Derniers mois d'un condamné de Kurapika

Un matin, au Bourg-Palette, un jeune garçon se réveilla en sursaut. Ce garçon s'appelait Max et il venait d'avoir 14 ans. Il était de taille moyenne pour un enfant de son âge et avait de petits yeux bruns comme des petites châtaignes. Durant la nuit, il avait fait un cauchemar morbide. Faire des cauchemars qui montre la mort, à cet âge, rien d'alarmant. Mais pour Max c'était un signe. En effet, Max était atteint d'une maladie incurable qui le condamnait à mourir vers les premiers mois de ses 16 ans au plus tard. Max se leva difficilement et retira les tuyaux qui reliaient son bras à une grosse machine. Pendant la nuit, celle-ci diffusait dans tout son corps des médicaments nécessaires à sa survie. La journée, il les prenait toutes les 2 heures. Néanmoins il y avait un prix à payer : Max était affaibli et le moindre mouvement lui demandait beaucoup d'énergie. Max mis dans sa poche sa pokéball et descendit lentement prendre son petit-déjeuner.

Ce jeune garçon avait toujours eut de grand dessein. Etant petit, il rêvait de devenir le plus grand dresseur du monde comme Sacha. De sa bande de copain, c'était lui le meilleur au football et tous ses copains se disputaient le droit de faire partie de son équipe.

Arrivé dans la cuisine, Max se prépara un bol de chocolat chaud et le but en silence. Il se planta devant la fenêtre et observa. Un roucool volait de branche en branche et rapportait des vers à ses petits. Il tourna la tête vers la droite et vers le stade. Des jeunes jouaient au football. Max ferma les yeux et se remémora. Non seulement ce jeu lui était devenu impossible mais son rêve d'enfant s'était brisé ce jour là.

Quatre ans auparavant, le jour de son départ pour sa quête, un match de football avait été décidé pour scellé l'amitié des jeunes qui quittaient le village. Durant le match, Max se sentait essoufflé. Pas de quoi s'inquiéter, ce devait être le stress du au choix du compagnon Pokémon. Il voulait un Carapuce, s'était sûr et certain. Cependant, comme à son habitude, il brillait sur le terrain. Il ne restait qu'une minute de jeu, Max était démarqué. Un équipier lui fit une passe. Max réceptionna et se mit à courir vers le but. Tous les habitants du village étaient venu assister au match. Max n'était plus qu'à 10 mètres du but. Les spectateurs hurlaient à qui mieux mieux. Il se positionna pour tirer mais s'évanouit immédiatement, épuisé.
Lorsqu'il se réveilla, il était allongé sur un lit à l'hôpital de Céladopole, dans une petite chambre toute blanche. Assis sur un canapé, sa mère sanglotait dans les bras de son père. Il lui demanda :
« Maman, qu'est-ce qui se passe ? » Son père, qu'il n'avait jamais vu dans cet état, lui répondit d'une triste chaleur : « Viens fiston, on rentre à la maison ».

« Max, dépêche-toi de t'habiller, on part dans une heure ! » Max se retourna, arraché de ses souvenirs par les paroles de sa mère. La cuisine était pleine de cartons, empilé les uns sur les autres, ce qui donnait une impression de mal rangé. Le père de Max parlait à des hommes. Max tendit l'oreille pour les écouter : « Mettez le canapé dans ce carton. » Sa mère intervint :
- Max, mais active-toi un peu, tu n'as pas oublié que l'on déménage aujourd'hui ?.
- Mais non, ne t'inquiète pas ,rassura Max

Après s'être habillé, Max se mit à déambuler dans la maison. Il savait que c'était la dernière fois qu'il la voyait. Il touchait les murs, posait sa tête, à la recherche de souvenirs, comme si chacun portait un fragment de son histoire.
Une heure s'était écoulée depuis son réveil. Max avait parcouru toute la maison et se décida, à contrecoeur, à monter dans la voiture qui le mènerait à une lueur d'espoir. Oui, jusqu'à hier soir, Max avait beaucoup d'espoir sur les résultats du nouveau traitement qu'il prenait depuis déjà 6 mois. Mais depuis ce matin, il se sentait mal à l'aise. L'horrible cauchemar lui avait fait froid dans le dos. Et si le nouveau traitement fonctionnait ? Max pourrait enfin réaliser le seul rêve qui lui restait : celui de devenir un garçon comme les autres et faire le tour du monde.

Clap ! Le père de Max entra dans la voiture. Bientôt sa mère fit de même.
« Bon, dites au revoir à la maison, parce qu'on y va » s'exclama le conducteur.
« Mets ta ceinture » ordonna calmement la mère de Max en se tournant vers son fils. Celui-ci s'exécuta aussitôt. « Nous serons à Céladopole dans 3 heures, tu peux dormir un peu .»
Max laissa tomber sa tête sur la banquette et ferma les yeux.

La petite BMW de la famille de Max quittait tranquillement Bourg-Palette et s'engageait dans une vaste route de campagne qui menait à Céladopole.

Bam ! Max ouvra soudainement les yeux. « Mince, se lamenta le père de Max, on a percuté quelque chose. » Il sortit de la voiture et alla examiner le capot. Max, curieux, essayait de voir ce que c'était, sans succès. Son père revint 5 minutes plus tard.
- C'est bon, c'est rien la peinture n'est même pas touché.
- C'était quoi ? questionna Max.
- Un Roucool, il est dans un sal état !
- Quoi ? S'exclamèrent en même temps Max et sa mère, indigné par le comportement de son mari.

Max sortit doucement de la voiture et alla rejoindre le Roucool. « Je suis désolé, mon père n'a pas fait exprès » essaya-t-il de faire comprendre au Roucool. Celui-ci était plus petit qu'un Roucool ordinaire. C'était sans doute un jeune qui n'avait pas encore finit sa croissance. Il le prit dans ses bras : « Tu es salement amoché. » Plus il l'observait et plus il était sûr d'une chose : c'était un des petits Roucool qui était nourri ce matin même par sa mère. « Bon j'ai une idée, chuchota-t-il à l'oiseau, si tu veux, tu n'as qu'à devenir mon Pokémon, j'ai justement une pokéball de libre. Qu'en penses-tu ? » Le Roucool émis un petit bruit. « Je prends ça pour un oui ! » répondit-il joyeusement. Il sortit de sa poche sa pokéball et la montra au Roucool. Un rayon rouge le transféra dans la pokéball. Max, fier de lui, remonta dans la voiture.
- Que faisais-tu ? demanda sa mère.
- Rien, répondit Max, j'ai juste mis le Roucool sur le bord de la route.
- O le pauvre ! s'apitoya-t-elle.
- Bon ba on peut repartir, dit le père de Max.

La voiture redémarra. Max était tout excité. Il avait enfin un Pokémon.

Suite dans le prochain chapitre.

Note : Je sais qu'il y a peu d'action dans cette FanFic mais ça va venir ! Il fallait que j'instaure les bases du récits. J'espère que ça vous a plut ! Rendez-vous au prochain épisode. Si vous avez des critiques, des encouragements, maillez-moi voilà mon adresse : greatchildren@hotmail.com