Pikachu
Pokébip Pokédex Espace Membre
Inscription

Les Promesses des Îles [CONCOURS USUL 2017] de Fantomega



Retour à la liste des chapitres

Informations

» Auteur : Fantomega - Voir le profil
» Créé le 30/10/2017 à 22:50
» Dernière mise à jour le 31/10/2017 à 00:04

» Mots-clés :   Action   Alola   Kanto   Organisation criminelle   Présence de personnages du jeu vidéo

Si vous trouvez un contenu choquant cliquez ici :


Largeur      
Chapitre 4 : La Domination
Le lendemain soir j’attendais paisiblement assis sur un banc en train d’admirer mon œuvre, ce Dôme me rapportait tellement d’argent avec ses billets en vente, ses combats, ses vols et ses recels de Pokémon me remplissaient les poches. Les affaires allaient au mieux et en voyant arriver l’infirmière Joëlle chargée de ses dossiers, mes affaires tendaient vers la perfection.

L’infirmière me tendit ses dossiers, je les ouvris, ils contenaient un tas d’examens médicaux sur Gardevoir, des termes incompréhensibles pour moi. La masse de dossier était importante, je les inspectai rapidement. Tout semblait sérieux, je leur remis le dossier sur le dresseur de Gardevoir. Joëlle s’étonna :

« Alors il s’agit d’Apoxyne, sa dresseuse n’est pas du genre à chercher les ennuis ? Elle se trouve à Kokohio… mais c’est la ville d’où une de mes collègues a été chassée et son Centre saccagé ?
- À vous de voir si cette ville et cette dresseuse sont ce qu’il y a de mieux pour Gardevoir. »

Joëlle s’était fait piéger en voulant aider ce Pokémon dont elle ne connaissait rien. Gardevoir appartenait à une jeune racaille d’Ula-Ula du nom d’Apoxyne. Je ne savais pas comment une gamine dans ce genre avait pu garder aussi longtemps son Pokémon. Mon marchand préféré le lui avait subtilisé avec un lot d’autres Pokémon dans Kokohio. Cette ville était ruinée par des criminels désorganisés, imbus de leur personne et passant leur temps à se battre avec à côté une police complétement débordée. Il y avait une méthode de perpétrer ses crimes mais si ce n’était pas avec un minimum de style et de discrétion, on allait créer l’anarchie et une jungle incontrôlable.

Quelques jours plus tard, mes contacts à Kokohio aperçurent l’infirmière Joëlle et Gardevoir près de la ville chaotique. L’un des policiers était en train de discuter avec l’infirmière Joëlle visiblement. Il leur avait déconseillé d’entrer dans la ville connue pour son extrême dangerosité. Il avait du sans doute aussi leur parler d’Apoxyne et de son grand manque de sérieux et d’affection dans le traitement de ses propres Pokémon. Joëlle avait alors fait demi-tour après cette rencontre et c’était ce qu’elle avait de mieux à faire.

Un peu plus tard, j’ai entendu dire que Joëlle avait adopté Gardevoir. Elles prodiguaient ensemble des soins au Centre Pokémon grâce à la télépathie de ce Pokémon. Ce n’était pas plus mal.

Je commençais les introspections sur la côte au Sud du Dôme Royal avec l’aide d’un Ingénieur en urbanisme qui me devait pas mal de services grâce aux permis de construire qu’il a pu superviser par mon soutien autour du Dôme :

« - Que pensez-vous de cette côte Monsieur Séquoia ?
- C’est assez sauvage d’Akala, que comptez-vous y faire ?
- Le plus bel hôtel de la région, un complexe qui en mette plein la vue, avec une plage immense.
- Le sol a l’air assez solide ici pour l’implantation d’un bâtiment par contre de gros travaux de terrassement seront nécessaires pour créer la plage et amener le sable, sans parler de l’entretien que cela impliquera.
- Gérer les travaux, vous avez mes plans, je m’occupe de la main d’œuvre et des fonds nécessaires. »

Au début l’office du tourisme était contre raser une nouvelle réserve naturelle pour un hôtel de gens fortunés. Quelques pépites d’or dans leurs poches étaient nécessaires, l’aspect touristique reprenait le dessus sur les intérêts pseudo écologiques et puis une partie de la plage allait être réservée aux Pokémon.

Le chantier démarra rapidement sous la protestation de quelques autochtones mais petit à petit les gens comprirent que je faisais ça dans leur intérêt. Les habitants d’Alola n’auraient jamais les moyens de loger dans le Club que j’allais construire. Ils avaient cependant les compétences pour y travailler eux ou leurs enfants. Des altercations étaient inévitables alors que les habitants d’Akala devraient être honorés d’avoir mon Club sur leur île.

Dans l’une des réunions de chantier, j’eus un dialogue des plus intéressant avec l’un de mes associé originaire de l’île :

« - Boss, votre complexe hôtelier, ou Club si vous préférez, vous compter l’appelé seulement Club ? Sans rien d’autres derrière ?
- Je vois où vous voulez en venir et vous avez raison, il manque quelque chose.
- Vous ne pourriez pas l’appeler le Club du Boss ou alors on y liant votre prénom ?
- Sache que je tiens à rester dans l’ombre de ce Club, l’objectif de ce complexe hôtelier comme tu viens de l’appeler, est que chaque client soit honoré d’y entrer. Vous comprenez où je veux en venir ?
- Oui.
- Comment se dit l’adjectif honoré dans votre langue ancestrale ?
- Hano-Hano.
- Eh bien, va pour le Club Hano-Hano. »

Tous furent enthousiasmés par ce nom jusqu’à l’inauguration. C’était une grande et majestueuse fête. Je ne pouvais rêver mieux pour ma retraite que de finir ainsi. Je prenais le soleil sur ma plage privée. Les recettes des Batailles Royales et de l’hôtellerie entretenaient tous mes biens tandis que le trafic de Pokémon me permettait quelques extras. J’étais devenu en quelques sorte, un retraité actif jusqu’à ce qu’apparaisse une fissure dans mon ciel bleu immaculé.