La Volée des Amours
C’était un après-midi pluvieux. Une communauté de Roucoups et de Roucool se trouvait en présence d’un Roucarnage. Tous étaient des Pokémon oiseaux à la présence vive et majestueuse. Certains roucoulaient à mesure que le temps filait. Ils vivaient tous en harmonie à cet instant, comme si rien ne pouvait leur causer du mal.
La volée d’oiseaux piaillait. Elle était hors de tout doute en train de un événement remarquable, étant donné des récents événements qu’avait subi la troupe. Cette dernière avait vécu tant de chamboulements que cet événement qu’ils allaient vivre leur suffirait à avoir des discussions pendant fort longtemps.
Un certain Sacha Ketchum avait laissé le Roucarnage dans cette volée d’oiseaux pour faire en sorte qu’il puisse arrêter les querelles entre deux communautés d’oiseaux. La première volée à laquelle appartenaient les trois espèces d’oiseaux était en guerre contre la volée de Piafabec et de Rapasdepic.
Sacha avait indiqué qu’il reviendrait auprès du Roucarnage. Cela ne se produisit jamais. Les querelles entre les deux différentes volées provoquaient un schisme profond au sein des oiseaux, qui, à une certaine époque, vivaient en harmonie. À présent, la guerre se produisait de plus en plus à mesure que les attaques sournoises d’une communauté vol vis-à-vis une autre empêchaient la paix de devenir prégnante en ce lieu. Les batailles avaient causé plusieurs pertes, et avaient empêché l’accalmie de prendre naissance au sein des cœurs en convalescence des oiseaux en querelle.
Pendant les batailles, les personnages se houspillaient, se becquaient, se meurtrissaient, à tel point que certains oiseaux avaient été tellement blessés qu’ils n’avaient su rien faire pour éviter certaines blessures gravissimes. À mesure que le conflit évoluait, les querelles s’engendraient par la jalousie des troupes vol. Les guerriers s’échinaient à ce que leurs adversaires disparaissent de l’endroit où pourtant, ils avaient, pendant des générations, vécu dans une certaine paix.
À présent, la bataille la plus atroce qu’ils connaîtraient aurait lieu prochainement. C’est pourquoi un Rapasdepic de l’autre communauté de Pokémon oiseau avait été capturé. Ou plutôt, elle avait été capturée. Car c’était une Rapasdepic femelle.
Sous la gouverne du Roucarnage, la Rapasdepic vivait au sein de la communauté de Roucool et de Roucoups. Elle avait été emprisonnée après un guet-apens, lorsque la femelle s’était cachée pour évoluer. Cela l’avait rendu plus faible pendant quelques instants. C’est pourquoi la Rapasdepic avait été kidnappée alors que des combats furieux surgissaient de tout bord tout côté. Elle était la descendante du chef de la volée de Piafabek et de Rapasdepic, c’est pourquoi son enlèvement causait beaucoup de remous politiques au sein des deux communautés.
Les querelles s’envenimaient, et l’absence de Sacha poussait les Piafabec à s’attaquer aux petits Roucool, et quelques Rapasdepic de la première communauté becquetaient les Roucoups. Ces derniers étaient certes un peu plus nombreux, mais les Rapasdepic étaient bien plus entraînés en raison du chef de la volée.
Pourtant, il se produisit ceci alors que les querelles se s'additionnaient inlassablement : Roucarnage tomba en amour avec la Rapasdepic.
Cela s’était produit après que la Roucarnage ait pialé avec la Rapasdepic. Cette dernière, au lieu de s’inquiéter pour son sort, s’inquiétait au sujet des autres Pokémon de sa volée. Elle pleurait, déchirée entre le fait de vivre et d’engendrer des malheurs au sein des siens, ou mourir et faire en sorte que sa volée ne subisse pas d’affront de leurs adversaires au sein desquels elle était prisonnière.
C’est par conséquent dans cette situation que le Roucarnage sauva du suicide l’oiseau qu’il avait emprisonné lui-même dans une cage en bois dont les planches et les branches. C’était même lui qui avait décidé d’utiliser de la sève de certains arbres, et des matières collantes, pour que la cage tienne sans possibilité de fuir de l’intérieur.
La Rapadespic restait sous la gouverne du Roucarnage. Avec quasiment une tendresse pour les prisonniers, ce dernier avait de l’égard respectueux vis-à-vis de l’oiselle.
C’est ainsi que cette dernière tomba amoureuse de l’oiseau qui était son adversaire. Elle coopérait à ses demandes, lui indiquant par le fait même qu’elle avait une chance de vivre auprès de lui, le Roucarnage de Sacha, qui avait plus de tendresse et moins d’animosité envers sa volée. Ce Roucarnage avait plus d’expérience que les autres Pokémon dans ces conflits qui se perpétuaient, sans ressentir une haine véloce à l’égard de ses adversaires. Il était brave et brillant. Il était fier et tonitruant. Il savait quoi faire avec les prisonniers, en étant respectueux de ces derniers.
C’est pourquoi un jour, le Roucarnage décida de remettre à l’autre communauté certains prisonniers. Croyant que ces derniers étaient des espions engagés par ledit très gros oiseau, ils furent combattus et laissés pour compte près d’une rivière. La volée de Roucoups et de Roucool laissa quasiment pour morts les membres qui avaient été jusque-là des prisonniers. Mais la malchance était que certains des oiseaux avaient une volonté de feu pour détruire dans une passion destructrice. Ils ne reconnaissaient que des ennemis au sein de l’autre volée, incluant ceux qui avaient été kidnappés.
La Rapasdepic, libérée, vit rouge.
Réellement.
Indubitablement.
Sans conteste.
Les membres de son ancienne volée firent éclabousser son bec d’un sang rouge, l’aveuglant. La douleur qui se déchaîna sur elle et certains autres membres de sa troupe, empira de violence en violence les événements qui se perpétuaient depuis des semaines, mois ou années. Le pic de violence choqua la Rapasdepic, alors que cette dernière s’en apercevait, en fuyant le lieu et en rejoignant le Roucarnage, aveuglée par le sang sur son front qui coulait sur ses yeux et son bec.
Cela eut comme conséquence que l’oiselle eut encore plus de problèmes pour se faire accepter par la suite, mais à l’instant où elle fuyait, elle le devait, sinon sa vie serait détruite en raison de l’immodérée violence à laquelle elle pouvait être victime dans cette guerre dont elle n’estimait plus la teneur.
Toutes les deux volées comportaient des victimes. Suite à la violence, certains Rapasdepic furent sur le point de se départir de leurs propres prisonniers de manière paisible, mais la guerre n’est pas un jeu. Au contraire, il y avait des événements qui étaient hors de tout doutes infâmes. L’égard pour les petits membres des deux communautés, que ce soit des Roucool ou des Piafabec. Ces derniers n’avaient en majorité pas l’expérience des combats, et ils se fiaient surtout à l’avis des plus grands d’entre eux pour combattre.
Chacune des volées, cependant, cultivait la haine comme des buissons d’aubépines auxquels ils se frotteraient inlassablement, accusant son seul adversaire de le meurtrir de cette façon. Alors qu’en réalité ces accusations étaient vaines, la Rapasdepic découvrait l’esprit vengeur des oiseaux de son clan. Ces derniers vivaient des maux si énormes depuis tant de mois, voire années, que l’apparence de conformité à l’égard de leurs ennemis en prenait un coup.
La violence était infiniment présente en leur cœur, et ils dépérissaient tous à vu d’œil. Malgré les événements qui devenaient de plus en plus violents.
La Rapasdepic fut retrouvée en train de pleurer par le Roucarnage. Ce dernier vint la consoler, et décida de faire le tout pour le tout afin que les querelles entre les deux communautés se terminent.
La Rapasdepic était pourtant la fille du chef de la volée. Cela n’avait pas suffi à empêcher les autres Rapasdepic et les Piafabec à presque la tuer. Elle avait farouchement défendu sa vie en repoussant ses attaquants.
Il réfléchit énormément. C’est alors qu’il eut une idée fameuse.
Il questionna les Pokémon de son entourage s’il y avait un Pokémon qui pouvait explorer une solution avec certains membres des deux volées qui voudraient que cessent les combats.
Pendant plus de quelques mois, les recherches se poursuivirent, et le Roucarnage se sentait dégoûté par les multiples batailles qui surgissaient à la fois dans son camp et sur celui des Rapasdepic. Cependant, c’est ceux de son clan qui voulaient le plus le ré-avoir, car il était à quelques niveaux près le plus puissant d’entre eux. Mais son amour pour la Rapasdepic était si profond qu’il ne pouvait concevoir son futur sans elle.
C’est ainsi que les mois passèrent, et Roucarnage et sa Rapasdepic se rapprochèrent, mais ils avaient tous deux peur de perdre leur première portée, en raison des attaques fugitives dont ils étaient les victimes. Il faut dire que les événements se produisaient de plus en plus, sur une cadence rapide entre les batailles à feu et à sang, la haine se fructifiant elle-même entre les différents membres des deux communautés.
Les guerres se produisaient d’autant plus fréquemment,que les enfants du Roucarnage étaient considérés comme des créatures débilitantes.
Un jour, lorsqu’une dresseuse apparut, tout un émoi se propagea au sein des Piafabec, ces derniers croyant être les seuls coupables de cette situation infortunée. L’ancien dresseur de Roucarnage devait avoir un lien avec ce dresseur. Ils étaient sûrs de cela. Quant à l’autre volée, ils étaient sûrs d’être protégés.
Ce qu’ils ne surent pas, c’est qu’un Pokémon pouvait parler le langage des humains pour des raisons obscures. La femme, qui n’était sans aucun doute un membre de la Team Rocket, fut informée des hurlements des Roucool et des Roucoups qui s’insurgeaient contre des Piafabec et quelques Rapasdepic.
La jeune femme avec cedit Pokémon méconnu, éclaira pour la jeune dresseuse les combats qui allaient survenir. Les paroles, discrètes mais tranchantes, de la petite créature résoudraient tous leurs conflits.
La dresseuse donc, vint à leurs côtés, après que les roucoulements des trois espèces de Pokémon, c’est-à-dire les Piafabec, les Roucool et les Roucoups, se soient entretenus au sujet des combats à mener. Cependant, les membres des deux communautés ne savaient pas que la Persian qui était à leur côté savait parler, et pouvait donc avertir du danger de s’interposer au sein des communautés entretenues comme des barrages en vol.
C’est ainsi que déclara la Persian qu’ils devaient tous arrêter leurs batailles, sachant que le discours était à n’en point douter venimeux à l’égard des autres Pokémon des deux troupes, suggérant l’amour entre de tels êtres.
Les chefs, qui avaient cru avoir plus de chances de se débarrasser des deux tourtereaux, furent fustigés en raison de la violence qui s’était perpétrée sans arrêt, et des quelques morts, qui dans le désert de l’oubli, s’étaient desséchés.
Les batailles devinrent de plus en plus enflammées. Les querelles, endiablées. La trahison, prononcée à tue-tête. Les êtres, morts ou blessés, s'amoncellaient sur le sol sous les batailles et les hurlements à pourfendre les cœurs des petits bestiaux.
Heureusement arriva le Pokémon inconnu, qui indiqua dans un cri :
— Cessez vos querelles !
Le hurlement frappa les membres des deux volées, résonnant dans leurs ouïs sensibles. Les paroles se turent. L’agitation cessa, à côté des amoncellements de Pokémon morts ou blessés qui essayaient de s’extirper de la bataille.
Les deux volées se turent. Les violences cessèrent. Les problèmes s’arrêtèrent. Les souffrances furent anéanties. Les mouvements furent immobilisés.
La Rapasdepic, le Roucarnage, la dresseuse, le Persian et un Bulbizarre furent ensemble et le Pokémon qui parlait la langue des oiseaux énonça des paroles pourfendeuses, alors que se présentaient devant eux les petits des deux premiers, nés pendant les batailles entre les deux volées. Un Piafabec et un Roucool.
— Voyez ! Vous avez créé du désordre et dorénavant vous subissez des blessures indignes de vos rangs ! Chefs ou lieutenants, soldats ou pères, vous subissez les conséquences de vos actes. Je n’aurais jamais pensé qu’une telle infamie ait pu se produire au sein de vos deux volées. Nous subissons en tant que Pokémon tellement de médisances que vous ne devriez pas en créer d’autres. J’ai honte de voir autant de blessés ainsi que de morts pour des querelles aussi indignes de vos espèces. Les querelles ne cesseraient jamais si vous ne n’arrêtiez pas de voir ces trésors nés de vos querelles, dit la Persian en fixant les trois petits qui se cachaient sous les ailes de la Rapasdepic qui les protégeaient du regard.
La Persian soupira de lassitude, et ensuite poursuivit :
— Ces deux compères ont décidé de fuir vos deux volées, et ils sont déçus de vos bagarres. Ils préfèrent nous accompagner dans notre voyage plutôt que rester avec vous. Appréciez la paix qui revient proche de vous, et n’essayez pas de refaire surgir des volées de problèmes, alors que certains de vos membres se délogent de vos querelles, et partent de leurs familles, honte à vous !
Le Bulbizarre acquiesça, attendri par les paroles de la Persian.
— C’est pourquoi nous partons et que nous ne reviendrons pas. Mais je vous avertis : Si vos querelles continuent, vos volées vont être anéantis. Par la Volée des Amours qui nous rejoint, vous ne pourrez récupérer une véritable passion amoureuse dans le choix de la paix au sein de vos volées. Vous serez seuls dans cette guerre et l’embrasement de cette guerre suffira à l’anéantissement de vos deux volées.
La Persian poursuivit, alors que le couple d’oiseaux acquiesça :
— Sachez que les batailles seront présentes aussi bien dans vos deux camps. Ceux qui voulurent que cessent les batailles ont trop de honte et risquent trop aux seins de vos volées. La leur, la Volée des Amours résistera avec mon équipe et nous vaincrons ensemble des adversaires, et non des ennemis. Ce n’est pas la mort que nous souhaiterons, mais les combats seront splendides et ne créeront pas de morts comme au sein de vos deux colonies.
C’est ainsi que le Roucarnage et la Rapasdepic partirent de leurs colonies et rejoignirent une des dresseuse provenant de Kanto.