Skitty 8 : La progéniture de Domino

Colas mangeait.

Avec nous !

- Skitty ! (J’ai l’impression qu’on sort de moins en moins souvent !)
- Pichu Pi ! (Mais toujours pour manger au moins !)
- Go, Gobou ? (Tout va bien, Hélédelle ?)

Hélédelle inspira, dépitée.

- Hélé, Hélédelle… (Si on considère que j’ai perdu un concours sur lequel le maître comptait sur moi et que j’aurais pu remporter si j’avais été meilleure…)
- Gobou… (Non, c’est pas ta faute…)

Hélédelle inspira en regardant Colas qui mangeait son sandwich.

« RELEVE-TOI ! »

Hélédelle baissa la tête vers sa gamelle.

- Delle… (J’ai un peu de mal à ne pas le penser, en fait…)

Gobou inspira et retourna à son assiette, compréhensif. Chamallot mâchonnait ses rations très longtemps, observant Colas qui lançait des regards vers chacun d’entre eux.

« Pichu peut assurer la prestation. Et Skitty le combat. Voilà. Cette combinaison, au moins, elle marche. Chamallot, il faut que je lui explique des heures pour qu’il fasse quelque chose. Gobou est trop faible, et Hélédelle a beau avoir évolué, elle est trop faible aussi. Il faudrait que je les envoie au professeur. Que je capture rapidement d’autres Pokémon… »

Colas secoua la tête. « Je peux pas continuer avec une équipe pareille. C’est eux qui vont pas. Moi je me donne à fond mais pas eux. C’est à eux de changer. S’ils ne se donnent pas à fond comme moi, ça vaut pas la peine de continuer plus loin avec eux. »

Chamallot inspira, pas très rassuré. Il regarda sur le côté. Des Pokémon les observaient.

- … Mallot ? (On a des invités ?)
- Skitty ! (Nan, c’est notre bouffe !)
- Gobou ! (Moi vivant on partage pas !)
- Hélé… Delle. (Cet égoïsme… ne m’étonne pas, en fait.)
- Pichu ! Pichu ! (Pas de rabe pour nos ennemis ! Pas de rabe pour nos ennemis !)

Les Pokémon sortirent des buissons : Des Zigzaton !

- Skitty ! (C’est vrai qu’on est route 102 !)
- Gobou ? (On n’avait pas rencontré des Zigzaton sur la route 101 ?)
- Hélédelle ! (C’est presque la même route !)
- Pichu ? (On les connait ?)
- Skitty ! (Oui et non ! Hey, vous vous rappelez de nous ?)

Les Zigzaton se regardèrent.

- Skitty Ski ! (Mon pote a failli vous karcheriser !)
- Gobou ! (Non mais dis aussi que j’ai voulu les tuer !)
- Skitty… (Bah un peu…)
- Ziggy… (On se rappelle pas…)
- Zigzaton ! (Mais on a besoin d’aide pour le concours de talents de la route !)

Ah, là, ça me concerne !

- Skitty ! (C’est bon, Gobou, je m’en charge !)
- Gobou ! (Ton problème !)
- Mallot ? (T’as besoin d’aide ?)
- Skitty Ski ! (Mais non, ça va, je suis douée pour aider les artistes débutants, enfin, vous avez pas lu mon CV !)

Je me dirige donc vers les deux Pokémon sauvages.

- Skitty, non !

Je me tourne vers Colas qui agite les mains, interrogatif.

- Tu vas où ?!
- Skitty ! (Avec mes copains !)
- Nan, tu pars pas en vadrouille ! On est pressés, y’a un concours d’ici deux jours à Rosyères, on le ratera pas, faut qu’on avance !

Je regarde les Zigzaton qui semblent bien embêtés.

- Zigza… (On n’a aucune idée, on va se manger une sacrée humiliation…)
- Zigzaton ! (Les juges Medhyèna vont nous étaler si on trouve pas un truc à faire !)

Je regardais Colas qui haussa un sourcil.

- Skitty, non, tu restes là !
- Skitty Ski ! (Pichu, viens avec moi !)
- Pipipi ! (Ok maman !)

Pichu se déplaça et j’esquissai un pas vers les Zigzaton, quand Colas me rappela sans ménagement. Les Zigzaton s’enfuirent effrayés. Pichu s’arrêta en regardant Colas, tout comme Hélédelle et Gobou. Chamallot n’avait pas levé le nez.

- On se laisse pas distraire. C’est important d’arriver à ce concours dans les temps.

Pichu regarda les trois autres et retourna à son assiette. Une fois sûr que les Zigzaton étaient partis, Colas me libéra. Je le regardais, stupéfaite.

- Quoi ? Je te laisse pas partir comme ça, je ne sais pas où, alors qu’on a un impératif.
- Skitty Ski ! (Y’en a plein d’autres, des concours !)
- Tu feras pas comme Delcatty ! Je veux réussir mieux que maman encore. Et du coup je vous laisserais pas faire n’importe quoi !

Ok.
Bah super, bah…

On se regarde tous et on décide de manger…

Bah euh, on arrête le chapitre là, hein ?... voilà.