Jusqu'à ce que les vagues cessent de nous bercer de Ramius

Encore une fic abandonnée de plus sur le site, bravo Ramius pour cet effort méritoire.

Je pourrais épiloguer un moment, faire une petite liste des faiblesses sur les personnages et l’intrigue (il y en a aussi sur la narration mais pas aussi lourdes), mais ce qui est important, c’est que je n’apprécie pas assez la fic pour la terminer, alors tant pis pour elle. Une partie des problèmes sont communs à toutes mes fics, et je compte m’y attaquer, mais ça ne sera pas avant un moment. On atteint tous un moment dans notre vie où on a pas le temps, et malheureusement pour les Vagues, elles sont tombées en plein dedans. Recquiescat int pacem.

En guise de conclusion, un vague aperçu de ce qu’aurait été la fin de la fic (minus les tombereaux de lore et de politique). Très spoiler naturellement.

Pendant que les quatre cinquièmes du cast avec un soupçon de morale sont occupés à ne servir à rien et à se faire engueuler par leurs paternels dans un village de campagne, Siebtze manipule la reine pour rendre la guerre inéluctable (et à long terme entraîner tous les royaumes côtiers dans une attrition coûteuse qui minerait leur autorité et permettrait au Culte de largement s’implanter dans la société). À cause des soupçons d’Omani, Zalan est plus encline qu’elle ne le devrait à faire confiance à une parfaite inconnue — en partie parce qu’il y a du traître dans sa cour et qu’elle n’a pas la moindre idée d’où chercher — et se retrouve à la merci de la cultiste.

Après un moment, les quatre zigues (on va les appeler le Gang) se rendent compte que Siebtze est la suspecte naturelle dans l’assassinat. Non Onis n’avait pas capté, il y a un fossé culturel dans le coup. Toujours est-il qu’Omani rentre rapidement à la capitale, pour trouver Siebtze aux commandes. Il résiste à sa tentative de recrutement définitive (principalement à cause de l’opinion « délicate et diplomatique » de son père sur la guerre), mais peut difficilement l’affronter sans exposer la reine, et doit donc battre en retraite. Non sans balancer une tirade improvisée et bancale pour descendre la doctrine du Culte, qui évoluera pour donner la philosophie du dressage contemporain. Oui, cette fic se passait en fait dans le passé, quelque part vers 3 500 ans avant les jeux. Oui, la Poké Ball n’a pas les bonnes couleurs. (Si j’ai bien fait mon boulot.)

Voyant que les solutions diplomatiques ne mènent à rien, le Gang monte une attaque sur l’arène en bordure de Taezïoud pour récupérer les Carchacrok et empêcher le royaume d’entraîner ses soldats. Ils font une rencontre cordiale avec Lanius avant de partir et manquent de se faire trucider (pour leur défense, le Scalpion s’est décidé à évoluer entre temps). Ils tentent aussi d’éliminer Siebtze au passage, mais échouent (probablement) et finissent par fonder une école de dressage à Bajazel parce que Mazaïkan n’est plus sûr. Un épilogue était censé voir Margar jouer les Cassandre et faire une référence subtilement subtile à A.Z.

Je suis en train de me rendre compte que ça empêche effectivement Mazaïkan d’envahir le désert, série de casus belli ou pas. C’est dire l’état de cette intrigue. Je sais pas pour vous mais je trouve que cette réalisation est une conclusion tout à fait appropriée à ce mot de l’auteur, alors bonne nuit tout le monde.