Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

L’avènement du Concours Tech de lullaby24



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : lullaby24 - Voir le profil
» Créé le 14/08/2022 à 18:17
» Dernière mise à jour le 11/09/2022 à 14:24

» Mots-clés :   Aventure   Galar   Présence de personnages de l'animé   Présence de personnages du jeu vidéo

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
Chapitre 3 : En flagrant délit
Ils revêtaient un style punk. Leurs bottes noires étaient recouvertes de clous, tout comme le haut de leurs pantalons délavés. Ils avaient tous des vestes en cuir cloutées et des chaînes autour de leurs poignets et de leurs cous. Leurs cheveux étaient teints en rose et rasés d’un côté de leurs têtes. Ils arboraient également une bande de peinture sur leurs visages, de couleur rose et noir. Mais ce qui retena l’attention d’Ondine, c’était la forme gravée sur leurs T-shirts : une sorte de griffe de couleur rose.
Elle avait l’impression d’avoir déjà vu ce symbole quelque part mais ne pouvait se rappeler où.

Ils se comportaient de manière suspecte ; ils regardaient constamment autour d’eux comme s’ils ne voulaient pas être surpris et chuchotaient pendant que certains membres du groupe s’éloignaient et contournaient l’Arène.

Ils n’étaient clairement pas discrets. Étaient-ils en retrait car ils cherchaient à éviter la foule sortante ? Essayaient-ils de trouver des failles dans la sécurité du bâtiment pour pénétrer illégalement les lieux ? Dans tous les cas, ils n’avaient pas l’air de fans…

Ondine s’apprêtait à aller leur demander ce qu’ils fichaient quand une première pensée lui vint soudainement à l’esprit. Elle se rappela les paroles de Régis sur le mystérieux groupe qui avait saccagé l’Arène de Greenbury et avait dérobé le prototype de la sonde qu’il avait mis au point avec la Professeure Sonya et Macro Cosmos.

“Et si c’était eux ? se dit Ondine. Que faire ?”

Ondine descendit les marches du Stade et fit mine de téléphoner avec son Pokématos. Elle se positionna à l’opposé du groupe, qui s’était maintenant caché derrière la foule, et les observa du coin de l'œil. Avec le monde présent, il lui était impossible de retrouver Régis, en supposant qu’il était encore sur les lieux.

Son premier réflexe fut d’appeler la police. Cependant, une part d’elle se demanda si c’était la bonne décision, après tout ils n’avaient pas commis de délit ni quoi que ce soit. Ils avaient juste l’air suspect… Mais si c’était elle qui avait un jugement hâtif et laissait ses préjugés dicter sa façon de penser ? En plus, un groupe capable de déjouer la sécurité du Laboratoire où travaillaient Régis et la Professeure ne serait-il pas plus professionnel dans sa manière d’agir ?

Soudain, alors que la foule commençait à se dissiper, le groupe s’éloigna. Ondine décida quand même de les suivre pour avoir le cœur net quant à leurs intentions.

Le groupe de punks emprunta un petit chemin qui contournait l’Arène de Winscor. Ondine les suivait le plus furtivement possible en coupant à travers les buissons longeant l’édifice. Le groupe atteignit enfin un petit cabanon au niveau duquel était accroché un panneau représentant un Motisma Tonte, caché derrière un grand arbre. Ils sortirent des clés et ouvrirent la porte, puis entrèrent un à un dans le petit espace… définitivement trop petit pour contenir autant de personnes. Ondine s’approcha pour observer de plus près la scène lorsqu’elle vit une trappe au sol de la maisonnette, uniquement accessible en déroulant un tapis et en déplaçant du matériel. Elle les vit descendre, chacun leur tour, dans la trappe.

La jeune femme ne s’était pas rendu compte à quel point elle s’était rapprochée pour examiner ce qu’il se passait. Heureusement, ils venaient tous de disparaître par cette ouverture au sol.
Le dernier membre du groupe s’approcha pour fermer la porte derrière lui et Ondine se plaqua au dernier moment en dessous d’une des fenêtres du cabanon. Lorsqu’elle entendit le bruit de la trappe se refermer, elle se releva doucement et attendit. Au bout de quelques minutes, ne voyant personne remonter et n’entendant plus aucun son, elle entra dans la cabane. Ils n’avaient pas pensé à fermer la porte à clé, tant mieux pour elle.
La trappe occupait la majorité de l’espace, le reste étant encombré par du matériel de jardinage et d’entretien.

Ondine descendit lentement les escaliers, et une fois en bas, elle se retrouva dans un long tunnel à peine éclairé. Il n’y avait pas de portes ou de coins sur les côtés, ni aucune place où se cacher. Si un des punks devait se montrer, elle serait dans de beaux draps. Elle s’empressa de longer le seul chemin possible jusqu’à ce qu’elle entendit des voix, en partie étouffées par l’épaisseur de la roche.
Au bout de l’interminable tunnel, le chemin se séparait pour se terminer en deux portes blindées. Aucune fenêtre. Ondine colla son oreille à l’une d’elles pour essayer de trouver la provenance de la conversation. Elle choisit la porte qui lui semblait la moins risquée et l’ouvrit avec la plus grande prudence. L’intérieur inoccupé était trop sombre pour y voir quoi que ce soit. Mais dans la pénombre, elle pouvait tout de même discerner certaines formes qui ressemblaient à de grands Infotisma.

Ces PC contrôlés, eux aussi, par des Motisma étaient disponibles dans chaque Centre Pokémon à Galar. Ils avaient beaucoup évolué au cours du temps ; passant d’une simple fonctionnalité permettant de gérer des boites PC pouvant contenir les Pokémon capturés, ils disposaient désormais de fonctionnalités de loterie, de personnalisation de Cartes de Ligue ou encore d'accès au Poké Service. Cette dernière application permettait la publication d’offres d’emploi spécifiques aux Pokémon ; ils partiraient alors travailler et gagneraient de l’expérience en accomplissant chacune des missions demandées. Les tout derniers Infotisma étaient également équipés de systèmes de surveillance, une évolution triste mais nécessaire pour s’armer contre les récents vols d’objets qui sévissaient dans les Centres.

Ondine s’approcha et vit que ces imposants appareils étaient tous connectés les uns avec les autres. Elle leva la tête et aperçut quelque chose s'apparentant à des caméras. Sur le mur était accroché un petit papier. Elle plissa les yeux pour essayer de distinguer les mots. “Mission : Récupération de la sonde” était inscrit dessus.
Cette fois-ci, il n’y avait plus aucun doute possible ; c’était bien le groupe des criminels recherchés.
Elle sortit son Pokématos et composa le numéro de la police. Mais au bout de quelques secondes à peine, l’appel fut coupé. Plus de réseau.
Au même moment, des sons se firent entendre dans le couloir ; des voix, de plus en plus fortes, accompagnées par des bruits de pas, et la porte s’ouvrit.

Ondine se cacha juste à temps derrière le seul fauteuil de la pièce, situé sur le côté, en face de la porte. Des membres du groupe rentrèrent à l’intérieur et déposèrent des sacs et du matériel dans un bruit sourd. Les lumières s’allumèrent et Ondine réalisa qu’elle se trouvait dans une salle de contrôle située sous terre, près de l’Arène.
Elle avait déjà entendu parler de plans de secours incluant de tels lieux dans le but d’évacuer les spectateurs au cas où il y aurait des accidents majeurs. Son Arène à Azuria possédait aussi son propre dispositif de sécurité, bien qu’elle ne l'avait encore jamais utilisé.
L’un des punks démarra les appareils. Les caméras se mirent en marche et Ondine fit de son mieux pour cacher son effroi. Ces dernières filmaient différents endroits dans le Stade de Winscor : les couloirs, les conduits d’aération, les salles d’attente ou encore les fenêtres. D’autres surveillaient l’extérieur du bâtiment, les différents chemins pour accéder à l’Arène ainsi que les jardins. Certaines affichaient même de nombreuses rues et allées du centre-ville.

Ces bandits avaient accès à tout, et surtout aux endroits les plus insoupçonnés du Stade et de la capitale ! Tout était parfait pour organiser un crime. Ils observaient sans doute les moindres faits et gestes du personnel comme des participants et des spectateurs depuis le début du Concours. Qui leur avait donné accès à tout ce matériel de surveillance ? Et surtout, quel était leur plan ?
L’un d’eux prit la parole.

— Tout est O.K. pour ce soir. Owen et Ryan sont déjà dans l'tunnel.

— Et Alex ? demanda un autre.

— Il est resté dans la grande salle. Il n'avait pas fini de fixer les caméras restantes et de les relier à la salle de contrôle. En plus, y a eu une embrouille avec le réseau. Il m’a dit qu’il allait aussi s’occuper de ça.

Au même moment, le Pokématos d’Ondine sonna. La jeune femme, paniquée, le saisit et l’éteignit aussitôt. Qui cela pouvait-il être ? La police, peut-être ? Ils avaient probablement remarqué qu’on avait cherché à les joindre, même si l’appel avait duré une seconde, ce qui était malheureusement trop court pour la localiser.
Ses mains commençaient à devenir moites et elle avait de plus en plus de mal à respirer. Elle pria pour qu’ils n’aient rien entendu et qu’ils continuaient leur discussion mais se fut déjà trop tard.

— C’était quoi c'bruit ? Ça venait du fauteuil, j’en suis sûr !

— Va… va voir ! le pressa l’un des membres, des tremblements dans la voix.

Ondine s’apprêtait à rassembler toutes ses forces et à sprinter vers la sortie quand un horrible sifflement se fit entendre derrière elle.

— Mais bon sang, qu’est-ce que tu fais—

Elle n’eut pas le temps d’entendre la fin de la phrase. La seule chose qu’elle réussit à distinguer, l’espace d’une seconde, fut le visage ahuri d’un des punks puis tout devint noir.

*****

Ondine peina à ouvrir ses yeux, et une fois ouverts, ces derniers semblaient se livrer une bataille infernale pour ne pas faire retomber la jeune femme dans l’obscurité. Sa tête lui faisait mal, elle avait l’impression que son cœur avait migré vers le haut de son corps, considérant la façon dont son crâne battait fort.

— Pauvre idiot ! Mais qu’est-ce qui t’as pris ?

Le grondement émanant de la voix la ramena pleinement à la conscience. Elle se rendit alors compte qu’elle se tenait assise, contre une barre en métal, et que ses mains étaient vaguement attachées à cette dernière. Et devant elle, trois personnes lui faisaient face.

— Nous sommes tous tellement désolés ! lui dit une femme sur un ton plaintif.

— T'as soif ? T'veux un verre d’eau ? lui proposa un homme, d’un air penaud.

— Taisez-vous un peu ! grogna la voix bourrue qu’Ondine avait entendu avant de s’évanouir. C’est à cause de vous si on en est arrivés là ! Qu’est-ce qui vous a pris d'faire un truc pareil !?

— Mais peut-être est-ce elle la responsable ? Elle n’a pas l’air d’une voleuse comm'ça mais elle rôdait dans l'coin et nous a suivis ! Quand on y réfléchit, elle a vraiment l’air suspect, argumenta la femme.

Ondine n’en revenait pas. C’était supposé être sa réplique ! Mais peut-être que le coup qu’elle avait pris sur la tête lui avait ôté la faculté de comprendre le langage humain de façon cohérente.

— On d'vrait la livrer à la police, renchérit le deuxième homme.

— Et qu’est-ce que tu crois que la police fera quand elle saura ce qu’on lui a fait ? Qui passera pour les vrais criminels quand ils auront entendu sa version de l’histoire ? Cette mission était censée être secrète, bon sang !

La femme du groupe ouvrit la bouche pour parler quand un bruit provenant de l’entrée du tunnel résonna.

— C’est sûrement eux, reprit l’homme à la voix abrupte.

— Ou peut-être qu’elle a appelé des renforts, déclara la femme en pointant Ondine du menton.

— On va aller voir ce qu’il se passe à l’entrée, tous les trois. J'vais dire à Ryan de venir la surveiller en attendant. Owen et lui vont faire le guet devant les portes. Que les choses soient claires ; on ne bouge pas d’ici tant qu’Alex n’aura pas terminé d’installer les dernières caméras.

Sur ces paroles, ils quittèrent la salle. Après quelques instants, celui qui semblait être le dénommé Ryan arriva dans la pièce d’un pas las. Il s’installa sur l’une des chaises au poste et enfouit son visage dans ses mains, l’air désespéré. Il n’avait même pas pris la peine de regarder Ondine.

Elle sentit un de ses Pokémon s'agiter, la suppliant presque de le libérer. Elle savait très bien de qui il s’agissait, c’était toujours le même après tout.
Au moins, ils n’avaient pas eu l’idée de lui retirer ses Pokémon et elle pouvait sentir ses liens se desserrer un peu plus à chaque fois qu’elle bougeait les poignets. Ils étaient négligents, et ce Ryan n’était sans doute pas qualifié pour garder un œil sur quoi que ce soit.

C’était sa chance !

Elle réussit enfin à se libérer et se releva d’un coup. Ce mouvement brusque lui fit tourner la tête pendant quelques secondes. À peine eut-elle repris ses esprits que Ryan était déjà sur ses talons et lui barrait la sortie.

— Où tu crois aller comme ça ? lui aboya-t-il.

Ondine n’avait pas le temps de réfléchir, elle devait s’en aller au plus vite. Elle appela Staross hors de sa Poké Ball et lui ordonna de lancer un jet d’eau en direction du jeune homme. La force de l’eau propulsa Ryan contre la porte qui s’ouvrit brusquement, et le punk se cogna alors contre la paroi rocheuse.

Ondine tenta de s’enfuir mais elle se retrouva entre Ryan et la seconde porte au fond du tunnel. Un autre membre du gang qui se tenait un peu plus loin dans le couloir vint au secours de Ryan et le remit sur pied. Ondine atteignit la deuxième porte et se dépêcha de l’ouvrir quand des cordes faites de feuilles la retint.
Un des deux membres avait appelé un Tengalice pour tenter de l’arrêter. Staross envoya de petits jets d’eau en direction des lianes agrippant sa maîtresse pour la libérer mais une des cordes immobilisa le Pokémon Eau au même moment. Seule une des mains d’Ondine fut détachée de ses liens. L’autre punk fit aussitôt appel à un Roublenard qui ne perdra pas un instant pour foncer sur Staross.

Ondine envoya Aquali en renfort. Aussitôt, le Pokémon aquatique attaqua Roublenard avec Vive-Attaque et le mit à terre. Tengalice se saisit alors d’Aquali avec ses espèces de lianes mais le Pokémon d’Ondine ne se laissa pas faire et réussit à activer son attaque Blizzard. Tengalice fut vaincu après une seconde attaque Blizzard qu’Aquali fut capable de générer. Roublenard se releva et blessa Aquali à deux reprises avec Tranche-Nuit, mais Staross intervint en sortant le grand jeu ; une attaque Éclat Magique qui envoya Roublenard au tapis.

Certains éclats de l’attaque provoquèrent la tombée de plusieurs roches du plafond entre Ondine et ses adversaires. La jeune femme était maintenant bloquée, sa seule issue étant d’emprunter la seconde porte, et ses agresseurs ne pouvaient plus la rejoindre.
Ondine pria pour que le tunnel ne s'effondre pas, et aussi pour qu’il y ait une autre sortie à l’arrière de la salle inexplorée.
Ryan et celui qui devait être Owen pensaient sans doute la même chose au vu de leurs plaintes.

— Mais qu’est-ce qu’on a fait !? Et si l’endroit s'effondre ? s’écria Owen.

— C’est plutôt la colère du chef que tu devrais craindre, lui assura Ryan. Et toi, tu ne bouges pas d’ici, O.K. ? Nous, on va chercher de l’aide, continua-t-il en pointant Ondine du doigt.

Mais elle ne l’écoutait déjà plus et passa par la porte. Celle-ci donnait sur une grande salle qui ressemblait beaucoup à un gymnase. La première chose qu’Ondine aperçut fut la sortie de secours à l’autre bout de la pièce… et juste à côté, debout sur une échelle, se tenait un autre membre du groupe qui était en train de trafiquer des caméras. Le dénommé Alex.

La présence d’Ondine le décontenança mais il reprit très vite ses esprits et descendit de l’échelle en un temps record.

— Alors, c’est toi la voleuse ? clama-t-il. Et tu crois pouvoir t’échapper ? Tu rêves !

Il se tenait devant la sortie de secours et la provoqua en duel en faisant sortir un Léopardus de sa Poké Ball. Très bien, s’il voulait jouer à ce jeu-là alors il avait trouvé chaussure à son pied. Aquali étant encore fatigué, Ondine fit appel à son Staross. Celui-ci ne perdit pas de temps et lança une attaque Éclat Magique. Efficace, mais pas assez pour mettre le Pokémon adverse K.O. d’un coup. Léopardus riposta avec Assurance. Ondine ordonna à son compagnon de tenir le choc et de contre-attaquer avec Psyko. Cette fois-ci, Léopardus s’écroula.
Alex grinça des dents et invoqua aussitôt un Moufflair pour prendre le relais.

— Et maintenant, que dis-tu de ça ? lui lança-t-il.

Avec Staross et Aquali affaiblis, Ondine se sentit pousser dans ses derniers retranchements. Les potions et toutes autres formes de soins étaient interdites pour le Concours, dans le but de garantir une égalité entre participants. Malgré tout, elle se dit qu’elle aurait dû rapporter des soins avec elle, mais il était trop tard pour les regrets. Elle sentit une nouvelle fois son dernier Pokémon s'agiter dans sa poche, réclamant d’être libéré pour se battre.

— Je n’ai pas le choix, on dirait, conclut Ondine. Très bien, tu l’auras voulu !

La salle était assez haute et les murs assez solides pour le supporter, alors elle lança sa dernière Poké Ball. L’imposant Léviator fit son apparition dans un rugissement menaçant. Son arme secrète. Elle aurait voulu l’utiliser durant l’épreuve finale uniquement mais les circonstances ne lui avaient pas laissé le choix.

Alex tremblait comme une feuille face à la stature de la bête. Ondine s’apprêtait à demander au Pokémon de se débarrasser de Moufflair avec sa plus puissante attaque lorsqu’un cri se fit entendre.

— Arrêtez !

Elle ne connaissait cette voix que trop bien à présent. Elle se retourna vers son propriétaire.

Régis courait dans leur direction, accompagné des autres punks… et de Rosemary ! La jeune femme fermait la course derrière eux, essoufflée.

Que faisait-elle là ? Et pourquoi Régis était-il avec eux sans prendre la peine de les arrêter ?

— Cessez le combat ! reprit-il. Ce n’est pas la voleuse et eux, ce ne sont pas des criminels. On travaille ensemble.