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Rainbow Rocket : The Musical de Corpus09



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Informations

» Auteur : Corpus09 - Voir le profil
» Créé le 04/07/2019 à 22:36
» Dernière mise à jour le 30/07/2019 à 21:23

» Mots-clés :   Alola   Fanfic collective   Organisation criminelle   Présence de personnages du jeu vidéo

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Notice d'utilisation
Une comédie musicale implique forcément des chansons. Après avoir envisagé momentanément d'écrire nos propres morceaux, il nous a semblé plus simple, à la fois pour nous et pour les lecteurs, de parodier des chansons existantes. Nous avons veillé à ce que les paroles soient en français, afin que nos reprises aient le maximum d'impact, mais également à ce que ces chansons soient relativement connues.

Néanmoins, pour celles et ceux qui n'auraient pas confiance en leur culture musicale, vous trouverez ici la liste des morceaux utilisés avec un lien Youtube et les paroles originales sous spoiler.

Chapitre 1 : Prince Ali, extrait de la bande originale du film Aladdin (1992), chanté par Richard Darbois dans la version française
Spoiler
Faites place au Prince Ali !
Quelle grâce, le Prince Ali !

Bande de veinards, dégagez le bazar
Et vous allez voir ce que vous allez voir
Venez applaudir, acclamer
La superstar
Fêtez ce grand jour
Clochettes et tambours
Venez adorer l'idole

Prince Ali ! Sa seigneurie !
Ali Ababwa
À genoux, prosternez-vous
Soyez ravis
Pas de panique, on se calme
Criez vive Ali Salaam
Venez voir le plus beau spectacle d'Arabie

Prince Ali
Plus fort que lui
Je n'en connais pas
Qui vous porte d'Abu Dhabi à bout de bras
Il a vaincu une armée
Tout seul avec son épée
La terreur des ennemis
C'est Prince Ali

Il a cent trois chameaux ou chamelles
(Ne sont-ils pas mignons, Simone ?)
Une caravane de paons qui se pavanent
(Tout à fait, Thierry, j'adore leurs plumes !)
Des gorilles qu'ils protègent de leurs ailes
Ce zoo est un souk
Corne de bouc, c'est une super ménagerie !

Prince Ali, oui c'est bien lui, Ali Ababwa
(Ah ça non, il n'est vraiment pas banal)
Quel physique ! C'est magnétique
(Super original, il est royal)
Il est charmant
(Toutes les femmes sont fanas de ce superman)
Il y a du monde au balcon
(C'est un battant, un guerrier, un vainqueur)
Moi j'ai du voile au menton
(Je crois bien qu'il m'a touchée en plein coeur)
Et tout le monde s'évanouit pour Prince Ali
(C'est fatal, je me sens mal Ali Ababwa)

Venez voir ses deux cents singes persans
(Ses singes persans, ses singes savants)
C'est payant ! Et pourtant c'est gratuit
(C'est un cador, un vrai trésor)
Serviteurs et esclaves travaillent pour lui
(Fiers de le servir)
C'est le plus grand, on lui obéit
Mais chacun donnerait sa vie pour Ali ! Vive Ali !

Prince Ali !
Oui, c'est bien lui ! Ali Ababwa
Est ici pour votre fille si jolie
Voilà pourquoi en cortège cet amoureux vous assiège
Avec trente éléphants qui jouent les acrobates
Des ours et puis des lions
Au son du clairon
Ses quarante fakirs, sa batterie de chefs
Ses oiseaux qui crient
Faites place au Prince Ali !


Chapitre 2 : Quand on arrive en ville, de la comédie musicale Starmania (1978), chantée par Daniel Balavoine
Spoiler
Quand tout le monde dort tranquille
Dans les banlieues-dortoir
C'est l'heure où les zonards descendent sur la ville
Qui est-ce qui viole les filles
Le soir dans les parkings
Qui met le feu aux buildings
C'est toujours les zonards
Alors c'est la panique sur les boulevards
Quand on arrive en ville

Quand on arrive en ville
Tout le monde change de trottoir
On a pas l'air virils
Mais on fait peur à voir
Des gars qui se maquillent
Ça fait rire les passants
Mais quand ils voient du sang
Sur nos lames de rasoir
Ça fait comme un éclair dans le brouillard
Quand on arrive en ville

Nous tout ce qu'on veut c'est être heureux
Être heureux avant être vieux
On n'a pas le temps d'attendre d'avoir trente ans
Nous tout ce qu'on veut c'est être heureux
Être heureux avant être vieux
On prend tout ce qu'on veux mais en attendant

Quand on arrive en ville
On arrive de nulle part
On vit sans domicile
On dort dans des hangars
Le jour on est tranquille
On passe incognito
Le soir on change de peau
Et on frappe au hasard
Alors préparez-vous pour la bagarre
Quand on arrive en ville

Quand la ville souterraine
Est plongée dans le noir
Les gens qui s'y promènent ressortent sur des brancards
On agit sans mobile
Ça vous paraît bizarre
C'est peut-être qu'on est débile
C'est peut-être par désespoir
Du moins c'est ce que disent les journaux du soir
Quand on arrive en ville

Nous tout ce qu'on veut, c'est être heureux
Être heureux avant d'être vieux
On a pas le temps d'attendre d'avoir trente ans
Nous tout ce qu'on veut, c'est être heureux
Être heureux avant d'être vieux
Nous on prend tout ce qu'on peut en attendant

Quand viendra l'an 2000 on aura quarante ans
Si on vit pas maintenant, demain il sera trop tard
Qu'est-ce qu'on va faire ce soir
On va peut-être tout casser
Si vous allez danser ne rentrez pas trop tard
De peur, qu'on égratigne vos Jaguars
Préparez-vous pour la bagarre
C'est la panique sur les boulevards
Quand on arrive en ville


Chapitre 3 : Tout va très bien Madame la Marquise, de Ray Ventura (1935)
Spoiler
Allô, allô James !
Quelles nouvelles ?
Absente depuis quinze jours,
Au bout du fil
Je vous appelle ;
Que trouverai-je à mon retour ?

Tout va très bien, Madame la Marquise,
Tout va très bien, tout va très bien.
Pourtant, il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien :
Un incident, une bêtise,
La mort de votre jument grise,
Mais, à part ça, Madame la Marquise
Tout va très bien, tout va très bien.

Allô, allô James !
Quelles nouvelles ?
Ma jument gris' morte aujourd'hui !
Expliquez-moi
Valet fidèle,
Comment cela s'est-il produit ?

Cela n'est rien, Madame la Marquise,
Cela n'est rien, tout va très bien.
Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien :
Elle a péri
Dans l'incendie
Qui détruisit vos écuries.
Mais, à part ça, Madame la Marquise
Tout va très bien, tout va très bien.

Allô, allô James !
Quelles nouvelles ?
Mes écuries ont donc brûlé ?
Expliquez-moi
Valet modèle,
Comment cela s'est-il passé ?

Cela n'est rien, Madame la Marquise,
Cela n'est rien, tout va très bien.
Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien :
Si l'écurie brûla, Madame,
C'est qu'le château était en flammes.
Mais, à part ça, Madame la Marquise
Tout va très bien, tout va très bien.

Allô, allô James !
Quelles nouvelles ?
Notre château est donc détruit !
Expliquez-moi
Car je chancelle
Comment cela s'est-il produit ?

Eh bien ! Voila, Madame la Marquise,
Apprenant qu'il était ruiné,
A peine fut-il rev'nu de sa surprise
Que M'sieur l'Marquis s'est suicidé,
Et c'est en ramassant la pelle
Qu'il renversa toutes les chandelles,
Mettant le feu à tout l'château
Qui s'consuma de bas en haut ;
Le vent soufflant sur l'incendie,
Le propagea sur l'écurie,
Et c'est ainsi qu'en un moment
On vit périr votre jument !
Mais, à part ça, Madame la Marquise,
Tout va très bien, tout va très bien.


Chapitre 4 : Libérée, délivrée, extrait de la bande originale de La Reine des Neiges (2013), chanté par Anaïs Delva en version française
Spoiler
L'hiver s'installe doucement dans la nuit
La neige est reine à son tour
Un royaume de solitude
Ma place est là pour toujours
Le vent qui hurle en moi
Ne pense plus à demain
Il est bien trop fort
J'ai lutté, en vain

Cache tes pouvoirs, n'en parle pas
Fais attention, le secret survivra
Pas d'états d'âme, pas de tourments
De sentiments

Libérée, délivrée
Je ne mentirai plus jamais
Libérée, délivrée
C'est décidé, je m'en vais
J’ai laissé mon enfance en été
Perdue dans l’hiver
Le froid est pour moi le prix de la liberté

Quand on prend de la hauteur
Tout semble insignifiant
La tristesse, l'angoisse et la peur
M'ont quittée depuis longtemps
Je veux voir ce que je peux faire
De cette magie pleine de mystère
Le Bien le Mal je dis tant pis
Tant pis

Libérée, délivrée
Les étoiles me tendent les bras
Libérée, délivrée
Non je ne pleure pas
Me voilà
Oui, je suis là
Perdue dans l’hiver

Mon pouvoir vient du ciel et envahit l’espace
Mon âme s’exprime den dessinant et sculptant dans la glace
Et les pensées sont des fleurs de cristal gelées
Je ne reviendrai pas
Le passé est passé

Libérée, délivrée
Désormais plus rien ne m’arrête
Libérée, délivrée
Plus de princesse parfaite
Je suis là, comme je l’ai rêvé
Perdue dans l’hiver
Le froid est pour moi le prix de la liberté.


Chapitre 5 : L'opportuniste, de Jacques Dutronc (1969)
Spoiler
Je suis pour le communisme
Je suis pour le socialisme
Et pour le capitalisme
Parce que je suis opportuniste

Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu'un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté

Je n'ai pas peur des profiteurs
Ni même des agitateurs
J'fais confiance aux électeurs
Et j'en profite pour faire mon beurre

Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu'un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté

Je suis de tous les partis
Je suis de toutes les party
Je suis de toutes les coteries
Je suis le roi des convertis

Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu'un seul geste
Celui de retourner ma veste, celui de retourner ma veste
Toujours du bon côté

Je crie vive la révolution
Je crie vive les institutions
Je crie vive les manifestations
Je crie vive la collaboration

Non, jamais je ne conteste
Ni revendique ni ne proteste
Je ne sais faire qu'un seul geste
Celui de retourner ma veste
Toujours du bon côté

Je l'ai tellement retournée
Qu'elle craque de tous côtés
À la prochaine révolution
Je retourne mon pantalon


Chapitre 6 : J'ai rêvé qu'on pouvait s'aimer, de Mylène Farmer (1995)
Spoiler
D'avoir mis son âme dans tes mains
Tu l'as froissée comme un chagrin
Et d'avoir condamné vos différences
Nous ne marcherons plus ensemble

Sa vie ne bat plus que d'une aile
Dansent les flammes, les bras se lèvent
Là où il va il fait un froid mortel
Si l'homme ne change de ciel pourtant, j'ai rêvé

J'ai rêvé qu'on pouvait s'aimer
Au souffle du vent
S'élevait l'âme, l'humanité
Son manteau de sang
J'irai cracher sur vos tombeaux
N'est pas le vrai, n'est pas le beau
J'ai rêvé qu'on pouvait s'aimer

À quoi bon abattre des murs
Pour y dresser des sépultures
À force d'ignorer la tolérance
Nous ne marcherons plus ensemble

Les anges sont las de nous veiller
Nous laissent comme un monde avorté
Suspendu pour l'éternité
Le monde comme une pendule
Qui s'est arrêtée

J'ai rêvé qu'on pouvait s'aimer
Au souffle du vent
S'élevait l'âme, l'humanité
Son manteau de sang
J'irai cracher sur vos tombeaux
N'est pas le vrai, n'est pas le beau
J'ai rêvé qu'on pouvait s'aimer

J'ai rêvé qu'on pouvait s'aimer
Au souffle du vent
S'élevait l'âme, l'humanité
Son manteau de sang
J'irai cracher sur vos tombeaux
N'est pas le vrai, n'est pas le beau
J'ai rêvé qu'on pouvait s'aimer

J'ai rêvé qu'on pouvait s'aimer
Au souffle du vent
S'élevait l'âme, l'humanité
Son manteau de sang
J'irai cracher sur vos tombeaux
N'est pas le vrai, n'est pas le beau
J'ai rêvé qu'on pouvait s'aimer
J'ai rêvé qu'on pouvait s'aimer
J'avais rêvé du mot aimer


Chapitre 7 & 9 : Theme Pokémon, premier générique du dessin animé Pokémon (1999), chanté par Jean Marc Anthony Kabeya en version française
Spoiler
Un jour je serai le meilleur Dresseur
Je me battrai sans répit
Je ferai tout pour être vainqueur
Et gagner les défis

Je parcourrai la terre entière
Traquant avec espoir
Les Pokémon et leurs mystères
Le secret de leurs pouvoirs

Pokémon ! Attrapez-les tous (C'est notre histoire)
Ensemble pour la victoire ! Pokémon !
Rien ne nous arrêtera
Notre amitié triomphera !

Pokémon ! Attrapez-les tous (Même à notre âge)
Un voyage d'apprentissage
Ça demande du courage
Pokémon ! Attrapez-les tous, attrapez-les tous ! Pokémon ! (Yeah !)

Rien ni personne sur mon chemin
Ne pourra me briser
Car pour accomplir mon destin
Je suis déterminé

Quand il faudra passer à l'action
Mes amis seront là
Et tous ensemble nous gagnerons
Le dernier des combats !

Pokémon ! Attrapez-les tous (C'est notre histoire)
Ensemble pour la victoire ! Pokémon !
Rien ne nous arrêtera
Notre amitié triomphera !

Pokémon ! Attrapez-les tous (Même à notre âge)
Un voyage d'apprentissage
Ça demande du courage
Pokémon ! Attrapez-les tous...
Attrapez-les tous !
Attrapez-les tous ! (Yeah !)

Pokémon ! Attrapez-les tous [C'est notre histoire]
Ensemble pour la victoire ! Pokémon !
Rien ne nous arrêtera
Notre amitié triomphera !

Pokémon ! Attrapez-les tous (Même à notre âge)
Un voyage d'apprentissage
Ça demande du courage
Pokémon !


Chapitre 8 : À ma place, d'Axel Bauer et Zazie (2003)
Spoiler
Serait-elle à ma place
Plus forte qu'un homme
Au bout de ces impasses
Où elle m'abandonne
Vivre l'enfer
Mourir au combat
Faut-il pour lui plaire
Aller jusque là

Se peut-il que j'y parvienne
Se peut-il qu'on nous pardonne
Se peut-il qu'on nous aime
Pour ce que nous sommes

Se met-il à ma place quelquefois
Quand mes ailes se froissent
Et mes îles se noient
Je plie sous le poids
Plie sous le poids
De cette moitié de femme
Qu'il veut que je sois

Je veux bien faire la belle
Mais pas dormir au bois
Je veux bien être reine
Mais pas l'ombre du roi

Faut-il que je cède
Faut-il que je saigne
Pour qu'il m'aime aussi
Pour ce que je suis

Pourrait-il faire en sorte
______ Ferait-elle pour moi
D'ouvrir un peu la porte
______ Ne serait-ce qu'un pas
Pourrait-il faire encore
______ Encore un effort
Un geste, un pas vers moi
______ Un pas vers moi

Je n'attends pas de toi que tu sois la même
Je n'attends pas de toi que tu me comprennes
Mais seulement que tu m'aimes
Pour ce que je suis

Se met-elle à ma place quelquefois
Que faut-il que je fasse pour qu'elle me voie
Vivre l'enfer
Mourir au combat
Veux-tu faire de moi ce que je ne suis pas

Je veux bien tenter l'effort, te regarder en face
Mais le silence est mort et le tien me glace
Mon âme sœur cherche l'erreur
Plus mon sang se vide et plus tu as peur

Faut-il que je t'apprenne
______ Je ne te demande rien
Les eaux troubles où je traîne
______ Où tu vas d'où tu viens
Faut-il vraiment que tu saches
______ Tout ce que tu caches
Tout au fond de moi
______ Au fond de toi

Je n'attends pas de toi que tu sois la même
Je n'attends pas de toi que tu me comprennes
Mais seulement que tu m'aimes
Seulement que tu m'aimes
Pour ce que je suis

Quand je doute, quand je tremble
Et quand la route est trop longue
Quand parfois je ne suis pas
Ce que tu attends de moi
Que veux-tu qu'on y fasse ?
Qu'aurais-tu fait à ma place ?


Chapitre 10 : Antisocial, de Trust (1980)
Spoiler
Tu bosses toute ta vie pour payer ta pierre tombale
Tu masques ton visage en lisant ton journal
Tu marches tel un robot dans les couloirs du métro
Les gens ne te touchent pas, il faut faire le premier pas
Tu voudrais dialoguer sans renvoyer la balle
Impossible d'avancer sans ton gilet pare-balle
Tu voudrais donner des yeux à la justice
Impossible de violer cette femme pleine de vices

Antisocial, tu perds ton sang-froid
Repense à toutes ces années de service
Antisocial, bientôt les années de sévices
Enfin le temps perdu qu'on ne rattrape plus

Écraser les gens est devenu ton passe-temps
En les éclaboussant, tu deviens gênant
Dans ton désespoir, il reste un peu d'espoir
Celui de voir les gens sans fard et moins bâtards
Mais cesse de faire le point, serre plutôt les poings
Bouge de ta retraite, ta conduite est trop parfaite
Relève la gueule, je suis là, t'es pas seul
Ceux qui t'enviaient, aujourd'hui te jugeraient

Tu bosses toute ta vie pour payer ta pierre tombale
Tu masques ton visage en lisant ton journal
Tu marches tel un robot dans les couloirs du métro
Les gens ne te touchent pas, il faut faire le premier pas
Tu voudrais dialoguer sans renvoyer la balle
Impossible d'avancer sans ton gilet pare-balle
Tu voudrais donner des yeux à la justice
Impossible de violer cette femme pleine de vices
Antisocial, antisocial, antisocial, antisocial


Chapitre 11 : Marche à l'ombre, de Renaud (1980)
Spoiler
Quand l'baba cool cradoque
Est sorti d'son bus Volkswagen
Qu'il avait garé comme une loque
Devant mon rad'
J'ai dit à Bob qu'était au flipp'
« Viens voir le mariole qui s'ramène
Vise la dégaine
Quelle rigolade »
Patchoulli patogasses
Le Guide du Routard dans la poche
Aré Krishna à mort
Cheveux au henné
Oreilles percées
Tu vas voir qu'à tous les coups
Y va nous taper cent balles
Pour s'barrer à Khatmandou
Ou au Népal
Avant qu'il ait pu dire un mot
J'ai chopé l'mec par le paletot

Et j'lui ai dit
« Toi tu m'fous les glandes
Pis t'as rien à foutre dans mon monde
Arrache-toi d'là t'es pas d'ma bande
Casse-toi tu pues
Et marche à l'ombre »

Une p'tite bourgeoise bêcheuse
Maquillée comme un carré d'as
A débarqué dans mon gastos
Un peu plus tard
J'ai dit à Bob qu'était au flipp'
« Reluque la tronche à la pouffiasse
Vises la culasse
Et les nibards »
Collants léopards homologués chez SPA
Monoï et Challimard
Futal en skaï comme Travolta
Qu'est ce qu'elle vient nous frimer la tête
Non mais elle s’croit au Palace
J'peux pas sacquer les starlettes
Ni les blondasses
Avant qu'elle ait bu son cognac
J'l'ai chopée par le colback

Et j'lui ai dit
« Toi tu m'fous les glandes
Pis t'as rien à foutre dans mon monde
Arrache-toi d'là t'es pas d'ma bande
Casse-toi tu pues
Et marche à l'ombre »

Un p'tit Rocky bargeo
Le genre qui s'est gouré d'trottoir
Est v'nu jouer les Marlon Brando
Dans mon saloon
J'ai dit à Bob qu'avait fait tilt
« Arrête j'ai peur c'est un blouson noir
J'veux pas d'histoires
Avec ce clown »
Derrière ses pauvr' Rayban
J'vois pas ses yeux
Et ça m'énerve
Si ça s'trouve il m’regarde
Faut qu'il arrête sinon j'le crève
Non mais qu'est ce que c'est qu'ce mec
Qui vient user mon comptoir
L'a qu'à r'tourner chez les Grecs
Se faire voir
Avant qu'il ait bu son viandox
J'l'ai chopé contre l'juke-box

Et j'lui ai dit
« Toi tu m'fous les glandes
Pis t'as rien à foutre dans mon monde
Arrache-toi d'là t'es pas d' ma bande
Casse-toi tu pues
Et marche à l'ombre »

Pis j'me suis fait un punk
Qu'avait pas oublié d'être moche
Et un intellectuel en Loden genre Nouvel Obs'
Quand Bob a massacré l'flipper
On n'avait plus une tune en poche
J'ai réfléchi
Et j'me suis dit
« C'est vrai que j'suis épais
Comme un sandwich SNCF
Et qu'demain j'peux tomber
Sur un balaise qui m'casse la tête
Si c'mec-là me fait la peau
Et que j'crève la gueule sur l'comptoir
Si la mort me paye l'apéro
D'un air vicelard
Avant qu'elle m'emmène voir là-haut
Si y'a du monde dans les bistrots

J'lui dirai
« Toi tu m'fous les glandes
Pis t'as rien à foutre dans mon monde
Arraches-toi d'là t'es pas d' ma bande
Casse-toi tu pues
Et marche à l'ombre »


Chapitre 12 : Six pieds sous terre, de la comédie musicale Mozart l'Opéra Rock (2009), chantée par Mélissa Mars et Claire Pérot
Spoiler
Mais pourquoi s'en faire
Demain nos guerres
Voleront en l'air
Six pieds sous terre

En attendant tu m'exaspères
Petite garce sous tes grands airs
(Na na na na na)

T'es bonne à vivre avec les sœurs
Regarde la gueule de ton bonheur
(Na na na na na)

Mais pourquoi s'en faire
Nos petites guerres
Voleront en l'air
Six pieds sous terre

Tu triche avec les sentiments
Mais c'est a toi-même que tu mens
(Na na na na na)

Avec ta morale de bigote
Tu prend ton pied quand tu tricotes
(Na na na na na)

Mai pourquoi s'en faire
Nos petites guerres
Voleront en l'air
Six pieds sous terre

Le temps passe
Devant nous l'impasse
Avant le passage
Sachons être sages
Je sais la faiblesse
De mes mots qui blessent
Je m'en veux tant

Le temps court
Sans aucun recours
Mes peurs m'encouragent
À te mordre de rage
Un dernier reproche
Et le mur se rapproche
Je m'en veux autant

T'en as usé des miroirs
Tu te maquilles trop pour te voir
(Na na na na na)

Toi dans ta glace tu n'es personne
Juste le reflet d'une petite conne
(Na na na na na)

Mais pourquoi s'en faire
nos petites guerres
Voleront en l'air
Six pieds sous terre

Mais pourquoi s'en faire
Nos petites guerres
Voleront en l'air
Six pieds sous terre

Na na na na na !


Chapitre 13 : Soyez prêtes, extrait de la bande originale du film Le Roi Lion (1994), chantée par Jean Piat en version française
Spoiler
D'accord, vos pouvoirs de réflexion
Volent plus bas qu'un derrière de cochon
Mais bêtes comme vous êtes, faites attention
Rebelle et lion font rébellion

Je vois à vos yeux sans expression
Qu'il faut que j'éclaire vos lanternes
Nous parlons de roi, de succession
Vous êtes toutes impliquées dans l'affaire

Soyez prêtes pour la chance de votre vie
Car enfin va venir le grand jour
Nos ennuis sont finis
Nous sortons de la nuit

Et qu'est-ce qu'on doit faire ?

M'écouter et vous taire
Faites-moi confiance
Votre récompense vous l'aurez
Quand viendra ce beau jour
Quand la gloire couronnera ma tête
Soyez prêtes!

Ouais! Soyons prêtes. Nous sommes toutes prêtes ! Pour quoi ?

Pour la mort du roi

Il est malade ?

Non, imbécile! Nous allons le tuer. Et Simba aussi

Bonne idée! On vivra sans roi !
Sans roi ! Sans roi ! La la la la la!

Idiotes ! Il y aura un roi !

Hé, mais t'avais dit que...

Je serai le roi ! Suivez-moi, et vous n'aurez plus jamais faim !

Ouais, youpi ! Longue vie au roi ! Longue vie au roi ! Longue vie au roi !

Quelle joie d'être bientôt pour les sujets
De notre nouveau roi adoré

Bien sûr, en revanche, j'ose espérer
Que vous exécuterez mes ordres
J'assure un futur plein de captures
Puisque je suis roi des chasseurs
Par contre, sans moi, je vous l'assure
Vous mourrez de faim pour la vie !

Soyez prêtes pour le coup le plus génial
Soyez prêtes pour le plus beau scandale (Oooooo, la-la-la !)
Je dis compromission
Je dis conspiration
Je crie humiliation
Trois mots qui me feront
Un roi incontesté (Aaaaaaah !)
Respecté, salué (Aaaaaaah !)
Le seul dieu vivant qu'on acclame (Aaaaaaah !)
Votre roi vous invite à la fête
Soyez prêtes !

Notre roi nous invite à la fête
Soyons prêtes !
Soyez prêtes !


Chapitre 14 : Ma liberté de penser, de Florent Pagny (2003)
Spoiler
Quitte à tout prendre, prenez mes gosses et la télé
Ma brosse à dents, mon revolver, la voiture ça c'est déjà fait
Avec les interdits bancaires
Prenez ma femme, le canapé
Le micro-ondes, le frigidaire
Et même jusqu'à ma vie privée
De toute façon à découvert

Je peux bien vendre mon âme au Diable
Avec lui, on peut s'arranger
Puisqu'ici tout est négociable, mais vous n'aurez pas
Ma liberté de penser
Prenez mon lit, les disques d'or, ma bonne humeur
Les p'tites cuillères, tout c'qu'à vos yeux a d'la valeur
Et dont je n'ai plus rien à faire
Quitte à tout prendre, n'oubliez pas
Le shit planqué sous l'étagère
Tout c'qui est beau et compte pour moi
J'préfère qu'ça parte à l'Abbé Pierre

J'peux donner mon corps à la science
S'il y a quelque chose à prélever
Et que ça vous donne bonne conscience mais vous n'aurez pas
Ma liberté de penser
Ma liberté de penser
(Hey !)

J'peux vider mes poches sur la table
Ça fait longtemps qu'elles sont trouées
Baisser mon froc, j'en suis capable mais vous n'aurez pas
Ma liberté de penser

Quitte à tout prendre, et tout solder
Pour que vos p'tites affaires s'arrangent
J'prends juste mon pyjama rayé, j'vous fais cadeau des oranges
Vous pouvez bien même tout garder, j'emporterai rien en enfer,
Quitte à tout prendre, j'préfère y aller
Si l'paradis vous est offert
(Hey !)

Je peux bien vendre mon âme au Diable
Avec lui, on peut s'arranger
Puisqu'ici tout est négociable mais vous n'aurez pas
Non vous n'aurez pas
Ma liberté de penser
Ma liberté de penser


Chapitre 15 : La bombe humaine, de Téléphone (1979)
Spoiler
Je veux vous parler de l'arme de demain
Enfantée du monde, elle en sera la fin
Je veux vous parler de moi
De vous
Je vois à l'intérieur des images, des couleurs
Qui ne sont pas à moi, qui parfois me font peur
Sensations, qui peuvent me rendre fou

Nos sens sont nos films
Nos pauvres marionnettes
Nos sens sont les chemins
Qui mènent droit à nos têtes

La Bombe Humaine
Tu la tiens dans ta main
Tu as l'détonateur
Juste à côté du cœur
La Bombe Humaine
C'est toi elle t'appartient
Si tu laisses quelqu'un
Prendre en main ton destin
C'est la fin.... hmm la fin
hmm la fin, hmm la fin

Mon père ne dort plus
Sans prendre ses calmants
Maman ne travaille plus
Sans ses excitants
Quelqu'un leur vend
De quoi tenir le cou-ou-ou-ou-oup

Je suis un électron
Bombardé de protons
Le rythme de la ville
C'est ça mon vrai patron
Je suis chargé... d'électricité

Si par malheur
Au cœur
De l'accélérateur
J'rencontre une particule
Qui mène aux allumeurs

Hmm non, faudrait pas que j'me laisse aller
Faudrait pas que j'me laisse aller
Faudrait pas que j'me laisse aller
Faudrait pas que j'me laisse aller
Oh, faudrait pas que j'me laisse aller
Faudrait pas que j'me laisse aller
Faudrait pas que j'me laisse aller

La Bombe Humaine
C'est l'arme de demain
Enfantée du monde
Elle en sera la fin
La Bombe Humaine
C'est toi elle t'appartient
Si tu laisses quelqu'un
Prendre en main ton destin
C'est la fin

La Bombe Humaine
Tu la tiens dans ta main
Tu as l'détonateur
Juste à côté du coeur
La Bombe Humaine
C'est toi elle t'appartient
Si tu laisses quelqu'un
Prendre ce qui te tient
C'est la fin


Chapitre 16 : Le lion est mort ce soir, reprise française de Mbube (1939), chantée par Pow Wow
Spoiler
Wé-a, wé-a
Wé-a, wé-a
Wé-a, wé-a
Wé-a, wé-a

Dans la jungle, terrible jungle
Le lion est mort ce soir
Et les hommes tranquilles s'endorment
Le lion est mort ce soir

A-wimboé, a-wimboé, a-wimboé, a-wimboé
A-wimboé, a-wimboé, a-wimboé
A-wimboé, a-wimboé, a-wimboé, a-wimboé
A-wimboé, a-wimboé, a-wimboé

Et les sages dans le village
Le lion est mort ce soir
Plus de rage plus de carnage
Le lion est mort ce soir

A-wimboé, a-wimboé, a-wimboé, a-wimboé
A-wimboé, a-wimboé, a-wimboé
A-wimboé, a-wimboé, a-wimboé, a-wimboé
A-wimboé, a-wimboé, a-wimboé

L'indomptable, le redoutable
Le lion est mort ce soir
Viens ma belle, viens ma gazelle
Le lion est mort ce soir

A-wimboé, a-wimboé, a-wimboé, a-wimboé
A-wimboé, a-wimboé, a-wimboé
A-wimboé, a-wimboé, a-wimboé, a-wimboé
A-wimboé, a-wimboé, a-wimboé

Dans la jungle, terrible jungle
Le lion est mort ce soir

A-wimboé, a-wimboé, a-wimboé, a-wimboé
A-wimboé, a-wimboé, a-wimboé
A-wimboé, a-wimboé, a-wimboé, a-wimboé
A-wimboé, a-wimboé, a-wimboé
A-wimboé, a-wimboé, a-wimboé, a-wimboé
A-wimboé, a-wimboé, a-wimboé
A-wimboé, a-wimboé, a-wimboé, a-wimboé
A-wimboé, a-wimboé, a-wimboé


Chapitre 17 : Dis-moi que l'amour de s'arrête pas, de Marc Lavoine et Bambou (2003)
Spoiler
Parle-moi des simples choses
Emmène-moi à l'opéra
Offre-moi des roses et des camélias

Parle-moi des jolies choses
Des cahiers du cinéma
Et des questions qu'on se pose dès les premiers pas

Parle-moi des mirabelles
Et d'un violon sur le toit
Donne-moi des ailes et du chocolat

Parle-moi du bleu du ciel
Dans un restaurant chinois
Offre-moi du miel du bout de tes doigts

Parle-moi de tes silences
Avec ta bouche et tes bras
Entre dans la danse et danse avec moi

Parle-moi de ces distances
Qui ne nous séparent pas
Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas

Parle-moi des simples choses
Emmène-moi à l'opéra
Offre-moi des roses et des camélias

Parle-moi des jolies choses
Des cahiers du cinéma
Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas
Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas
Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas
Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas
Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas
Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas
Dis-moi que l'amour ne s'arrête pas


Bon spectacle !
(Vous verrez sans doute un fantôme parmi les auteurs de cette fanfic, mais ne vous inquiétez pas, il est retourné à son tombeau juste après ça.)