Chapitre 2
Lorsque Giovanni se leva, le soleil pointait seulement à l'horizon. Il se vêtit, comme à son habitude, tout de noir. Puis, il prit ses pokémons et quitta le centre pokémon, sans payer sa chambre. Il traversa la ville – dont il ne savait toujours pas comment elle se nommait – pour rejoindre Jessie, James et Miaouss en plein milieu du centre commercial. Aujourd'hui encore il faisait très beau. Une foule impressionnante attendait l'ouverture du centre tandis que des touristes se pressaient déjà sur la plage. Des enfants jouaient au bord de la route pendant que des adolescents faisaient des courses de Tauros. Giovanni constata avec surprise que ces Tauros étaient attelés d'un singulière manière. En effet, ils ne possédaient ni selle ni bride, mais ils portaient une sorte de selle très épaisse avec un guidon. Il remarqua également que ces pokémons étaient appelés par de petits appareils qui tenaient dans la poche. De toute évidence ce mode de déplacement est très pratique. « Dès que je me serais occupé du centre commercial, je me procurerai un de ces appareils. C'est très utile ! , songea Giovanni ».
Les membres de la team Rocket et son chef attendirent midi pour agir. Le centre commercial était bondé, les touriste étant en quête de fraîcheur. Giovanni dû lui aussi reconnaître qu'il faisait très chaud. « Eh bien jeune homme, n'avez-vous donc pas chaud ? ». Il se retourna pour voir qui lui parlait de la sorte. C'était un homme assez âgé, sans pour autant être très vieux, de taille moyenne et épais comme un crayon. Il se tenait droit et regardait le leader de la team Rocket droit dans les yeux. Giovanni ne répondit rien. Inutile de perdre son temps à bavasser avec un grand-père en quête de commérage ! L'autre insista. « Alors, avez-vous chaud ? M'entendez-vous au moins ? ». N'obtenant pas de réponse, il attrapa Giovanni par l'épaule et lui dit calmement mais d'un ton autoritaire : « Savez-vous au moins les bonnes manières ? Je vous informe que je suis officier de police de la région, aussi je vous recommande de ne pas me contrarier. Sachez que je vous ai à l’œil, vous. Par ailleurs, vous n'avez pas réglé votre chambre au centre pokémon ! ». Giovanni se retourna , impassible. « Ah, vous êtes de la police ? Dans ce cas, si vous le pouvez encore tout à l'heure, prévenez vos collègues, que la team Rocket va prendre le contrôle de cette région sans que vous puissiez rien y faire ! ». Aucun des passants ne sourcilla ou se retourna. Cette absence de réaction contrastait avec la vague d'émotions qui submergeait le policier. « Quoi ? La team Rocket ? Ques-ce que c'est ? Qui est réellement cet homme ? Que va-t'il faire de moi ? ». Un coup violent sur la nuque lui fit perdre connaissance. Que devint ce policier par la suite ? A vrai dire, emporté par un mouvement de foule soudain, il disparu du champ de vision de Giovanni et fut conduit au centre pokémon par quelques bonnes âmes. Après cet épisode, il quitta la région.
Le mouvement de foule emporta aussi Giovanni. Il eut beau lutter de toutes ses forces, il était tout simplement impossible d'aller contre ce flot de personnes affolées et curieuses dans le même temps. Les gens couraient tous dans la même direction, mais aucun ne savait où il allait, où il allait et ce qu'il faisait. Giovanni ne parvenait pas à se dégager. Il le fallait pourtant ! Il devait absolument rejoindre la première boutique. Plus le temps passait, plus il était emporté et s'éloignait de cet objectif. Il fatiguait. Il...Il tenta le tout pour le tout. Il lança sa pokéball en l'air et Bourrinos sortit et se retrouva au milieu de la foule. Peur. Nouveau mouvement de foule. Les gens couraient en tout sens, complètement perdus, ne sachant plus quoi fuir, ne sachant plus où fuir. Toute logique était mise de côté, et la seule émotion que l'on pouvait percevoir était la peur. Une peur panique. Giovanni sauta sur le dos de son pokémon et se lança à toute allure en direction de la boutique. C'était une petite boutique de vêtements de luxe. Il s'engouffra à l'intérieur, sauta de sa monture et s'empressa de verrouiller la porte. Seules les deux vendeuses étaient restées à l'intérieur. Elles étaient à demi cachées derrière le comptoir. « Sortez de là ! ». La voix de Giovanni leur paru semblable au grondement du tonnerre. Elle se dépêchèrent d'obéir et se tirent l'une à côté de l'autre au centre de la boutique. Giovanni, sans leur adresser un regard de plus, se dirigea vers l'arrière boutique et dit de sa voix la plus dure « Ne bougez pas de là. A aucun moment ». Puis il sortit de la boutique, accompagné de son pokémon.
A présent seul dans le centre commercial, Giovanni appela son Roucarnage. « Va voir où en sont Jessie, James et Miaouss ! ». Le pokémon volant partit sur-le-champs. Le dresseur resta un instant là où il était, puis il commença à marcher, lentement, vers la boutique suivante. Il entra calmement. La boutique était tenue par un vieil homme. Il était assis et regardai l'intrus droit dans les yeux. Ce n'est que dans un second temps que le vieillard aperçut le Bourrinos. Il se leva. Il s'approcha du pokémon. Il était tout près. Giovanni, qui jusque-là l'avait laissé faire sans rien dire, l'attrapa et le plaqua au sol. Le vieil homme, qui n'avait plus sa force d’antan, ne pu répliquer. Il frappait le sol rageusement, en vain. « Qui êtes-vous pour entrer ainsi et manquer de respect à vos aînés ? Jamais je ne vous transmettrai mon savoir !! ». Son savoir ? Giovanni ne voyait pas du tout de quoi il voulait parler. En tendant l'oreille, il entendit les sirènes des véhicules de police que le vent apportait. Il grommela. Que faisait donc Jessie et James ?
Effectivement, à l'entrée du centre commercial, les forces de police se rassemblaient. Elles avaient été alertées par le mouvement de panique qui avait eu lieu plus tôt, mais ne savaient pas à qui ou à quoi elles pourraient avoir à faire. Elles ne savaient d'ailleurs pas s'il y avait réellement eu quoi que ce soit. C'est donc très, voire trop, confiants que les premiers escadrons pénétrèrent dans le hall. Ils purent remarquer que toutes les boutiques étaient ouvertes, à l'exception de deux qui étaient barricadées. L'un des policiers voulu ouvrir l'une des portes. Il s'effondra lourdement sur le sol, comme foudroyé. Tous les autres agents présents se retournèrent comme un seul homme, à la fois surpris et effrayés. Au même moment- hasard ou passage d'un être maléfique?- les lumières grésillèrent étrangement. Les policiers les plus intimidés crurent même apercevoir des ombres glisser furtivement autour d'eux. Ils s'approchèrent du corps inerte. Des cris, sans doute des femmes, fusèrent de toutes parts.
Giovanni aussi entendit ces cris. Si cela ne l'affecta pas outre mesure, les policiers eurent si peur qu'ils s'enfuirent sans demander leur reste. « C'est donc ça, la police à Alola ; pensa Giovanni tout haut ; Eh bien franchement, monsieur, vous en conviendrez sans doute, ils ne sont pas très courageux ! ». Il y avait une note de triomphe dans sa voix. Le vieil homme, toujours plaqué au sol, ne trouva rien à répondre. Comment nier ? Le fait est que le chef de la team Rocket avait raison. Quelques larmes lui virent. Il s'en voulait d'être à ce point faible. Son regard glissa sur le Bourrinos, qui se tenait toujours dans l'entrée. Il songea : « Ce pokémon est puissant....Non, c'est plutôt....Il est devenu...puissant....Comment ?....En temps normal, seul l'entraînement ultime permet d'atteindre un tel résultat.....les meilleurs dresseurs eux-mêmes l'utilisent....C'est incroyable ! ». Giovanni sentit que sa proie s'agitait. Il relâcha progressivement sa prise. Le vieil homme ne bougea pas. Il se leva. Sa victime gisait au sol impuissante. Pourquoi le vieillard restait-il au sol, pourquoi ne se révoltait-il pas ? En réalité, on le nommait dans la région le Papy Ultime, il était le détenteur du secret de l'entraînement ultime, la méthode de perfectionnement des pokémons utilisée par les meilleurs dresseurs. Lui-même était un excellent dresseur. Mais en voyant Bourrinos et en sentant la poigne implacable de Giovanni sur ses membres, il avait compris que toute résistance était inutile et le conduirait, lui et ses pokémons, à la tombe. Il frémit en y pensant. « Pourquoi faut-il que la puissance soit détenue aussi par des gens aussi malfaisants ? ». Car il le pressentait, Giovanni n'était pas venu à Alola pour faire le bien. Ce dernier s'éloigna du Papy Ultime, qu'il enferma dans la boutique. Il traversa le hall, de nouveau désert, et arriva à la boutique suivante.
Enfin, le terme de boutique n'est pas très approprié, puisque Giovanni pénétrait en réalité dans le buffet baston, désormais vide. Même le personnel s'était enfui. Il n'y avait plus personne. Il pris soin de barricader l'entrée, pour former une sorte « d'unité » et ne pas donner de pistes à la police, si jamais elle avait l'intention de revenir dans le « centre commercial hanté » ,et puisse trouver les différents otages enfermés dans leurs boutiques.
Au bout de deux longues heures, toutes les boutiques du centre commercial avait été fouillées et barricadées. Giovanni se trouvait donc seul, face à l'entrée du centre. Pas un bruit, pas une voix ne se faisait entendre. Rien, juste le silence. Il marcha à pas lents vers la sortie. Le soleil était désormais haut dans le ciel, et il fut ébloui après ces heures passées à l'intérieur. Il voulait partir sans se retourner, mais il fut interrompu par des hurlements. Les cris étaient si forts que l'on pouvait les entendre depuis l'autre côté de la rue. Beaucoup de passants curieux de savoir ce qui se tramait dans le centre commercial se pressèrent davantage aux abords du bâtiment. La police, qui tentait d'encadrer la solution en contenant sa propre peur, eu un mouvement de recul. Les cris et la présence de Giovanni augmentèrent encore leur angoisse. Les plus jeunes comme les plus vieux s'enfuirent, sautant par-dessus les barrières et fuyant avec la foule. Ceux qui quelques instants plus tôt jouaient les héros et tentaient de passer outre la police pour entrer dans l'enceinte du centre commercial fuyaient désormais comme des sovkipou, qui détalaient à travers les rues. Giovanni rit intérieurement. Ressemblait-il donc à un fantôme ? En se regardant dans une vitre, il vit que ces yeux étaient cernés et ses joues semblaient un peu creuses. Il n'y avait pas fait attention jusque-là, mais il n'avait pas eu de temps à accorder à son apparence. Il soignera son apparence en rentrant. Pour le moment, il s'agit de rejoindre le siège social de la société qui gère le centre commercial. En s'emparant du siège social, il assurerait sa domination sur toute l'entreprise.
Il ne mit pas longtemps à trouver la haute structure abritant les sièges des sociétés les plus puissantes d'Alola. Il entra sans hésitation et se rendit directement au deuxième étage. Il ne remarqua même pas les regards étonnés et interrogateurs des employés des autres entreprises. La nouvelle concernant le centre commercial n'était pas encore parvenue à leurs oreilles et ils travaillaient en silence, de façon à la fois méthodique et robotique. Il marqua un temps d'arrêt devant la porte correspondant au centre commercial. Il lança la pokéball de Bourrinos à travers l'ouverture et le laissa mettre le bureau sans dessus-dessous. Les employés, terrifiés, couraient en rond dans la pièce, cherchant à s’enfuir, ne remarquant même pas que la porte était ouverte. Giovanni se délectait de se spectacle d'effroi. Lorsque tous les employés eurent perdu connaissance, ou se furent rassemblés dans un coin il entra. « Qui est le directeur ? » Sa voix fit trembler tout le bâtiment. Un homme replié dans le coin, blotti contre les autres, leva timidement la main. Elle était toute tremblante, et semblait avoir beaucoup de mal à se maintenir en l'air. Sous elle, le bras oscillait dangereusement et semblait très instable. « Tu vas m'apporter tous les papiers relatifs au centre commercial !
-Je......je....je ne peux pas !
-Fais-le ! ». L'homme se recroquevilla sur lui-même.
« Je ne peux pas monsieur ; il rassembla ses mains sur sa tête ; tous les papiers ici en traitent ! »
C'était donc cela ? Dans ce cas, c'était encore plus simple.
« Monsieur le directeur, vous aller rentrer chez vous et finir le travail à ma place. Si vous êtes trop lâche pour cela, quittez la région ! ». Le directeur s'enfuit à toutes jambes, blême de peur.
« Vous autres, communiquez à tous les médias de la région que le centre commercial appartient désormais à la team Rocket ! ».
Tout aurait pu se terminer là. La team Rocket, financée à Alola également aurait pu prendre tranquillement possession des principaux atouts et des principales infrastructures de la région et finalement asseoir sa domination. Mais cela aurait été trop simple ! Giovanni se rendit compte assez rapidement, en descendant que la police entourait la bâtiment. « Déjà ? », se dit-il. Il se prépara à envoyer Bourrinos au combat.
« Sortez de là immédiatement ! Posez vos pokéballs au sol !!! »
Giovanni fini de descendre les escaliers tranquillement. Une fois en bas, il posa sa pokéball au sol. « Vous êtes idiots, et de mauvais dresseurs. Soit ! Je vais vous faire l'honneur de vous montrer comment combattent les vrais dresseurs ! ». Les policiers eurent un mouvement de recul. Trois secondes, un délais amplement suffisant pour Giovanni. En deux secondes à peine, il saisit sa pokéball et envoya Bourrinos au combat. Une seconde plus tard, trois policiers étaient au sol. « Tu t'en prends aussi aux humains avec tes pokémons, gredin ? ». Une seconde après, un coup de sabot l'interrompait net. Tous les policiers envoyèrent leurs pokémons au combat. Ils ressemblaient vaguement à des Grayhena, de type roche. Il y en avait une grosse trentaine. Bourrinos était encerclé. Les autres pokémons, d'une façon certes sournoise mais intelligente, visaient le bas de ses membres, zone qu'il était le plus difficile de défendre. Giovanni n’eut pas à prononcer le moindre mot. Bourrinos devina de lui-même la tactique à suivre. Il bondit. Haut. Bien plus haut que la plupart des pokémons. Il se réceptionna hors du cercle formé par les autres pokémons. « Lougarocs ! ». Les pokémons-chiens, automatiquement, formèrent une ligne. Une seule ligne. Elle s'étalait sur toute la largeur de la rue, empêchant toute fuite sur les côtés. Impossible de sauter par-dessus, les Lougarocs pouvant sauter, l'un après l'autre ou en même temps, comme une vague redoutable. Bourrinos, pas intimidé pour si peu, décida de foncer à travers le « mur » de pokémons. Il risquait des morsures mais comptait bien les intimider, ne serai-ce qu'une seconde, pour briser leur défense. Il chargea de toutes ses forces en direction du « mur ». En combattant, il n'avait pas prêté attention à l'arrivée de la pluie. Les premières gouttes commençaient déjà à ruisseler le long de son corps. Il n'avait pas vu non plus les gros nuages noirs qui arrivaient. Giovanni, lui, les avait vu. Ceci étant, il ne s'en était pas inquiété, ce ne sont que des nuages, après tout.
Au moment où Bourrinos allait percer la défense adverse, l'orage éclata. Un éclair déchira le ciel, et le grondement du tonnerre acheva d'affoler les pauvres pokémons envoyés au combat. Les lougaroc s'enfuirent dans toutes les directions, n'entendant plus les ordres désespérés des policiers qui tentaient de rattraper la situation. Bourrinos, comme les autres pokémons eu très peur. Il avait été totalement surpris, car il n'avait pas remarqué que l'orage approchait. Il s'arrêta un instant pour souffler. Ses membres tremblait. Il aurait voulu cacher sa peur, pour ne pas décevoir Giovanni, mais il n'y parvenait pas. Pendant qu'il tentait de se reprendre, plongé dans ses pensées donc, un des Lougaroc s'approcha. Doucement. Furtivement. Discrètement. Le grand pokémon ne le voyait pas. Mais Giovanni, lui, l'avait repéré. Il attendait le bon moment pour l'arrêter. Lorsque le Lougaroc fut sur le point de sauter, le chef de la team Rocket l'attrapa par le col, et le jeta au sol. Il releva la tête et son regard croisa celui de son pokémon, à la fois surpris et intimidé. Il n'eut pas besoin de parler, son regard parlait pour lui. Et il disait : « Il n'y a que les faibles qui ont besoin d'être sauvés ». Bourrinos eut un mouvement de recul. Il tremblait des pieds à la tête. Il avait échoué. Il avait échoué à satisfaire les exigences de son dresseur, il était un...un...un raté. Il osait à peine respirer. Il recula. Le regard de son dresseur dont le visage ruisselait de gouttes l'oppressait. Il avait peur. Giovanni se contenta de le faire rentrer dans sa pokéball. Il s'occuperait de son cas plus tard.
L'orage était de plus en plus fort. Il était temps de partir pour Giovanni. Pourtant, quelqu'un lui barra la route.
« Je ne sais pas qui tu es, mais tu es en état d'arrestation ! », lança une voix puissante. Giovanni haussa les sourcils. Vraiment ? Voilà qui valait le détour. Comme pour narguer le challenger, le Roucarnage revint à cet instant précis. Le chef de la team Rocket n'eut qu'à sauter sur le dos de son pokémon et à partir en volant, direction un nouvel abri. Un fois suffisamment haut dans le ciel, il remarqua une île artificielle, au milieu de l'archipel. Curieux, il voulu s'y rendre. Mais Roucarnage, après avoir accompli sa mission, était épuisé. L'orage lui envoyait des vagues de vent, et la houle aérienne le malmenait. Il avait de plus en plus de mal à rester en l'air. Il perdait de l'altitude. Pour la première fois de sa vie peut-être, Giovanni eu un léger sentiment d'angoisse. Ce Roucarnage était le meilleur voleur, dans tous les sens du terme d'ailleurs, s'il ne pouvait voler dans ces conditions, personnes ne le pouvait. Ils allaient s'écraser dans la mer !Leur chute était de plus en plus rapide, Roucarnage avait de plus en plus de mal à voler. Ils tombaient. Un autre éclair déchira le ciel. La lumière ébloui Giovanni. Il voyait la mer se rapprocher dangereusement. Les vagues étaient hautes, et la houle menaçaient de les noyer s'ils tombaient. Ils étaient tout proche de l'eau maintenant. Giovanni, trempé, commençait à glisser. Roucarnage, dans un ultime effort, tenta de redresser sa trajectoire. En vain. Ils tombèrent. L'eau était gelée. La houle réduisait à néant toute tentative de se maintenir à flot. Ils coulaient. Immergé dans l'eau, Roucarnage perdit connaissance...Peu à peu Giovanni commençait à le rejoindre.Il étouffait.......