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L'espoir d'une retrouvaille - livre 1 : Thanatos de greenkosky



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Informations

» Auteur : greenkosky - Voir le profil
» Créé le 17/09/2017 à 22:32
» Dernière mise à jour le 24/05/2022 à 12:46

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Chapitre 8 : Voices of The Air
Une lointaine contrée, au sud de Sinnoh, île de 400 kilomètres carrés, allait bientôt être le lieu d'une tragédie. Cette île mi-paradisiaque, mi-désertique, était un lieu reculé, peu connu des autres continents. Depuis le ciel, on aurait dit un véritable cœur géant, brisé au milieu par une chaîne de montagnes verdoyantes d'où s'écoulaient de petites rivières et des cascades. Le lieu avait beau être paradisiaque aux vues de sa flore majestueuse, il n'en restait pas moins dangereux à cause de Pokémon venimeux tels que des Arbok, Rapion, Drascore dans la jungle sauvage, mais heureusement ils logeaient plus du côté des montagnes, s'aventurant peu ou pas du côté des villages éparpillés le long de la mer, mer d'un bleu éclatant, bordé par une barrière de corail de multiples couleurs telles que le jaune, le rose, le bleu foncé, le rouge,... et remplie de vie par la présence de Lanturn, Loupio, Poissirène, Poissoroy, Denticrisse,... qui donnaient existence au fond marin de par leurs multiples écailles colorées. La zone désertique, quant à elle, ne comportait qu'un seul village, très étrange et peu visible du fait qu'il soit enfoui sous terre. Ce village se trouvait dans une falaise située au milieu d'un canyon. On pouvait y accéder depuis le dessus par des immenses passerelles d'acier et de fer. Les Pokémon qu'on y retrouve sont fortement adaptés à ce milieu inhospitalier : Sabelette, Sablaireau, Taupiqueur, Triopikeur, Galekid, Cacnéa, bref une multitude de types sol, roches, acier, habitués au climat aride de cet endroit.



L'île de Molemot devait son nom aux habitants de la bande désertique, les Pit Moles, hommes-taupes ayant un long nez et une peau couleur taupe foncée pour les enfants, claire pour les adultes et gris pour les personnes âgées. Contrairement aux taupes, ils avaient de très bons yeux aussi perçants qu'un Luxray. Cette faculté s'est accrue de génération en génération, la première génération était aussi aveugle que les Rototaupe. Ils avaient trouvé un processus chimique permettant d'améliorer leur vue qui était maintenant exceptionnelle. Les Moles étaient célèbres dans l'archipel pour leur renommée scientifique.


C'était un ancien peuple qui vivait là depuis des millénaires et était très superstitieux voyant dans les évènements, un signe envoyé par le Dieu qu'ils vénéraient, God of Darkness ou le Dieu des Ténèbres, représenté par deux statues géantes de part et d'autre de l'entrée du canyon. La première statue ressemblait à un long serpent gris avec un faciès arboré d'excroissances dorées entourant des yeux rouges sanguins, les six ailes noires aux bouts rouges semblaient fondre sur une proie invisible. L'autre statue y ressemblait étrangement sauf que le Dieu avait une autre forme : six pattes, toujours des excroissances dorées, une paire d'ailes noires qui semblaient déchirées, au bout desquelles reposaient trois embouts rouges à chacune. Il était plus petit en taille, mais on voyait bien que c'était le même. Giratina, un des Pokémon Légendaire, était leur Dieu depuis qu'il avait emmené leur peuple ici il y a bien des générations. Depuis, ils ne l'avaient plus aperçus mais ils continuaient de le prier car ils savaient son retour imminent d'après les dires de la prêtresse. Il avait un autre Dieu, mais bien plus sombre et plus ancien que Giratina, un Dieu Ancien, créature jugée hideuse et démoniaque, qui avait depuis longtemps disparue mais dont les moeurs continuaient d'être transmis dans certaines communautés. Ils en avaient de petites statues. Une étrange créature sculptée dans un étrange matériaux semblant venir d'une autre planète, une planète lointaine invisible aux yeux des humains et aux télescopes. La créature ressemblait à une pieuvre, à mi-chemin avec un dragon, recroquevillée sur un socle, possédant de longues griffes prêtes à déchiqueter les malencontreuses proies qui lui tomberont dessus, des ailes le long du corps. Le matériaux était sombre et d'aspect bizarre. On racontait même que regarder la statuette trop longtemps rendait fou les hommes qui se mettaient alors à s'entretuer ou à commettre d'atroces massacres. Le culte autour de cette créature semblait venir d'un autre âge, d'une autre époque. Les Moles avaient également des bas reliefs représentant leur étrange Dieu, créature venue d'un monde lointain et semblant vouloir tout anéantir. Quelque part, Giratina n'était qu'un prétexte pour cacher leur véritable Dieu. Pour eux, Giratina n'était rien à côté de leur Dieu Ancien qui pourrait facilement balayer le serpent d'un revers de la main. Ils étaient très superstitieux donc ils observaient attentivement chaque signe donné par leur Dieu. Ils avaient la conviction de bientôt le retrouver. Chaque soir, ils priaient leur Dieu et faisaient une danse autour du feu organisé en psalmodiant des récits incantatoires dans l'espoir de le faire revenir ou de recevoir un signe.



Leurs maisons étaient incrustées à même la roche. Les habitants n'étaient pas nombreux, 200 tout au plus. Leurs habitats étaient simples : une cuisine, une salle à manger, une salle de bain et une à deux chambres, le tout sur 100 mètres carrés à peu près, soit la taille d'un appartement modeste. Le tout était construit en pierre, sauf les matelas qui provenaient de l'autre côté de l'île, dans les villages dont les maisons ressemblaient à des huttes toutes simples, avec cuisine, salle à manger et deux chambres sur 50 mètres carrés et le toit en paille. Les toilettes et la salle de bain étaient communes, mêmes si les habitants se lavaient le plus souvent dans les rivières avoisinantes.


L'île était peu connue et non reprise dans les guides touristiques, presque inconnue de tous, même si les habitants se renseignaient grâce aux deux seules télévisions qu'ils détenaient de part et d'autres de la région. S'ils avaient l'électricité et l'eau potable, c'était encore une fois grâce aux hommes-taupes. Les occupants de ce lieu reculé vivaient tous en paix, loin des conflits inutiles. Quand l'un avait des problèmes, il y avait toujours quelqu'un pour l'aider, de bonne grâce sans rien attendre en retour. Ils n'étaient pas égoïstes, juste altruistes et vivaient en toute simplicité, sans se soucier du lendemain.


On pourrait les qualifier d'insouciants ou de niais, mais ils s'en foutaient un peu. Ils étaient pépères dans leur coin et voulaient juste qu'on les laisse tranquille. C'est pourquoi ils n'établissaient aucun contact avec l'extérieur, même s'ils étaient au courant de ce qui se passer dans le monde. Mais ils s'en fichaient un peu. Une guerre quelque part, bof très peu pour eux. Un tel avait gagné la Ligue de telle région, tant mieux pour lui, pas besoin de faire la fête. Il fallait dire qu'ils n'étaient pas très axés sur les combats Pokémon, ils cohabitaient en harmonie avec la plupart des Pokémon de l'île sauf les reptiles, même s'ils en avaient apprivoisé certains pour les déplacements et certains venaient même dans les huttes des résidents sans se soucier d'eux. Ils s'y logeaient aussi beaucoup de Pokémon oiseaux comme Etourmi, Picassaut, Passerouge, Furaiglon, Vosturno, et tout un tas d'autres perchés dans les arbres. Leurs cris n'étaient pas dérangeants, ils finirent par s'y habituer. Certains de leurs espèces préférés l'abord des falaises et des montagnes comme c'est le cas des prédateurs qui se nourrissaient d'autres Pokémon.


Ils vivaient principalement de la pêche, l'île étant située stratégiquement aux confluents de Sinnoh et d'Alola, ce qui fait que beaucoup de Pokémon y faisaient escale, rendant certaines périodes plus fructueuses que d'autres. Sinon, il y avait d'autres îles désertiques, vides de tout habitant, sur lesquelles ils pouvaient se rendre en bateau et aller pêcher ou chasser, chasser étant plus la spécialité des Moles. Ils devaient cependant bien faire attention car les Pokémon y étaient souvent agressifs et dangereux. Ils ne côtoyaient pas souvent la présence humaine, ils s'y montraient particulièrement hostiles quand ils discernaient le débarquement d'un régiment. Bref, c'était une vie d'une simplicité enfantine que rien ne pourrait perturber, et pourtant s'ils savaient que le destin de certains d'entre eux allait changer...



Les Moles, en plus de leurs maisons souterraines, possédaient nombre d'infrastructures tel que la station météo, le relais de la télédistribution, leur petite centrale électrique. Tout était autonome, sauf la station météo surveillée en permanence par les météorologues. Ceux-ci s'affairaient autour d'étranges machines pour faire les relevés atmosphériques et prédire le temps. Les Moles n'y travaillaient pas longtemps, juste 2 ou 3 heures pour s'assurer que tout allait bien, puis ils pouvaient rentrer chez eux en prenant l'ascenseur qui les ramenait directement de la station au sous-sol. L'ascenseur du sous-sol était gardé par une grille métallique empêchant les non employés de monter dans l'observatoire. Seuls les spécialistes pouvaient y monter avec une clé magnétique. La bâtisse était simple et faite de pierre, de roche et de sable, sauf les fenêtres et les instruments.


Ils disposaient également d'un appareil permettant de faire des relevés sismiques permettant de prévoir si oui ou non il y aurait bientôt un tremblement de terre. Il n'avait jamais servi, vu qu'il n'était pas sur une faille sismique donc les tremblements n'étaient pas fréquents voire pas du tout fréquents. Le temps était souvent clément et faisait place à un éternel soleil, malgré qu'il y ait quelques ondées de ici et là mais sans grande gravité. Le vent se résumait à quelques bourrasques faibles, pas de quoi détruire un arbre ou de faire s'envoler quelqu'un. Mais les météorologues préféraient surveiller les airs car leur prêtresse avait eu une vision dans laquelle elle voyait son peuple se faire anéantir par des tornades. Ils étaient donc sur le qui-vive, s'attendant à une catastrophe imminente.



Le maire avait déjà pris d'ores et déjà les dispositions nécessaires en demandant aux ingénieurs de renforcer les bâtiments avec d'énormes poutres métalliques encastrées dans les murs pour éviter un éventuel effondrement des parois. Une tempête ne venait jamais seule de son avis, elle était toujours accompagnée de giboulée, d'éclairs, du tonnerre et pouvait provoquer un glissement de terrain pouvant tout emporter. Pour cela, il avait demandé aux chantiers navals situés dans la grotte jouxtant la mer, de construire un immense bateau-île pouvant accueillir la population en cas de destruction de leur habitat. Ils étaient prévoyants, ce qui faisait une de leurs forces sur laquelle ils pouvaient compter en cas de problème. Ils étaient fort indépendants et ne voulaient pas trop se reposer sur les autres pour régler leurs histoires. Cela faisait un peu mendiant pour eux. Ils tenaient à leur fierté, aux dépens de leur propre sécurité. Certains pourraient les décrire comme vaniteux ou supérieur, mais il n'en était rien. Ils étaient juste indépendants, peut-être trop.



Les Moles vivaient généralement seuls dans leur habitation, étant fort solitaire. Ils n'étaient plus seuls à partir du moment où ils voulaient fonder une famille, bien que le nombre de leurs accouplements ait drastiquement diminué, ce qui fait que les naissances diminuaient aussi. Peut-être que la race était vouée à disparaître, à moins qu'ils ne se reproduisent avec les résidents qui se trouvent de l'autre côté de l'île, créant alors un mélange donnant lieu à des enfants métisses. Tôt ou tard, ils seront obligés de passer par là s'ils ne veulent pas l'extinction des locataires. Certains partaient en quête de l'autre côté de l'océan pour trouver des compagnes ou des compagnons, certains revenaient avec succès, d'autres ne revenaient pas coulant dans les eaux dangereuses de la haute mer et d'autres restaient là-bas, ce qui n'arrangeait pas leurs affaires. Il n'y aurait plus de pure souche à ce train-là. En fait, c'était leur seule préoccupation.

People should be left alone
Unless they have a happy home





Les météorologues surveillaient leurs machines en même temps qu'ils observaient le ciel. Il faisait clément mais ils savaient bien que ce n'était qu'une façade. Si leur prêtresse et leur Dieu leur envoyaient un signe, c'est qu'il allait forcément se passer quelque chose. Une des machines émis un bip continu. Un jeune spécialiste avec de courts cheveux blancs, une peau taupe claire en salopette brune et un nez tout ce qu'il y a de plus normal s'approcha de l'appareil pour relever les prochaines prévisions. Il hurla un "yes" qui fit sursauter ses trois collègues.

- Alors Nathan, tu as découvert quelque chose de formidable pour que tu sois content ? questionna un collègue avec une peau grise au crâne chauve et un long nez.

- Yes Sam, la prophétie va enfin se réaliser, notre Dieu vient de nous envoyer LE signe tant attendu, répliqua Nathan tout sourire.

Ses collaborateurs se précipitèrent vers lui pour voir le relevé. Il était équivoque et sans appel : pour l'instant le ciel était clair, mais ça allait bientôt changer en raison d'un afflux inhabituel de vents anormalement frais pour la saison balayant vers le bas dans la chaleur torride du désert et plus précisément de la fosse. Bref, une tornade était en approche d'eux. Il prévoyait du temps clément sur toute l'île, sauf chez eux. Ils se regardèrent tous les quatre dans le blanc des yeux avant d'éclater de rire.

... to party cloudy. The central part of the country, especially the Pit area, currently has clear skies but that condition could soon change due to an unusual influx of unseasonably cool winds sweeping down into the infamous Pit heat. Meanwhile here on the west coast the weather has continued much as it has for the last week.



Ils sortirent les bouteilles de champagnes qui traînaient dans le frigo depuis des semaines et fêtèrent ça entre amis. La situation était bizarre, là où beaucoup auraient été paniqués en apprenant la venue d'une tempête, les Moles étaient à la fête. Ils étaient heureux d'avoir reçu le signe qu'ils attendaient depuis des mois. Ils voyaient dans ce signe, une raison de partir de leur contrée, tout laisser derrière eux et explorer de nouvelles contrées. Si leur Dieu leur avait envoyé ce signe, c'est qu'il y avait une raison et ce n'était pas n'importe laquelle : certainement une reviviscence de leur espèce, le retour de leur Dieu sur Terre, ou peut-être un autre signe.


Ils burent déraisonnablement quitte à être plein et à la bourre. Ils devaient être 18 heures quand ils sortirent de l'observatoire, soit deux heures de retard sur le planning. Ils n'y avaient pas d'argent ici, rien ne se monnaye, tout se donne ou se prête. Donc ils ne seraient pas payés pour leur travail et ils s'en fichaient royalement. Ils sortirent prendre l'air et constatèrent que le temps avait changé, de fortes bourrasques valdinguaient la passerelle sur laquelle ils étaient. Une fine pluie battait sans discontinuer leur visage, mais ils n'en tinrent pas compte. Ils arrivèrent tant bien que mal à la plateforme, prirent l'ascenseur et entamèrent une lente descente tout en chantant.

When it was back when
We would not pretend
We were only friends.




Ils arrivèrent en bas et sortirent très éméchés de l'élévateur. Ils hurlèrent à qui voulaient l'entendre que c'était pour aujourd'hui.

- Z'est un granz zour, beugla Nathan.


- Ouaiz... notre Dieu... a été zlément... et a ezauzé... noz prièrez, hurla Sam titubant.

- Hipz. Il fauz... hipz... avertir... hipz... le maire, râla un autre.

Ils se dirigèrent tous les trois vers la maison du maire, le quatrième s'arrêtant pour vomir sur un passant qui resta prostré devant leur comportement. Ils avaient de la chance que la maison du maire soit la première maison devant l'ascenseur. Encore deux mètres et ils y étaient. Nathan toqua mais n'eut aucune réponse.

- T'az confondu za porte et maz tête, hoqueta Sam.

- Zoupz, je zaiz même pluz ce que je faiz, s'emporta Nathan qui manqua de tomber à la renverse.

La porte s'ouvrit laissant place à une grande personne élancée, une jeune femme aux longs cheveux verts et aux yeux bleus profonds. Elle avait un fin nez qui n'avait plus rien à voir avec la truffe des Rototaupe, encore un défaut qu'ils avaient su éliminer grâce à leurs savants. Elle les toisa et les invita à parler.

- Le zigne, z'ezt pour aujourd'hui, bégaya Nathan.

- Enfin, il était temps. Rentrez chez vous et restez-y calfeutrer. Je vais avertir la population sur la place.

Elle referma la porte, sortit et se dirigea vers la place où étaient la télévision et son relais. Elle demanda à voir le responsable, une vieille femme aux courts cheveux gris avec un long nez, et lui chuchota ce qu'elle devait retransmettre à la télévision. L'engin avait été construit spécialement pour ce jour et n'avait pas pour but de se distraire. Elle augmenta le son suffisamment fort pour que tous puissent voir et entendre le bulletin spécial. La télévision avait été placée stratégiquement pour que tous sachent voir l'écran géant. Ce bulletin serait également retransmis au reste de l'île vu que ce sont eux qui en avaient le monopole. Un feuilleton passait actuellement sur la seule chaîne disponible. L'écran devint gris et parasité par des lignes de toutes les couleurs avant de reprendre une teinte normale et de laisser place à un annonciateur. Il avait l'air heureux et affichait un sourire béat.

" Nous interrompons votre programme pour vous signaler que les météorologues ont rapporté qu'une tempête s'approche de l'île et plus particulièrement dans le canyon. Nous vous invitons à rester chez vous et à ne pas sortir. Nous invitons les voyageurs à faire demi-tour et à s'abriter le plus vite possible."



La télé s'éteignit alors qu'une vague de "olé" fusa de partout. Les gens étaient heureux, c'était le plus beau jour de leur vie. La prophétie allait s'accomplir et ils pourraient passer à la suite de leur plan dans peu de temps. Ils s'embrigadèrent dans leur maison, clouant la porte avec des planches, mettant des sacs de sable dans le bas de cette dernière. Ils cloisonnèrent les fenêtres pour empêcher qu'elles en volent en éclats et ne blessent les résidents. La sécurité ferma la grande porte venant à la cité pour éviter que la tempête ne s'engouffre dans cette dernière et n'emporte tout sur son passage. Et ils faisaient tous ça dans la joie et la bonne humeur. Aujourd'hui était un grand jour pour eux, ils se devaient de ne rien rater. Des brasiers furent allumer, mais aucune danse ne fut faite, seules des prières se firent entendre dans chaque maisonnette. Ils prièrent pour leur Dieu qui les observait certainement là où il était.


We interrupt our regular program for this special announcement... Our telometer is reporting that a large storm has developed in the vicinity of the Pit area. Any travelers who might be headed towards that distant region are encouraged to delay further plans until this storm has passed.



Dans le Monde Distorsion, Giratina, Darkrai et Lucifer observaient tranquillement ce qui se passait sur l'île de Molemot. Ils avaient entendu leurs prières et les avaient exaucés car ils en avaient le pouvoir. Giratina ricana légèrement car il savait que les Moles auraient un grand rôle à jouer dans la défaite de Thanatos, de ça il en était convaincu. Il usa de ses pouvoirs pour accentuer l'intensité de la tempête à venir. Elle allait être belle, voire merveilleuse sans pour autant meurtrière. Il y aurait quelques morts tout au plus, mais seulement des Pokémon. Pokémon qui iraient dans les Enfers gouvernés par eux-mêmes, ce qui le fit encore plus ricaner. Mais celui qui se délectait le plus de cette situation était bien entendu Lucifer qui ironisait de la stupidité de Giratina qui se sentait tout puissant. S'il savait qui était le Dieu Ancien, il en deviendrait fou !


Il pouvait être doux mais à la fois cruel. Il ne maudissait pas les humains sauf les mauvais qui essayaient de le plier à leur volonté et savait reconnaître quand il avait besoin d'eux, comme c'était le cas ici. Ils avaient besoin d'eux pour sortir de cette prison et régner sur Terre tout en infligeant mille supplices à son stupide père qu'est Arceus. Thanatos avait le même but, mais il ne voulait pas partager avec lui. C'est pour ça qu'il devait trouver des personnes et peut-être un disciple qui l'aideraient dans sa tâche. Il ferait un meilleur travail que cet incapable d'Arceus. Il protégerait mieux sa création que le Divin, tout en ne négligeant pas ses devoirs comme Arceus qui le faisait trop souvent. Lucifer vint se blottir contre lui et le laissa faire quand il le caressa. Il aimait les caresses de son humain sur sa fourrure. Ils s'endormirent, blottis les uns contre les autres, alors que la tempête s'approchait dangereusement de l'île.