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La team Rocket d'Alola de Alpha king



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Informations

» Auteur : Alpha king - Voir le profil
» Créé le 24/10/2017 à 20:34
» Dernière mise à jour le 24/10/2017 à 20:34

» Mots-clés :   Alola

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Chapitre 1
Le soleil avait beau être haut dans le ciel et la chaleur écrasante, un homme, seul se tenait debout, entièrement vêtu de noir. Il devait avoir atrocement chaud, pourtant il ne retirait pas son costume. La foule se pressait autour de lui, mais il restait parfaitement calme et immobile. Au milieu de l'aéroport, au milieu de tout ce bruit, on eût dit qu'il était totalement seul. Il ne bougeait pas, n'esquissait pas le moindre mouvement de sourcils, même en pleine bousculade. Rien. Seul au milieu d'un océan de voyageurs, il pensait. Il pensait qu'il avait rendez-vous, ce soir, que ce rendez-vous était très important. Il songeait qu'il lui fallait encore attendre de nombreuses heures, d'interminables heures avant ce rendez-vous. Alors il attendait.

Lorsque la totalité du flot de voyageurs eût disparu, envolé on ne sais où, à cet instant seulement, il fit un pas. Puis un autre. Et encore un autre. Il marchait, de nouveau seul, mais cette fois il était seul au milieu d'un désert humain. Il n'y avait personne. Il voyait bien quelques pokémons ici et là, notamment ce qui lui semblait être un rattata. Mais ce rattata était étrange. Il avait une couleur inhabituelle et des moustaches proéminentes. Vraiment un étrange pokémon se dit-il. Les habitations alentours étaient pleines de vie, de voix qui riaient, de formes que l'on distinguait au loin et qui dansaient, dansaient et dansaient encore. L'homme en noir finit par atteindre une ruelle obscure. Il s'y engagea sans hésitation. Parvenu au bout de l'impasse, il frappa seize fois à la porte d'une très vieille bâtisse, qui semblait sur le point de s'écrouler.
« Qui va là ? ; lança une voix depuis les hauteurs »
L'homme en noir, toujours aussi impassible, dit d'une voix monocorde :
« Tu sais très bien qui je suis Miaouss, de plus, je viens de faire le code. Dépêche-toi de m'ouvrir, je n'ai pas de temps à perdre »
Miaouss plissa les yeux et pensa : « C'est bien lui, pas de doute ».

Quelques secondes plus tard, l'homme en noir était assis sur un canapé en cuir qui semblait aussi vieux que la maison. Il leva la tête lorsque deux personnes approchèrent, accompagnées de Miaouss.
« Boss, Jessie et James sont là ; dit Miaous lentement ».
Des gouttes de sueurs perlaient sur son front et il eut du mal à déglutir.
« Bien, dit l'homme, parlez-moi de cette région. Racontez-moi tout. »
James s'assit le premier sur sa chaise et Jessie l'imita aussitôt. Elle prit la parole en premier :
« -Nous sommes heureux que vous ayez pu faire le voyage sans encombre...
-Venez-en directement au fait ; coupa l'homme en noir
-Oui, Boss. Nous avons un peu exploré la région. Nous avons trouvé un endroit où manger des baies, où pêcher...
-Et nous savons où se cache le morveux ! Renchérit James
-Dites Giovanni....euh Boss ; balbutia Jessie, je suppose que vous ne savez pas ce que sont les malasada. C'est absolument délicieux. »
Giovanni plongea son regard dans celui de Jessie, qui eut un mouvement de recul. Elle sembla chercher quelque chose à dire mais se ravisa. James baissait la tête et Miaouss tentait de se fondre dans le noir. Giovanni se leva très lentement, marcha encore plus lentement jusqu'à la porte se retourna et dit d'une voix qu'il fit le plus calme possible :
« Je vous avais confié une mission, me semble-t'il. Vous m'aviez juré que cette fois-ci vous réussiriez. Je constate qu'il n'en est rien. A ma connaissance, je ne vous ai pas demandé de poursuivre Sacha, mais d'explorer la région afin de déterminer où baser nos activités. C'est autrement plus important, je crois »
Puis il tourna les talons, ouvrit la porte et sortit. Il marcha d'un pas très calme et très posé jusqu’au centre pokémon. Il entra, pris le soin de réserver un couchage pour le lendemain, puis sortit. Non, il ne dormirait pas cette nuit. Comment le pouvait-il ? Ses plans contrariés, il fallait tout revoir, tout recalculer, tout repenser. Il n'avait pas le temps de dormir !

Lorsqu'il regarda sa montre, il vit qu'il était déjà plus de dix heures . Depuis son entretien avec Jessie et James, il n'avait cessé de réfléchir. Il s'était, dans un premier temps, maudit d'avoir été aussi inconscient, d'avoir accordé sa confiance à ce trio qui n'avait pourtant réussi qu'à échouer. Il faut dire que lorsqu'il avait vu leur pokémon qui ressemblait à un Pikachu en peluche et leur « ténébrozélite », il n'était pas sûr du terme, il a cru que les choses pouvaient changer, que les choses allaient changer. C'était une grave erreur. Il s'était ensuite interrogé sur lui. Lui qui était toujours si calme et si prudent ! Il détestait les plans risqués. Cela vous met tout de suite une pression effroyable à vous et à vos hommes. Non, lui a toujours mis en œuvre des plans parfaits en tout points, parfaitement calculés, prémédités...parfaits ! Et c'est en s'adonnant à ce genre de réflexions qu'il passa la nuit, sur une plage grise et vide. Il se leva. Ses jambes s'étaient engourdies et il dût attendre de longues minutes pour pouvoir marcher à nouveau. Ses jambes raides ne lui permettant pas de marcher comme à son habitude, il se sentit frustré. De même, il aurait apprécié que son Persian marche à ses côtés. Il aurait pu lui gratter la tête et...C'est amusant à quel point ces petites choses insignifiantes nous façonnent ! Cela lui manquait terriblement et il fut pris d'une envie de tout laisser tomber et de renter à Kanto. Mais, cela il n'en était pas question !

Lorsqu'il quitta la plage, il avait retrouvé, du moins en apparence, son allure habituelle. Il vit un attroupement devant le port. « C'est une bonne occasion d'en apprendre plus sur ce qui se passe dans le coin » pensa-t'il. Il se rendit vers la foule. Des cris fusaient de partout mais un en particulier parvint à ses oreilles : « WESH LAISSEZ PASSER !!! ». La voix trahissait le relatif jeune âge du garçon qui avait crié. Et en effet, quelques instants plus tard, un jeune homme sortit de la foule. Il se retourna soudainement et cria :  « Vous ne voulez pas rejoindre la team Skull ? Tant pis pour vous ! Vos enfants et vos petits-enfants voudront sûrement les places que vous laissez ! Vous ne connaîtrez jamais la gloire ni la puissance ! Salut les vieux ! ». Et il s'en alla en faisant une moue dont on ne sait ce qu'elle était censée exprimer. Giovanni suivit du regard cet étrange énergumène avant de s'engager à sa suite.

Giovanni marcha longtemps à la suite du jeune homme. Ce dernier tournait encore et encore dans les ruelles de la ville en traînant des pieds. Il ne savait pas quoi faire et réfléchissait en marchant. Giovanni le suivait silencieusement, marchant dans l'ombre. Soudain, ils arrivèrent devant une pâtisserie. De nombreuses malasada étaient exposées dans la vitrine. Il y en avait de toutes les couleurs : des bleues, des roses, des plus classiques...Chacun y trouvait son compte. Le jeune homme du port regarda un long moment les pâtisseries. Puis, d'un mouvement qui trahissait son anxiété, il enfonça la porte et entra. Puis, sans prononcer le moindre mot ni adresser le moindre regard, il brisa avec son poing la vitrine et vola trois des malasada qui s'y trouvaient. Et il s'enfuit en se tenant la main. Giovanni esquissa un sourire. Il avait déjà entendu parler de la team Skull. Jessie, James et Miaouss avaient déjà rencontré cette organisation. Mais elle était encore trop faible pour contrarier ses plans, il en avait eu la certitude en voyant ce jeune homme voler, par pur ennui. La team Skull n'a pas de but, nulle part où aller, et c'est ce qui fait sa faiblesse.

En rejoignant l'avenue principale, Giovanni aperçu un énorme centre commercial. En prendre le contrôle apporterait un très gros bonus à la team Rocket. « Mes efforts doivent porter sur la prise de ce centre commercial se dit-il ». Il réfléchit un long moment. Comment faire ? Il n'avait qu'un seul pokémon sur lui : Roucarnage. Autant le dire, ce n'était pas son type de pokémon. Il aurait préféré avoir son Nidoking ou un Rhinastoc... Il lui fallait absolument trouver un pokémon de type sol. Le soleil était encore haut dans le ciel, il avait donc le temps que trouver un pokémon lui convenant et d'élaborer ses plans. Si tout se passait bien, il pourrait passer à l'action dès le lendemain. « Je n'ai pas de temps à perdre, allons-y » songea-t'il. Il se rendit au centre pokémon et acheta quelques pokéballs. Puis il s'en alla en direction des hautes herbes qui se trouvaient en bordure de la ville. Il rencontra un grand nombre de chenipan, de goinfrex et aussi des pokémons qu'il ne connaissait pas. Il se pencha pour regarder de plus près cette étrange créature : elle ressemblait à une larve avec des mandibules. Rien d'exceptionnel en somme. Il poursuivit son chemin. « Il est inutile que je m'attarde pour un pokémon de cet acabit, songea-t'il, il doit sûrement y avoir plus loin des pokémons plus puissants et plus intéressants ». Au bout d'une heure ou deux de marche, les herbes devinrent plus hautes et plus sèches.

Au bout d'un moment, pourtant court mais qui lui paru une éternité, le premier pokémon pointa le bout de son nez. Mais là encore, déception, ce n'était qu'un Ponchiot. Quand trouverait-il un pokémon intéressant ? Il repris les recherches, mais ne vit rien de plus que des pokémons ordinaires et peu puissants. Il fini par s'aventurer tellement loin dans les hautes herbes qu'il ne pouvait plus distinguer la moindre trace de civilisation. A l'horizon, il y avait juste des hautes herbes toutes sèches, rien d'autre que ce paysage sauvage et désolé. Il s'aventura encore un peu plus loin dans cette étendue déserte. La nuit était désormais sur le point de tomber. Las de marcher sans rien trouver, il était sur le point de rentrer au centre pokémon pour se reposer lorsqu'il aperçu une clairière. Le sol était jonché de restes de baies mais on pouvait remarquer qu'en-dessous, le sol était entièrement piétiné et retourné. Giovanni pensa qu'il s'agissait-là seulement du lieu d'affrontement de pokémons sauvages, c'est pourquoi il appela son Roucarnage. Soudain, avant même de pouvoir repérer quoi que ce soit, il fit un bond formidable sur le côté pour esquiver une masse gigantesque qui fondait sur lui en un éclair. Il fit volte-face et se retrouva nez à nez avec ce qui ressemblait plus ou moins à un Galopa en beaucoup plus massif et imposant. Le pokémon henni et des dizaines de petits Ponyta-de-type-sol accoururent pour lui prêter main-forte. Giovanni laissa échapper un sourire : « Parfait ! Enfin des pokémons de type sol. En plus, le plus gros de lot a l'air bien plus puissant, il sera idéal pour semer la panique au centre commercial ! ». Le combat s'engagea alors entre Roucarnage et le pokémon dominant. Roucarnage possédait un avantage certain : il volait. Cela lui permettait d'être bien plus rapide que les pokémons restés au sol. Malgré cela, le combat s'annonçait d'ores et déjà difficile car à un contre onze pokémons tous plutôt défensifs, c'est ce que l'on peut qualifier de combat difficile. Le Roucarnage volait autour de ses assaillants avec une agilité surprenante, et avec une vitesse bien supérieure à celle d'un grand nombre de pokémon. Il alternait les attaques de contact et les attaques à distance tout en variant leur puissance avec une facilité déconcertante. Les fruits de l’entraînement subi dans le QG de la team Rocket étaient nettement visibles. Il semblait n'avoir en face de lui que des cibles immobiles et impuissantes. Dans quelques jours, le pokémon-Galopa-sol aurait un niveau similaire.

Roucarnage ne mit que quelques minutes à battre les plus petits pokémons. Mais le dominant semblait plus résistant que jamais. « Il doit avoir un talent particulier pour résister ainsi aux assauts de Roucarnage, pensa Giovanni, ce pokémon me plaît de plus en plus ». Le pokémon sauvage tenta un assaut en équilibre sur ses postérieurs. Ce pari audacieux ne lui servit pourtant qu'à frôler très gauchement le pokémon volant. Ce dernier décela aussitôt une faille et en profita pour faire chuter son adversaire. Il fit une lourde chute, et eu bien du mal à se relever. « Maintenant ! ». Giovanni lança une pokéball d'un geste d'une très grande précision qui toucha sa cible sur les flancs. Elle n'eut que le temps d'émettre un hoquet de surprise avant d'être aspirée par la ball. Celle-ci n'oscilla qu'une seule fois avant de se verrouiller.

De retour au centre pokémon, Giovanni prit le temps de faire soigner ses pokémons avant de rejoindre sa chambre. Il avait dû insister pour avoir une chambre individuelle et non un lit dans un des dortoirs. Dormir au milieu du bruit, de l'agitation, d'inconnus....Autant ne pas dormir ! Il entra donc dans sa chambre et regarda par la fenêtre : la lune était presque pleine et déjà bien haut dans le ciel. La chambre était de petite taille mais il ne s'en formalisa pas, il ne s'agissait pas d'habiter ici.
Il réfléchi jusque tard dans la nuit. Son plan semblait infaillible : dans un premier temps, Jessie, James et Miaouss feraient diversion en bordure de la ville en interpellant des policiers et en ennuyant des pokémons sauvages pour qu'ils attaquent des innocents. Ensuite, il se rendrait au centre commercial avec son pokémon -il avait appris entre-temps qu'il se nommait Bourrinos- et prendrait chaque boutique l'une après l'autre afin de pouvoir se retrancher plus facilement en cas de problème. Enfin, une fois le centre commercial pris, il se chargerait d'éliminer les forces de police susceptibles de le freiner dans sa conquête de la région. Mais avant cela, il lui fallait entraîner Bourrinos.

Giovanni dormi d'un sommeil agité. Il rêva que des centaines de millier d'inconnues subsistaient dans ses équations, qu'il ne pouvait pas résoudre les problèmes qui se présentaient à lui. Ses pires angoisses se succédaient les une après les autres ce qui rendit son sommeil plus fatiguant encore que ses journées. Lorsqu'il ouvrit les yeux, la lune était toujours haut dans le ciel. Il n'avait réussi à dormir que quelques heures. Il vit sur l'horloge murale qu'il n'était que quatre heures du matin. Il se sentait las et fiévreux. Il voulu se rendormir mais n'y parvint pas. Lorsque le soleil paru enfin, Giovanni avait l'impression d'avoir traversé un désert. Son crâne lui paraissait affreusement douloureux et il lui semblait que sa fatigue était telle qu'il ne pouvait se lever. Vraiment, il n'est pas bon de broyer du noir.

« Plus haut ! ». Le cri résonna un long moment dans la vallée déserte. Le Bourrinos bondit à une hauteur qui semblait pourtant phénoménale. Giovanni réprima son mécontentement : ce pokémon était aussi lent que massif. Il prenait beaucoup trop de temps à entreprendre le moindre geste, ce qui le rendait pendant ce temps de « latence » très vulnérable. « On arrête là !; gronda Giovanni ; trois minutes de repos et on passe à l'exercice suivant ! ». Il réfléchissait. Quel exercice lui permettrait de gagner en vitesse ? Il en connaissait tellement qu'il eu du mal à choisir. Son choix porta sur le sprint lesté, ce qui lui semblait le plus facilement réalisable dans les conditions dans lesquelles il se trouvait. Il repéra un rocher très lourd et très massif. Le seul fait de le faire osciller représentait déjà un effort colossal. Le déplacer semblait quasiment impossible. Courir avec...inimaginable ! Si Bourrinos y arrive, il gagnera non seulement en force, en endurance et en vitesse. L'entraînement idéal donc. Giovanni envoya Roucarnage chercher des chaînes lourdes et solides. « En attendant que Roucarnage soit revenu avec les chaînes, nous allons faire l'amorce de l'exercice : Bourrinos déplace ce rocher ! ». Le pokémon, encore essoufflé, ouvrit tout grand ses yeux. La tâche lui semblait impossible, mais il n'osait pas protester. Il ne savait pas bien pourquoi, mais il avait peur de contrarier son dresseur.

A peine quelques instants plus tard, Roucarnage revint avec les chaînes. Il n'avait aucun mal à les porter, mais Bourrinos semblait douter de pouvoir en faire autant. Ce dernier n'avait pas bougé d'un pouce, tétanisé à l'idée de devoir tirer ce rocher avec ces lourdes et imposantes chaînes. Giovanni saisit les chaînes avec une facilité incroyable et attela sans attendre son pokémon. « En avant !!! » L'ordre de Giovanni tonna tel le grondement de l'éclair. Ce fut comme une onde de choc. Bourrinos bondit en avant comme une bête enragée, poussé par son instinct et la force de ses muscles. Il n'agissait pas de son plein gré. Il était comme manipulé, commandé par ce cri qui occupait toutes ses pensées, qui l'obsédait plus que n'importe quoi d'autre. Ce bond en avant lui déchira les muscles qui, tendus à en craquer, ne parvenaient pas à faire bouger ne serai-ce que d'un millimètre l'énorme rocher. En temps normal, il aurait dû s'arrêter, souffler un peu avant de recommencer. Mais le cri de Giovanni, même dispersé par les vents, semblait lui ordonner de tirer sans discontinuer. Ce dernier observait son pokémon sans dire mot. L'entraînement commençait bien. Le pokémon obéissait parfaitement à la voix, ce qui était déjà ça de pris. Pas besoin de perdre de temps à dresser, on passe directement au gros du travail.

Le soir tombait lorsque Giovanni dit à voix basse : « On s'arrête là pour aujourd'hui ». Bourrinos s'écroula aussitôt, épuisé. De retour au centre pokémon, il fut soigner afin d'accélérer le processus de récupération. En sortant de la machine de soin, il était en pleine forme. Giovanni donna pour toute indication sur la suite des événements : « Médite ». Pourquoi ? Parce qu'en méditant, le pokémon développe sa force intérieure, sa détermination. Autant de points indispensables à tout bon pokémon de combat. Giovanni se coucha rapidement mais tarda à trouver le sommeil. L'étape la plus cruciale de l'entraînement de Bourrinos se jouait cette nuit. Si demain, après avoir bien réfléchi, le pokémon refuse de le suivre de son plein gré...Il faudrait commencer une autre phase d'entraînement, plus longue et plus compliquée. Non ! Vraiment, il n'a pas autant de temps à perdre !

Cette nuit encore, Giovanni eu du mal à trouver le sommeil. De temps à autre, il ne pouvait s'empêcher de jeter un œil par la fenêtre pour voir ce que faisait Bourrinos. Il ne bougeait pas, plongé dans ses pensées. Éclairé par les rayons de lune, il ressemblait à une statue de marbre. Sa crinière tressée flottait au vent, lui donnant une image sauvage et rassurante. Au bout d'un moment, Giovanni venait enfin de trouver le sommeil, un jeune homme et son Pikachu arrivèrent épuisés au centre pokémon. Ils virent tout de suite le pokémon debout, méditant. « Que fais-tu là debout seul dans la nuit ? ; questionna le garçon au Pikachu ». Le grand pokémon ne broncha pas. En réalité, il entendit à peine les questions insistantes du garçon et de son Pikachu. Après cette tentative de contact échouée, le jeune dresseur s'en alla, se retournant de temps à autre pour regarder le Bourrinos.

L'entraînement du Bourrinos se déroula normalement et dura deux semaines. Le dernier soir, le pokémon eu l'autorisation de rester dormir dans sa pokéball. Giovanni, regardant par la fenêtre songea : « Demain, nous mettrons tout en place et dans deux jours....La conquête de la région d'Alola par la team Rocket commencera ! ». Cette nuit-là il dormit d'un sommeil tranquille.