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Le Baron Rouge : Autodafé de FireHana



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Informations

» Auteur : FireHana - Voir le profil
» Créé le 14/03/2020 à 14:27
» Dernière mise à jour le 30/11/2022 à 15:50

» Mots-clés :   Absence de poké balls   Drame   Guerre   Présence d'armes

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3 : L'épée à triomphe
Malgré le fait qu'il n'avait ni l'assurance ni le physique d'un commandant, Andrey avait le souci de bien faire. Dès les présentations terminées, il voulut aussitôt travailler les capacités de Gvidon. Le jeune garçon prépara un mannequin et relut son calepin, avant de prendre un ton espérant être déterminé :

— Bon, on va commencer par des mouvements simples. Lance une attaque Griffe !

Gvidon se retint de grimacer. Qu'est-ce qu'il voulait dire par ça ? Il imagina, par logique, qu'Andrey lui demandait de lacérer le mannequin. Il le fit donc.

— Non-non-non ! Ça c'est Griffe Acier, pas Griffe ! Enfin, j'imagine que c'est le résultat qui compte…? baragouina-t-il à voix haute. Euh alors… Maintenant utilise Strido-son !

Mais de quoi pouvait-il bien parler ? Agacé, Gvidon fit volte-face et dévisagea longuement le prétendu dresseur.

Celui-ci se décomposa sur place. Il eut le réflexe futile de se protéger en plaçant ses bras devant son visage, avant de se rendre compte que le pokémon Coupant n'avait aucune intention belliqueuse. Ce dernier ne comprenait pas très bien pourquoi il avait aussi peur de lui… Et cela ne l'incitait à lui faire confiance.

Le blond parut alors perplexe. Il essaya de lui faire comprendre que ce n'était pas pourtant bien compliqué , qu'il fallait juste qu'il attaque le mannequin avec Strido-son . Et aussi qu'il devrait arrêter de le regarder avec ces yeux-là .

Mais qu'est ce qu'était Strido-Son ? Un pokémon ? Un humain ? Une partie de son corps qu'ils nommaient différemment ? Gvidon n'était pas de mauvaise volonté, mais à partir de quel moment pouvait-il faire des choses dont il ne comprenait même pas le sens ? Dépité, il s'assit en tailleur tout en continuant de fixer sévèrement l’humain.

À partir de ce moment-là, l'adolescent se mit à vociférer contre lui et la terre entière. Il se plaignait qu'il ne comprenait pas pourquoi on lui avait refourgué un pokémon pareil - surtout un pokémon Ténèbres - complètement abruti et entêté. Bien que fortement blessé par ses propos qu'il jugea injustifiés, Gvidon se montra impassible.

Il fallut qu'un membre de la foule, qui observait cet histrion vitupérer aussi fort qu'il le pouvait, s'avança vers eux pour y couper court. C'était un homme brun, plutôt bien bâti, qui arriva d'un pas décidé et lança:

— Hey, camarade, passe-moi ton calepin. On va voir s'il est vraiment si idiot que ça.

Sans se faire prier, il obtempéra. L'adulte le parcourut rapidement des yeux. Puis, il se tourna vers lui :

— Gvidon, garde-à-vous !

Le pokémon sauta sur ses jambes garances, bomba le torse et positionna ses avant-bras, comme on le lui avait appris. Le brun eut un mouvement de tête, visiblement un tant soit peu satisfait.

— Gvidon, je veux que tu déstabilises ce pantin. Pas l'attaquer, juste le déstabiliser, ordonna-t-il alors.

Il réfléchit à ce qu'il voulait dire. S'il ne devait pas faire du corps-à-corps, alors…

Le pokémon Coupant positionna un de ses pieds vers l'arrière, et fit vibrer sa lame frontale. Il n'avait pas utilisé cette capacité depuis longtemps, mais il fut content du résultat lorsqu'un bruit strident résonna dans la cour. Cela ne dura qu'un instant.

— Ce que tu viens de faire, Gvidon, c'est une attaque Strido-son. À partir de maintenant, il faudra que tu fasses ce mouvement lorsqu'on te demandera d'utiliser Strido-Son . Compris ?

Il hocha la tête. Oui, il avait compris. Il fallait juste qu'il s'en souvienne…

L'homme se retourna alors vers le dresseur, lui jeta son carnet au visage et lui adressa ces quelques mots :

— Sur ta fiche, il y a écrit docile mais manque cruellement d'entraînement . Pas arriéré . Si je puis me permettre d'ajouter une chose, 'y a pas de mauvais pokémons. Juste des mauvais dresseurs, qui se permettent de rejeter toutes leurs fautes sur eux. Alors, la prochaine fois que tu gueules, aie au moins une bonne raison de le faire !

Et sur ce, il les laissa, tandis que les spectateurs se dispersaient au compte-goutte. Le jeune blond fixait le sol, tremblant de rage alors que ses joues avaient pris une couleur cramoisie, presque violacée. Et puis, sans un mot, il tourna les talons et s'enfuit à grands pas. Gvidon se retrouva tout seul.

— 'Du gâchis de donner un pokémon comme ça à un gamin aussi con, entendit le pokémon Coupant d'un soldat qui allumait une cigarette. Pourquoi ils ont fait ça ?
— J'crois que c'est parce qu'il a fait des études ou un truc comme ça. Les diplômés ont toujours les plus beaux morceaux, lui marmonna son compagnon à sa gauche.
— Tss. Ils ont beau dos, les lauréats !

Il souffla une gerbe de fumée. Ecœuré, Givdon s'éloigna et alla traîner du côté des dortoirs en attendant la fin de la journée.

°-°-°-°
Le pokémon Coupant aurait voulu dire qu'après cet incident, Andrey se montra plus attentif à lui et à le considéra un peu plus.

En apparence, ça l'était. L'humain se montrait plus pédagogue. Il s'était sans doute inspiré de ses homologues dresseurs. Le pokémon Acier le déduisit lorsqu'il observa ceux qui allaient devenir ses potentiels partenaires de terrains. Ils travaillaient souvent en duo, parfois en trio mais ça ne dépassait pas le quatuor. Et sous leurs ordres, pas plus de deux pokémons chacun.

De ces entraînements, Gvidon apprit à utiliser correctement Griffe Acier , Strido-Son Danse-Lames ainsi, apparemment à la surprise des autres humains, Coupe Psycho .

— C'est plutôt rare, expliqua l'un d'entre eux alors qu'ils prenaient une pause, des individus que l'on a pu observé, moins de 1% savent l'utiliser. On ne sait pas trop pourquoi, ceci-dit. Y a des théories qui soutiennent que c'est une histoire de gènes, mais ça n'a pas été prouvé.

L'avantage de cette attaque, en plus de l'éventuel effet de surprise, était la possibilité de propulser cette énergie tranchante. Il gardait ainsi les avantages d'une attaque au corps-à-corps tout en couvrant ses arrières.

Gvidon s'était senti flatté de faire partie d'une sorte d'élite, mais Andrey s'en montra tout à fait indifférent. D'ailleurs, il ne manifestait aucun signe d'affection. Et si le dresseur ne lui criait plus dessus, il lui manifestait son dédain autrement. Par exemple, dès qu'il trouvait que le pokémon ne mettait pas assez du sien ou, tout simplement, qu'il s'impatientait, l'humain lui jetait une sorte d'eau saumâtre à la figure. Le petit pokémon en avait horreur. À chaque fois qu'il se prenait le contenu de la solution, il se sentait humilié, surtout que les autres (pokémons comme humains) en riaient. Il s'ébrouait du mieux qu'il pouvait, mais c'était souvent vain.

Gvidon ne voulait pas vraiment se l'admettre, mais il sentait bien que quelque chose ne tournait pas rond. Cet humain ne le portait définitivement pas dans son cœur. Pourtant, il donnait tout ce qu'il pouvait ! Il essayait de se montrer le plus humble et attentif possible !

Alors… Pourquoi cela ne suffisait-il pas ?

°-°-°-°
La deuxième semaine fut plus centrée sur sa préparation à sa fonction de nettoyeur.

Tout comme les dortoirs, c'était un joli mot pour masquer la laideur de ce travail. Pour commencer, il fallait savoir que cette classe était, hiérarchiquement, la plus basse. Elle concernait les pokémons - et éventuellement des humains - qui n'étaient pas encore capables de se battre correctement sur le front.

Un nettoyeur avait pour rôle de tuer les blessés ennemis avant que les infirmiers arrivent. Ils devaient agir, normalement, qu'en fin de combat, mais ils pouvaient tout aussi bien agir en coopération lors de la bataille en cours.

Voilà, ce que signifiait le mot nettoyeur .

Gvidon apprit aussi les trois règles de base lorsque l'on se retrouvait sur le champ de bataille.

La première règle, la plus évidente, était de ne jamais humilier, blesser ou tuer leurs camarades d'armes, particulièrement ceux qui étaient plus gradés. La sous-règle de celle-ci étant qu'ils leur devaient obéissance absolue - surtout s'ils étaient humains.

La deuxième ; les soldats avaient tous les droits pour éliminer leurs opposants. Peu importait la violence avec laquelle ils tuaient, et même si leurs victimes n'étaient que des médecins. La finalité étant, simplement, de s'arroger définitivement leurs vies.

La dernière mais peut-être la plus importante, ne jamais, au grand jamais, reculer. Jamais ils ne devaient fuir, jamais ils ne devaient plier face à l'assaillant. Fuir, s'était le risque de se faire tuer par ses propres coéquipiers - car dans ce cas, la règle un s’annulait.

La seule exception possible que l'on accordait à la règle trois hormis la retraite officielle, était le rapatriement d'un blessé. Mais aussitôt que c'était fait, ils devaient retourner se battre sur-le-champ.

Trois règles essentielles, trois lois qu'ils ne devaient jamais oublier.

Pour une raison qu'il ignorait, cet entraînement rendit Gvidon… nostalgique. Apprendre à se battre, apprendre à quel endroit il devait taillader son ennemi pour le tuer le plus rapidement possible, cela lui… procurait, parfois, des réminiscences de son ancienne vie avec ceux de son espèce. Ils demeuraient très vagues, mais… elles étaient là.

Gvidon ne savait quoi trop en penser. Parce que, quelque part, il avait l'impression de régresser sur un point qu'il ne pouvait nommer.

°-°-°-°
Ils partirent un lundi . Le ciel n'était même pas encore rose lorsqu'on leur ouvrit ce portail orange et bleu marine.

Ils avaient été répartis par petits groupes - environs trois dresseurs et trois pokémons en moyenne. En plus d'Andrey, Gvidon se retrouva en la compagnie d'un insécateur, d'un taupiqueur et de leurs entraîneurs respectifs. Andrey paraissait être le plus jeune d'entre eux.

On leur remit des sacs - Gvidon en eut un spécial qui s'attachait autour de la taille au lieu des épaules - ainsi que des brassards au couleur de leur drapeau. Orange, avec une étoile blanche entourée par trois cercles de cette même couleur. Les humains eurent en plus une plaquette de métal avec des symboles gravés. Il ne savait pas à quoi cela correspondait.

Les hommes se saluèrent au garde-à-vous, puis ils se mirent en route.

Ils traversèrent la ville qui baignait dans un silence mortuaire. Les volets étaient quasiment tous fermés. Le vent s'engouffrait dans les petites allées, provoquant des sifflements inquiétants. Mais ce qui interpela le plus Gvidon, c'était qu'au fur et à mesure qu'il avançait vers la périphérie, les habitations étaient de plus en plus ravagées. Seuls quelques murs subsistaient, se dressant avec peine vers les cieux. Des décombres, des silhouettes fantomatiques s'élevaient et les suivaient des yeux. Ils ne s'approchaient pas d'eux, mais leurs regards étaient.. lourds. Pesants.

Le pokémon Acier ravala sa salive.

Une fois qu'ils quittèrent la ville, ils parvinrent au camp rapidement. Contrairement à la ville, le corps militaire fourmillait de partout, se dispersant, se rassemblant, allant de tente en tente, mais toujours dans le silence. Ceux qui parlaient chuchotaient, et uniquement les bruits parasites prospéraient en ce lieu.

En arrivant, Gvidon fut si interloqué par des grandes machines de guerre qu'il en oublia d'avancer. C'étaient de gigantesques cylindres de fer, avec une hélice en tête, qui captivèrent son attention. Attachées à ce corps si étrange, il y avait deux grandes plaques de taille proportionnelle. Visiblement, on pouvait rentrer à l’intérieur.

— Gvidon ! Au pied !

A l'appel de son nom, le pokémon s'arracha à sa contemplation et rejoignit le groupe en baissant la tête.

— Ahah ! s'esclaffa l'un des dresseurs, On dirait bien qu'il est fasciné par les avions ! Enfin, je peux le comprendre. Si je n'avais pas fait l'école des dresseurs, je pense que j'aurai été dans celle de l’aviation !

Ces choses étaient des avions ? Il jeta un regard en arrière. Le petit pokémon ne savait plus trop comment les percevoir maintenant. Ils l'avaient tellement empêcher de dormir que même s'il continuait de les trouver impressionnants, ils ne pouvaient s'empêcher d'éprouver aussi du dégoût.

Ils continuèrent d'avancer jusqu'à rejoindre leur section. Ils furent brièvement accueillis par leur supérieur, qui leur indiqua où ils pouvaient s'installer. Les dresseurs semblaient avoir un compartiment à part des autres soldats. C'était un peu plus spacieux, en largeur comme en hauteur, vis-à-vis au reste du campement. La seule qui pouvait rivaliser en terme de dimension était l'infirmerie. Gvidon fut surpris de constater que les pokémons et les humains partageaient cet endroit sans distinction.

Ce dernier leva la tête pour regarder discrètement Andrey. Est-ce qu'il accepterait sa présence maintenant ? Il en doutait. Pourtant, ses camarades (ils s'appelaient tous comme ça entre eux) semblaient réjouis à l'idée d'être aussi proche de leur compagnon non-humain. Ils riaient un peu jaune ceci dit, parce qu'ils trouvaient que ça sentait pas mal le fauve quand même mais qu'ils finiraient bien par s'y habituer . Son dresseur n'avait rien dit, se contentant d'hocher gravement la tête, et observa longuement les différents types de pokémons qui étaient déjà installés. Le pokémon Coupant remarqua que son regard était plus appuyé sur certains d'entre eux, mais il n'en saisit pas la raison.

Finalement, Andrey déposa son attirail à un endroit délaissé et un peu isolé du reste pour déballer son sac de couchage. Gvidon l'observa assidûment, toujours debout. Une fois que l'humain parut satisfait de son aménagement, il se coucha et commença à lire un petit livre noir avec un rectangle doré dessus.

Le pokémon était perplexe. C’est tout ? Il s'était préparé à devoir immédiatement livrer bataille, mais hormis leur voyage, leur quotidien promettait d'être inchangé.

Comme Andrey paraissait être le moins investi du monde à lui témoigner de l'attention, il décida d'aller faire un tour pour avoir une plus grande idée de leur campement. Il fut rejoint par l'insécateur qui les avait accompagné à l'aller. Son dresseur, lui expliqua-t-il, était parti dans un bavardage incessant avec ses pairs. Bien qu'il ne lui reprochait pas ce fait, le pokémon Insecte s'était rapidement lassé - les discours humains étant, à son humble avis, peu digne d'intérêt. Et puisqu'ils allaient être amenés à travailler ensemble, autant essayer de forger des liens, n'est-ce pas ?

Alors qu'ils sillonnaient les lieux, son nouveau camarade se sentit dans l'obligation de lui faire un brin de causette. L'insécateur - il s'appelait Curto - venait, lui aussi de la campagne. Il avait servi une famille durant quelque temps avant qu'on ne l'envoie en ville épauler Feliks - son dresseur - qui était, plus ou moins, affilié à cette dernière. Ils avaient rapidement appris à sympathiser, jugea son interlocuteur, et heureusement car il aurait pris la poudre d'escampette dans le cas contraire. Le scalpion hocha brièvement la tête. Au final, ils n'étaient pas si différents. C'était une pensée… réconfortante.

Parallèlement, leur exploration se somma en semi-échec. La plus part du temps, on leur interdisait l'accès et ne voulant froisser personne, ils faisaient demi-tour sans broncher. Au moins, ils obtinrent une vague idée des divisions du secteur. Une vague idée. C'était frustrant, mais ils ne pouvaient rien y faire.

Par la suite, Curto l'incita à le suivre afin de rencontrer leurs autres compagnons d'armes. Le pokémon Acier fut d'abord récalcitrant mais finit par céder. Il ne s'en montra pas moins distrait lorsque le pokémon Mante échangea bruyamment avec les autres, visiblement très à l'aise. De ce qu'il retint, on leur avait dit qu'ils avaient eu beaucoup de chance d'être venu aujourd'hui, car il n'y a pas eu de combat et que peut-être qu'après s'être autant défoulés dernièrement, les méchants s'étaient épuisés .

Il y avait cependant de grande chances qu'on les fasse combattre demain, prévint un grand élekable borgne. Ils avaient intérêt à être prudents. Même affaiblis, les hommes avaient des armes puissantes et les pokémons adverses se battraient avec l'énergie du désespoir. Mais, ajouta-t-il, ce dont il fallait qu'ils se méfient le plus étaient les énormes boîtes de métal roulantes que les humains appelaient des tanks . Non seulement ils pouvaient tirer à distance, mais en plus ils avaient la capacité de leur rouler dessus comme l'on marche sur des misérables cailloux. Si, par malheur, ils étaient blessés, il fallait tout de suite s'éloigner de leur trajectoire. La faiblesse de ces engins étant qu'ils ne pouvaient effectuer de manœuvres très précises.

Le taupiqueur, qui jusque-là s'était montré discret, se permit d'affirmer qu'il avait reçu un entraînement spécial pour les contrer. Il affirma avec une suffisance naïve qu'il parviendrait à bout de tous les automates en contact avec la terre ferme. Le pokémon Électrik secoua doucement la tête. Il ne doutait pas de son entraînement, mais la guerre se prolongeait jusque sous leur pied : ils rencontreraient surement les gardiens de la machine qui feront tout pour l'empêcher de la détruire. Personne n'était en sécurité. Ici même, ils ne l'étaient pas. Les pokémons volants et les avions pouvaient toujours essayer de les bombarder, malgré toutes leurs précautions de la veille.

Le pokémon Sol parut très abattu, et cette discussion laissa Gvidon dans une grande réflexion.

Il rejoignit Andrey, toujours en train de lire. Il s’assit à une distance respectable de lui, vérifia qu'il ne tiquait pas à sa présence et ferma les yeux.

Dans son demi-sommeil, il l'entendit marmonner des paroles incompréhensibles. Gvidon ne sut pas qu'est-ce qu'il lui faisait le plus peur entre l'arrivée du lendemain et ce dresseur qui lui paraissait un peu fou.



Anecdote sur le titre du chapitre
L'étymologie allemande pour Scalpion (Gladiantri) est composée de "épée/glaive", "entrée en fonction" et "triomphe".