Elle était potable et délicieuse. JJe tendis mon Aura au travers du trou, il y avait quelque chose qui bloquait l’écoulement de l’eau. C’était des roches qui s’étaient effondrées avec le temps, ou pendant la bataille qui s’était déroulée ici. Je passai le bras dans le trou, c’était beaucoup trop loin , à plusieurs mètres sous terre. J’étais trop grand pour me faufiler dans le trou. Si je voulais faire revenir des pokémons et des humains en ces lieux, je devais trouver une source d’eau potable.

Je soupirai, je devais demander de l’aide pour réparer ce conduit sans parler du reste du bâtiment. Je n’y connaissais rien en menuiserie ni en architecture, je ne pouvais pas tout faire seul. Je retournai à la surface, la nuit était presque terminée, je décidai d’explorer la cour intérieure. Contrairement à ce que Léo et Léa m’avaient dit, il y avait quelques pokémons qui vivaient ici, mais c’était essentiellement des pokémons qui pouvaient voler. Ils devaient quitter cet endroit au matin et revenir dormir ici, mais aucune ne semblait vouloir s’aventurer dans le bâtiment. J’étais stupéfait par la variété de plantes et d’arbres à baie qui se trouvaient entre les murs du jardin intérieur.


Je récoltai plusieurs spécimens pour les entreposer dans ma chambre, certains pouvaient servir pour de puissant médicament. Je ressortis dans la cour arrière pour regarder le soleil se lever de l’océan. Je marchai le long de la plage il n’avait rien qui montrait des signes de transport marin, pas de quai, pas de trace de bateau échouer. Comment faisait-il pour voyager? Survivre ici? Par leur propre moyen?

Je retournai vers l’entrer, se fut à ce moment que j’attendis des gens crier, je souris à leur son. Léo et Léa étaient revenus et se disputaient encore près de l’entrée. Je me dirigeai vers eux, lorsqu'ils m’aperçurent ils se précipitèrent vers moi.

-Vous en faites du bruit. Je leur dis d’un ton amusé. Ils s’arrêtèrent devant moi et me regardèrent de haut en bas, je ne portais plus ma cape, il était impressionné par mon apparence.

-Lucas, commença Léo, nous voulons t’aider. Je fus surpris autant par ce qu’il demandait, mais aussi la détermination dont il faisait preuve. Il ne me connaissait pas et ne savait rien à propos de cet endroit.

-Léo, s’écria Léa, tu ne peux pas lui demander ça.

-Léa, cria son frère, c’est un aventurier. Lucas, il se tourna vers moi, je veux que tu m’apprennes tout ce que tu sais, je veux devenir aussi fort et courageux que tu l’es. Sa sœur se remit à lui crier dessus, ils se disputèrent une fois de plus. J’étais complètement surpris qu’il me demande une telle chose, oui c’était vrai que je voulais explorer le monde et aider les gens… mais j’avais ce bâtiment à rebâtir.

-Ça suffit, je leur dis, les deux s’arrêtèrent. Léo, ça me ferait plaisir de voyager avec toi, mais je dois reconstruire cet endroit avant. Je désignai l’aller de pierre centrale derrière moi. Par contre, une fois que les choses ici auront avancé, je repartirais en voyage pour aider les gens. Léo se tourna vers sa sœur avec un grand sourire.

-Si vous le voulez, je continuai, vous pouvez rester ici, avoir un toit au-dessus de votre tête et de quoi manger. Un jour, cet endroit sentira la vie, des centaines de pokémons et d’humains vivront. Je me tournai vers les deux petits pokémons. Vous seriez les premiers à vivre ici. Les deux se regardèrent puis il poussa un cri pour signifier leur accord.

Je leur montrai à tous les deux leur nouvelle chambre, puis je les aidai à nettoyer et installer leur chambre. Quand ce fut fait, nous retournâmes dans la cour pour manger quelque chose. Léa se plaça sur le bord de la fontaine.

-À quoi sert cette pierre ? demandae- t-elle, Léo monta sur le rebord à son tour puis sauta dans le fond de la fontaine.

-Ça s’appelle une fontaine, normalement l’eau sort du sommet au centre et remplit le basin d’eau. Mais elle ne fonctionne plus maintenant. Léa regarda la fontaine autour d’elle, elle ferma les yeux. Elle s’imaginait comment était la fontaine. Léo regarda sa sœur un moment puis se tourna vers moi.

-Comment peut-on la réparer? Sa sœur ouvrit les yeux et se tourna vers son frère. Je sentis à travers Léo qu’il voulait faire plaisir à sa sœur, que de voir la fontaine la toucherait profondément.

-Oui c’est possible, une lueur de joie passa devant leurs yeux. Dans les sous-sols j’ai trouvé où est le problème, mais … je vous expliquerais une fois là-bas.

Ils me suivirent à pas de course, j’éclairai notre chemin avec une sphère d’Aura, Léa s’accrocha de nouveau à son frère. Elle était terrifiée par l’ambiance obscure et sinistre des lieux. Quand j’arrivai dans la pièce en question, je fis apparaître une autre sphère et les poussais de chaque côté de la pièce.

-C’est ici, je dis, je désignai le mur du fond. La source d’eau est là-bas, mais le tunnel est boucher. Léo s’approcha du trou, il était assez grand pour marcher à l’intérieur. Je suis trop grand pour aller débloqué ce qui bouche, mais toi oui. Léa paniqua.

-Léo non, c’est dangereux.

-Je vais y aller. Dit-il en ignorant les plaintes de sa sœur. Lucas, tu as dit que tu voulais reconstruire cet endroit, je hochai simplement la tête. Si tu veux que des pokémons et humains vivent ici, il faut de l’eau. Je souris à son commentaire j’étais venu à la même réponse.

-Sois prudent, je dis simplement, il sourit et me fit un signe de la main avant de rentrer dans le trou. Léa poussa un cri pour l’arrêter, mais il ne l’écouta pas.

-Il fait vraiment sombre ici, s’écria Léo à travers du trou, je tendis la main devant moi et créai une petite sphère bleue et la poussai dans le trou.

-Je vais éclairer ton chemin, mais ne la touche … Léo poussa un cri.

-Ouch! C’est brûlant. S’écria Léo après avoir touché la sphère.

-Continu ton chemin quand tu arriveras à un mur tu devrais dégager le plus de pierre que tu peux.

-Ok! Cria Léo et il reprit sa progression, à chacun de ces pas dans l’eau qui s’écoulait sous ces pieds résonnèrent dans la pièce. Léa était inquiète, elle n’arrêtait pas de regarder au travers du trou à l’espoir d’entrevoir son frère.

-Il n’a plus de chemin. Cria Léo, il était enfin arrivé à l’endroit où l’eau était boucher.

-Tu dois bouger les roches et la terre pour permettre à l’eau de s’écouler de nouveau, mais fais attention.
Je l’attendis gratter la pierre puis des bruits de roche qui tombe au sol se firent attendre, l’opération dura un moment, puis peu à peu de plus en plus d’eau s’écoula du trou.

-Elle est glacée, commenta Léo, je crois que j’y suis presque. Nous attendîmes Léo forcer contre un rocher, puis il eut un bruit sourd. Je sentis ma sphère d’Aura disparaître. Un cri de Léo fut étouffé dans un bruit sourd.

-Léo ! s’écria paniquer Léa, elle s’élança vers le trou, mais je l’attrapai juste avant et la tira hors du bassin. Un puissant torrent d’eau balaya une partie de la pièce. Quand le torrent d’eau se calma, Léa sauta de mes bras pour chercher son frère.

-Léo! Léo! Cria-t-elle en voyant son frère inconscient. Je m’approchai de lui, il respirait encore, mais c’était assommer dans le déluge. Je touchai la tête de Léa pour la calmer.

-Ça va, il n’a rien. Je lui dis doucement, je me penchai pour le prendre dans mes bras. Remontons, je me dirigeai vers la sortie, mais je me rappellai qu’un des basins était brisé, je me tournai vers le basin en question.

Il était réparé! Qu’est-ce que ça signifiait, je ne l’avais pas réparé. Je m’approchai doucement du basin, la réparation était récente, très récente, car cette nuit j’étais venu et elle était brisée. Léa m’appela, je me dirigeai vers la sortie, j’ignorais qui l’avait réparé, mais il était plus dans le bâtiment présentement.

Je retournai près de la fontaine, elle coulait abondamment, c’était magnifique. Je déposai doucement Léo sur le rebord de la fontaine. Léa monta près de son frère, mais elle observait l’eau être éjectée de la fontaine pour retomber dans l’eau. Je ne comprenais pas pourquoi elle admirait tant l’eau, lorsqu’il posait les yeux sur cette eau c’était comme si tous les problèmes autour d’elle s’effaçaient. Son aura devenait si légère, si paisible. J’étais tout de même curieux de savoir, mais au fond de moi je savais que c’était une chose personnelle.

-C’est magnifique, non? Souffla Léo en se réveillant, Léa se retourna rapidement vers lui et le tira contre elle en cria son nom.

-Ne refais jamais une chose aussi dangereuse. Dit-elle en l’étranglant d’amour. Léo ne se débâtit pas, mais la repoussa après un moment.

-Et maintenant? Demanda Léo. Il avait tant de choses à faire que je ne savais pas trop où commencer.

-Si on commençait par réparer les cuisines et les chambres. Si on veut accueillir plus de monde, ils auront besoin d’un endroit où dormir et manger. Tous deux approuvèrent, puis nous retournâmes à l’intérieur.

Nous commençâmes par nettoyer l’une des cuisines, nous nous débarrassâmes de tout ce qui était brisé ou pourri puis nous cherchâmes des chaises et des meubles qui pourraient servir. Étrangement les meubles que l’on trouvait étaient en parfait état, mais aucun des objets trouvés n’était protégé par ce pouvoir. Ce qui signifiait qu’elles avaient été fabriquées il n’a pas longtemps.

Les jours passèrent, nous nettoyâmes plusieurs pièces, chaque jour j’en apprenais plus sur la région et eux arrivaient à me tirer des informations sur mon passé. Je leur montrai mes talents pour l’herboristerie, Léa était douée pour préparer de petits repas, même si elle ne connaissait rien à l’art de la cuisine. Léo lui, il aimait aider les autres pokémons et il était toujours le premier à foncer. Lorsqu’on s’aventurait dans une nouvelle section du bâtiment, il était toujours le premier à ouvrir la marche.

Ils comprirent rapidement que j'étais différent, je mangeais avec eux, mais bien souvent je ne touchais pas à la nourriture et ils se rendirent compte que je dormais peu aussi. Ils ne posèrent pas de question, mais je sentais qu’ils étaient inquiets pour moi.

Des pokémons de la forêt commencèrent à venir dans le domaine, certains d’entre eux voulaient nous aider. Aucun ne voulait habiter dans le bâtiment, mais ils venaient tous les matins nous aider à nettoyer et reconstruire le bâtiment. En plus de nettoyer les pièces du bâtiment, nous nous étions mis à nettoyer la cour intérieure, en arrachant les mauvaises plantes et en réparant le chemin. Plusieurs semaines ont passé, ainsi quand tout d’un coup un Roucool fonça vers nous paniquer.

-Lucas! Lucas! Il commença, je me tournai vers lui. Là-bas, il a... en danger.

-Calme toi, je lui dis, qu’est-ce qu’il a?

-Un humain, un humain est en danger, près du ravin, elle est blessée. Ce fut un choc, un humain ici! Je me tournai vers Léo qui venait d’arriver attirer par les cris du pokémon.

-Léo, on doit y aller, je lui dis précipitamment, je devais récupérer mon sac. Léo par devant, je vais vous rattraper.

-Ok, je pars en premier fait vite, répondit-ils rapidement puis montra du doigt le pokémon vol. Montre-moi le cheminC’est partie!

Tous deux détalèrent vers la sortie, pour ma part je dirigeai à toute vitesse vers ma chambre.
Je récupérai mon sac et récupérai rapidement quelques médicaments et des bandages, je retournai devant l’entrer. Je fermai les yeux pour repérer l’aura de Léo. Il était plus loin vers le sud, il courait le plus vite possible qu’il le pouvait. Je m’élançai sur le chemin le plus vite que je pouvais, j’atteignis le bord du ravin en même temps que Léo. Le chemin arrêtait net devant le précipice, avec de bons yeux nous apercevions que le chemin continuait de l’autre côté vers le sud-ouest. Le Roucool nous indiqua de sortir du chemin par notre gauche, nous le suivit plus lentement, nous ne connaissions pas le terrain ici, il pouvait être dangereux.

Après un petit moment de marche, je sentis finalement l’aura de l’humain. Elle souffrait et était à peine consciente, mais près d’elle il y avait un pokémon. Lui aussi était blessé, mais s’inquiétait beaucoup plus pour son dresseur. J’accélérai le pas, je sentais que l’humain s’affaiblissait de plus en plus. Quand j’arrivai à leur hauteur, je compris pourquoi ils ne pouvaient plus avancer, tous deux étaient tombés dans une cavité. Je m’approchai du rebord encore fragile, je ne voyais pas les deux au fond, mais je sentais leur présence.

-Léo trouve quelque chose pour faire une corde et des pokémons pour aider à les tirer du trou. Léo approuva puis le pokémon vol partit de son côté pour rassembler d’autres pokémons.

Je me retournai de nouveau vers le trou, il n’était pas très profond, mais la lumière était bloquée par les arbres au-dessus de moi et ne parvenait pas au fond du trou. Je pris une profonde inspiration puis sautai dans le trou guidé par mes sens. J’atterris au fond en provoquant un boucan qui arracha un cri du pokémon. Au son de sa voix, je compris que c’était une femelle. Je tendis la main devant moi pour produire un peu de lumière.

Quand la lumière apparut, je distinguai finalement le pokémon devant moi. Elle tourna la tête vers moi, ce fut comme si le temps s’arrêta. C’était une Lucario, elle était magnifique, elle avait les yeux violets, son visage était magnifique. Tout d’un coup, elle se plaça en position pour protéger sa dresseuse, elle avait le bras gauche blessé, mais le sort de sa dresseuse était plus critique.

-Nous sommes venus vous aider, je dis doucement en m’avançant d’un pas , mais de son bras valide elle fit apparaître des griffes argentées. Griffe d’acier, je pensai. Elle ne sentait pas mon Aura c’était pourquoi elle était méfiante.

-Qui es-tu? Me lança-t-elle, même sa voix à mes oreilles était mélodieuse, je secouai la tête pour me concentrer.

-Je suis venu vous secourir d’ici, si je ne fais rien ta dresseuse risque de mourir. C’est ce que tu veux? Elle me lança un regard mauvais, mais l’humaine gémis doucement ce qui brisa complètement sa concentration et elle paniquante.

Je m’approchai d’eux, je me penchai près de sa dresseuse puis je tendis la main vers sa jambe pour regarder sa blessure. La Lucario attrapa mon bras avec force, quelle force! Je me tournai doucement vers elle pour la regarder dans les yeux. Elle ne savait plus si elle devait m’arrêter ou me laisser faire, elle plongea son regard dans le mien puis lâcha mon bras. Je regardai sa blessure à sa jambe, ce n’était pas très beau à voir, la blessure était profonde et elle s’était infectée. Depuis combien de temps elles étaient ici? Je tendis ma main vers son front, elle avait une forte fièvre.

-Tu peux la soigner? Demanda-t-elle inquiète.

-Oui , mais pas ici, je n'ai pas ce qu’il faut. Je lui répondis, je récupérai une bouteille de petites billes noire de mon sac et la tendis vers le pokémon après l’avoir ouvert. Donne-lui un de ces médicaments pas plus, assure-toi qu’elle l'avale.

Elle accepta de le faire, elle récupéra le contenant et le plaça sur le sol devant elle, elle ne pouvait plus bouger le bras comme je le pensais. Je retournai mon attention vers sa blessure, je ne pouvais pas vraiment grand-chose pour elle. Je décidai de lui mettre un pansement en attendant que Léo revienne. Lorsque je terminai avec le pansement, je me retournai vers le pokémon, j’avais du mal à garder ma concentration quand je la regardais.

-Montre-moi ton bras, je lui dis, elle toucha son bras invalide puis secoua la tête.

-Ce n’est rien, comment va Camille? Elle essayait de changer de sujet.

-Je ne peux rien faire de plus d’ici, quand nous sortirons, je pourrais la soigner correctement. Je tendis la main pour prendre son bras, mais elle se tourna et repoussa ma main.

-J’ai dit que ce n’était rien, répliqua-t-elle.

-Montre-moi ton bras, je lui dis en utilisant la voix de l’Aura, elle résista un instant puis me tendis le bras, je le tirai doucement vers moi. C’était ce que je pensais, elle avait le bras brisé, elle cachait sa douleur, mais je la ressentais vivement. Je soupirai de nouveau, je ne pouvais non plus soigner son bras ici. Je devais attendre d’être revenu au bâtiment pour la soigner elle aussi.

-Lucas! S’écria Léo au-dessus de nous. Je levai la tête vers lui.

-Tu as trouvé quelque chose pour nous sortir d’ici? Il me cria que oui et me lança deux sortes de corde faite avec des lianes. Je récupérai les cordes et m’approchai de la du Lucario.

-Attache-toi et fais attention à ton bras. Elle secoua la tête.

-Je ne laisserais pas Camille toute seule. J’étais heureux de l’entende dire cela et je comprenais parfaitement son sentiment, mais ce n’était pas le moment de se disputer.

-Je m’occupe d’elle, elle voulut répliquer encore, tu n’arrives même plus à bouger ton bras comment tu veux la sortir d’ici? Elle ravala son argument puis hocha doucement la tête, je l’aidai à s’attacher puis avant de la laisser monter je lui donnai mon sac.

-Fait attention, je lui dis doucement en reculant de quelques pas. Léo, tu peux la remonter. Léo dit quelques mots aux pokémons derrière lui puis la corde se tendit avant de remonter doucement la Lucario.

Quelques minutes plus tard, il relança la corde dans le trou, je fis disparaître la sphère d’aura, m’attachai et m’approchai de la jeune fille. Je la soulevai doucement au-dessus de mes épaules avant de la placer sur mon dos. D’une main je retenais ses bras autour de mon cou et de l’autre je soutenais son corps sur mon dos.

-C’est bon Léo, tu peux nous remonter. Il me hissa doucement vers le sommet, quand j’atteignis le sol je sautai d’un bon pour m’éloigner du sol encore fragile. La Lucario se jeta vers moi pour voir sa dresseuse. Je la repoussai doucement.

-On doit aller rapidement vous soigner, je détachai la corde autour de ma taille sans laisser l’humain tomber. Je regardai autour de moi, il avait des dizaines de pokémons qui étaient venus aider. Je les remerciai rapidement puis je me tournai vers la Lucario.

-Tu crois être capable de me suivre? Je lui demandai, elle me lança un regard, ce n’était pas le moment de plaisanté je me dis. Par-là, je m’élançai d’un pas rapide à travers la forêt quand nous atteignit la route j’accélérai ma course.

Je regardai la Lucario derrière moi, elle me suivait toujours, j’accélérai encore et elle fit de même. Au fond de moi je voulais la tester, j’accélérai encore ma vitesse. Elle me suivait toujours, mais je sentais qu’elle se fatiguait je ralentis peu à peu, sa blessure lui faisait souffrir. Nous arrivâmes finalement devant l’entrer principal. Je sentis l’émerveillement de la Lucario qui me suivait. Elle en oublia sa douleur et son inquiétude pour sa maîtresse. Nous contournâmes la fontaine avant de continuer vers les grandes portes, quand j’arrivai à leurs hauteurs, je m’arrêtai un instant.

J’avançai doucement à l’intérieur, la Lucario s’avança vers le centre de la pièce en regardant autour d’elle. Je la sentais impressionner par ce qui l’entourait, émerveiller par la splendeur des lieux. Elle s’approcha de la statue au centre de la pièce et la toucha de son bras valide, ces émotions changèrent d’un coup. Elle était attristée que la statue ait été détruite.

-Par ici, je lui dis en me dirigeant vers le corridor de droite. Je lui montrai le chemin vers l’infirmerie puis je l’installai dans une grande salle d’examen près de ma chambre. Je déposai doucement la jeune fille sur le lit.

-Lucas! Lucas ! Léa apparue par la porte, elle s’avança vers moi.

-Léa tu tombes bien, donne-moi un coup de main, va remplir un bol d’eau. L’elle s’exécuta immédiatement, depuis que l’eau avait été rétablie cette pièce était alimentée par une petite fontaine en continu.

J’examinai la jambe de la fille, les bandages étaient couverts de sang maintenant, elle perdait trop de sang si je ne faisais rien elle pourrait y rester. Je soulevai doucement la jambe, je devais couper son pantalon, je concentrai mon énergie pour invoquer mes griffes d’ombre. Au moment où elle apparut, je sentis la lame glacer des griffes d’acier de son pokémon contre ma gorge.

-Qu’est-ce que tu essayes de faire, dit-elle d’un ton menaçant et en colère.

-Je dois couper son pantalon pour la soigner, elle fit bouger ces griffes, je n’ai pas de ciseau ou un autre objet pour couper le tissu.

-Tu risques de la blesser ou pire, me dit-elle en furie. Je lui insufflai de ce calmer au travers de la Voix de l’Aura, mais cela n’avait aucun effet sous son état d’esprit.

-Si je ne la soigne pas rapidement, elle risque de mourir, si tu as une meilleure solution, ne te gêne pas. Je lui dis en provocation, elle grogna contre moi puis me laissa continu mon opération.

Je découpai doucement son pantalon jusqu’à la moitié de sa cuisse puis je commençai à enlever le pansement. Sa plaie se remit à saigner, je n’avais plus le choix. Warlyok m’avait montré un nouveau pouvoir, mais je n’avais jamais vraiment utilisé depuis. Je débutai par nettoyeur la plaie avec l’eau, sa plaie était enflée et rouge.

Je reposai sa jambe sur le lit et plaça mes mains au-dessus de sa plaie, je respirais profondément pour me concentrer. Je concentrai mon énergie dans mes mains, il y avait tellement d’années que je n’avais pas utilisé ce pouvoir. Mes paumes s’illuminèrent, je sentis à travers mes mains la douleur de la blessure, je la ressentais comme si c’était la mienne, ma respiration s’accéléra sous la douleur. Je concentrai plus d’énergie autour de mes mains, la douleur commençait à disparaître la plaie se refermait doucement. Lorsqu’elle fut complètement refermée, je brisai ma concentration, je rouvris les yeux et essuya les larmes qui coulaient sur mes joues. Léa s’approcha de moi inquiet.

-Ça va, Lucas? Je respirai profondément, avant de me tourner vers elle.

-Oui, ne t’inquiète pas, je lui dis encore essouffler par l’opération. Je pris une grande respiration et vérifier l’état de la fille.

-Sa fièvre a commencé à baisser, mais elle a perdu beaucoup de sang. Elle a besoin…

Je ne terminai pas ma phrase la Lucario se jeta contre moi, sa tête sur mon épaule et son bras valide autour de mon cou. Elle était bouleversée, je ne comprenais pas la raison. Mais son contact me donna un frisson agréable.

-Tu souffres tant, souffla telle à mon oreille. Ces paroles me paralysèrent, sans m’en rendre compte pendant l’opération je m’étais connecté à elle, car j’avais pensé à elle une fraction de seconde. Toutes mes pensées, tous mes sentiments que j’avais ressentis ou pensés durant le traitement elle l’avait vu. Elle l’avait ressenti aussi. Evan, Sparks , Martel, Jack , Darkness, Warlyok , j’avais pensé à eux pour avoir la force de la soigner.

Elle me repoussa légèrement, le contact de sa main contre moi me donna un autre frisson, qu’est-ce qui m’arrivait. Elle essuya ces larmes, puis s’installa près de sa dresseuse sur le lit, je me levai de la chaise. Son contact m’avait complètement chamboulé, je ne savais plus comment réagir. Je respirai profondément pour réfléchir avant de me diriger vers un autre lit à côté de la jeune fille.

-Viens ici, je dis à la Lucario, elle tourna la tête vers moi et je détournai les yeux gênés de la regarder dans les yeux après ce qui venait de se passer.

-Je vais regarder pour ton bras. Elle hocha la tête et contourna le lit pour ce coucher sur le lit. Je me plaçai à sa gauche pour regarder son bras, elle avait une énorme plaque rouge sur l’avant-bras où elle avait le bras cassé. Je passai mes mains au-dessus de son bras.

-L’os est déplacé, je dis doucement, je vais devoir le replacer… tu vas avoir mal. Elle crispa la mâchoire et le bras, prête à ressentir la douleur.

-Vas-y si… fait vite. Dit-elle un peu apeurée.

-Pas tous de suite. Je lui dis, je lui massai le haut de sa main pour détendre ces muscles. Quel est ton nom? Je lui demandai doucement.

-Diana.

-D’où venez-vous toutes les deux? Elle tourna la tête vers sa dresseuse.

-On n’a traversé la chaîne de montagnes, mais elle habite la ville AAAAarrgg… Je lui replaçai d’un mouvement sec l’os en place, elle essaya de me repousser en poussa un cri de rage, mais je l’immobilisai sur le lit.

-Ça va, ça va. Je lui dis doucement pour la calmer, elle se mit à pleurer de douleur puis reprit doucement le contrôle. Elle respirait rapidement, je me levai et allai chercher de quoi pour immobilier son bras.

-Je ne peux pas te faire un plâtre comme dans les centres pokémons, mais ça devrait suffire.

J’immobilisai son bras avec des bandages serrés et des branches solides. Quand je terminai, Léo débarqua finalement dans la pièce. Je me dirigeai vers ma chambre pour récupérer un bocal de médicament avant de revenir dans la chambre. Je tendis la bouteille ouverte à Diana.

-C’est un puissant médicament, il va aider à ton bras à guérir. Elle le prit dans sa main. Boit tous, il ne doit pas en rester. Elle hocha la tête puis avala tout d’un coup et me tendit la bouteille vide en grimaçant.

-C’est infect! Dit-elle. Je lui souris.

-Tu vas voir quand tu vas te réveiller, tu n’auras plus mal. Elle me lança un regard mauvais, je sentis qu’elle était étourdie puis elle s’écroula sur le lit.

-Qu’est-ce que tu lui as fait? S’écria Léa.

-Je n’ai pas menti, c’était bien un puissant médicament, mais aussi un somnifère très efficace. Elle va dormir jusqu’à demain matin, je me tournai vers Camille. Léa, tu peux la surveiller? Si elle se réveille viens me chercher.

Je ressortis avec Léo, nous retournâmes dans la cour principale, mais je n’avais plus vraiment la tête à travailler. Léo retourna nettoyer l’entrer avec d’autres pokémons. Je marchai dans la cour, puis je m’installai au pied d’un arbre et regardai les baies. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait, j’avais du mal à me concentrer quand Diana était près de moi. Cette sensation quand elle m’avait touché, je l’avais déjà ressentie, mais je me souvenais plus où et quand c’était.

Je m’assoupis dans mes réflexions, ce fut les cris de Léo et Léa qui me réveillèrent, je me dirigeai vers eux.

-Lucas, elle est réveillée. S’écria Léa en me voyant, je me dirigeai vers l’infirmerie. La jeune fille s’était redressée et regardait son pokémon.

-Comment te sens-tu? je lui dis à travers l’Aura. Elle regarda autour d’elle cherchant d’où venait la voix et s’arrêtai sur moi surprise.

-Bien, dit-elle doucement, je m’approchai d’elle et posai ma main contre son front.

-La fièvre est tombée, elle secoua doucement la tête.

-Vous parlez? demanda-t-elle. Je souris.

-On a toujours parlé, c’est vous qui ne compreniez pas ce que les pokémons dissent. Elle me regarda sans comprendre. J’utilise l’aura pour te connecter à moi, de cette façon tu arrives à comprendre ce que je dis.

-De la télépathie? J’ai déjà attendu dire que certains pokémons étaient capable.

-Ce n’est pas vraiment ça. Léo rentra dans la pièce.

-Lucas! Cria Léo, j’ai besoin de toi dehors pour bouger un rocher.

-J’arrive Léo, attend moi dehors. Je me levai après avoir vérifié rapidement sa jambe, la jeune fille était perturbée par le pouvoir de comprendre les pokémons.

-Attend, me dit-elle avant de sortir , je me tournai vers elle.

-Qu’est-ce qu’elle a, elle va s’en sortir?

-Elle a le bras brisé par sa chute, je lui ai donné un somnifère pour qu’elle récupère et qu’elle ne bouge pas son bras. Tu devrais en faire autant. Je dis avant de partir.

Je passai le reste de la soirée à bouger des débris de pierre provenant du bâtiment. Quand Léo tomba de fatigue, je retournai dans ma chambre, j’étais incapable de m’enlever Diana de la tête. Son regard, sa chaleur, son Aura, je secouai la tête puis retournai à préparer des mixtures avant d’aller me coucher. Le matin arriva, rapidement, je me fis réveiller par des cris de Diana et de sa dresseuse qui lui répondait.

Je me levai doucement et me dirigeai vers la pièce où elles se trouvaient. Je restai près de la porte, toutes deux étaient heureuses d’être de nouveau réunies. Discrètement, j’utilisai la voix de l’aura pour me connecter à la jeune dresseuse.

-Je suis vraiment désolé Diana, c’est ma faute que tu t’es blessée au bras.

-Ne sois pas idiote, ce n’est pas de ta faute. Puis elle lui montra son bras brisé. Tu sais bien que j’ai connu pire.

-Où sommes-nous? Demanda soudainement Camille en regardant par la fenêtre. Diana secoua la tête.

-Je ne sais pas, il nous a transportés ici, cet endroit est immense je n’ai jamais vu quelque chose d’aussi… d’aussi beau. Camille dévisagea son pokémon, quoi? Demanda Diana.

-Tu parles? Demanda doucement Camille. Léa apparut derrière moi.

-Lucas, tu es là, les deux se tournèrent vers moi, Léa les salua rapidement. Je te cherchais justement pour te dire que ces deux-là sont réveillés. Je fus surpris un peu qu’elle ne soit pas venue me réveille.

-J’étais dans ma chambre, tu n’es pas venu me réveiller? Je lui demandai.

-Tu ne dors pratiquement jamais, je n’ai pas vérifié ton lit, tu n’étais pas dans ta chambre dont je suis partie voir si tu n’étais pas près de l’eau. Je souris à son commentaire puis m’avançai avec Léa vers nos deux invités.

-Je suis heureux que vous vous sentiez mieux maintenant.

-C’est grâce à vous, répondit Camille, merci encore.

-Ce n’est rien, je répondis.

-Où sommes-nous, ou plutôt quel est cet endroit, demanda Diana en désignant les murs autour d’elle. Je m’approchai de la fenêtre pour regarder la cour intérieure.

-Ceci sont les ruines des premiers protecteurs, leur ordre fut détruit et furent reconstruits par la suite comme ceux que nous connaissons maintenant, mais ceux-là étaient … spéciaux.

Léo venait d’arriver dans la pièce après que je l’ai appelé au travers de la voix de l’Aura.

-Mon père a tué tous ceux qui avaient ce pouvoir, je sentis les quatre présents voulaient répondre. Laissez-moi finir avant de poser des questions. Mon père a perdu la raison, il s’est perdu dans l’Aura. À ces mots Diana se tendit, je me tournai vers elle. Tu sais ce que ça signifie. Tout le monde se tourna vers Diana.

-Ce perdre dans l’Aura, dit-elle doucement, signifie ce perdre dans les émotions qu’on ressent, ne plus faire la différence entre ces douleurs, sa tristesse et celle des autres.

-Le pouvoir que je possède et que mon père possédait s’appelle la voix de l’Aura. Il existe différentes façons de l’utiliser, mais en résumé nous sommes beaucoup plus sensibles à l’Aura. Ce qui dis plus sensible, dit plus facile de traverser la frontière de la folie et de se perdre. Mon père a vu sa femme mourir devant lui, il n'a pas supporté cette peine et il a sombré dans la folie.

-Ta mère? M’interrompit Camille.

-Non, j’ignore tout d’elle, juste qu’elle était tous pour lui. Par la suite, il s’est attaqué à cet endroit, les dégâts dans les murs, les pièces détruites sont l’œuvre de sa folie. Il a poursuivi les survivants et les a massacrés, mais ne s’est pas arrêté là. J’eus un frison. Il commença à lever une armée grâce au pouvoir de la voix de l’Aura.

-Comment c’est possible? demanda Léa.

-L’un des aspects de la Voix de l’Aura est d’influencer les gens, on ne peut pas les contrôler, mais si tu souhaites ardemment de faire quelque chose comme te venger des humains, il suffit de te demander de tuer un humain et tu le feras. Dans le cas contraire, que tu veux sauver et les protégés tu ne seras pas influencé ou plutôt tu y résisteras.

-Il leva son armée de cette manière, mais il alla encore plus loin. Il voulait une arme comme lui, comme moi. Possédant le pouvoir de la voix. J’avalai ma salive pour continuer mon histoire.

-Il a kidnappé des pokémons, des femmes et des femelles, pour avoir des enfants avec eux, il les a violés pour grandir sont armé. Je suis l’un d’entre eux. Un silence pesant tomba sur eux.

-Ma mère, une Lucario du nom de Ryla, fut capturée. Elle était forte et courageuse, elle lui résistait de tout son être. Des rebelles la firent libérer alors que j’étais encore dans son ventre. Elle s’enfuit le plus loin possible avec moi, cependant elle était incapable de support ma présence. Le fruit de cette abomination. Elle me laissa au fils de son ancienne dresseuse, un homme exceptionnel. Je grandis avec lui, il m’apprit tout et m’éleva comme son propre fils.

-Jusqu’au jour où mon passé revint me hanter, je découvris qui était mon père, je découvris la vraie étendue de mon pouvoir. Je déclarai la guerre à mon père, une guerre qu’une poignée de personne connaissait. Pendant que les Protecteurs, plusieurs dresseurs et de nombreux pokémons qui se rebellaient contrent sa tyrannie, notre group, on s’infiltra dans sa forteresse pour le combattre en duel.

-Moi, mon dresseur et mon meilleur ami on se battit comme jamais contre mon père, au final.. je l’ai tué. Dans sa mort, il libéra les pokémons sous son contrôle, la guerre était finie avant qu’elle commence vraiment. Je gardai le silence à regarder dehors, ce fut Léo qui brisa ce silence.

- Attends, il a quelque chose que je ne comprends pas, je me tournai vers lui. Papa a dit que ces lieux n’étaient pas habités depuis des centaines d’années.

-C’est vrai, répliqua Léa, si c’est vrai ce que tu dis…

-Ces lieux sont abandonnés depuis plus de 900 ans. Je lâchai, mon père est mort alors qu’il avait plus ou moins 700 ans. Une autre particularité de notre pouvoir, on vie longtemps, trop longtemps... on n’a besoin de moins manger et de dormir.

-C’est pour cela que tu dors peu et ne manges presque jamais, commenta Léa. J’approuvai de la tête.

-Ensuite, commença Camille, que s’est-il passé après … la mort de ton père.

-Nous sommes retournés à l’arène, je commençai.

-L’arène? Commença Léo, qu’est-ce que c’est? C’était vrai qu’il ne connaissait rien à l’extérieur de cette région.

-L’arène est un endroit où les jeunes dresseurs et pokémons peuvent venir s’entraîner et avoir des conseils pour s’améliorer. Mais aussi les dresseurs plus aguerris peuvent demander un combat avec le champion de l’arène. J’étais l’un des champions de l’arène, mais je ne participais pas à ces affrontements.

-Comment ça , demanda la dresseuse.

-Il est trop fort, répliqua Diana contrariée. Je souris.

-Oui et non, c’est vrai que j’étais le plus fort, ce que vous ne savez pas c’est que le rôle des champions est de tester les dresseurs. Ce que je veux dire c’est que les combats sont plus ou moins truqués, si on juge que le dresseur mérite d’avoir le badge de l’arène on le laisse gagner de manière qu’il croit qu’il a gagnée.

-Vraiment? s’écria Camille.

-C’est vrai, les champions sont là pour donner des leçons et faire progresser le dresseur. Je me tournai vers Camille. N'as-tu jamais remarqué que les champions discutaient toujours beaucoup pendant leur combat et attendaient bien souvent que tu fasses les premiers pas. Je la laissai réfléchir puis elle réalisa en même temps que son pokémon ce que je disais.

-Enfin bref, nous sommes reparties à l’arène, nous avons repris nos rôles de champion d’arène… puis les uns après les autres partirent.

-Partis? Demanda Léo, je me tournai légèrement vers lui, je tendis la main devant moi. Je leur transmis mes sentiments de chacun. Les bons moments jusqu’à leur disparition, quand je relâchai mon emprise ils poussèrent tous un petit cri.

-C’était quoi ça! s’écria Léa, en respirant rapidement, Léo resta sous le choc incapable de parler comme Camille. La seule qui bougea fut Diana.

-Quel âge as-tu? Qu’elle me demanda.

-Cette année j’ai 237 ans. Je répondis. La pièce resta silencieuse un moment, puis Camille posa une autre question.

-Tu as dit que ce lieu à habiter des gens hors du commun, je hochai la tête, comment s’appelle cet endroit? La question me prit de cour. Dans tous les livres que j’avais lus, il ne faisait jamais référence d’un nom.

-Je crois que son nom a disparu avec le temps.

-Alors trouvons s’en un nouveau, lança Léo je me tournai vers lui, pourquoi pas? Je me dis.

-Comment veux-tu l’appeler ? Je lui demandai, il réfléchit deux secondes.

-Blanc-château! S’écria Léo, sa sœur le poussa légèrement.

-Ce n’est pas un nom ça, répliqua Léa

-Tu crois avoir une meilleure idée? Répliqua son frère, la Posipi réfléchit puis sauta sur le lit.

-Célesta! répliqua-t-elle à son frère. C’était un bon nom, je me dis.

-J’aime bien, je dis en souriant.

Après une approbation de tout le monde, ce fut le nouveau nom à ces ruines; Célesta. Nous laissâmes les deux filles se reposer, le lendemain elles voulaient repartir. Je leur laissai des médicaments et les reconduits jusqu’à l’entrée de Célesta. D’après ce que je compris. Après avoir trouvé un chemin bien caché dans les montagnes elles avaient traversé facilement les montagnes et avaient atterri sur le début du chemin de pierre.

Comme je le pensais, il existait bien un chemin pour sortir de cette région. Quand elles partirent, je leur dis qu’elles pouvaient revenir quand elles le voulaient, que Célesta était un lieu où les pokémons et humains pourraient vivre en harmonie et que nous serions près a protégé cet équilibre.

Je les regardai partirent, je ne comprenais pas, je sentais comme un vide en les regardant partir. C’est à ce moment que je me rappelai où j’avais eu cette sensation avant, ce n’était pas la mienne, mais celle d’Evan. La première fois qu’il avait vu sa femme. J’étais tombé amoureux moi aussi? Je projetai mon Aura dans leur direction , quand je sentis le contact de son Aura, mon corps se détendit et je me sentis bien. Je rompis le contact, je ne voulais pas voir une autre personne me déchirer le cœur en la regardant mourir.

Les jours passèrent, puis ce fut des semaines. Moi et Léo nous explorâmes de plus en plus Célesta pour trouver du matériel que nous pourrions utiliser, mais elle était si grande que ça nous prendrait du temps pour tous visité. Sans parler des sections où les corridors étaient effondrés. Un jour, je marchai dans un corridor avec Léo que je m’arrêtai net devant une chambre, Léo s’approcha pour regarder ce que je regardais. Il y avait un tabouret couché sur le côté contre le mur du fond en face de la porte.

-Hey Lucas tu as trouver un autre en état, il s’approcha du tabouret, mais il était beaucoup trop lourd pour lui, il se tourna vers moi. Qu’est-ce qu’il a? demanda il en voyait ma tête tourmentée.

-Léo… on n’a déjà fouillé cette chambre il y a plusieurs jours… Elle n’était pas là.

Léo regarda le tabouret inquiet, il comprenait maintenant ce qui me perturbait, il y avait quelqu’un qui plaçait des meubles. Je décidai de rester à l’affût pour le trouver, j’avais la preuve qu’il y avait bien quelqu’un qui fabriquait ces meubles. Je ne voulais pas le chasser d’ici, mais je voulais qu’il travaille avec nous au lieu de rester caché.

Ma patience fut récompensée, après cinq jours à surveiller attentivement de Célesta je sentis finalement sa présence. Aucun pokémon s’aventurait plus loin que la cour intérieure et parfois dans le hall d’entrée, mais il avait un qui était au troisième étage des chambres. Je me dirigeai vers lui, j’attendis qu’il rentre dans l’une des chambres avant de m’avancer dans le corridor. Je m’approchai de la porte où il se trouvait et attendis qu’il ressorte, c’était un Ossatueur.

-C’est donc toi qui fabriques tous ces meubles, il sursauta en m’attendant. Tu sais que tu n'es pas obligée de te cacher pour les fabriquer. Il tourna la tête comme s’il avait honte de ce qu’il faisait.

-Je… il joua avec son os un moment et se mit en marche pour partir.

-Tu fais un excellent travail, tu sais, il s’arrêta net, je peux t’aider à t’améliorer encore plus et de plus, nous avons besoin de quelqu’un qui a ton talent. Il hésita un moment et reprit sa marche.

-Viens me voir demain matin, il s’éloigna toujours, un vieil ami me disait souvent; on ne peut pas tous faire tout seul, tu dois compter sur le soutien des autres. Je ne peux pas reconstruire Célesta tout seul. Il s’arrêta de nouveau.

-Célesta… qu’il murmura dans le noir.

-Tu es doué et j’ai besoin d’aide pour reconstruire, j’aimerais vraiment que tu viennes nous aider. Je lui dis doucement, il ne bougea pas puis je me tournai dans la direction opposée pour partir.

-Viens me voir demain, je lui lançai de nouveau. Je sentis qu’il était tourmenté par ma proposition, j’ignorais sa raison de se cacher de la sorte, mais j’espérais vraiment qu’il veuille nous aider plus directement.

Je le laissai dans le corridor à réfléchir, je retournai dans ma chambre préparer d’autres médicaments. Au matin, je surveillai de nouveau le domaine de Célesta à attendre sa venue, je savais qu’il reviendrait. Je sentais sa présence près de l’entrée de la cour intérieure, il se cachait derrière des arbres, j’hésitai un moment d’utiliser mon pouvoir pour lui donner le courage de franchir la porte ou d’attendre voir s’il allait venir par lui-même. Il resta là près d’une heure et ce décida de venir dans la cour. Je quittai ma chambre pour aller à sa rencontre.

Il se faufila entre les arbres pour éviter de croiser d’autres pokémons, je sentais qu’il voulait vraiment venir me voir, mais au fond il avait peur de quelque chose. Il s’arrêta près des grandes portes, qui étaient toujours ouvertes depuis mon arrivée ici, il resta caché derrière les arbres les plus proches. Je m’avançai doucement sur le chemin comme si je me rendais quelque part, à ma vue il s’agita, puis il sortit de sa cachette. Je me tournai vers lui et je compris pourquoi il était terrifié.

Une partie de son crâne d’os était arraché, nous voyions sa peau brûler et mutiler par un accident. Nous apercevons les cicatrices sous son œil droit et cet œil était blanc, il avait perdu la vue de cet œil. Je regardai de haut en bas, il n’avait pas d’autres blessures, mais son os était brisé en deux et il semblait usé. Il devait utiliser son os pour couper le bois et le tailler pour faire les meubles. Il me regarda dans les yeux et détourna la tête pour s’enfuir.

-Je suis heureux que tu sois venu, je lui dis, il s’arrêta net, viens j’ai quelque chose à te montrer. Je lui fis signe de me suivre, j’utilisai mon pouvoir pour éloigner les pokémons sur le chemin entre ma chambre et les portes. Je ne voulais pas qu’il s’enfuie avant de lui montrer ce que je voulais.

Nous gravîmes doucement les escaliers et tournâmes vers ma chambre, quand nous rentrâmes il regarda tout autour de lui. Il remarqua plusieurs des meubles qu’il avait fabriqués, il examina les bouteilles et les bols sur les étagères. Je me dirigeai vers une petite bibliothèque et tirai l’album de photos d’Evan, je passai ma main au-dessus. Il était vraiment user et vieux, je me dirigeai vers une table à la hauteur de mon invité et ouvrit l’album.

-Il a bien longtemps j’avais une amie qui à subit des blessures semblables aux tiennes, je tournai l’album vers lui pour lui montrer les photos de Darkness à l’hôpital. Il voulut partir, mais je l’agrippai le bras.

-Attends, regarde, je lui montrai ensuite les autres photos de Darkness, à chacune d’elle je le sentais s’émerveiller devant les photos. Malgré ces brûlures, elle n'a pas abandonné, elle a continué de se battre et elle est devenue l’une des plus puissantes et respecter. Je le laissai réfléchir, il tendit la main pour tourner les pages de l’album, il regarda les photos de mes autres compagnons en pleine action.

-Tu as un nom? Je lui demandai doucement. Il leva son œil valide vers moi.

-Martin … on m’appelle Martin. Dit-il la voix encore tremblante.

-Bien , Martin, je refermai l’album sur la table avant d’aller le rapporter sur la bibliothèque. C’est bien toi qui as fabriqué tous ces meubles? Je dis en désignant les tables et les armoires dans ma chambre, il hésita un moment, je voulais parler de quelque chose qu’il aimait pour qu’il se sente en confiance.

-Oui.

-C’est vraiment impressionnant, je m’approchai d’une bibliothèque. Les humais utilisent des clous ou des vis pour faire tenir les planches entre-elles, mais comment fais-tu? Il s’approcha du meuble toute gêne disparue, il me montra un joint du doigt.

-De la sève d’un arbre, quand il sèche il est aussi dur que le bois et très collant. Je passai ma main sur les joins il avait bien une petite couche de quelque chose de sécher.

-Faudrait que tu me montres quelle sorte d’arbre c’est. Il s’approcha de la fenêtre.

-Il en a un là, il désigna un grand arbre à baie, c’était un des spécimens rares que comptait cette région.

-Vraiment? Je ne savais pas qu’on pouvait utiliser sa sève pour ça. Il hocha la tête doucement, je lui souris. Bon allons voir Léa elle aurait besoin de tes services. Il se referma sur lui-même.

-Je… dit-il en touchant son crâne brisé. Je me penchai à sa hauteur.

-Personne ne se moquera de toi, si jamais il en a un qui le fait, il aura affaire à moi. Je me relevai.

- J’ai grandi entouré d’humains et de pokémons blessés et handicapés, je ne supporterais pas que quelqu’un se moque d’eux. Il tourna la tête vers l’étagère où il y avait mon album photo puis hocha doucement la tête.
Pendant que nous nous dirigeâmes vers les cuisines, je lui parlai de nos projets futurs, continuer de reconstruire Célesta puis de partir aider les pokémons et humains en danger. Il fut intéressé par mes histoires et d’aider des personnes comme nous. Nous arrivâmes enfin dans la cuisine où Léo et Léa étaient encore en train de se chicaner à propos de quoi manger. Quand j’arrivai, Léa se tourna vers moi.

-Lucas! Elle s’approcha de nous, mais poussa un léger cri en voyant le visage de l’Ossatueur. Je rattrapai rapidement Martin qui voulait s’enfuir devant la réaction de Léa.

-Léa, je lui lançai mécontent de sa réaction. Elle s’approcha de Martin qui s’était calmé sentant qu’il ne pouvait pas échapper à ma poigne. Elle se plaça dans son dos.

-Je suis désolé, dit-elle doucement, j’ai été surprise c’est tous. Martin tourna la tête vers le petit pokémon, qui lui souriait maintenant. Je suis Léa et lui c’est mon frère Léo. Léo s’approcha de Martin.

-Woa! Génial , tu t’es fait comment cette blessure. Tu t’es battu contre un pokémon gigantesque? Martin ne savait pas trop comment réagir devant l’émerveillement de Léo devant sa blessure.

-Il a eu un feu et j’ai reçu une branche en flamme au visage.

-Vraiment! S’écria Léo impressionner par l’histoire, je ris légèrement puis reprit la parole.

-Léo, Léa je vous présente Martin. C’est lui qui a fabriqué les meubles qu’on a trouvés.

-Enchanté, laissa échapper Léa, Lucas n’arrête pas de dire que tu es vraiment douer. Il tourna la tête vers moi, je lui souris.

-J’ai pensé que tu aimerais qu’il te fabrique une table pour la cuisine à ta hauteur. Léa se tourna vers la grande table, elle avait placé plusieurs petits bancs de différente grandeur pour quelle puise monter dessus. Elle était la bonne hauteur pour moi, mais pour les plus petits pokémons elle était bien trop haute.

-C’est une merveilleuse idée, répliqua Léa, tu crois être capable de la faire? Qu’elle demanda à Martin. Il hocha simplement la tête incapable de répondre.

-Merci. Elle l’enlaça à la taille.

Je demandai où il fabriquait ces meubles et il me répondit qu’il les faisait sur place, mais avant il préparait les morceaux chez lui à l’extérieur de Célesta. Je réfléchis un moment puis proposai de lui installer un atelier, j’avais vu dans l’une des pièces valides de l’aile ouest des installations pour la métallurgie et autres métiers. Des fours, des tables en pierre et autre installation qui avaient survécu au temps. Je lui proposai aussi d’habiter avec nous, il avait assez de chambre et de travail qu’il ne s’ennuierait jamais. Il accepta.

Les jours continuèrent de passer, Martin se fit accepter facilement par les pokémons qui nous aidaient. Nous nettoyâmes une salle pour installer son matériel et lui préparâmes une chambre. Il ne le montrait pas, mais il était heureux. Nous commençâmes à réparer la route jusqu’à la montagne, les arbres qui avait poussé au travers de celle-ci furent coupés et transportés pour que Martin puisse avoir de quoi travailler. Nous essayâmes de replacer et remplacer la pierre de la route le mieux possible grâce aux compétences des pokémons roche et sol qui façonnait des pierres pour la route.

Je passai plusieurs heures à regarder le chemin qui s’arrêtait net devant le ravin et continuait de l’autre côté. Il devait avoir un pont à cet endroit avant ou il n’avait pas de ravin à l’époque, je n’étais pas capable de trancher entre les deux.

En contournant le ravin d’un côté comme de l’autre, je me rendis compte que le terrain était très instable, d’où la chute de Camille et Diana. Je devais trouver une solution pour permettre aux gens et aux pokémons de suivre le chemin en toute sécurité. Je commençai par fabriquer une passerelle en corde et en planche de bois près de la route pour pouvoir traverser. Je n’avais ni le matériel ni les compétences pour fabriquer un pont solide et durable au-dessus de ce ravin.

Nos expéditions le long de la route furent de plus en plus longues, en suivant la route nous atteignîmes le pied de la chaîne de montagne en deux jours de marche. La route partait plein sud à partir de Célesta et déviait vers le sud-ouest en serpentant entre des plaines et des forêts. Pendant que Léo et d’autres pokémons continuaient de réparer la route, je cherchai le chemin dont Camille m’avait parlé. Il n’était vraiment pas loin du bout de la route. Il serpentait entre les falaises et traversait même une fois une grotte de plusieurs mètres. En une demi-journée je me retrouvai de l’autre côté, de là il n’avait plus de route.

Je m’éloignai de l’entrée de la route pour regarder derrière moi. Elle était cachée par plusieurs arbres, c’était la raison que peu de gens l’avaient remarqué. Je n’aimais pas l’idée de détruire la nature pour rien, mais je devais rouvrir le passage vers Célesta. Je calculai comment le rendre le plus visible possible en coupant le moins d’arbres possible. J’utilisai mes griffes d’ombre pour les sections à leur base en une coupe nette et précise. Après deux journées de travail, je terminai de dégager l’entrée du chemin, j’en profitai de tous ce bois couper pour construire une structure indiquant l’entrer avec une pancarte faite à partir d’un rondin que je coupai mince. J’écrivai dessus les mots suivants; Chemin vers Célesta, où les pokémons et les humains qui ont le cœur léger sont les bienvenus.

Je regardai vers le sud, nous n’apercevions pas la ville d’ici, mais j’espérais que des gens comme Camille et des pokémons voient ce chemin. Je retournai rejoindre Léo de l’autre côté. Ils avaient tous fait d’excellent travail et nous retournâmes à Célesta pour prendre un peu de repos.