Épilogue: Direction l'académie!
Arg ! Je n’arriverais jamais à être prête à temps !
Je n’arrêtais pas de me lamenter tandis que j’essayais d’arranger mes mèches rebelles. Je voulais faire bonne impression en ce jour de rentrée.
Il s’était vraiment passé énormément de choses en 1 an. La chose la plus importante fut mon Tour des Iles. Ça avait été une expérience très enrichissante. Mon équipe s’était agrandie. Je m’étais améliorée en combat. Et enfin, j’avais découvert la région d’Alola dans ces moindres recoins.
Mais je n’avais pas revu Margie. Après notre rencontre, elle était devenue membre du conseil 4 de la toute récente Ligue Pokémon. Par ailleurs, cela fichait pas mal de raffut autour de la maison. Mes parents songeaient de nouveau à déménager. Cela permettrait de se rapprocher du travail de ma mère.
L’Ectoplasma avait finalement rejoint l’équipe de Margie. Même si ça ne s’était pas fait sans mal. Tout ça, je le savais grâce à ma mère. Car il se trouvait que Margie était une habituée de la bibliothèque.
En tout cas, j’espérais ne rien oublier d’important dans ma valise. J’avais décidé de m’inscrire à l’internat car je n’habitais pas tout près de l’académie. C’était un privilège accordé aux élèves qui n’habitaient pas sur l'île de Poni.
J’étais un peu stressée à cette idée. Soudain, ma mère cria à travers la maison :
« - Nelly ! Ton frère au téléphone, vite ! »
Matis ? Il n’appelait jamais pourtant…
Bon je n’allais le faire attendre. Je dévalai donc les escaliers pour arriver en face de l’écran :
« - ‘Lut ! Me lança-t-il nonchalamment.
- Salut ».
Je ne savais pas trop quoi lui dire,en fait. Ça faisait si longtemps que l’on ne s’était pas vu et parlé. Avec le temps, je m’étais habituée à ça. Alors, le voir maintenant, en cette journée si spéciale, ça me faisait…vraiment bizarre :
« - Alors comme ça c’est le jour J ? Me demanda Matis.
- Ouaip’.
- Tu n’es pas très bavarde !
- Tu ne l’as jamais vraiment été non plus.
- Haha, je reconnais bien ta repartie. Cette repartie que tu n’as qu’avec moi d’ailleurs »
Il avait raison. Je n’avais pas de répartie avec les autres :
« - Je suis désolée de ne pas appeler souvent. Je l’ai fait l’année dernière, mais tu étais sur les routes.
- Je sais, les parents me l’ont dit. Répondis-je.
- Je comprends que tu sois fâché contre moi, j’ai un peu abusé….
- Non c’est bon. Mais c’est vrai qu’à certains moments, j’avais besoin de mon grand frère. Même si j’étais trop fière pour réellement l’admettre. Expliquai-je.
- N’oublie pas qu’il n’y a aucune honte à demander de l’aide.
- Ne me donne pas des conseils que tu n’es pas capable d’appliquer !
- Ouch, tu ne me ménages pas petite sœur ! Si tu continues, je ne te rappelle plus jamais. Plaisanta-t-il.
- Ne dis pas de telles paroles, même pour rigoler Matis…
- Excuse-moi, décidément l’humour et moi ça fait deux. Assez parlé du passé ! Laisse-moi deviner….je parie que tu as fait un discours de présentation !
- Que…Comment tu sais ça, toi ?
- Tu es trop prévisible, petite sœur !
- Pff…Bon puisque tu m’en parles. Je vais te le réciter…. ».
Je me suis raclé la gorge, avant de me lancer :
« - Commençons par les présentations d’usages, je m’appelle …
- C’est naze ! Se moqua-t-il.
- Tu n’es vraiment pas un gentil grand frère ! Criai-je un peu susceptible.
- Oui oui, je suis un horrible Grand frère ! Giratina en personne. Rigola-t-il. »
Je soupirais en me disant que son voyage ne l’avait pas rendue plus mature pour autant :
« - Blague à part, je suis certain que ton discours est très bien, que tu l’as récité pendant des heures et que tu le connais par cœur. Tout se passera bien, alors ne te prends pas trop la tête. Et encore une chose !
- Hum ?
- Je suis fière de toi petite sœur.
- Merci ….
- Je suis désolée, mais je vais devoir raccrocher, je te promets de revenir bientôt à la maison. À plus tard !
- À plus tard… »
Il avait raccroché. J’étais à la fois triste, mais par-dessus tout libéré d’un autre poids qui me pesait depuis un moment. Je regardais la pendule dans le salon. Il fallait que je parte, où j’allais être en retard.
Après avoir dit « Au revoir » à mes parents, je suis sorti de la maison avec l’ensemble de mes affaires.
J’avais un bon pressentiment pour le futur. Oui, mes futures années à l’académie promettaient d’être une véritable aventure.