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L'Etoile de Moussse



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Informations

» Auteur : Moussse - Voir le profil
» Créé le 30/10/2021 à 18:20
» Dernière mise à jour le 31/10/2021 à 23:08

» Mots-clés :   Mythologie   Organisation criminelle   Présence de personnages du jeu vidéo   Sinnoh

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☼ 5 - L'iris azurée exalte la volonté
Louka décide d’entreprendre le chemin jusqu’à Voilaroc à pied. Sur le chemin, l’après-midi bat son plein. Le soleil illumine les environs. Les Meditikka et des Castorno sauvages sortent gaiement des hautes herbes. Un groupe de Machoc s’entraîne en frappant les arbres comme un sac de frappe. Le dresseur finit par arriver à Voilaroc et une masse de nuages sombres provenant de l’est arrive sur la ville. Craignant une averse, Louka se précipite vers le Hangar de la Team Galaxie situé au nord-ouest de la ville. Il n’était pas venu ici depuis très longtemps. Estimant qu’il ne trouverait pas forcément davantage d’informations dans la partie principale, il décide de se plonger dans le sous-sol.


Le dernier pas posé, il découvre un lieu en mauvais état. Un état pire que celui du rez-de-chaussée. Le sous-sol semble avoir été complètement laissé à l’abandon depuis plusieurs temps. Louka remarque des traces d’explosion et une forte odeur cendrée ambiancent les lieux. Les ampoules sont cassées, il appelle donc son Luxray pour utiliser la capacité Flash.
Il aperçoit des traces noires guidant le dresseur sur un chemin vers la gauche. Il observe aussi des enfoncements dans les murs, des flaques d’acides sur le sol et ainsi que des griffures sur des piliers. Une forte impression de combat vient au dresseur.
Louka avance dans la pénombre du lieu et tombe face à une porte qui a dû être forcée. Louka réussit à traverser la porte. Il arrive dans une salle avec plein de cartons et de flaques d’eau. Dans les cartons et les grandes boîtes qui sont ici, il ne trouve que des tenues de sbires neuves.
Louka, intrigué, se demande ce qui a bien pu se passer ici. En sortant de la salle, il voit un grand graffiti inscrit sur le mur. Louka lit ; « Saturne tu n’es qu’un lâche » et « Saturne n’est qu’un tyran » . Stupéfait, Louka comprend que Saturne doit être lié, de près comme de loin, à ce qu’il s’est passé dans le hangar et ici. Il spécule également sur la présence de dissidents au sein de l’organisation. Il en vient à réfuter cette idée car les sbires sont contrôlés comme des robots
Malgré ses interrogations, Louka avance et monte des escaliers. Il revient au rez-de-chaussée et peut rallumer la lumière. Puis le dresseur suit les escaliers et prend des téléporteurs de manière fortuite. Le jeune enquêteur se perd et finit par arriver devant une salle fermée. Il voit une fente située à gauche de la porte et tente d’utiliser la Clé Galaxie qu’il a trouvée par terre lors de sa première venue dans ces locaux. La porte s’ouvre et donne sur une salle remplie de générateurs. Ils ne font aucun bruit, excepté le groupe à hydrogène situé au fond qui officie comme source d’électricité de secours. Louka fouille les lieux et tombe sur un classeur de couleur azur caché derrière le générateur du fond. Le bleu de ce classeur rappelle fortement les cheveux de Saturne. Louka repense à Julia lui disant que le Commandant Saturne était tête-en-l’air et oubliait souvent les mots de passe. Etonné de cette trouvaille, il prend le classeur et le feuillette. Dedans, des dizaines de codes et de numéros. Louka reconnaît le code « 0758 » que lui et Julia avait utilisé pour ouvrir la porte des archives et cela lui confirme que classeur contient des mots de passe et des codes d’accès. Le dresseur n’en revient pas de cette trouvaille. Il se demande comment un objet aussi précieux peut se trouver ici. Pensant de plus en plus à la présence de possibles dissidents dans l’organisation, Louka constate que Saturne ne fait pas l’unanimité auprès des troupes malgré la puce implantée chez les sbires. La puce aurait-elle une date d’obsolescence ? s’interroge le garçon au béret.
Louka continue de chercher en espérant trouver autre chose mais finit par errer sans autres découvertes. Il fait le choix de revenir sur ses pas et revient au sous-sol par une autre issue. Perdu et confus dans ce labyrinthe de métal, il avance tout droit et arrive finalement au niveau du mur avec les graffitis au mur. Le jeune dresseur sort du bâtiment, avec ce classeur bleu à la main. Il sait que cet objet peut lui permettre d’accéder au fichiers numérisé par Saturne.
Les nuages obscurs se situent au-dessus de la Ville roche. La pluie ne tombe pas mais l’air s’humidifie et l’ambiance urbaine s’alourdit. Louka se rend vers le Quartier Général.

Depuis le bout de la rue menant au bâtiment, il aperçoit deux grandes ombres devant le bâtiment. Ne pouvant les distinguer clairement, Louka pense que des sbires sont déjà revenus du Mont Abrupt. Il se rapproche pas à pas du bâtiment pour ne pas se faire repérer et éviter tout affrontement. Au fur et à mesure que la distance se réduit avec le bâtiment, ses pas ralentissent. Une fois sur les marches, les pas se font de plus en plus discrets. Le dresseur arrive sur le parvis du bâtiment. Son regard se perd dans les environs et n’aperçoit aucun humain. Le parvis était vierge de vie. Aucune ombre, aucun Pokémon, aucune personne à l’horizon. Décidé à mener à bien son enquête, Louka sert le poing et entre dans l’édifice.

A l’intérieur, les lumières sont déjà allumées. Louka garde son calme et prend la direction du bureau au dernier étage. La tension est palpable, Louka sait que quelqu'un n’est pas loin et se fait le plus fantomatique possible. Lors de l'ascension, le dresseur ne croise personne et finit par penser qu’il est finalement seul dans le bâtiment. Louka arrive au bureau et cherche un ordinateur qui pourrait être celui de Saturne. Il fouille le bureau central sans trouver ce qu’il cherche, il se retourne et regarde dans le meuble où étaient placés les Pokémon de Julia et Maya. Lorsqu’il fouille le dernier tiroir voix puissante résonne dans le bureau:
- Tiens, tiens … qui voilà … je te cherchais.
Louka pris de panique, sursaute et se retourne. Il voit une grande femme, habillée de noir et à la longue chevelure blonde, il hurle :
- Aaaaaah ! C’est vous Cynthia ! Vous m’avez fait peur ! Vous avez un sacré don avec votre grand-mère pour faire peur aux gens !
- Oui ce n’est que moi, excuse moi d’arriver sans prévenir. C’est mère-grand qui m’a contacté hier soir et m’a dit les raisons de ta venue dans ces lieux et à Célestia, répond avec désolation Cynthia.
Un grand Pokémon à la peau indigo, au corps couvert de pointes et aux dents acérées entre dans la pièce.
- Oh ! Vous êtes venu avec votre Carchacrok ?!
- Oui … dans ces lieux, il vaut mieux toujours venir accompagné.
- C’étaient vous qui étiez en bas tout à l’heure et qui avez allumé la lumière ?
- Oui, j’étais arrivé, l’accueil était dans une salle, et j’ai dû allumer la lumière car il y avait pas moyen d’avancer dans cette pénombre. J’ai commencé à monter dans les étages mais comme cela fait très longtemps que je n’étais pas venu, j’ai dû me perdre avec tous ces escaliers et ces téléporteurs.
- Comment cela fait longtemps que vous n’êtes pas venu ? questionne Louka.
- Ma grand-mère m’a signalé que tu avais appris que la Team Galaxie n’a pas toujours été la Team Galaxie. J’ai suivi les projets de la Société dès ses débuts. Étant Maître de la Ligue, j’ai plusieurs fois été conviée dans ce bâtiment pour des expositions et des réunions pour le futur de la Société Galaxie. Mais lorsque la Société Galaxie s’est transformé en Team Galaxie, je n’ai plus été convié ni même été autorisée à entrer ici.
- L’organisation semble avoir voulu vous écarter de ses plans …
- Oui j’en ai bien l’impression. Dis-moi, tu as trouvé des choses depuis ton arrivée ?
- Pas vraiment …
- Tu recherches quoi dans ce bureau ?
- Je cherche un ordinateur qui pourrait possiblement appartenir au Commandant Saturne.
- Ah bon ? Pour quoi faire ?
- J’ai trouvé ce classeur dans la salle des générateurs. Il semblerait que des premiers dissidents apparaissent dans l’organisation et souhaitent mettre en difficulté Saturne.
- Que contient ce classeur ? interroge la Maître
- Il semble contenir des mots de passe et des codes d’entrées. Saturne est une personne qui a dû mal à retenir les mots de passe et doit les noter sur papier.
- Etonnant … mais comment tu es sûr que les mots de passe dans ce classeur soient valides ?
- Regardez, le dresseur ouvre le classeur et montre le code de la salle des archives. Vous voyez, hier j’ai pu accéder à la salle des archives. Julia se souvenait des chiffres mais pas de l’ordre. Nous avons donc dû composer toutes les combinaisons possibles et ce même code a permis d’ouvrir la porte. Alors, je me laisse croire que ce classeur me permettra d’accéder au fichiers enregistré par le Commandant Saturne. Mais manque juste l’appareil sur lequel il numérisait tout cela.
- Je vois … je ne saurais t’aider pour trouver le classeur car je ne pourrais rester trop longtemps. J’ai beaucoup à faire avec les travaux de la Ligue de Sinnoh. J’étais venu pour te voir et voir où tu en étais.
- Ça marche, mais j’aurais besoin de vous pour mon enquête.
- Ah oui, pour quoi faire ?
- Etant donné que vous êtes Maître de la Ligue, vous devez très bien connaître la région, comme votre grand-mère. J’aurais besoin de vous poser des questions sur des éléments de mon enquête. Peut-être que vous pourriez m’aider.
- Oh, si ça peut te rendre service, on peut faire ça demain ? Les équipes de travaux à la Ligue sont en pause demain. Ça me laisse du temps que je peux te consacrer.
- Ça marche Cynthia, demain matin ça vous va ? Et est-ce que je pourrais avoir votre numéro de Pokémontre, ça nous permettrait d’échanger à distance.
- Oui bien sûr je serais là, je t’enverrai un petit message pour t’informer de ma disponibilité plus en détail. Sur ce, je dois te laisser ! A plus tard Louka !


La célèbre dresseuse sort du bureau et Louka se retrouve seul.
Il reprend la fin de la fouille du dernier tiroir du meuble. Ne trouvant rien. Le dresseur désespère et tourne son regard vers sa droite. Il observe le couloir et se souvient des sombres expériences menées dans le laboratoire. Cependant, la curiosité du dresseur l’oriente vers le couloir. Au fond, un téléporteur est entouré de liquide turquoise. Ce liquide visqueux intriguant fait penser que quelque chose a dû se passer au laboratoire. Louka prend le téléporteur et revient, plusieurs mois après la libération des Gardiens des lacs. Le sol est recouvert de liquide et parsemé de morceaux de verre. Les grands tubes d’expérimentation sont éventrés. Quatre des sept ampoules sont cassées. L’ambiance pesante inquiète le jeune enquêteur sur les événements qui ont pu se dérouler ici. Le dresseur se redresse et prend son courage à deux mains. Il avance prudemment pour éviter les morceaux de verre et débouche sur le tournant menant vers la pièce où les trois Gardiens étaient retenus. Lorsqu’il rentre dans la salle, le dresseur est frappé par les trois machines quasiment détruites. Le sol est nappé d’un liquide huileux. Des boulons et des vis sont éparpillés partout dans la salle. Le panneau central est situé au fond et la seule source de luminosité de la salle.
Louka se rend au niveau du tableau central. Un code demandant huit caractères est nécessaire. Instinctivement, il sort le classeur qui ne contient qu’un seul code à huit caractères. Le dresseur recopie le code et le panneau central s’illumine. Le code est validé et confirme la teneur du contenu de ce classeur.
Les doigts de Louka saisissent le clavier et le dresseur voyage de fichiers en fichiers. Seule une dizaine de fichiers est contenue sur le panneau central. Louka analyse un premier dossier et trouve des notes sur les Gardiens de Lacs. Il apprend que Créfollet, Créhelf et Créfadet furent créés en même temps que Dialga, Palkia et un troisième être nommé « Le Pokémon Renégat » . Les trois gardiens auraient pour optique de maintenir la stabilité de notre monde car les deux maîtres de l’espace-temps ne sont pas stables, un rien peut les perturber et les faire entrer dans une colère noire. Louka observe que dans ce fichier, beaucoup de sous-dossiers sont vides.
La pluie commence à tomber et son léger martèlement sur les parois du bâtiment d’acier rythme l’après-midi de recherche. Parmis les autres dossiers, un se démarque par son titre douteux : « Les créatures de l’espace »

Louka ouvre avec intrigue ce dossier qui renferme un unique document qui en lisant les premières semble recenser tous les Pokémon ayant un rapport direct avec l’espace.
En premier lieu, on retrouve Solaroc et Séléroc. Leur description indique :
« Ce sont deux Pokémon originaires de la région d’Hoenn, l’un serait relié au cycle lunaire car on ne l’aperçoit que lors des soirées de pleine Lune, l’autre serait originaire du solaire ou du moins en aurait de très forts liens. »
Puis, Louka arrive sur une partie assez conséquente traitant des Mélofée. Une note spéciale indique que la Team Galaxie aurait réussi à capturer quelques Mélofée pour des expériences. Les résultats sont que ces Pokémon possèdent des moyens de communication singuliers et qu’ils ne peuvent s’empêcher de danser les soirs de lune claire afin d’emmagasiner de l’énergie lunaire.
Louka remarque un lien menant vers un autre dossier, et l’ouvre. Le jeune dresseur découvre tout un plan quant à la capture de Mélofée afin d’en capturer l’énergie. Les données et graphiques montrent que l’énergie captée par les ailes des Mélofée est unique. Elle permet aux Mélofée de léviter et de danser dans les airs.
Un rapport annexe parle des Stari qui auraient des comportement proches des Mélofée, qu’ils communiqueraient en envoyant des signaux vers l’espace la nuit tombée. Pour le Pokémon Fée, les équipes pensent que cette énergie nouvelle pourrait servir à l’humain. En fin de page, il est écrit que des recherches ont permis d’extraire cette énergie et qu’elle pouvait être utilisé dans la confection d’une bombe.
Louka interloqué :
- Une bombe ?! Mais, c’est horrible ! Parlent-ils de la Bombe Galaxie ?! Et est-ce que le vol du Mélofée du propriétaire de la boutique de Vestigion est lié ?
En lien avec les Mélofée, une partie traite de Cresselia. Ce Pokémon Légendaire aurait aussi des pouvoirs reliés à la Lune. Malheureusement, ce Pokémon est très difficile à capturer et ne cesse de voyager à travers la région de Sinnoh.


Enfin, vient une partie avec deux Pokémon ayant très peu d'informations à leur sujet. Le premier Pokémon est décrit comme un virus extraterrestre : Deoxys. Ce Pokémon découvert dans la région de Hoenn, aurait la particularité de changer de forme lorsqu’il est en contact avec des météorites.
Quant au second Pokémon, il s’agit de Jirachi. Le Pokémon est lié à la Comète du Millénaire et n’apparaîtrait que durant 7 jours tous les mille ans. La rareté de ces Pokémon contraint les équipes à ne pas poursuivre leurs recherches.
Louka continue à fouiller dans les dossiers pour trouver des informations, il reste encore peu de temps pour continuer ses recherches. La Pokémontre de Louka affiche déjà 19h56.
Il ouvre une dernière archive intitulée « La météorite de Célestia ». Louka retrouve les mêmes informations que celles contées par la grand-mère de Cynthia. Le tout est accompagné d'illustrations. Cette météorite viendrait des confins de l’espace selon les recherches faites par la Société Galaxie. Grâce aux puissants outils technologiques de l’organisation, l’objet céleste se serait écrasé il y a quatre mille années. A cette époque, la région était vaste et vierge de traces humaines. La nature était luxuriante et vivante. A cette époque, on trouvait encore des Kranidos et des Dinoclier sauvages. L’arrivée de cette météorite serait aussi à l’origine de la longue vallée que parcourt la partie nord de la route 210 entre Bonville et Célestia.
Les évènements liés à la réaction de la météorite quand un humain la toucha sont aussi décrits. Mais le document semble aller plus loin que les dires de la doyenne de Célestia.


Lorsque la Société Galaxie se concentrait uniquement sur le passé avec les étoiles de la région de Sinnoh, la doyenne reçut les équipes du Commandant Sam et les emmena chez pour qu’elle leur raconte les mythes de Célestia. Pendant que Sam et les équipes de scientifiques écoutaient, un autre véhicule de l’organisation est arrivé au village et s’est approché de la météorite. Tout une pléiade d’ustensiles d’analyses de hautes technologies a été déployée autour de la météorite. Pendant 30 minutes, la météorite a été scannée de l’extérieur comme de l’intérieur. La présence du Commandant Sam n’était que de s’assurer que le village était vide, si un habitant était présent il fallait trouver un moyen de l’écarter et de gagner du temps. La bonté de la doyenne n’a été qu’une aide inattendue que le Commandant a bien profité.
L’expertise a rendu que cette météorite n’était pas ordinaire. Qu’elle renfermait quelque chose de puissant et inconnu dans le monde. Des recherches plus poussées ont donné que le cœur de cette météorite avait une composition et la densité proche d’un joyau, et d’un en particulier, celui de la pierre de jade. Les scientifiques conclurent en théorisant que ce cœur de jade avait un pouvoir qui permet d’invoquer les deux maîtres de l’espace-temps.
L’archive raconte que des questions demeureraient encore en suspens encore à l’heure actuelle, y a-t-il une raison pour que la météorite se soit écrasé sur Terre, ou est-ce un simple hasard ? D’où vient précisément cet objet céleste ? Et que cache son cœur pour pouvoir appeler Dialga et Palkia ?


Louka, haleté par ces découvertes, arrive à la fin de cette archive. Resté sur sa faim, le dresseur cherche s’il y a un autre dossier en rapport avec le dernier consulté. En vain. Epuisé, Louka quitte le laboratoire, retourne au premier étage et sort du Quartier Général. Il jette un regard sur sa Pokémontre, elle affiche 22h24 et un message de Cynthia lui indiquant qu’elle sera vers 11h le lendemain à la Bibliothèque de Joliberge et qu’il peut venir pour lui poser des questions.
Il se fait tard, la pluie s’est arrêté, mais le vent continue d’agiter la cime des arbres. Un soir de Lune gibbeuse avait peint le ciel bleu métallique de Voilaroc de ses premières étoiles. Louka rentre à Bonaugure à dos de son Etouraptor.


Sur le point d’arriver, la nuit tombée, il ne put s'empêcher de s’arrêter en vol pour admirer la Lune. La blancheur de son éclat illuminait Bonaugure et son lac. Le lac scintille de mille feux. Les vaguelettes étincelantes s’aplatissent sur les bords de rive. Les chants du frémissement des feuilles remuées par le vent viennent agrémenter le poème naturel. Le reflet de la Lune éclipse le teint grisâtre de la petite île au centre de l’étendue aquatique.
Émerveillé par ce spectacle haut en contraste, la lumière lunaire affronte l’obscurité de la nuit. Le temps de cligner des yeux, qu’une bourrasque soudaine oblige Louka et Etouraptor d’atterrir aussitôt dans le petit village.

Louka dîne avec sa maman, il ne cesse de lui parler de ses trouvailles. Des questions ont trouvé réponses, mais de nouvelles questions apparaissent. Louka ne cesse d’émettre pléthore de théories.
La maman du dresseur lui rappelle :
- Très bien mon chou, je suis heureuse que ton intrigue ne cesse dans cette enquête, c’est une bonne chose ! Il est déjà 23h34 et tu dois retrouver Cynthia demain à Joliberge. Il va falloir que tu ailles te coucher, après une telle journée, tu as besoin de te reposer. Le travail d’enquête est lourd en information, il ne faut surtout pas négliger de se reposer.
Louka remercie sa maman pour le soutien qu’elle lui procure, lui fait une bise sur le front et monte dans sa chambre.