Carnet de bord de Bridou de Brindibou12

Brindibou et moi nous étions séparés pendant que Rebella continuait de discuter.
Je rejoignis Elsamina en un rien de temps. Cette dernière était accompagnée d’Euphorbe, de mes amis et de mes parents. Tous étaient bien surpris de me voir sur mes deux pieds.
-Bridou! Où sont passés tes boutons! dirent mes parents.
-Bridou quelle surprise! dit Elsamina d’une voix apeurée.
Alors je pris mon courage à deux mains et répondis:
-Wow! Quelle surprise de voir que tu te caches toujours derrière tes richesses, alors que tes esclaves souffrent dans leur coin.
-D’où sors-tu ces accusations? Tu n’as pas de preuves!
-Bientôt j’en aurai!
-Je parie que c’est cette vieille folle. Comment elle s’appelle déjà? Ah oui! Le numéro 1298!
-Elle s’appelle Rebella et elle n’est pas folle. Mais toi tu l’es!
Soudain, Brindibou fit irruption dans la salle avec une épingle à linge sur le bec, des papiers entre ses deux pattes, notre machine de puanteur massive sur la tête et un Motismart sur son dos, attaché avec un harnais.Il venait de neutraliser les gardes de la salle des ouvriers à l'aide de notre invention qu'il portait sur sa tête.
-Alors Elsamina!, lui dis-je, que disais tu à propos de preuves? Bientôt tu giras dans une prison sale et on te fera effectuer des travaux forcés jusqu’à ta mort!
-D’accord mais pour toi, il n’y aura pas de bientôt.
-Pourquoi?
-Oh… je vois que tu ne sais pas ce qui arrive à ceux qui refusent de travailler pour nous… Sobon!
Sobon arriva dans la salle et comprit immédiatement ce qu’il avait à faire. Il sortit son pistolet de sa poche et me tira dessus. J’étais paralysé, mais au moment où ils allaient m’emmener au laboratoire d’expériences pour m’achever, Rebella entra dans la salle et son Capidextre sauta sur Sobon et donna une bonne douzaine de baffes au scientifique sadique.
Ensuite, en suivant le rythme, ma mère assena un énorme coup de poing qui défigura le visage d’Elsamina.
Malheureusement, nous nous étions réjoui beaucoup trop vite, car vingt gardes de sécurité de la fondation Ether entrèrent dans la salle simultanément, chacun accompagné d’un pokémon immense. Nos quarante adversaires foncèrent vers nous pour protéger leurs employeurs.
-Vous avez cinq secondes pour vous rendre bien gentiment vers la salle d’abattoir où nous vous torturerons à la main!
-Maintenant Bridou! Appelle le numéro!
- Quatre secondes!
Alors que j’essayais de détacher le harnais de Brindibou, les gardes hurlèrent:
-Trois secondes!
J’avais finalement réussi à détacher le harnais, je saisis le code du Motismart et alors que j’apellais le numéro, un garde dit:
-Une seconde, j’imagine qu’on n’a pas le choix!
Le Motismart commença à vibrer et quelqu’un répondit:
-On arrive dans 5 minutes !!!
Le problème était que nous n’avions pas cinq minutes et que nous devions trouver une façon de gagner du temps.
Sans que personne ne s’y attende, tous les vieux esclaves entrèrent dans la salle avec leurs Capumains et une bataille enragée commença, où nous étions visiblement désavantagés.
Jace et Liliana combattaient de notre côté avec respectivement un Flamiaou et un Otaquin. J’avais déduit qu’ils s’agissait de leurs partenaires Pokémon.
Les gardes ne posaient pas un gros problème à affronter, car ils n’étaient pas très bien entrainés.
En revanche, le professeur Euphorbe se battait avec une férocité légendaire.
Son Félinferno lacérait nos rangs et perçait nos défenses comme un couteau dans du beurre.
C’était le moment de réutiliser notre machine de puanteur massive.
À peine activée, une odeur atroce plongea la salle dans un enfer, ce qui ralentit nos adversaires juste assez pour qu’on puisse voir le plafond se déchirer devant nos yeux.
C’était la première fois que la plupart des gens voyaient la lumière du soleil d’Alola depuis plusieurs années et la joie régnait autant que la puanteur.
Dix hélicoptères armés de nacelles firent évacuer les ouvriers. Ensuite, une douzaine d’agents arborant un R sur leurs uniformes.
En moins de deux minutes, tous les gardes, le professeur Euphorbe, Elsamina, Sobon et Vicky, avaient été ligotés.

Plus tard, neuf hélicoptères partirent, chargés à ras bord avec des ouvriers. Le dernier hélicoptère se posa et une jeune dame avec des lunettes et des cheveux mauves coiffés d’un béret me regarda puis, elle fixa Rebella.
-Je vois que nous avons beaucoup de quoi discuter. Mais d’abord, je me présente. Je m’appelle Labinoclarde et je suis la dirigeante de l’équipe d’élite de la team Rocket: une association qui délivre les pokémons et des humains comme vous, oppressés par les plus grands criminels du monde.
-Wow! Il y a même des missiles sur leurs hélicoptères! m'émerveillai-je.
-La façon dont vous avez préparé cette révolte m’a beaucoup impressionné et je pense que vous possédez toutes les qualités nécessaires pour rejoindre notre organisation.
-Super, je vais pouvoir rejoindre une organisation qui respecte les syndicats!
-Donc je vous le propose officiellement: Garçon au Brindibou, Dame au Capidextre, voulez vous rejoindre la team Rocket en tant que membres permanants?
- Bien sûr! dis-je. Cependant, je veux construire des machines plutôt que de combattre.
-Hé bien, Garçon au Brindiou, te voilà ingénieur en chef de la team Rocket. Et vous madame?
-Je pense que je vais plutôt prendre ma retraite, mes os sont trop fatigués pour reprendre service.
-Très bien dame au Capidextre, la team Rocket se chargera de payer votre retraite pour que vous puissiez enfin profiter de la vie.
-Super! dis-je. C’est quand que je commence?
-Je te propose de te reposer dans notre QG et quand tu seras prêt, tu pourras commencer, si tes parents acceptent.
-Papa! Maman! Est-ce que je peux travailler pour la team Rocket!
-S’ils acceptent nous on est d’accord! répondirent mes parents après s’être consulté quelques instants.